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Kingsley Coman : « Si l’on rejoue la finale de l’Euro 2016 dix fois, on gagne neuf fois »
Il est le tombeur du PSG en finale de Ligue des champions avec le Bayern et affiche l’un des plus gros palmarès du foot français avec dix titres de champion d’affilée. Pourtant, Kingsley Coman reste une énigme dans l’Hexagone. Alors qu’il se prépare à disputer l’Euro avec les Bleus, il se confie en long, en large et en diagonale dans le numéro de So Foot consacré à l’Euro en kiosques actuellement.
Le titi parisien qui avait planté son ex en finale de C1 se confie sur sa maîtrise des virgules, sa vie en bleu, et sur sa passion pour les puzzles. Et quand on l’interroge sur l’Euro 2016, Kingsley explique qu’il a encore la « rage ». « Je n’ai jamais voulu revoir la finale de l’Euro 2016, assume l’ailier du Bayern. Le seul truc que je me rappelle, c’est lorsque je suis entré à l’heure de jeu, je crée deux ou trois occasions. On était très dangereux. Il y a une tête de Grizou qui passe juste à côté, Gignac tape le poteau. Si l’on rejoue le match dix fois, on gagne neuf fois… »
Enfin, le feu follet du Bayern qui a longtemps mordu la craie et démultiplié les dribbles s’arrête sur la grosse évolution de son jeu. « Je ne peux pas laisser cours à 100% de ma créativité. Quand tu joues dans un grand club, tu es obligé de la brider, détaille Coman. Je pourrais prendre le ballon et faire deux ou trois virgules par match, c’est un geste que je maîtrise, mais ça ferait un peu « cirque Pinder ». »
Vous apprendrez aussi qu’il mine du Bitcoin, qu’il est capable de faire une heure de bagnole pour manger des gaufres, qu’il est passionné de puzzles et enfin qu’il aimerait prolonger son contrat au Bayern, mais bon qu’il « rêve aussi de gagner les cinq grands championnats » et que l’Angleterre et l’Espagne le font rêver.
Retrouvez l’intégralité de notre entretien avec le Président de l’UEFA dans le numéro 187 de So Foot, en vente chez tous les marchands de presse depuis le 3 juin.DD