- Mondial 2022
- 8es
- France-Pologne (3-1)
Lloris : « Sur la première mi-temps, il y a eu trop de hauts et de bas »
Capitaine (globalement) satisfait.
Bousculé en première période, Hugo Lloris a finalement sorti le grand jeu pour maintenir les siens à flot face à la Pologne. Ce qu’il analyse justement auprès de beIN Sports, à l’issue de la partie : « Il y avait de l’enjeu et une équipe bien organisée qui nous a mis en difficulté par moments avec son pressing. Sur la première mi-temps, il y a eu trop de hauts et de bas. En deuxième, on a beaucoup mieux géré, et le penalty à la fin reste anecdotique. Maintenant, on a un peu de temps pour se reposer et bien préparer. » Puis, sur les difficultés collectives des Bleus durant le premier acte : « Il y a eu dix premières minutes très bonnes, où on a vu le vrai visage d’une équipe percutante, haute, et avec beaucoup de un-contre-un sur les côtés. On a commencé à perdre quelques ballons sur des passes faciles, la Pologne a élevé son niveau de jeu, elle est venue nous chercher. Ils ont très bien pressé, ils nous ont gênés. On en sort gagnant, mais c’était pas facile. »
Le capitaine français a aussi pu parler des prestations remarquables des deux buteurs du soir : « Sur la deuxième mi-temps, on a très bien géré le match, avec deux buts incroyables de Kylian. Il fait la passe en plus sur le but d’Oliv’. Et je suis sûr qu’Oliv’ ne veut pas s’arrêter là. Et Kylian, on le dit, on le répète, c’est difficile de trouver ses limites. On l’a peut-être un peu moins vu en deuxième mi-temps, mais il met deux buts extraordinaires. C’est un atout majeur pour notre équipe. Plus on avance dans la compétition, plus il faut élever le niveau ensemble. »
« On vit une aventure, on a envie de profiter de chaque moment ensemble, en tant qu’équipe. L’objectif a été atteint, on est qualifiés pour les quarts de finale. On ne veut pas s’arrêter là, on veut continuer à repousser nos limites, ajoutait-il en zone mixte. C’est une histoire qu’on a envie de faire durer. On n’a pas envie de se donner de limites. […] Il y a un très bon mélange (dans le groupe) entre des jeunes joueurs qui vivent leur première expérience sur une Coupe du monde et des joueurs plus expérimentés. Il y a une vraie connexion. » Et de conclure sur le fait de rejoindre Thuram au nombre de sélections : « Forcément, je me sens honoré et très fier de ces chiffres. C’est difficile de prendre du recul aujourd’hui parce qu’on est dans la compétition. Ce sera certainement plus facile une fois que la compétition sera finie. »
Lilian Thuram bientôt dans le rétro.
AL