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Le test comparatifs des gardiens alternatifs en équipe de France
En l'absence de Mike Maignan, Didier Deschamps a préféré rappeler Alphonse Areola, deuxième gardien à West Ham, plutôt qu'innover. Sans compter Benoît Costil pour enfiler la casquette de numéro 3. Pour lui donner des idées, on a testé cinq gardiens qui pourraient prétendre à l'équipe de France.
Gardien
Illan Meslier
Le mec dont tout le monde entend parler, mais dont (presque) personne ne sait réellement ce qu’il vaut. Dans les buts du Leeds de Marcelo Bielsa depuis 2019, Meslier n’a vraiment qu’un seul argument à faire valoir pour une éventuelle présence sur la liste de DD : son âge. À 21 ans, il représente l’avenir du poste, même si Maignan (26 ans) paraît bien parti pour lui fermer la porte un moment. Pas pour rien si la Dèche préfère le laisser pour le moment avec les Espoirs, « où il a un rôle important et avec un objectif important ». Mais à part sa jeunesse et sa belle expérience en Premier League, que peut-il vraiment apporter chez les A ? Ses stats’ ? Un seul clean sheet en championnat (contre Watford) et 18 buts encaissés en 11 journées. Ceci dit, il est malgré tout le troisième gardien ayant fait le plus d’arrêts (38) en Premier League… et il joue plus qu’Areola. Quitte à prendre un gardien français qui évolue outre-Manche, autant prendre un titulaire.
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Paul Bernardoni
Depuis qu’il a 16 ans, le gardien angevin a porté le maillot bleu 53 fois. Représenter le coq, il connaît, pas de problème. Titulaire indiscutable dans les clubs où il est passé, il n’y a qu’à Bordeaux où il a été barré, par Benoît Costil, encore lui. Certes, il n’a jamais été dans une « grande » équipe, mais il a rarement déçu, et il n’est pas étranger aux bons résultats d’Angers cette saison. Bon, il s’est troué face à Metz il y a un mois, mais à quel gardien n’est-ce jamais arrivé ? « Il est très rigoureux à l’entraînement comme dans son hygiène de vie », vantait son coéquipier Romain Thomas. Le vrai gars sûr qui remplirait son rôle de troisième gardien à merveille, sans broncher. Un bon cocktail entre jeunesse, performance, expérience et sérieux. Le mojito des gardiens. Une expérience en Coupe d’Europe ne serait que la feuille de menthe pour le rendre inévitable.
369 note(s)
Walter Benítez
« Je suis depuis assez longtemps en France pour obtenir la nationalité et, comme je n’ai pas joué avec la sélection argentine, je peux toujours être appelé par la France », déclarait Walter Benítez il y a deux semaines. Jamais appelé chez les A avec l’Argentine, malgré une concurrence pas forcément dantesque, le Niçois présente quelques bons arguments pour pimenter le poste chez les Bleus. S’il paraît un peu moins impressionnant qu’il pouvait l’être il y a deux ans, il est tout de même à la tête de la meilleure défense du championnat (dix buts encaissés). Et pas de n’importe quel championnat, on parle bien de la Ligue 1 du siècle où les 0-0 sont devenus parias. Même s’il a entrouvert la porte de l’équipe de France, il n’a pas vraiment fermée celle de l’Albiceleste : « Je suis argentin et j’aimerais jouer avec la sélection de mon pays. » Après tout, Deschamps a déjà tout gagné avec un Argentin de naissance, en la personne de David Trezeguet. Alors pourquoi pas renouveler l’expérience ?
343 note(s)
Benjamin Lecomte
On ne va pas se mentir, le troisième gardien n’a que très peu de chance d’enfiler les gants. Alors si c’est pour prendre un mec qui va faire banquette, autant prendre la doublure du meilleur gardien du monde. Benjamin Lecomte, ombre de Jan Oblak, est cet homme : l’ancien Montpelliérain sait chauffer un banc à la perfection et manger des frappes à l’entraînement pendant que le titulaire se fait masser. Ajoutez à ça qu’il connaît déjà la maison bleue pour y avoir été convié lors de deux rassemblements. Mais surtout, il n’a toujours pas encaissé de but cette saison. En ne jouant aucun match c’est plus facile, mais au moins il n’a pas commis la moindre boulette. Rien ne dit qu’il n’aurait pas été invincible s’il avait été dans les buts plus souvent.
336 note(s)
Jean-Louis Leca
Dauphin du PSG en championnat avec Lens, son nom ne revient jamais dans les discussions pour une convocation en équipe de France. À 36 printemps, c’est sûr qu’il ne représente pas l’avenir du poste. Mais si ce n’est pas maintenant, il n’aura jamais plus l’occasion de prétendre à un aller-retour pour Clairefontaine. Leader dans l’âme, personnage haut en couleur, voir Leca chez les Bleus serait formidable pour les Corses qui cherchent un successeur à Rémy Cabella. En plus, il connaît la pression de représenter sa patrie grâce à ses quatre capes avec la sélection de l’Île de Beauté. Entendre « Jean-Louis Lèque » avec un simili d’accent corse de la part des commentateurs n’a pas de prix. Et puis si ça peut calmer les ardeurs des fans artésiens qui n’ont que le nom de Jonathan Clauss à la bouche…
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Par Léo Tourbe