Bordel brésilien
Cicinho montre qu’il s’est rapidement adapté à la philosophie du Real. Plus en verve offensivement que dans le rôle de défenseur qui lui est octroyé, l’ex joueur de Sao Paulo a avoué qu’il n’avait pas écouté les consignes d’avant-match de son entraîneur : « Je n’ai pas vraiment obéi aux conseils du coach, je me suis senti bien en attaque alors j’ai fait un peu moins d’efforts en défense » . Faute avouée à moitié pardonnée surtout que le joueur a marqué le but de la victoire face à Vigo.
En quête de crédibilité, Lopez Caro n’a pas apprécié l’attitude désinvolte de son brésilien, puisqu’il l’a remplacé juste après le but. Une punition qui n’a apparemment pas surpris le trublion : « En fin de match je faisais un peu n’importe quoi, ce qui m’a beaucoup fatigué, l’entraîneur a bien fait de me remplacer, il a été très intelligent » .
Pas encore formaté à la politique convenue de la Maison Blanche, Cicinho s’est permis de lancer quelques piques à son compatriote du coté gauche de la défense. Souvent comparé à Roberto Carlos pour son style de jeu offensif, Cicinho a demandé à ne pas être comparé à son illustre aîné : « Pour lui ressembler il faudrait que j’aie des grosses cuisses et que je sois chauve, les comparaisons ne sont jamais bonnes » .
Cicinho, c’est l’art et la manière de se faire des amis.
JPS