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Jacques-Henri Eyraud : « Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès »
Jamais un président de l’OM n’aura suscité une telle haine et pourtant jusqu’au bout Jacques-Henri Eyraud n’a rien lâché. Dans un long entretien accordé à SO FOOT, son ultime avant de rendre les armes, « JHE » se défend et rend les coups. Bernard Tapie, La Provence, Villas-Boas, Frank McCourt, les groupes de supporters, Ajroudi, Boudjellal ou bien encore Adil Rami, tout le monde y passe.
« Peut-être que j’ai été victime d’un délit de faciès, raconte l’ex-boss marseillais. Stéphane Tapie m’a dit récemment qu’avec moi, ça ne pouvait pas coller, car je ne disais pas « J’m’en bats les couilles. »Je pensais que l’on aurait un débat un peu plus élevé. »
Poussé dans ses retranchements, Eyraud défend son bilan mordicus. Ses recrutements, ses relations avec les ultras, sa gestion du club, son but en dehors de la surface qui compte double, ses Powerpoint, et même l’achat de Strootman, l’ancien boss du club a réponse à tout. La preuve : « Une équipe avec onze Kevin Strootman, c’est une équipe qui gagne beaucoup de matchs, croyez-moi. »
Dans le même numéro, en kiosque dès vendredi, on fait le point sur la vente de l’OM avec des informations exclusives. D’après notre enquête, l’ancien proprio des Dodgers de Los Angeles ne cacherait plus son souhait, auprès des instances dirigeantes du foot français, de poursuivre l’aventure une saison supplémentaire avant de peut-être passer la main… Mais plutôt en 2022, donc.
DD