Où l'on discute littérature, bouquins géniaux, cire qui se gondole et pages qui se détachent.
Le programme du FdG ça compte ;-)
@Julien
pas de problème, le genre "humour" est accepté.
En cette fin d'année je propose à tous de poster son Top 5 des meilleurs livres de l'année.
On compile tout ça le 31 pour en faire le Top 5 du Forum !
Moi je veux bien te faire un top5 des bouquins que j'ai lu cette année. Un seul est de 2011, je ne suis pas vraiment dans "l'actualité litteraire", mais je lis beaucoup et je lis ce qui me branche, quand ça me branche. Bref, je suis libre (va pas me dire que je suis un centriste ou un truc du genre^^).
Bon, j'espère que ça vous donnera envie, je vais vendre un peu... car lire est jouissif.
Aucun ne parle de foot. :-(
-Nicolo Ammaniti, Comme Dieu le veut. L'histoire déjantée d'un ado, de son père "nazi" entouré de ses potes déglingos : un loser pathétique et un simplet, dans l'Italie contemporaine en pleine crise existentielle. C'est hyper bien, super rythmé, tendu jusqu'à la fin. Ca me rappelle un peu les films d'Inarritu dans la construction mais dans le sens inverse. Chez Inarritu, on part de plusieurs histoires jusqu'à leur rencontre, ici on part d'une histoire qui explose en plusieurs histoires annexes. Après, c'est quand même beaucoup moins cliché, facile et plus humble et humain que le travail d'Inarritu.
Bref, c'est mon gros conseil de Noël. C'est du lourd.
-Karen Blixen, la ferme africaine. Ouais, j'ose. Le film tiré du bouquin s'appelle "out of africa". Vous l'avez jamais vu mais n'avez aucune envie de le voir parceque ça a l'air d'un gros truc hollywoodien tout mielleux et cul-cul pour les mamans de 50+. Pareil pour moi. Mais voilà, je suis tombé sur le bouquin, largement autobiographique d'une nana qui quitte son Danemark pour tenter de vivre en Afrique au début du siècle. Ouais c'est une partie de la colonisation mais sans idéologie, sans religion, sans violence. Juste une bonne femme courageuse qui raconte son Afrique, sa ferme, sa vie. C'est superbement écrit, en rien mielleux et très loin des clichés de romantisme à l'eau de rose auxquels le film renvoit. Ca déboite grave.
-Harry Crews, des mules et des hommes. Autobiographie de la jeunesse d'un auteur américain surtout connu pour ses polars et surtout "autobiographie d'un lieu" (titre original du livre) qui nous plonge dans les années 30-40 dans la misère du sud des US. C'est poignant mais jamais plaintif, c'est authentique et beau dans toute sa laideur. A rapprocher de Cormack McCarthy. Ca pète sa race.
-Edgar Hilsenrath, Fuck America. Encore une autobio ou un roman autobio (pas fait exprès). Publié en 2011. L'arrivée et les déboires d'un réfugié juif-allemand à NYC à la fin de la guerre. Un humour noir et implacable, un language acerbe, un ton très auto-critique mais un sujet sérieux, la difficulté (l'impossibilité quelquepart) à être soi-même et heureux en tant qu'immigrant. Bref, ça envoit le paté.
-William Boyd, Armadillo. La recherche d'un sens à sa vie, à travers sa chute sociale et son vide familial, d'un cadre londonien. Critique de la civilisation occidentale, voyages incroyables à travers Londres, luttes pour exprimer à lui-même (et aux lecteurs) son incapacité à communiquer. Un livre vachement complet, il y a du suspense, vachement de mouvement, de la critique sociale, un personnage qui prend du volume au fil des pages...Ca déchire tout.
Bon, c'est un paté mais à la fois on parle de livre pas de foot là ^^. J'aurais pu en citer d'autres mais si j'ai convaincu au moins un type d'acheter au moins un de ces bouqins j'estime avoir rempli ma mission.
(Le pire livre que j'ai lu cette année est bien de 2011, c'est Mathieu Lindon, c'est à chier).
