- Ligue 1
- J19
- Montpellier-Nantes (0-3)
Montpellier dans le viseur de la ministre des Sports à cause de banderoles homophobes
La gueule de bois risque de durer à Montpellier.
Défaite lourdement à la maison par le FCN (0-3), rien ne va plus pour l’équipe héraultaise. Dans le dur ces derniers temps (élimination en Coupe de France contre Pau, humiliation 6-1 à Nice la semaine dernière), ses supporters avaient prévu une animation particulière pour mettre la pression sur leurs joueurs. La prestation, plus marquante en tribune que sur le terrain, a commencé par une grève des encouragements dans le premier quart d’heure de la rencontre. Laissant le virage pailladin désert, les supporters ont exprimé tout l’amour qu’ils portent aux joueurs avec des mots choisis : « Allez tous vous faire enc***r », « équipe de tapettes ». Des propos homophobes, avant de perturber le déroulement de la rencontre en jetant des fumigènes sur la pelouse.
Condamnation la plus ferme de ces images, de ces mots, de ces actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport. Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l’écart de nos stades. @RomeIsabelle@LFPfr #MHSCFCN pic.twitter.com/t01baWROLM
— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) January 16, 2023
Ce qui a interpelé la ministre des Sports Oudéa-Castéra, qui a dénoncé des « actes homophobes qui doivent disparaître des enceintes du football et du sport. » « Leurs auteurs doivent être identifiés, sanctionnés et tenus durablement à l’écart de nos stades », a-t-elle poursuivi. Pour rappel, si le cas des propos homophobes n’est pas explicitement inscrit dans les motifs d’interdiction judiciaire de stade, l’article L332-6 du Code du sport condamne « le fait de provoquer, par quelque moyen que ce soit, des spectateurs à la haine ou à la violence » à un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende.
BB