Kylian Mbappé : « J’aurais préféré qu’Olivier Giroud vienne me voir »

Le droit de réponse de Kylian Mbappé, c’était ce dimanche après-midi en plein Angleterre-Croatie.

Cinq jours après la victoire des Bleus contre la Bulgarie et la petite sortie d’Olivier Giroud en après-match, le numéro 10 français s’est présenté devant la presse à Clairefontaine, confirmant au passage qu’il voulait « venir s’expliquer jeudi, mais on s’est parlé avec le coach et il estimait que ce n’était pas le meilleur moment ».

Avec un peu de recul, Mbappé n’a pas balayé les questions sur les déclarations de son partenaire, minimisant l’affaire, mais confirmant aussi qu’il avait bien été touché. « J’ai été un peu affecté, mais on ne va pas en faire toute une histoire, je suis ici pour l’équipe de France et ce ne sont pas des petites broutilles qui vont perturber la préparation, a-t-il commencé. Ce n’est pas ce qu’il a dit qui m’a dérangé, il exprime un sentiment que j’ai eu 365 fois dans un match, et je l’aurai encore. C’est plus de le sortir publiquement, je l’ai vu dans le vestiaire, je l’ai félicité pour ses buts, et après j’apprends ça dans la presse… Il ne dit rien de méchant, c’est un attaquant, il veut marquer, il a un record à battre. Mais j’aurais préféré qu’il vienne me voir et qu’il soit même plus virulent ! »

Tout au long de sa conférence de presse, Mbappé a rappelé qu’il était concentré sur le « terrain » et la compétition à venir, préférant esquiver les questions sur son avenir au Paris Saint-Germain tout en assurant qu’il n’avait « jamais conseillé ou demandé un seul joueur » aux dirigeants du club de la capitale.

Et son entente avec ses copains Karim Benzema et Antoine Griezmann dans tout ça ? « Quand tu joues avec des joueurs de cette qualité, tu gagnes beaucoup de temps, a confirmé Mbappé à deux jours de l’entrée en lice des Bleus. Ce sont les petits ajustements qui feront la différence. Benzema, Griezmann, Coman, Dembélé, Giroud, et tous les autres attaquants de l’équipe, on les connaît, ils jouent dans des grands clubs. Il faut s’adapter en fonction des déplacements de chacun, ne pas être spectateur, c’est comme ça qu’on va réussir à se perfectionner et se rendre meilleurs les uns les autres. »

Et maintenant, place à l’Allemagne.