(Pour Lindon, tu l'as un peu cherché, gars... Mais je compatis ! C'est de la merde. Comme Musso...)
- William Boyd, un très bon ami homosexuel de droite m'en parlait y a pas encore 6 heures... Si les conseils fusent de toute part, je vais m'y précipiter dare-dare...
- Pour Karen Blixen, sache que si tu te prends des scuds ici, je serai ton premier soutien : c'est juste une merveille de récit intime mais épique, romantique mais digne, puissant mais fin. Bref, une merveille d'équilibre, de classe et de "naïveté" dans son acception la plus pure...
Et le film qu'en a tiré Sydney Pollack, quoiqu'en disent les coeurs durs, est à tirer les larmes de joie et de tristesse mêlées...
- Harry Crews : merci pour ton avis... J'ai failli me laisser tenter le mois dernier et j'ai connement reculé à cause de la couv'... Comme quoi, contrairement à ce que je prétends, le pouvoir du packaging s'exerce même sur ceux qui s'y croient hermétiques...
Sinon, dans les claques récentes (mais absolument pas de 2011, vu que j'essaie de ne lire que des poches...), je mentionnerais :
- "L'ombre du vent" de Carlos Luis Zafon : une intrigue romantico-érudite dans le Barcelone des années 50, où je défie quiconque de deviner où l'auteur nous mène... C'est ample, c'est poignant, c'est tranchant... C'est Arturo Perez Reverte qui télescope Shane Stevens ;
- "36, boulevard Yalta" de Olen Steinhauer : ou comment un auteur ricain ayant longtemps séjourné en Europe de l'Est nous pond un roman d'espionnage savant entre Vienne et un pays imaginaire du bloc de l'Est, en pleine guerre froide, sur l'anti-héros le plus loser de la littérature moderne... Une litanie de défaites, d'humiliations et de chausses-trappes épuisantes pour un final éblouissant de classe... Vous croyiez avoir compris l'Est avec "La Vie des Autres" ?... Lisez ça ;
- "La fille dans le verre" de Jeffrey Ford (Prix Edgar Allan Poe 2006) : un court roman policier sans flics, sans détective privé, sans journaliste, sans héros... New York. La prohibition. Une troupe de faux magiciens, prestidigitateurs, voleurs, arnaqueurs, pickpockets spécialisée dans l'arnaque de riches bourgeois crédules opère sur un pigeon classique pour une séance de spiritisme arrangée lorsque... se produit un truc hyper-chelou qui instille un gros gros doute dans la tête du cerveau de l'équipe... Le doute s'installe, tout part en vrille et des gens très méchants apparaissent dans le tableau... Personnages très attachants, background historique délectable, final de dingue ;
- "L'étoile des mers" de Joseph O'Connor : 1847. L'Irlande agonise dans la Grande Famine... Un improbable équipage embarque pour les Stètz une dizaine de loustics d'horizons très divers... Vous vous dites que ça part genre "Titanic" ?... Bah lisez : rien à voir... C'est une merveille de narration, c'est surprenant, "transgenres" diraient les critiques érudits du Monde 2 et de Télérama, mais surtout terriblement malin et "bien vu"... Un des bouquins qui nous fait nous dire qu'on est mal barré avec nos auteurs en bois du Goncourt et de l'Interallié pour passer à la postérité sur la littérature de XXIème siècle... Autant de retard que l'OL sur le Real (le Barça, c'est mort pour 5 ans...)
Des bisous, les filles !...
@bunk
"Bon, c'est un paté mais à la fois on parle de livre pas de foot là ^^. J'aurais pu en citer d'autres mais si j'ai convaincu au moins un type d'acheter au moins un de ces bouqins j'estime avoir rempli ma mission."
Pour Blixen et Boyd (l'ami homosexuel de droite c'est moi) je partage ton enthousiasme.
Pour Edgar Hilsenrath et Nicolo Ammaniti : mission accomplie mec, je viens de les commander. Merci !
