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L’élection du président de la Fédération brésilienne rendue caduque
Bouillabaisse brésilienne.
Ce lundi, un juge brésilien a annulé l’élection de Rogério Caboclo (48 ans) à la présidence de la CBF, la Confédération brésilienne de football. En cause, la modification du système de vote en 2017, un an avant l’élection de Caboclo, jugée illégale. Deux dirigeants régionaux, Rodolfo Landim (président de Flamengo) et Reinaldo Carneiro Bastos (président de la Fédération pauliste), ont été nommés provisoirement à la tête de la CBF… alors même que la loi du pays interdit aux dirigeants de club d’exercer des fonctions au sein de la Fédération.
Un scandale pour l’organisation, qui a fait appel et dénoncé dans un communiqué « un viol des dispositifs légaux et de l’article 217, qui accorde l’autonomie d’organisation et de fonctionnement aux entités sportives ». Caboclo est déjà dans une importante tourmente juridique : mis à pied il y a deux mois à la suite d’accusations de harcèlement sexuel, il devait de toute façon déjà attendre la fin de l’enquête avant de retrouver les pleins pouvoirs. Rien de vraiment nouveau sous le soleil : ses trois prédécesseurs, Coronel Nunes en tête, ont tous été pris dans des affaires de corruption et bannis à vie par la FIFA.
Un mic-mac d’envergure.
AL