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Koulibaly raconte la réaction folle de Sarri à l’annonce de l’accouchement de sa femme
Anecdote vraie ou anecdote fausse ?
Non, McFly et Carlito ne sont pas dans la pièce, et ce que raconte Kalidou Koulibaly dans cette interview pour Oh My Goal est bien réel. Avec le sourire au bord des lèvres, l’ancien pensionnaire de Naples revient sur un moment qui a marqué sa vie : la naissance de son fils. Le 16 janvier 2016, alors que les soldats de Maurizio Sarri sont en séance d’analyse vidéo, le défenseur sénégalais apprend que sa femme va accoucher. La suite de l’histoire est dantesque.
« Mon téléphone vibre, et je sens que c’est ma femme. À la fin de la séance, je la rappelle, et elle me dit qu’elle est en train de perdre les eaux et que je dois aller à l’hôpital, lance l’actuel joueur de Chelsea. Je me rappelle que Ghoulam m’a proposé de me passer sa voiture. Mais avant d’y aller, je préviens le Team Manager. À ce moment-là, il m’indique que je dois aller dans le bureau du coach pour le prévenir. » La pendule indique onze heures, et Sarri apprend qu’il va revoir ses plans pour la rencontre contre Sassuolo, comptant pour la vingtième journée de Serie A, dont le coup d’envoi est à 20h45.
« Je lui explique la situation rapidement, il me dit: « Non tu n’y vas pas ! Tu devais jouer ce soir, tu viens de tuer mes plans, je fais comment moi ? », reprend Koulibaly qui file tout de même à l’hôpital après une discussion houleuse avec le directeur sportif. Tout se passe bien, je deviens père à quinze heures. Et vers seize heures, je reçois un appel du club qui m’indique que Sarri veut que je sois à l’hôtel pour la réunion d’avant-match. » Arrivé tout heureux, mais surtout pour rendre service à son entraîneur malgré le contexte, Koulibaly apprend rapidement qu’il commencera la rencontre sur le banc. « Je me tourne vers Ghoulam à l’annonce de l’équipe et je lui dis :« Il est sérieux, lui ? » » Finalement, le colosse des Lions de la Téranga entrera en jeu pour le dernier quart d’heure d’un match remporté 3-1 par le Napoli.
« Je me suis assis dans les vestiaires à la fin du match et j’ai rigolé tout seul. Et je me disais :« Non, je ne sais pas où je suis tombé, mais ce mec-là est vraiment fou » », conclut l’ancien joueur du FC Metz.
MD