Marina Lorenzo  : « J’allais au travail sans savoir quand je pourrais y retourner »

Il faut du mental.

Dans un entretien accordé à Ouest-France, Marina Lorenzo est revenue sur son passage au sein de la chaîne Téléfoot et sur la chute précipitée du canal : « Chaque matin, j’allais au travail sans savoir quand je pourrais y retourner. En signant avec Mediapro, il y avait forcément des questionnements, mais ce groupe n’arrivait pas de nulle part non plus, il faisait des affaires dans le sport depuis des années. J’avais envie de prendre ce risque et de prendre part à ce projet. » La journaliste a également tenu à préciser le déroulé des événements : « Avant que Jaume Roures ne fasse ses annonces de renégociation début octobre, nous ne percevions aucun signe avant-coureur. On voulait suivre son discours, être un peu « corporate ». À partir d’octobre, certains clubs se sont crispés et ne voulaient plus trop discuter. Mais la plupart des équipes ont soutenu les journalistes. »Julien Bergeaud, le directeur général, annonce finalement l’arrêt de la chaîne en décembre, de quoi faire réfléchir un sport qui se « trouvait dans une bulle financière incontrôlable et qui a fini par éclater. Cela va peut-être remettre les choses à plat. J’ai moi-même participé à cette bulle et je veux désormais me questionner sur la manière dont je souhaite faire ce métier à l’avenir », conclut Marina Lorenzo.

Ne Jaume faire confiance à Roures.