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- OL-PSG (1-1)
Lyon-PSG : OL les cœurs !
Comme au match aller, Lyon a signé une prestation convaincante ce dimanche soir à domicile contre Paris, rappelant que cet effectif ainsi que la méthode Peter Bosz n'étaient pas enterrés. Et cette fois-ci, les Rhodaniens ont même gratté un point (1-1). Certes, l'OL ne gagne toujours pas, mais il peut garder espoir.
Le scénario était déjà prêt et n’aurait surpris personne. Un Olympique lyonnais convaincant récompensé par une ouverture du score de son maître à jouer Lucas Paquetá grâce à un appel tranchant et une finition clinique, un Paris saint-Germain qui revient dans la partie dans les 25 dernières minutes, et les Franciliens qui finissent par arracher les trois points pour écœurer l’adversaire. C’était le plan lors du match aller au Parc des Princes le 19 septembre dernier (2-1, 6e journée), sauf qu’il y a eu un hic : ce dernier évènement n’est jamais arrivé, seize semaines plus tard lors du retour à Décines-Charpieu, et c’est bien à un partage des points que le club de la capitale a dû se plier (1-1). Contrairement à la confrontation du mois de septembre, l’OL ne se retrouve donc pas fanny et peut savourer ce point glané, en guise de récompense après son match convaincant face au leader du championnat.
Fierté et envie
Pour l’OL, il s’agit du sixième match consécutif sans victoire et du cinquième match nul de rang toutes compétitions confondues. Depuis la rouste mangée à Rennes (4-1, 13e journée), il n’y a eu qu’un seul succès en championnat. Ce n’est évidemment pas à ce rythme que l’escouade de Peter Bosz, onzième avec 19 parties disputées, va retrouver les sommets du championnat. D’autant plus quand on voit que cette formation n’est toujours pas capable de conserver un score ou de garder son calme dans le dernier quart d’heure de ses rencontres (13 pions encaissés cette saison à partir de la 75e minute, sur 27 au total). Pour autant, la venue du PSG a permis de montrer que le septuple champion de France était encore capable de reproduire des prestations marquantes, et qu’il ne restait plus qu’à montrer ses muscles un peu plus souvent face à Metz, Bordeaux, Reims ou Montpellier.
Collectivement, dans l’attitude, le courage, Lyon a retrouvé des couleurs malgré un ballon logiquement laissé aux Parisiens et un pourcentage de possession qui a frôlé le 70/30. La charnière à trois défenseurs centraux (Damien Da Silva, Jérôme Boateng et Castello Lukeba) a globalement tenu la route, Emerson a fait des merveilles à la relance, Lucas Paquetá a montré qu’il était de retour (et que son OL était malheureusement dépendant de sa présence et de son état de forme), Houssem Aouar a rayonné par intermittence, alors que l’entrejeu composé de Maxence Caqueret et Bruno Guimarães a vaillamment embêté les visiteurs. C’est d’ailleurs très certainement ce dernier, avec son numéro 39 sur le dos, qui ressort en tant qu’homme du match.
?️ @brunoog97 – « Ce soir on a tout donné, c’est dommage d’avoir pris un but. » L’@OL et le @PSG_inside se quittent en partageant les points. Score final 1-1.#OLPSG #Ligue1UberEats pic.twitter.com/BOEtCYBhjN
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) January 9, 2022
Et son interview d’après-match au micro de Prime Video en disait long sur la copie rendue par son équipe : « Le sentiment dominant ? Aujourd’hui, la fierté. On a fait un très bon match, on a tout donné, c’est dommage d’avoir pris ce but, on a eu des occasions pour mener 2-0. Il faut continuer comme aujourd’hui. J’espère qu’on jouera les prochains matchs avec la même envie qu’aujourd’hui. » Discours sensiblement similaire du côté de Bosz : « L’état d’esprit était super. J’ai essayé de mettre en place une stratégie avec un bloc médian, même bas, très compact. Avec la volonté de bien défendre. Les joueurs ont tout donné. Certains d’entre eux ne s’étaient entraînés que trois fois avec le groupe. Ils ont manqué de puissance à la fin. J’ai demandé aux joueurs dans le vestiaire :« Est-ce qu’on est contents avec un point ? » Oui, Il faut être content avec un point. » Parole d’un technicien qui sait qu’à 300 kilomètres un peu plus au sud-est, par exemple, on ne lui aurait pas laissé autant de temps.
Par Jérémie Baron
Propos de Peter Bosz via L'Équipe