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Le président de l’ASJ Soyaux dément les accusations de Samantha Johnson
Deux salles, deux ambiances.
La semaine dernière, Samantha Johnson a balancé tout ce qu’elle avait sur le cœur. Fortement courroucée, l’Américaine avait décrit dans une lettre ouverte au site Girls Soccer Network les six mois désastreux qu’elle avait passés à l’ASJ Soyaux, en D1 féminine française. Elle pointait notamment du doigt le fait qu’elle n’avait pas pu voir de médecin pour passer un électrocardiogramme trois semaines après son arrivée ainsi que d’avoir été virée de son logement. Mais ce règlement de comptes à O.K. Corral n’a pas été apprécié par son désormais ex-président Benoît Letapissier, lequel a livré sa version des faits au site L’Équipière.
Tout d’abord sur la partie médicale : « Quand elle est venue, elle était en surpoids, on a attendu pour pouvoir lui faire passer les tests d’effort physique dans les meilleures conditions. On l’a accompagnée. À un moment, elle a cru avoir une alerte cardiaque, le médecin du club lui a fait passer tous les tests, mais il n’a rien détecté. » Il a ensuite enchaîné sur la question du logement et là encore, la version diffère : « Elle n’a pas été virée, elle a pris ses affaires et s’en est allée. On lui avait proposé de résider dans une maison où il y avait déjà une Américaine, mais elle ne voulait pas. Deux jours après, on a trouvé un logement à Angoulême. On a pris un rendez-vous avec une agence, mais elle n’a plus donné de nouvelles. On a été informés par son agent qu’elle souhaitait rentrer chez elle. »
Letapissier l’a rhabillée pour l’hiver.
AB