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Loïc Perrin: profession patron

Swann Borsellino
3 minutes
Loïc Perrin: profession patron

Invaincus en 2013, les joueurs de l’AS Saint-Etienne ont retrouvé Pierre-Emerick Aubameyang. Moins médiatisé, moins flashy mais pas moins bon, Loïc Perrin, capitaine des Verts, est l’homme de base de Christophe Galtier. Excellent au poste de défenseur central où il a été repositionné cette saison, ce Stéphanois pure souche est le symbole d’une équipe qui retrouve les hauteurs de la Ligue 1. Focus sur le genre de joueurs que l’on coche en premier sur une feuille de match.

En mai dernier, Francesco Totti clamait haut et fort qu’il « était la dernière bandiera du football italien » . Homme discret, Loïc Perrin n’est pas du genre à se fendre de ce genre de déclaration. Pourtant, le Stéphanois est la seule bandiera que compte le football hexagonal. Lui, qui a fait ses premiers pas sur les larges trottoirs du boulevard Jules Janin, à Saint-Etienne, foule toujours le bitume stéphanois deux décennies plus tard. Aujourd’hui, le statut a changé, mais l’homme est resté le même. Repositionné en défense centrale par Christophe Galtier, le joueur polyvalent de 27 ans réalise une saison de haut-niveau. Capitaine de son équipe de cœur, ce joueur discret et simple laisse la vedette à ses jeunes partenaires. Auteur de sa première grosse saison, Loïc Perrin est le symbole d’un Saint-Etienne qui avance sans faire de bruit. Mais qui avance vite.

L’enfant du pays

Loïc Perrin est en pleine négociation de contrat avec ses dirigeants. Mais dans les rues enneigées de Saint-Etienne, personne ne s’inquiète vraiment. Des occasions de partir, l’enfant du pays en a déjà eues. A des périodes où il brillait beaucoup moins. Dans le Forez, Loïc se sent bien. Et pour cause, de son enfance heureuse à Saint-Etienne, puis à Saint-Genest-Lerpt, l’intéressé garde d’excellents souvenirs. « Je me souviens très bien de mes vacances passées dans la maison de ma grand-mère, à Périgneux. On allait à la pêche, on construisait des cabanes. C’était vraiment de bons moments. » confiait un Perrin nostalgique au Progrès, à la fin du mois de janvier. C’est donc dans les allées oxygénées de la grande métropole stéphanoise que Loïc rencontre l’amour de sa vie : le ballon. Du genre à avoir commencé à taper dedans à peine après avoir appris à savoir marché, le Stéphanois dispute ses premiers matchs à Périgneux avant de porter les couleurs se Saint-Charles la Vigilante, club dont il est aujourd’hui le parrain. C’est à l’issue de cette aventure qu’il rejoint l’AS Saint-Etienne, un bonheur total autant qu’un crève-cœur. « J’ai pleuré en laissant mes amis avec lesquels j’ai participé à tant de tournois. Ce n’était que du bonheur » confie Perrin, toujours au Progrès, triste mais conscient de passer au niveau supérieur.

Le pillier de l’Etrat

Et depuis ? Toujours la même rengaine. Loïc Perrin écume les couloirs de l’Etrat, ses larges pelouses et son panorama verdoyant. Passé professionnel, le Stéphanois connaît la Ligue 2, la Ligue 1, les bouts de match et le banc de touche. Entre la saison 2005/2006 et 2010/2011, le joueur qui est alors milieu de terrain ne dispute aucune saison à plus de 20 matchs en Ligue 1. La faute aux blessures, notamment, qui l’empêchent d’exprimer pleinement un potentiel déjà très important entraperçu chez les jeunes. Bosseur invétéré, buteur de temps à autres, Perrin se voit récompenser de ses efforts. Replacé en défenseur central par Christophe Galtier, il s’impose tout simplement comme un des meilleurs joueurs du championnat à son poste. Rarement pris à défaut, solide à la relance, bon au duel et bon complément de Mouss Bayal Sall, Perrin dirige la troisième meilleure défense de l’élite d’une main de fer au toucher de velours. Reconnue par tous, l’émergence de l’homme discret en tant que défenseur central a fini par le convaincre : « Je pense que je vais finir à ce poste » annonce t-il. A une époque où on lâche une larme parce qu’on est mis sur la touche, Perrin se satisfait pleinement de sa situation. Comme toujours, en fait. « Je ne pense pas avoir changé, je suis très famille et j’ai gardé les mêmes amis que je connais par cœur » . Non, non, rien n’a changé, pour Loïc qui, sur un air des Poppys, pourrait bien soulever la Coupe de la Ligue au Stade de France. Une belle récompense.

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