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- PSG-Galatasaray (5-0)
Paris embroche Galatasaray
Bien que très remanié, le PSG a surclassé Galatasaray (5-0) pour conclure sa phase de poules de Ligue des champions. Le trio Mbappé-Neymar-Icardi a fait des ravages, et Cavani y est même allé de son penalty pour le plus grand bonheur du Parc des Princes. Une soirée réussie, en tous points.
PSG 5-0 Galatasaray
Buts : Icardi (32e) Sarabia (35e), Neymar (46e), Mbappé (63e), Cavani (84e sp) pour le PSG
Les 40 000 spectateurs du Parc des Princes étaient fixés d’entrée : ce PSG-Galatasaray ne représentait qu’une simple affiche de Ligue des champions, sans aucun enjeu sportif majeur pour leur équipe de cœur. Pourtant, le public de la capitale a réussi à assister à une rencontre pleine des Rouge et Bleu, ponctuée par un penalty offert par Neymar à Cavani qui a été célébré par tout un stade. Peut-être même davantage que le large succès de l’équipe de Thomas Tuchel.
Mbappé-Icardi-Neymar, trio d’enfer
Thomas Tuchel avait d’ores et déjà prévenu en conférence de presse d’avant-match : l’équipe parisienne qu’il alignerait contre Galatasaray aurait du changement, mais pas trop. Du moins, selon lui. « On a la possibilité de laisser peut-être quelques joueurs récupérer. Ce n’est pas nécessaire de prendre trop de risques avec les blessures et les cartons jaunes demain » , expliquait le coach allemand face aux journalistes. Pourtant, au coup d’envoi, Sergio Rico est dans les buts, Layvin Kurzawa occupe le poste de latéral droit, le jeune Tanguy Kouassi épaule Leandro Paredes au milieu, tandis que Pablo Sarabia occupe le côté droit. De nombreux bouleversements qui ne mettent pour autant pas Paris en difficulté en début de rencontre.
Dans le froid, et sous un léger crachin, les Parisiens maîtrisent leur sujet et Sarabia chauffe d’entrée la paire de gants de Muslera (4e). Devant, le trio Mbappé-Icardi-Neymar est bien là et surtout bien décidé à reproduire le dernier quart d’heure entrevu à la Mosson samedi dernier. Seul dans l’axe, Neymar lance Mbappé en profondeur qui offre à Icardi le soin d’ouvrir le score. Refusé pour un hors-jeu du Français, mais ce n’est alors qu’une question de minutes. Fatih Terim a beau s’égosiller et gesticuler depuis sa zone technique, son équipe ne réussit pas à s’extirper du pressing haut du PSG. Le trio infernal se remet en marche, reproduit la même action sauf que cette fois, Icardi peut célébrer sans consulter l’arbitre-assistant (32e). Jusque-là bruyant, le parcage des supporters de Galatasaray va encore un peu plus s’éteindre quand Sarabia déclenche une frappe à ras de terre gagnante pour offrir le break à Paris (35e). La pause arrive, Paris est déjà à l’abri.
La fin du calvaire d’Edi
La moitié de la tribune de presse n’a pas encore fini ses petits fours que Neymar, après un jeu à deux dans la surface avec Mbappé, inscrit le troisième pion parisien du gauche (46e). Sans sifflets, s’il vous plaît. En tribunes, le kop turc s’offre un baroud d’honneur et craque fumis sur fumis. Pas suffisamment pour empêcher le reste du Parc des Princes d’assister à une nouvelle passe décisive de Neymar, pour Mbappé cette fois-ci (63e). L’heure de jeu arrive, Tuchel fait entrer Edinson Cavani comme promis, et le PSG s’offre même quelques belles combinaisons qui enchantent le Parc. Tuchel respecte sa promesse, et donne une demi-heure à l’Uruguayen pour se refaire une santé. Et lorsque Mbappé est bousculé dans la surface stambouliote, c’est tout le Parc qui scande le nom du Matador. Neymar n’a pas attendu l’appel pour lui filer le cuir et Cavani rompt enfin la malédiction en prenant Muslera à contre-pied (84e). Paris souhaitait une soirée parfaite pour terminer 2019 sur le plan européen. Il a été gâté.
PSG (4-2-3-1) : Rico – Kurzawa, Marquinhos, Diallo, Bernat (Kehrer, 75e) – Paredes, Kouassi (Verratti, 75e) – Sarabia, Neymar, Mbappé – Icardi (Cavani, 67e). Entraîneur : Thomas Tuchel.
Galatasaray (4-1-4-1) : Muslera – Mariano, Donk, Marcao, Nagatomo – Nzonzi (Özbayraklı, 72e) – Belhanda, Lemina, Seri (İnan, 41e), Bayram – Mor (Falcao, 62e). Entraîneur : Fatih Terim.
Par Andrea Chazy, au Parc des Princes