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Neymar : « J’ai toujours aimé voir du football pour le spectacle »

Propos recueillis par Javier Prieto Santos
5 minutes
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Avant de se (rerere)reblesser et de devoir déclarer forfait pour la Copa América qui se déroule en ce moment au Brésil, Neymar était à Paris, à l'occasion de la soirée de lancement de son parfum. Et bonne nouvelle, l'attaquant du PSG et de la Seleção n'était pas là que pour parler de cosmétique.

Comment juges-tu ta saison avec le PSG ? Tu paraissais très épanoui sur le terrain, mais ta blessure et l’élimination contre Manchester sont venus casser tout ça.Malheureusement je me suis à nouveau blessé cette saison, encore une fois à un moment décisif pour le club. Je me sentais très bien sur le terrain, l’équipe était forte et en forme ascendante, de mieux en mieux à chaque match. Mais malheureusement, je n’ai pas pu être sur le terrain avec mes coéquipiers, cela m’a déçu, mais je dois aller de l’avant.

C’est une saison très particulière. Tu n’avais perdu qu’un match avant ta blessure et quand tu es revenu, tout le monde jugeait que la saison de Paris était finie et ratée. Comment l’as-tu vécu ?Le grand objectif de l’effectif et du club cette saison, c’était la Ligue des champions. Donc bien sûr que pour nous tous, cette élimination a été très difficile. Je me suis senti comme chaque joueur, membre du staff et de la direction et supporter du club : triste.

Penses-tu que ces derniers mois difficiles peuvent aider le PSG à devenir plus fort la saison prochaine ? Nous devons analyser la saison passée pour savoir sur quels points nous pouvons évoluer individuellement et collectivement. C’est notre devoir. Et je suis sûr que nous reviendrons plus fort la saison prochaine.

Thomas Tuchel t’a placé davantage dans l’axe. Est-ce que tu serais prêt à retourner à gauche s’il le fallait ?Je veux toujours jouer et collaborer avec l’équipe. Le coach me connaît très bien et sait où me positionner pour que je puisse aider l’équipe de la meilleure manière. Il sait qu’il peut compter sur moi pour n’importe quel rôle.

Penses-tu avoir progressé depuis ton arrivée à Paris et dans quel domaine ?Je crois que j’évolue, tous les jours, lors de tous les matchs, les victoires comme les défaites. J’ai toujours dit que j’avais cette volonté de devenir meilleur chaque jour.

Ma priorité, c’est le terrain. Courir, donner des bonnes passes et évidemment marquer des buts. Cette question de leadership est secondaire.

Avec le PSG, as-tu envie de t’impliquer davantage comme un leader en dehors du terrain ? Ma priorité, c’est le terrain. Courir, donner des bonnes passes et évidemment marquer des buts. Cette question de leadership est secondaire.

Tu disais dernièrement dans une interview pour Fox Sports que beaucoup de gens critiquaient ton jeu et tu ne comprenais pas pourquoi. Est-ce que ce n’est pas parce que tu es un joueur qui prend beaucoup de risques et qui a forcément plus de déchets ?Oui, je prends des risques. Et je suis certain que ces risques apportent plus de bénéfices que de déchets. Mes coéquipiers et le staff savent ce qu’ils attendent de moi et j’essaie toujours de répondre à toutes les attentes par l’excellence.

Quand tu entres sur le terrain, tu as autant envie de gagner que de donner du spectacle. D’où vient cette envie de divertir le public ?Depuis que j’aime le football, en tant que fan, j’ai toujours aimé voir du football pour le spectacle. Mes idoles et, je crois, les idoles de la plupart des fans, sont des joueurs qui produisent du beau jeu. Bien sûr, je suis conscient que parfois, le joga bonito ne suffit pas. Il faut toujours avoir cette volonté, ce désir de victoire. J’ai d’ailleurs horreur de la défaite.

Ton jeu fait forcément de toi une cible pour les défenseurs. Tu t’exposes beaucoup. Comment appréhendes-tu les mauvais coups que tu prends à longueur de match ? Je ne laisse jamais tomber. J’aime démarrer, dribbler, créer des mouvements. Je n’ai pas peur de subir des fautes, ça fait partie du jeu. Comme je le dis souvent, mes coéquipiers, mes coachs et mes fans savent ce qu’ils attendent de moi, je ne peux pas les décevoir. La seule chose que réellement, je ne peux pas comprendre et accepter, c’est le jeu déloyal.

Comment défendrais-tu si tu jouais face à Neymar ? J’étudierais beaucoup mon style de jeu avant de m’affronter. Je serais préparé. Depuis le début de ma carrière, j’ai eu des combats avec des « marqueurs » exceptionnels. Parfois, j’ai gagné ces affrontements, d’autres fois le défenseur a gagné. Mais j’ai une certitude, je ne serais jamais déloyal, je jouerais au football pendant 90 minutes, loyalement.

Quand on te demandait avec quels joueurs tu souhaitais évoluer, tu répondais Hazard. Tu trouves que le football actuel manque de dribbleur comme lui ?Dans le football mondial, il y a quelques joueurs de grand talent, ceux que le public adore voir jouer. Hazard est l’un d’entre eux. C’est le genre de joueurs qui remplissent les stades. Mais il y en a d’autres également.

À 27 ans, tu penses que tu entres dans les meilleures années de ta carrière ?Je commence toujours une saison avec la volonté qu’elle soit la meilleure de ma carrière. J’ai aussi cette volonté pour la saison prochaine.

Comment expliques-tu ta complicité avec Kylian Mbappé ? Au bout de deux semaines, on avait l’impression que vous étiez les meilleurs amis du monde.

Je me suis identifié à Kylian dès le premier jour.

Mon golden boy ! Je me suis identifié à lui dès le premier jour. J’ai retrouvé en lui beaucoup de ce que j’étais à son âge. Donc l’entente a été immédiate. Sur et en dehors du terrain.

Il est déjà l’un des meilleurs attaquants du monde, pourtant il lui reste des points à améliorer comme son jeu de tête ou son jeu dans les petits espaces. Comment le vois-tu évoluer dans les prochaines saisons ?Durant ces deux saisons où nous avons joué ensemble, il a évolué énormément et j’ai la certitude qu’il progressera encore. C’est un crack.

Tu es en Europe depuis six ans. Est-ce que le Brésil te manque toujours autant ?Énormément ! (Rires.)

Finalement, il ne fait pas si mauvais à Paris ?C’est très différent du Brésil, mais je me suis adapté.

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