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Les 7 joueurs qu’il faut suivre à la CAN

Par Emile Gillet
6 minutes
Les 7 joueurs qu’il faut suivre à la CAN

Certains clubs européens, qui ne voient en la Coupe d'Afrique des nations qu'un mois où ils perdent leurs joueurs, vont prendre leur mal en patience du 9 janvier au 6 février. Pendant que nous autres allons nous régaler et découvrir des nouvelles têtes aux pieds talentueux. Histoire de prendre un peu d'avance, voici sept noms qu'il faudra connaître au coup d'envoi de la compétition.

Faiz Selemani (Comores, attaquant, 28 ans)

Parce que c’est un événement en soi, il faudra jeter un œil aux Comores pour leur première participation à la CAN. Évidemment, on aurait pu citer Youssouf M’Changama, qui marche sur l’eau avec Guingamp en Ligue 2. Mais ç’aurait été trop simple. La focale se porte plutôt sur cet ailier gauche pour qui rien n’a jamais été simple, mais qui cartonne enfin en Europe. Né à Marseille, Selemani a traîné ses guêtres un bail dans les divisions inférieures françaises sans parvenir à briller (Marseille Consolat, Niort, Lorient, Tours, Ajaccio). À l’inverse de Johnny, il est parti en Belgique pour trouver le succès. À l’Union saint-gilloise, d’abord, puis à Courtrai où il en est à 9 golazos et 5 assists cette saison. Le tout avec un jeu qu’il avoue teinté d’arrogance, entre passements de jambes et petits ponts. Des grigris qui énervent les défenseurs, mais qui font se dresser les poils quand on est dans notre canapé.


Ryan Mmaee (Maroc, attaquant, 24 ans)

C’est l’histoire d’un mec né en Belgique, qui va disputer la CAN dans le pays de son père avec le maillot du pays de sa mère. Pour la chute de la vanne, on repassera, mais au moins le décor est planté. Habitué des équipes espoirs de la Belgique, l’attaquant a fini par opter pour les Lions de l’Atlas, comme son frère Samy qui sera aussi du voyage au Cameroun. Actuellement à Ferencváros en Hongrie, Ryan est loin d’avoir un parcours banal. Trimbalé dans plusieurs clubs belges, il perce à Chypre où ses deux saisons pleines lui ouvrent les portes de la Coupe d’Europe chez les Magyars. Décisif en moyenne une fois par match cette saison, l’attaquant explosif a mis ses qualités au service de la sélection : lors des six dernières rencontres de qualification pour le Mondial, il s’est démarqué avec quatre buts et quatre passes dé. Depuis, un paquet de défenses africaines bégaient. Ce qui explique l’écriture de son nom.


Aguibou Camara (Guinée, milieu, 20 ans)

Le peuple guinéen attendait très certainement Mady Camara. Mais le milieu ne disputera pas la CAN. Qu’importe, le sélectionneur Kaba Diawara s’est tourné vers son homonyme et coéquipier à l’Olympiakos. Acheté en 2021 pour une bouchée de pain au LOSC, le Guinéen est la révélation du championnat grec. Milieu de terrain le plus utilisé par Pedro Martins, entraîneur des Erythrólefkoi (ça veut dire rouge et blanc), il en est à quatre buts et autant de galettes en quatorze matchs. Pas mal pour un meneur de jeu qui ne connaissait rien au pays quelques mois auparavant. « Il a une vraie personnalité dans le jeu, disait Christophe Galtier à son égard. Il ne perd pas le ballon, est solide sur ses appuis, donne de la profondeur et corrige vite ses erreurs. » Autant de points forts qui ont notamment convaincu les scouts de Liverpool de le regarder. Promis, il y a de quoi devenir Red dingue.


Adem Zorgane (Algérie, milieu, 21 ans)

« Sa bonne adaptation en Belgique prouve qu’il a été bien formé et qu’il est intelligent. Je suis très content de son ascension, de la manière dont il se développe. On pourra encore compter sur lui dans un avenir proche. » Quand ton sélectionneur dit ça de toi, c’est que tu ne te débrouilles pas trop mal. Et c’est le cas d’Adem Zorgane, convoqué lors des trois dernières listes de Djamel Belmadi (hors Coupe arabe). Passé par l’institut Jean-Marc Guillou et le Paradou AC, l’Algérien jongle entre plusieurs postes : six, huit ou dix, il sait à peu près tout faire au milieu. Doté d’un volume de jeu effrayant et d’une vision tactique assez remarquable pour son âge, il « mentalise » le jeu selon les observateurs de Charleroi, son club actuel. Et quand on dit actuel, c’est parce qu’il risque rapidement de s’envoler.


Karim Konaté (Côte d’Ivoire, attaquant, 17 ans)

C’est un conseil : quand une liste de sélection sort, il faut toujours regarder du coin de l’œil les joueurs dont le numéro de maillot ne correspond pas du tout à leur poste. Lors de la CAN, certaines défenses pourraient être surprises de voir un numéro 2 leur faire tourner la tête. Et pour cause : Karim Konaté est un vrai goleador. En seulement deux saisons et 29 matchs en pro, il a déjà fait trembler 20 fois les filets. Considéré comme un tueur à l’ASEC Mimosas, il sait hausser son niveau de jeu quand il le faut. Preuve en est avec ses six buts en sept rencontres de Ligue des champions africaine cette saison. On parle d’un buteur vif, ultra technique et extrêmement adroit. En bref, un neuf mimosa comme on les aime et un atout massif en sortie de banc.


Issa Kaboré (Burkina Faso, défenseur, 20 ans)

Les suiveurs assidus de la Ligue des talents connaissent déjà son nom. Latéral droit de l’ESTAC, Kaboré s’est fait les dents avec la galaxie City et notamment à Malines, où il a joué deux ans. Et le résultat est là : rapide, technique, offensif, il n’usurpe pas son numéro 9 avec le Burkina Faso. Bien sûr, il y a toujours un peu de déchet qui traîne, mais cela met surtout en exergue une prise de risques constante dans le jeu, et c’est ça qu’on aime. La preuve, malgré ses 20 piges, il est déjà titulaire indéboulonnable chez les Étalons. Son gros plus : pouvoir assumer à peu près tous les dispositifs, aussi bien à trois, quatre ou cinq défenseurs. Et quoi qu’il arrive, il fera les allers-retours dans son couloir. Le genre d’essuie-glace premium que Carglass ne peut pas offrir.


Umar Sadiq (Nigeria, buteur, 24 ans)

Encore un joueur révélé par Rudi Garcia. Alors qu’il n’a que 18 ans, l’attaquant est lancé dans le grand bain en Serie A. Huit minutes suffisent lors de sa troisième entrée pour planter avec la Roma. Titulaire au match suivant, il marque encore. Hélas, son avènement correspond au dernier match sur le banc de Rudi Garcia. Et Luciano Spalletti ne lui laissera pas sa chance. S’ensuivent alors sept clubs en quatre ans. Posé à Almería, en deuxième division espagnole depuis deux saisons, il régale et offre des espoirs de montée. Troisième meilleur buteur la saison passée (20 unités), il est déjà à 8 pions et 7 passes en 19 matchs. Des performances remarquées qui font que son nom est soufflé un peu partout sur le marché des transferts. Mais aussi dans la liste du sélectionneur nigérian. Convoqué pour la première fois lors des deux dernières rencontres, il est resté sur le banc. Mais l’absence de Victor Osimhen pour la CAN devrait laisser un boulevard à l’immense SuperEagle (1,92m) pour s’exprimer.

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