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Gareth Bale sauve le pays de Galles face aux États-Unis

Par Maxime Brigand, au stade Ahmed-Ben Ali
4 minutes
Gareth Bale sauve le pays de Galles face aux États-Unis

Supérieurs pendant une bonne partie de ce deuxième match du groupe B, les États-Unis ont finalement été rattrapés en fin de match par un penalty de Gareth Bale (1-1), lundi soir, à Doha.

États-Unis 1-1 Pays de Galles

Buts : Weah (36e) pour la Team USA // Bale (82e, SP) pour les Dragons

Le foot est ainsi fait : il y a les joueurs réguliers, les joueurs fragiles, les jeunes prodiges sans lendemain, les joueurs cadres, et il y a Gareth Bale, fier membre de la caste des joueurs de moments. Lundi soir, à Doha, dans un stade Ahmed-Ben Ali qui s’est offert une cérémonie d’avant-match digne d’une finale, les États-Unis, pourtant largement supérieurs pendant une bonne partie de la rencontre, ont eu la sale idée de laisser un pays de Galles longtemps pétrifié à portée de fusil. Le risque était connu, la Bale est partie.

Jeunes et jolis

Le Pays de Galles attendait de voir la couleur d’un match de Coupe du monde depuis 58 ans, mais ses supporters, déchaînés et embobés, auront besoin de moins de 58 secondes pour résumer aux absents la première partie de leur soirée dohanaise. Simple : les États-Unis, portés par le deuxième plus jeune effectif du Mondial, rêvaient de pouvoir tenir le ballon pour tirer aussi loin que possible les langues des Dragons de Rob Page, et leur souhait a été réalisé sans trop forcer. Pressante, agressive, tonique, verticale et réfléchie dans ses circuits, la jeunesse américaine n’a même eu besoin que de quelques secondes pour donner le ton du premier match de Coupe du monde du pays depuis huit ans face à des Gallois vite dépassés par l’énergie de Pulisic, venu au Qatar déguisé en Ted Ligety, et l’ingéniosité de l’organisation sans ballon de la bande à Berhalter. Résultat, on a vu les États-Unis se régaler la chique tout au long de la première période, Dest et Weah affichant notamment une connexion enthousiasmante côté droit, le second poussant même Rodon à détourner en première intention de la tête un centre puissant sur Hennessey avant un second frisson provoqué par un autre coup de casque signé Sargent (11e). Une réaction galloise ? Timide, seulement, Ampadu envoyant une lourde frappe sans danger hors du cadre au terme du premier quart d’heure (14e) et le reste de la mi-temps étant sali par les nombreuses erreurs techniques rouges. Puis, il a fallu régler la note : neuf minutes avant l’entracte, au bout d’une merveille d’enchaînement collectif, initié par Pulisic, relayé par Sargent et bouclé délicieusement par Timothy Weah, pourtant toujours à aucun but marqué avec le LOSC cette saison (1-0, 36e). Poetic justice.

Bale, évidemment

Sous l’eau et lassé de voir ses hommes incapables de sortir du pressing américain, Page a alors réagi en sortant de son banc un ancien maître-nageur, Kieffer Moore, haut de 198 centimètres et récemment comparé à un « héron qui s’envole » par un ancien coéquipier interrogé par The Athletic. Un autre match s’est alors ouvert avec un pays de Galles revenu à la vie, Turner poussé à l’exploit sur une tête de Ben Davies (64e) et Moore tout proche de l’égalisation sur corner (65e). Moment choisi par Gregg Berhalter pour faire un tri dans ses cartes – Aaronson, Acosta, Yedlin et Wright ont alors été envoyés tour à tour sur la piste – et redonner un coup de peps à un orchestre qui va finalement se faire souffler en fin de match à la suite d’une faute – sévère ? – de Zimmerman sur Bale. Penalty gratté par le patron et penalty transformé par le patron (1-1, 82e) : point sauvé après un second acte plus abouti. Pour le jeu, un rendez-vous doit cependant déjà être pris vendredi soir, pour le duel entre l’Angleterre et les États-Unis. Plus tôt dans la matinée, un autre type de popcorn sera à prévoir.


États-Unis (4-3-3) : Turner – Dest (Yedlin, 74e), Zimmerman, Ream, Robinson – Musah (Wright, 74e), Adams, McKennie (Aaronson, 66e) – Weah (Morris, 88e), Sargent (Acosta, 74e), Pulisic. Sélectionneur : Gregg Berhalter.
Pays de Galles (3-4-3) : Hennessey – Mepham, Rodon, Davies – Roberts, Ampadu (Morrell, 90e), Ramsey, Williams (Johnson, 79e) – Wilson (Thomas, 90e), Bale, James (Moore, 46e). Sélectionneur : Robert Page.

Les Bleues dans le groupe de la mort, vraiment ?

Par Maxime Brigand, au stade Ahmed-Ben Ali

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