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Hope Solo se remémore son intégration difficile en sélection
Hope Solo face aux bad girls.
L’emblématique gardienne américaine (202 sélections de 2000 à 2016) raconte dans un podcast de la BBC rapporté par le Guardian que son intégration à la sélection au début des années 2000 n’avait pas été si simple.
« Quand vous arriviez dans l’équipe nationale, il y avait quelques filles méchantes, confie la double championne olympique. La plupart des joueuses sont issues de familles riches et blanches. Telle est la culture de l’équipe nationale féminine des États-Unis. Carli (Lloyd) et moi avons décidé de changer tout ça. Nous étions très accueillantes, nous n’étions pas des intimidatrices. Nous avons été très gentilles avec les jeunes joueuses qui arrivent, mais je pense que c’est parce que nous avons été victimes d’intimidation. »
Hope Solo raconte même s’être mise à l’écart lors de son premier rassemblement : « Les filles ne m’invitaient pas à déjeuner avec elles. Difficile d’apprendre dans ces conditions. » Cette intégration délicate ne l’a pas empêché de multiplier les titres avec sa sélection : deux olympiades (2008 et 2012) et une Coupe du monde (2015), entre autres.
Prenez ça, les « filles méchantes ».
AS