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Les enjeux de la 37e journée de Ligue 1

Par Clément Gavard
6 minutes
Les enjeux de la 37e journée de Ligue 1

Du suspense en haut, de la tension en bas, et zéro match pour du beurre au programme de l'avant-dernier épisode de cette passionnante saison de Ligue 1, qui pourrait voir le LOSC être sacré champion ce dimanche soir. Voici les enjeux d'un multiplex excitant à souhait.

La quête du LOSC, les derniers espoirs du PSG Les derniers kilomètres d’un marathon ne sont pas toujours les plus durs, mais il n’est pas exclu de voir les Lillois trembler des guiboles au bout d’une course passionnante. Pendant que le Paris Saint-Germain recevra Reims au Parc des Princes, les Dogues accueilleront une équipe de Saint-Étienne sauvée et réputée cette saison pour enquiquiner les gros morceaux à l’extérieur. « Selon le scénario de la soirée, on peut être champions, oui, a murmuré Christophe Galtier en conférence de presse. Mais sans langue de bois, ce match est avant tout décisif pour une qualification en Ligue des champions. Après, pour le titre, on verra à 22h50… Mais ce match n’est pas décisif pour le titre, il l’est pour la C1. » À d’autres, Christophe : conserver un matelas d’au moins trois points sur le PSG avant de filer à Angers, ce serait mettre une nouvelle phalange sur l’Hexagoal. Allez, les copains de Kylian Mbappé pourront toujours se consoler avec la finale de la Coupe de France mercredi soir. Ou pas, d’ailleurs.

Monaco, Lyon ou… Paris : pour qui la place du con ? Reste qu’avec un autre résultat qu’une victoire contre Reims, le PSG pourrait bien regarder derrière avant l’ultime journée de cette cuvée 2020-2021. À l’affût d’un éventuel faux pas des gars de la capitale, Monaco et Lyon ont surtout un objectif bien précis en tête : le podium. Si le club de la Principauté possède toujours une unité d’avance sur son rival rhodanien, il sait aussi que la réception du Stade rennais, transformé depuis l’arrivée de Bruno Genesio, intercalée entre deux matchs de Coupe de France ressemble à un gros piège. En déplacement à Nîmes, diminué (six forfaits) et au bord de la relégation, l’OL va espérer un joli cadeau de la part de l’ancien technicien des Gones. Une menace, vraiment ? Niko Kovač a en tout cas commencé à ouvrir le parapluie : « Souvenez-vous quand on a démarré la saison : les ambitions étaient claires, c’était de retrouver l’Europe. Je suis très heureux d’avoir atteint l’objectif cinq ou six matchs avant la fin. On peut obtenir plus, mais si on n’obtient pas plus, ce ne serait pas une faute de notre part. » Avec probablement plus de 75 points, ce serait quand même une sacrée frustration d’échouer au pied du podium.


Lens, Marseille et Rennes : deux tickets européens pour trois Mais quels clubs vont avoir la chance de plomber l’indice UEFA du football français la saison prochaine ? À la ramasse en Ligue des champions cette année, l’OM et Rennes ne diraient pas non à de nouvelles sensations européennes dans la cour des moins grands. Soyons honnêtes, le club phocéen a un boulevard en enchaînant des matchs contre Angers et Metz, deux équipes en roue libre pour finir la saison, et n’a pas le droit de se louper lors de ces deux dernières journées. C’est plus compliqué pour le SRFC, en déplacement sur le Rocher ce dimanche après avoir arraché un nul mérité contre le PSG le week-end dernier. Si Bruno Genesio répète qu’il veut prendre les matchs les uns après les autres, il doit surtout espérer une nouvelle sortie de route de Lens, l’invité surprise de cette course à l’Europe. Bluffant et cohérent depuis le début de l’exercice, le promu a une occasion en or d’effacer la claque reçue dans le derby en tamponnant Bordeaux en Gironde. Franck Haise a lui prévenu qu’il ne « sortirait pas de banderole pour Monaco », préférant plutôt se concentrer sur son Racing. Personne ne veut se mouiller, mais tout le monde sait que ces clubs n’ont qu’un rêve : terminer 6es pour être à jamais les premiers à mettre les pieds dans la toute nouvelle Conference League.

Opération(s) survie ! En bas de tableau, c’est de la pure folie. À deux journées de la fin, ils sont sept à craindre pour leur maintien dans l’élite. Petite déception : il n’y aura aucune confrontation directe entre deux concurrents ce dimanche soir, ce qui ne devrait pas empêcher les bancs de Nîmes, Nantes, Lorient, Bordeaux, Strasbourg, Brest et Reims de surveiller ce qui se passe sur les autres terrains. La bonne opération pourrait être pour les Canaris, qui ont la possibilité de quitter la zone rouge pour la première fois depuis début février en cas de succès contre Dijon et de résultats défavorables pour les équipes devant au classement. Mais qui va bien pouvoir accompagner le DFCO à l’étage du dessous ? Pas impossible que les Crocodiles, pas aidés par leur calendrier (Lyon et Rennes), soient condamnés sur les coups de 23 heures. Un seul frisson possible : la perspective d’un barrage entre Bordeaux et Toulouse dans une dizaine de jours.


Dijon va-t-il sauver l’honneur ? Défi pour vous à la maison : trouver plus déprimant que les résultats du DFCO cette saison. C’est simple, les Bourguignons comptent seulement trois succès en championnat depuis près de neuf mois. TROIS. Pire : en 2021, Bruno Ecuele Manga et compagnie n’ont battu que Nice, leur quasi unique victime cette saison, et restent sur quatorze défaites sur les quinze derniers matchs. « On est sur une série très difficile, la fin de saison est plus que compliquée dans les têtes, désespérait ce pauvre David Linarès le week-end dernier après une nouvelle gifle contre Angers (3-0). Ce que je ressens ? J’ai honte, tout simplement. » Pour la dernière à Gaston-Gérard dans l’élite, Dijon doit absolument battre Nantes pour quitter la Ligue 1 la tête haute, offrir un petit bonheur à ses supporters, et dépasser la barre des 20 points afin de ne pas rejoindre le cercle fermé des lanternes rouges les plus faibles de l’histoire de ce championnat.

Quels couacs pour la VAR, cette fois ? Plus la saison avance, plus les enjeux sont importants, et plus l’arbitrage fait causer. Trois saisons après son intronisation, l’assistance vidéo n’a pas changé grand-chose. Les incompréhensions subsistent, les polémiques existent, et les arbitres ne sont toujours pas épargnés par les acteurs du ballon rond, en France comme ailleurs. Dans L’Équipe de samedi, on apprenait ainsi que la VAR tant attendue n’avait pas forcément convaincu les clubs de Ligue 1. Surprise ? Pas vraiment, son utilisation aléatoire étant chaque week-end problématique sur les terrains de l’Hexagone. Selon les chiffres fournis par la DTA au quotidien français, la VAR a corrigé 72% des décisions « clairement erronées » après 36 journées. Encore une fois, l’outil préféré des justiciers du football sera scruté durant une soirée où aucun match ne comptera pour du beurre. Benoît Millot était bien plus tranquille à arbitrer la finale de la Coupe d’Arménie.
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