- Boutique So Foot
La collection de tirages photo So Foot de décembre est dispo !
En collaboration avec l’agence photographique Icon Sport, So Foot vous propose, chaque mois, une sélection renouvelée de cinq photographies exclusives de football en édition ultra limitée, avec seulement onze tirages chacune, sur la nouvelle boutique maison : boutique.so. En décembre, entre hommage au D10S et les fêtes à venir, on a tellement travaillé qu’on a un petit jour de retard sur leur sortie. Alors trêve de bavardage, présentation.

#1 - Maradona Boca, 1981

#2 - La Panenka de Zidane, 2006

#3 - Joie de Thierry Henry, 2005

#4 - La boulette d'Arconada, 1984
On remonte encore un peu dans le temps, avec un autre immense souvenir. 1984, la France est en finale de l’Euro, à la maison, cette fois contre les Espagnols. Platini libère son pays et son équipe, en difficulté depuis le début du match : il frappe un coup franc un peu flasque à mi-hauteur, qu’Arconada voit arriver dans ses mains. Le portier plonge, la balle s’échappe, roule et passe la ligne. Coup du sort décisif, la France mène 1 puis 2-0 après le but du break de Bruno Bellone. La France est championne d’Europe.

#5 - Supporters bordelais, 1985
L’Europe toujours, mais cette fois des clubs avec l’acte de naissance officieux des Ultramarines Bordeaux. Nous sommes le 24 avril 1985 et Bordeaux est en demi-finale de Coupe d’Europe. Massacrés 3-0 à l’aller par la Juventus, les Girondins jouent le tout pour le tout et les différents groupes d’ultras (qui n’en ont pas encore les statuts, mais se forment cette année-là) font cramer les tribunes du stade Lescure. Bordeaux gagne 2-0. Ça ne suffira pas sur le terrain, mais en tribunes, rien ne sera plus jamais comme avant.

#6 - Une seconde avant le but du siècle, 1986
Bouclons la boucle avec Diego. Avec son but. Le but. Cinq joueurs anglais éliminés en 10 secondes sur 50 mètres, sans dévier de sa trajectoire. Et c’est peut-être ça le plus fort. Dans le numéro 50 de So Foot, hors-série hommage au Pibe de Oro, le « but du siècle » était raconté par ses victimes. Et Peter Shilton, dernier à être dribblé, comme en témoigne le cliché, y raconte ceci : « Aujourd’hui, on compare ce but à celui de Messi contre Getafe, alors que ça n’a rien à voir ! Pour effacer le gardien, Messi se déporte, se désaxe. C’est très fort, mais ça reste quelque chose que je comprends, que je conçois. Maradona, lui, avait réussi à effacer tout le monde tout en restant dans la bonne trajectoire. Il réussit tout ça à la vitesse de l’éclair sans même décélérer un peu. C’est tout bête, mais c’est un truc hyper dur à réaliser. C’était unique, irréel. »