@Pit
Tu sais lire mais pas compter on dirait. C'est un top 4 que tu nous sors fils. Encore un petit effort et le compte est bon. Merci de ta contribution éclairée. Je vais me laisser tenter par "36, boulevard Yalta" très vite. Concernant "L'étoile des mers" de Joseph O'Connor, pour l'anecdote sachez messieurs que c'est le frère de Sinead O'Connor. Je recommande pour ma part du même auteur "A l'Irlandaise".
Je planche asap sur ma liste et la poste dans le week.
@bunk
"Bon, c'est un paté mais à la fois on parle de livre pas de foot là ^^. J'aurais pu en citer d'autres mais si j'ai convaincu au moins un type d'acheter au moins un de ces bouqins j'estime avoir rempli ma mission."
Pour Blixen et Boyd (l'ami homosexuel de droite c'est moi) je partage ton enthousiasme.
Pour Edgar Hilsenrath et Nicolo Ammaniti : mission accomplie mec, je viens de les commander. Merci !
@Pit
Tu sais lire mais pas compter on dirait. C'est un top 4 que tu nous sors fils. Encore un petit effort et le compte est bon. Merci de ta contribution éclairée. Je vais me laisser tenter par "36, boulevard Yalta" très vite. Concernant "L'étoile des mers" de Joseph O'Connor, pour l'anecdote sachez messieurs que c'est le frère de Sinead O'Connor. Je recommande pour ma part du même auteur "A l'Irlandaise".
Je planche asap sur ma liste et la poste dans le week.
Ah bah si on peut parler des bouquins qui ne sont pas forcément sortis cette année, alors pour moi ce sera :
- la relecture intégrale de Cormac McCarthy avec la découverte de "L'Obscurité du dehors" et du moins connu "Suttree". Ma copine vient de m'offrir (c'est Noël avant l'heure !) l'intégrale de la trilogie des confins que L'Olivier vient d'éditer.
- la découverte de l'univers du défunt Raymond Carver, un auteur de nouvelles américain que les Editions de L'Olivier rééditent en intégralité depuis quelques temps (plusieurs volumes, lu les deux premiers, à conseiller)
- lu pour la première fois "De sang froid" de Capote, magnifique.
- lu pour la première fois des auteurs contemporains comme David Vann ("Sukkwan Island", une pépite, j'attends de lire "Désolations") ou Franzen ("Les Corrections", brillant mais trop bavard, j'attaque bientôt "Freedom").
- enfin lu également du Selby Jr, avec surtout "Le Démon", qui fait relativiser l'importance du "American Psycho" de BAE.
Sinon côté BD, les derniers Clowes sont un peu mineur. Pas encore lu les deux Crumb qui viennent de sortir.
Un conseil BD délirant, jouissif et un poil déviant : JOE MATT. Fous rires garantis.
@Pit/rafa
Mon Dieu, Mathieu Lindon c'est une énorme erreur. J'achète d'habitude que des poches, en laissant mon nez et mes oreilles me guider et la seule fois de l'année où je me décide pour un "broché", influencé par la critique des Inrocks (je crois), c'est une énorme déception. J'en reste donc aux poches, suis très méfiant vis à vis des critiques des Inrocks et je m'aventure qu'à tâtons dans la littérature francophone.
Pour Blixen, je ne pense pas recevoir des scuds car elle est finalement tombé un peu dans l'oubli. Et le film avec. J'avoue, qu'après avoir lu le bouquin, je n'ai vraiment pas envie de voir le film et je préfère rester dans son monde à elle. Mais ça me fait plaisir de découvrir (toi et ton ami homo de droite^^) des connaisseurs et amateurs de Blixen et surtout de la ferme africaine. C'est vrai que c'est un tantinet démodé mais c'est une sacrée bonne femme qui te renvoit les midinettes et autre pseudo-écrivains (Mathieu L. si tu me lis) à des années lumières.
Pour William Boyd. Armadillo est très bon. Mais je conseille aussi "la vie aux aguets" qui pourrait s'apparenter à un roman d'espionnage. Grand suspense, comme dans Armadillo le thème de la filiation y est central. C'est un très bon livre.
