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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du PSG (du 20e au 11e)
Ils ont écrit le roman du PSG, ses plus belles heures, son palmarès, mais aussi ses moments de doutes et ses années creuses. De Zlatan Ibrahimović à Stéphane Pédron, de David Ginola à Daniel Kenedy, de Luis Fernandez à Reinaldo, voici les 50 joueurs qui ont vraiment marqué l'histoire du club de la capitale.
#20 - Vincent Guérin
Un physique passe-partout, une voix de canard, mais sans doute l’un des meilleurs box to box français. Guérin débarque au PSG dans l’anonymat le plus total au début des années 90. Petit à petit, le milieu prend du poids et s’impose comme une valeur sûre dans la formation parisienne, mais aussi en équipe de France. Souvent buteur, il est l’homme qui crucifie le FC Barcelone de Johan Cruyff au Parc des Princes en quart de finale retour de la Ligue des champions 1995. Un but qui récompense une prestation XXL de Thiago Guérin. Comme toute la génération dorée du PSG, il part en 1998, sentant le club en fin de cycle.
#19 - Marco Verratti
C’est sans doute la plus belle trouvaille du PSG version QSI. Déniché en deuxième division italienne à Pescare en 2012, le milieu de terrain enchante le PSG depuis maintenant cinq ans. Petit format, le « Prince du Parc » aimante le ballon comme personne. Un garçon qui joue pour s’amuser, commet des fautes atypiques et trouve des passes que personne ne voit. Avec lui, le PSG s’est doté d’un milieu de terrain génial, toujours présent dans les grands matchs et pour lequel on paie sa place au stade avec plaisir. Jusqu’à quand ? C’est une autre question…
#18 - Valdo
Petit Brésilien recruté au Benfica Lisbonne en même temps que Ricardo, l’international auriverde représente le PSG version Canal +. Numéro 10 à la coiffure façon Lionel Richie, il maîtrisait à la perfection la feinte de frappe, comme le démontre son but délicieux contre le Real Madrid en quarts de finale de la Coupe UEFA 1993. Avec lui, le PSG va truster de nombreux titres dans les années 90, régnant même sur l’Europe avec cette première place à l’indice UEFA en 1995. Passeur, buteur, relayeur, Candido Filho Valdo savait tout faire. Et c’est déjà pas mal.
#17 - Jean-Marc Pilorget
Pas forcément le joueur le plus sexy ni le plus titré, Jean-Marc Pilorget demeure l’homme qui a le plus porté la liquette du PSG : 435 matchs officiels entre 1975 et 1987. Douze piges à bosser pour Paname, son club de cœur. Discret, le défenseur polyvalent est l’un des premiers joueurs formés au club à percer chez les professionnels. En 1982, il marque le tir au but décisif en finale de Coupe de France contre Saint-Étienne. Il aurait pu (dû ?) compter des sélections chez les A en Bleu, mais un terrible accident de voiture lui brise le col du fémur en 1983 et l’éloigne du football pendant 18 mois. Très apprécié au club, il hérite du brassard après le départ de Luis Fernandez en 1986.
#16 - François Mpelé
Le Congolais débarque au PSG en 1973. C’est l’époque du maillot Daniel Hechter et des beaux joueurs. En six ans, il plante 97 buts, mais ne remporte aucun titre si ce n’est l’accession en première division en 1974. Son truc ? La Coupe de France avec 28 buts en 31 matchs, un record qui tient toujours. Dans les années 70, il forme un formidable duo avec Carlos Bianchi, acceptant de jouer en retrait pour laisser l’Argentin briller. Il en a nettoyé des lucarnes, comme sur ce missile face à l’OM, un soir de victoire contre le rival sudiste.
#15 - Alain Roche
Avec Ricardo, il forme LA charnière des années 90. Dans le couple, Alain Roche, lui, est plutôt l’homme de la relance, le libero à l’ancienne qui ressort le ballon. Dans la capitale, l’ancien Auxerrois va tout gagner, terminant son aventure avec le brassard autour du bras sur un doublé Coupe de France-Coupe de la Ligue en 1998. Malgré une grave blessure au genou en 1995, il est titulaire en finale de C2 à Bruxelles contre le Rapid Vienne. Plus tard, il revient au club une fois les crampons raccrochés dans un rôle de directeur de la cellule de recrutement. Avec des bons coups (Matuidi, Hoaorau, Erding), mais aussi des moins bons (Everton – Souza)…
#14 - Joël Bats
Comme Ricardo, il a gagné des titres sur le terrain (champion en 1986), mais également sur le banc (champion 1994, cinq coupes nationales). Surnommé « Batsman » par le Parc des Princes, le portier formé à Sochaux a tout connu dans la capitale, l’ivresse du titre de 1986, le sauvetage lors de l’ultime journée en 1988, la résurrection du club l’année suivante et, enfin, le rachat par Canal Plus en 1991. S’inscrivant dans la lignée des grands gardiens parisiens, Bats a pris la relève de Baratelli avant de confier sa cage à Lama en 1991. Un départ dignement fêté par le Parc des Princes.
#13 - Dominique Rocheteau
Il fut le premier centenaire du PSG. Avant d’être dépassé par Pauleta, Ibrahimović et Cavani, l’ancien Stéphanois a pendant longtemps été le recordman de buts du club avec un chiffre à la fois rond et symbolique : cent pions claqués entre 1980 et 1987. Il est de la génération « Fernandez » , celle des premiers titres. Il est notamment très précieux en finale de Coupe de France 1982 en égalisant d’une volée en prolongation. Un but qui force son président de l’époque, Francis Borelli, à entrer sur la pelouse pour croquer l’herbe du Parc des Princes. Ailier élégant, attaquant efficace, Rocheteau a parfaitement réussi son septennat dans la capitale.
#12 - Luis Fernandez
Difficile de trouver un homme qui aime plus le PSG que Luis. Joueur, entraîneur, manager général, supporter, Fernandez a tout connu dans la capitale. Formé au club, il débute en 1978, à 19 piges, et va être des premiers titres parisiens (Coupes de France 1982 et 1983, champion en 1986). Formidable milieu de terrain, il revient entraîner le PSG à trente-cinq ans en 1994. C’est sous sa houlette que le club remporte la Coupe des coupes 1996, la seule gagnée par un club français avec un entraîneur français. Il effectue un second retour sur le banc parisien en 2000, contribuant à la fabuleuse série de victoires contre l’OM, dont le fameux 3-0 au Vélodrome avec un génial Ronaldinho. Luis aime Paris et Paris aime Luis. Quoi qu’il arrive.
#11 - Ricardo
Avant de devenir l’entraîneur du club double vainqueur de Coupe en 1998, Ricardo a été le Thiago Silva des années 90. Quatre ans dans la capitale (1991-1995) à tout gagner : championnat, Coupe de France et Coupe de la Ligue, ainsi que trois demi-finales européennes au menu. Monstre aérien, c’est lui qui offre le but du titre en 1994 en marquant le seul but de la victoire contre Toulouse au Parc des Princes. Gêné par des blessures musculaires, il manque la Coupe du monde 1994 et quittera le PSG, à trente et un ans, avec une cuisse en miettes, mais avec le souvenir d’un stoppeur fantastique.
Par Mathieu Faure