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JO : L’Espagne s’est fait peur, le Japon au bout du suspense
« Il n’y a plus de petites équipes », poncif édition 7885.
Dans le premier quart de finale, l’Espagne est venue à bout d’une valeureuse, mais naïve formation ivoirienne (5-2, ap.), qui a laissé échapper la qualification dans les arrêts de jeu du temps réglementaire. Meilleurs durant les vingt premières minutes, les Éléphanteaux avaient pris un premier avantage par Éric Bailly, qui sera fautif sur au moins deux des buts encaissés par la suite. Dani Olmo, opportuniste sur une mauvaise communication défensive adverse, avait égalisé à la demi-heure. Même en mettant le pied sur le ballon, et malgré un but refusé par la VAR juste avant la pause, l’Espagne n’est pas parvenue à forcer le verrou ivoirien.
Mais si Max-Alain Gradel, excentré, pensait donner la victoire aux siens via une frappe du gauche à la 91e, c’était compter sans le supersub Rafa Mir, qui a profité deux minutes plus tard d’un nouveau cafouillage dans la surface de la Côte d’Ivoire pour accrocher la prolongation. Forcément au-dessus techniquement et physiquement, la Rojita a fini par faire plier Eliezer Tapé par trois fois en vingt minutes, avec notamment deux nouveaux pions de Mir, auteur d’un triplé. Coaching (très) gagnant.
À Kashima, le Japon a largement et logiquement dominé la Nouvelle-Zélande, mais à force de ne cadrer presque aucun de ses 21 tirs, a dû aller chercher sa qualif’ aux tirs au but. Liberato Cacace a buté sur Kosei Tani et Clayton Lewis a vu son tir fuir le cadre, tandis que les remplaçants japonais et leur capitaine Maya Yoshida ont transformé toutes leurs tentatives. Piège déjoué.
Espagne-Japon en demi-finales, pas si mal ces JO non ?
Les résultats :
Espagne 5-2 (a.p.) Côte d’Ivoire
Buts : Olmo (30e), Mir (90e+3, 117e et 120e+1) et Oyarzabal // Bailly (10e) et Gradel (90e+1)
Japon 0-0, 4-2 (t.a.b) Nouvelle-Zélande
AL