- Serie A
- J11
- Rome-Naples (0-1)
Naples croque la Roma
Vaillants et impuissants, les Giallorossi n'ont pas su se mettre en travers de la route du Napoli qui a pris le dessus en fin de match grâce à Osimhen. Statu quo, au classement : les Partenopei restent leaders, alors que la Louve campe à la cinquième place.
Rome 0-1 Naples
But : Osimhen (80e) pour les Partenopei
L’ogre napolitain a bien failli caler. Dix minutes avant le terme, le leader de Serie A ne voyait pas le bout du tunnel après avoir tenté maintes et maintes fois de faire sauter le verrou romain. Surtout que de l’autre côté, un Zaniolo mort de faim arpentait le terrain en embuscade de la moindre erreur des Partenopei. C’est finalement la Louve qui a craqué, grâce à un éclair de génie d’Osimhen (80e). La série de victoires du Napoli s’étend à sept, alors que celle des Romains prend fin après trois succès de suite en Serie A.
Des coups d’éclat, mais pas d’étincelle
Entamée sur les chapeaux de roue, la première période permet aux tifosi de s’égosiller dans les travées du Stadio Olimpico. Régulièrement harangués par Abraham ou Zaniolo, les supporters giallorossi profitent du bon début de match proposé par leur équipe. Menée par Zaniolo, justement, en électron libre sur le front de l’attaque, la Roma fait forte impression et les occasions de l’Italien (6e, 16e) bâtissent le rapport de force favorable aux locaux. Mais le Napoli compte bien faire respecter la hiérarchie du classement, avec une paire Kvaratskhelia-Zieliński menaçant la défense romaine et faisant de l’ombre à Lozano, isolé sur la droite de l’attaque napolitaine. Les coups d’éclat, d’un côté comme de l’autre, ne suffisent pourtant pas à faire évoluer le score : même la série de dribbles de Ndombele, qui pousse Patrício à se jeter dans les pieds du Français, ne permet pas de provoquer un penalty : le gardien ayant légèrement touché la balle avant le dernier grigri, la VAR annule la décision de M. Irrati (38e).
Osimhen la danse
Le siège napolitain dans le camp romain débute dès le retour des vestiaires. Mais grâce à un Smalling des grands jours, la Louve tient bon. Surtout que la profondeur de banc du Napoli, en attaque, prend du temps à être mise à profit par Spalletti. Le Mister fait des changements au milieu de terrain, en sortant Ndombele pour Elmas, dangereux à la 61e. Il manque peut-être un brin de chance aux joueurs, du Napoli surtout, qui multiplient les offensives en manquant le cadre ou en butant sur la muraille anglaise. Usée et surmenée, elle finit cependant par tomber quand Osimhen prend le meilleur sur Smalling à la réception d’une passe lobée de Politano : après une petite danse bien menée avec l’Anglais, le Nigérian envoie le ballon en une touche dans les cages de Rui Patrício (0-1, 80e). Réaction immédiate de Mourinho, qui fait entrer quatre joueurs en autant de minutes dans l’espoir d’arracher un nul pas illogique. Mais le Napoli est bien trop en place pour laisser filer des points, qui confirment plus que jamais leur potentiel statut de favori pour le Scudetto.
Rome (3-5-2) : Patrício – Mancini (Matić, 82e), Smalling, Ibańez – Karsdorp (Viña, 82e), Camara (El Shaarawy, 82e), Cristante, Pellegrini, Spinazzola (Shomurodov, 86e) – Zaniolo, Abraham (Belotti, 63e). Entraîneur : José Mourinho.
Naples (4-3-3) : Meret – Di Lorenzo, Juan Jesus, Kim, Miramontes – Ndombele (Elmas, 57e), Lobotka, Zieliński (Gaetano, 75e) – Lozano (Politano, 75e), Osimhen, Kvaratskhelia. Entraîneur : Luciano Spalletti.
Résultats et classement de Serie APar Agathe Ferrière