Je viens de m'acheter "la croix et la banière" de Boyd qui attend son tour sagement dans ma biblio (je dois avoir une trentaine de livres en attente).
Pour Harry Crews, je n'ai lu que son autobio dont je parlais dans le post précédent. Je ne connais pas le reste de son oeuvre qui est très "polar", je crois. Je suis tombé sur son nom en lisant il y a plusieurs années une interview de Sean Penn qui y faisait référence. Il me semble qu'un de ses films est tiré d'un scénar/livre de Crews. Lisez sa biblio, c'est vraiment poignant, ce mec EST un écrivain. De manière très simple il te transporte dans un univers dur et miséreux mais jamais glauque. Il n'essaye pas de "vendre" un truc, il te parle, ou plutôt il te raconte, simplement l'histoire de sa jeunesse et de son County de Virginie (ou Georgie...) dans les années 30-40. Toi, tu t'assieds et tu écoutes. Et tu pars avec lui.
Je le rapprochais de McCarthy, j'y trouve des similitudes, pas forcément dans l'écriture mais plutôt dans les mondes qu'ils racontent (notamment Suttree).
@Rafa
Ammaniti, si tu aimes (et mon Dieu, tu as intérêt!) tu peux sans souci commander "je n'ai pas peur". L'histoire est un peu plus dure. J'avoue que je me souviens plus de la fin mais je sais que j'ai aimé ^^. J'attends la traduction des autres, ma copine les a tous lu en italien, et il y en a 5 ou 6.
Zafon, l'ombre du vent. J'ai bien aimé mais je m'y suis perdu un peu au cours de la lecture. Jamais réussi à être vraiment accroché à l'histoire que je trouvais, peut-être, trop "magique". Ca reste un bon bouquin c'est clair.
O'Connor est déjà programmé. Je trouve ça assez dingue que le frère de Sinead soit devenu un des auteurs phares irlandais. Sacrée famille.
Steinhauer, Ford, notés désormais dans mon carnet^^.
@Julien
Ouah se taper l'intégrale de McCarthy, c'est assez ambitieux je trouve. Sans ironie. J'ai lu uniquement Suttree et c'est sacrément puissant mais parfois pas évident. Ce gars a un putain d'écriture quand même ! La bio de Crews devrait te parler...
Carver, je note. Je suis pas trop "nouvelles" mais on va essayer.
T'es vachement branché littérature US ou c'est un hasard ?
@ Bunk : si t'es venu à bout de "Suttree", tu n'auras pas de mal à te faire "Méridien de sang", lui aussi très long, et surtout très sombre. Oui c'est vrai que je porte plus d'attention à la littérature U.S. qu'aux autres.
Parmi les romans publiés en 2011, je ne serai malheureusement capable que d'établir un top 3. Eh ouais, ça revient bien cher d'acheter des vraies nouveautés ( cela dit Bunk, même si on est d'accord sur le Lindon qui est une vraie purge, ça vaut tout de même le coup de s'offrir un "broché" de temps à autre, grosso modo le coût d'un resto).
Limonov d'Emmanuel Carrère:Ce roman est clairement la hype de la saison, mais il est remarquablement instructif, rock et bien écrit.M'a redonné foi dans la littérature française, pas sempiternellement vouée à raconter à quel point s'être fait larguer par sa nana est douloureux ou à ressasser des vieux traumatismes enfantins insignifiants.
Le Bloc de Jérome Leroy:Enfin un polar français ample, ambigu et ambitieux.
Savages de Don Winslow: Quatrième de couverture:"Réveillez vous les gars, Winslow c'est le top!".Signé James Ellroy.Pas mieux.
correction
en parlant d'Harry Crews, je voulais dire ":lisez son autobiographie" et non "sa biblio", ce qui ne veut rien dire.
