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Gianluca Vialli : « Je ne voulais pas être considéré comme un pauvre gars avec une maladie »
Ainsi va Vialli.
Quelques semaines après avoir annoncé qu’il a vaincu à 55 ans le cancer du pancréas, Gianluca Vialli s’apprête à sortir un livre consacré aux 90 sportifs qui l’ont inspiré (Goals : Inspirational Stories to Help Tackle Life’s Challenges, publié chez Headline), de Jesse Owens à LeBron James en passant par Emil Zatopek. Mais ce dimanche, l’Italien a également accordé un long entretien au Guardian pour revenir sur son combat face à la maladie.
Un cancer qu’il a d’abord longtemps caché à son entourage, au point de « porter un pull sous la chemise » pour masquer la perte de poids. « J’ai toujours été perçu comme un dur à cuire, confie l’ancien attaquant de la Sampdoria, de la Juventus et de Chelsea. Un type fort avec beaucoup de détermination. Ne pas être dans cette position me mettait mal à l’aise. Je ne voulais pas être considéré comme un pauvre gars avec une maladie. » Mais le temps a fait son œuvre pour accepter cet état et le dépasser : « Je n’étais pas particulièrement doué pour montrer mes émotions et je gardais les choses pour moi. Ce n’est pas bon, continue-t-il. Maintenant, je me rends compte que chaque fois que je veux pleurer, je pleure. Il n’y a pas de honte.[…]Je le laisse juste sortir, et je me sens mieux après.[…]Aujourd’hui, je montre mes cicatrices avec fierté. Elles sont un signe de ce que j’ai vécu. »
Une philosophie aussi efficace qu’un plat du pied.
MR