- France
- Ligue 1
- Bordeaux
Gillot, Plasil, la thune et les jeunes
Aujourd’hui, les Girondins sont considérés comme l’un des parents pauvres de Ligue 1. Pourtant, avec leurs 65 millions d’euros de budget, le 5e de France, ils pourraient ambitionner plus. Notamment sur le marché des transferts. Problème : si Bréchet, Orban et Djigla sont arrivés, Modeste, Marange, Trémoulinas et surtout Plašil – leur capitaine – sont partis. Francis Gillot explique le phénomène…
« Pour Jaro, on savait que c’était en pourparlers depuis quelque temps. Mais on n’a perdu qu’un joueur, alors que je pensais qu’on allait en perdre plus, avec Lamine Sané, confie-t-il. C’était presque prévu (sic), puisqu’il voulait partir depuis un moment… Ça s’est fait un peu tardivement, ce qui a fait qu’il était compliqué de prendre quelqu’un qui soit au-dessus de ce qu’on a à Bordeaux. »
Vraiment ? Quand certains concurrents directs recrutent intelligemment… « C’est pour cette raison que j’ai préféré ne prendre personne, parce que sinon, il fallait mettre quatre ou cinq millions d’euros ; mais on ne les a pas, tranche J-Lo. On a un effectif de 26 joueurs et on va faire jouer les jeunes un peu plus. »
Sauf que depuis quelques jours, Fernando Cavenaghi, qui a laissé un bon souvenir en Gironde, fait des appels du pied pour revenir. « Oui, c’est vrai, répond le coach. Mais il y en a beaucoup qui font des appels du pied… Ça fait déjà pas mal, depuis trois ans que je suis ici. Je sais qu’à Bordeaux, ils aiment bien revenir ! On en prend note… »
Étrange constat, quand les supporters signent actuellement une pétition de mécontentement…
LB, à Bordeaux