@boutros boutros
s'offrir un broché vaut le coup ...quand tu es sûr de ton coup, justement :-) Le Lindon c'était impulsif et téméraire de ma part mais je cède de temps à autre à un coup de coeur, sûr de mon fait quand je connais déjà l'auteur par exemple. Tu parles du "prix d'un resto", c'est vrai, mais je préfère souvent m'offrir 3 poches à ce prix. Comme je lis beaucoup, financièrement ça fait une différence au bout du compte. Et puis ça me fait assez chier de voir que le broché que j'ai acheté sort en poche un an plus tard. En plus, en littérature, j'ai volontairement l'ambition de ne pas suivre l'actualité :-) (parce que j'estime avoir énormément de choses à lire, à rattraper notamment et que le critère "actualité" pour faire un tri dans mes lectures me parait inutilement restrictif). Maintenant, si on veut soutenir l'économie du livre, et elle en a besoin, ou un auteur on peut aussi acheter des brochés par conviction. Et c'est respectable.
Cette année je n'ai lu qu'un broché, il a eu un prix, des critiques élogieuses, et pourtant je le regrette encore.
@bunk:Je suis d'accord avec toi,je n'achète pas un "broché" parce que c'est un "broché" (essayons de trouver un terme moins moche),mais disons que mon budget bouquin est assez conséquent, et que, par ordre de préfèrence,débourser une vingtaine d'euros pour un livre ne me semble pas plus choquant que d'aller au resto.Mais ce sont aussi des considérations liées à l'âge et au pouvoir d'achat.C'est sûr qu'étudiant,je squattais Gibert à la recherche du bon plan.Mon niveau de vie a sensiblement augmenté et ,je me répéte, acheter une roman fraîchement paru ne me semble pas un gros sacrifice.Mais ça ne fait pas de moi un expert ès littérature.Et crois moi je me renseigne bien en amont avant de débourser 20 euros, ce qui fait que je suis rarement déçu.C'est pas vraiment une question d'éthique et de soutien à la cause des libraires,c'est juste que je considère que si t'as les moyens (relatifs,hein) autant se faire plaisir.Pour finir,"le critère "actualité" pour faire un tri dans mes lectures me parait inutilement restrictif",je suis à 1000 pour cent d'accord avec toi, la littérature n'est absolument pas faite pour ça.
on est d'accord doubleboutros, je ne suis plus étudiant, et mon "pouvoir d'achat" me permet aussi de me payer autant de brochés (ouais c'est moche)que je veux... maintenant on est tellement habitués à faire des choix. En tous cas, Jerome Leroy (celui du Psg-Om ??!!! tu m'étonnes qu'il peut écrire un polar) je note :-)
@Bunk
après avoir lu "Pertes et Fracas" de Tropper l'an dernier, j'attaque "Tout peut arriver". Je sais pas si tu connais mais une écriture magnifique. J'ai pas encore récupéré "mon" Ammaniti chez mon libraire...
Tropper, c'est toujours la même histoire à chaque roman. ça me saoule. Mais c'est extrêmement bon.
@Exky
Tu les as tous lu ? Chiotte mauvaise nouvelle si c'est toujours la même histoire. Je n'ai lu que "Pertes et fracas" et j'avais trouvé ça sensas ! Tant pis...
Sinon le we dernier dans mon bain j'ai relu "Chroniques de San Fransisco", ce qui ne m'arrive que très rarement (de relire un bouquin pas de prendre un bain). Une vraie petite madeleine !
Perte et Fracas, c'est son dernier il me semble nen ?
J'ai lu y'a pas longtemps le livre de Joe, le premier j'crois bien. Et c'est pas tout à fait la même histoire, mais c'est à peu près le même modèle.
Dans Perte et Fracas, c'est là où y'a la famille juive et tout là, il font le truc qui dure une semaine etc c'est ça ?
Nan c'est l'histoire d'un jeune trentenaire veuf depuis peu et dépressif qui voit débarquer "sa famille".
Scuse moi, j'ai confondu avec "C'est ici que l'on se quitte". J'ai un gros trou noir sur Perte et fracas...
En tout cas, "C'est ici que l'on se quitte" tu peux y'aller, tu vas te marrer. "Le livre de Joe" est pas mal aussi mais je trouve que cet auteur recycle un peu la même histoire...
Je prends note...et toi tu lis quoi en ce moment ?