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Lloris : « Ce match restera dans les annales de l’histoire du football français »
C’est le mot : histoire.
Il est sorti à plusieurs reprises des bouches de Didier Deschamps et d’Hugo Lloris ce samedi matin en conférence de presse, à la vieille de la finale de la Coupe du monde. « On a commencé cette compétition avec une seule mission en tête : aller le plus loin possible. Très peu y croyaient au départ, clame le capitaine des Bleus, pensant forcément à l’hécatombe de blessures avant et après l’annonce de la liste il y a plus d’un mois, on va tout faire pour sortir vainqueur de cette ultime bataille. Il y a tout d’un grand rendez-vous. Ce match restera dans les annales de l’histoire du football français. »
Au moment de faire le portrait de l’Albiceleste, le portier des Spurspointe du doigt une organisation cohérente, dense, « agressive sur le porteur, qui joue très bien les transitions offensives et surtout sur les erreurs de l’adversaire » . Mais certains soldats de l’équipe de France connaissent la recette. « Est-ce qu’on se prépare comme en 2018 ? J’ai eu le privilège de gagner ce trophée il y a quatre ans. Aujourd’hui, il faut se concentrer sur le présent. Ce qui s’est passé dans le passé appartient au passé. On veut écrire notre histoire avec ce groupe. Il faut se préparer à un grand match : prêt à souffrir, prêt à se surpasser, malgré les circonstances, malgré la fatigue, malgré l’enchaînement des matchs, il faut finir le travail. Ce qui s’est passé peut nous servir de référence, mais c’est une autre histoire. »
Histoire, histoire, histoire… et pour le virus et les malades du groupe ? « Je n’ai pas plus de nouvelles. Je n’ai croisé personne au petit déjeuner, tout le monde était encore dans les chambres. Concernant le virus, on n’est jamais préparé à ce genre de choses, mais on essaie de se préparer de la meilleure des façons. C’est un aléa auquel on n’était pas forcément préparés, mais qui n’enlève rien à l’excitation que l’on peut avoir à l’aube d’une finale de Coupe du monde. » Enfin, impossible de parler de l’Albicelestesans évoquer son joueur phare : Léo Messi. « C’est une finale entre deux grandes nations. On ne se concentre pas sur un seul joueur. Mais son importance dans son équipe est massive. On va essayer de trouver la clé pour contrer ses plans. »
Les plans de l’histoire.
MD
Propos recueillis par MB.