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Pascal Dupraz explique qu’une menace de mort l’a poussé à quitter l’AS Saint-Étienne
Il y a des limites à ne pas franchir.
Ce mardi, le désormais ex-entraîneur de Saint-Étienne Pascal Dupraz s’est confié sur son départ de l’ASSE, dans un entretien accordé au Parisien. Pour lui, son avenir s’est scellé le 8 avril dernier, jour où les Verts se font claquer par le FC Lorient six buts à deux. Dupraz raconte : « Après le match, des supporters nous ont suivis. Et un de leur véhicule a même percuté notre bus sur la route de l’aéroport. Sur le tarmac, on m’a demandé d’aller parler à la trentaine de types présents. L’un d’eux m’a hurlé à dix centimètres du visage :« Espèce de bouffon ! T’as intérêt à maintenir le club, sinon on te fume. »Cette menace de mort, ça a été le déclic pour quitter le club. J’ai compris que je n’irais pas plus loin que le 30 juin ici, maintien ou pas », détaille le Haut-Savoyard.
? « Après le match, des supporters nous ont suivis.(…) L’un d’eux m’a hurlé à dix centimètres du visage : « Espèce de bouffon ! T’as intérêt à maintenir le club sinon on te fume. » Cette menace de mort, ça a été le déclic pour quitter le club » ➡️ https://t.co/sneKudTtvV pic.twitter.com/ChTJYnevdO
— Le Parisien (@le_Parisien) June 7, 2022
Ce n’est pas la seule pique que Pascal Dupraz adresse aux supporters stéphanois. Il explique bien sûr que « l’échec, c’est le [leur], celui des joueurs, et le [sien] pour les vingt matchs de championnat et les deux matchs de barrage [qu’il a] dirigés », mais n’occulte pas « le match à huis clos contre Reims à la 37e journée, les tirs au but devant les gradins vides contre Auxerre et les actes de guerre à la fin du match », dont il ne se tient pas responsable.
Encore un incident qui ne fait pas honneur aux supporters stéphanois.
CB