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Où l'on discute littérature, bouquins géniaux, cire qui se gondole et pages qui se détachent.

Oui, la BU c'est une alternative, mais pas la mienne. Je veux les bouquins pour moi. J'ai les tunes pour le faire, mais si ce n'était pas le cas, et ça ne l'a pas toujours été, je me demanderais d'où vient cette différence de prix entre éditeurs qui va du simple au double.

Georges Randal a écrit

Oui, la BU c'est une alternative, mais pas la mienne. Je veux les bouquins pour moi. J'ai les tunes pour le faire, mais si ce n'était pas le cas, et ça ne l'a pas toujours été, je me demanderais d'où vient cette différence de prix entre éditeurs qui va du simple au double.

Ce que j'entends aussi parfaitement, je n'aime pas emprunter.

Je pourrais sans doute avancer quelques éléments sur la différence de prix mais à quoi bon ? Entre éditeurs, la différence de prix s'explique assez souvent par la taille et le poids de la maison d'édition. Que les éditions des PUF soient déséquilibrées du point de vue du prix ne m'étonne pas, ne serait-ce que par le volume de vente potentiel des ouvrages. Je vais m'éviter de faire un pavé sur les PUF, ce n'est pas très utile. Rien n'explique qu'un livre vendu 10€ il y a de ça quatre ans soit vendu aujourd'hui 12 ou 13€ alors que c'est le même contenu. C'est comme à peu près tout. Ca reste obscur. Pour les vieux ouvrages, il y a des références, le numéro de l'édition etc... qui vont compter.

Après, tu parles de différence de prix entre éditeurs qui va du simple au double. Pour un même ouvrage ? Parce qu'il faut prendre en compte le traducteur, les commentaires etc... qui y sont contenus. Sur du Platon par exemple, le traducteur est fondamental. (Après, pour les editions Les belles lettres, je ne m'explique pas entièrement le prix. C'est hallucinant).

A moins de ne vouloir absolument une nouveauté, l'occasion reste le meilleur moyen. Il y a suffisamment de plateformes pour trouver des ouvrages recherchés. Même sur vinted, c'est pour dire. Et pour les bibliothèques, il y a souvent des "désherbages" d'effectués. C'est-à-dire des ventes à des prix ridicules d'ouvrages qui doivent dégager des rayons. Sinon, il faut être au fait des différentes bibliothèques universitaires puisqu'il arrive que des cartons entiers d'ouvrages finissent à la poubelle. Attention, aujourd'hui, dans le bac recyclage, on est pas des barbares hein.

La dernière chose serait d'avoir un libraire. Je ne parle pas d'un libraire qui organise des cafés branloches ou qui, en lettré, se repait d'être un actuel mais de ceux qui ont accès à des vendeurs plus confidentiels.

Georges Randal a écrit

mais si ce n'était pas le cas, et ça ne l'a pas toujours été

Mais arrête de me singer bordel

Torless a écrit

Ce que j'entends aussi parfaitement, je n'aime pas emprunter.

Je pourrais sans doute avancer quelques éléments sur la différence de prix mais à quoi bon ? Entre éditeurs, la différence de prix s'explique assez souvent par la taille et le poids de la maison d'édition. Que les éditions des PUF soient déséquilibrées du point de vue du prix ne m'étonne pas, ne serait-ce que par le volume de vente potentiel des ouvrages. Je vais m'éviter de faire un pavé sur les PUF, ce n'est pas très utile. Rien n'explique qu'un livre vendu 10€ il y a de ça quatre ans soit vendu aujourd'hui 12 ou 13€ alors que c'est le même contenu. C'est comme à peu près tout. Ca reste obscur. Pour les vieux ouvrages, il y a des références, le numéro de l'édition etc... qui vont compter.

Après, tu parles de différence de prix entre éditeurs qui va du simple au double. Pour un même ouvrage ? Parce qu'il faut prendre en compte le traducteur, les commentaires etc... qui y sont contenus. Sur du Platon par exemple, le traducteur est fondamental. (Après, pour les editions Les belles lettres, je ne m'explique pas entièrement le prix. C'est hallucinant).

A moins de ne vouloir absolument une nouveauté, l'occasion reste le meilleur moyen. Il y a suffisamment de plateformes pour trouver des ouvrages recherchés. Même sur vinted, c'est pour dire. Et pour les bibliothèques, il y a souvent des "désherbages" d'effectués. C'est-à-dire des ventes à des prix ridicules d'ouvrages qui doivent dégager des rayons. Sinon, il faut être au fait des différentes bibliothèques universitaires puisqu'il arrive que des cartons entiers d'ouvrages finissent à la poubelle. Attention, aujourd'hui, dans le bac recyclage, on est pas des barbares hein.

La dernière chose serait d'avoir un libraire. Je ne parle pas d'un libraire qui organise des cafés branloches ou qui, en lettré, se repait d'être un actuel mais de ceux qui ont accès à des vendeurs plus confidentiels.

Haha, je pensais aux « belles lettres » après avoir posté !

Sinon vi, j'ai un libraire, c'est même une scop Monsieur !

Par contre tu m'as l'air bien au courant, ça aiguise la curiosité...

barrabravo a écrit

Bourgeois !

Euh en terme de niveau de vie, les statistiques démentent fortement cette assertion. Ce qui me va très bien, quand on ne consomme pas ou peu, on peut acheter des livres !

barrabravo a écrit

Mais arrête de me singer bordel

Non, c'est toi qui me singe !

Georges Randal a écrit

Haha, je pensais aux « belles lettres » après avoir posté !

Sinon vi, j'ai un libraire, c'est même une scop Monsieur !

Par contre tu m'as l'air bien au courant, ça aiguise la curiosité...

Pour les Belles Lettres, c'est aussi un mystère pour moi, surtout la collection Budé qui couterait une fortune s'il fallait l'acheter neuve. Mis à part l'ambition principale et celle de constituer une collection dite critique, je suis toujours pantois devant les prix. Après, c'est un travail titanesque et en dépit de leur notoriété, je ne pense pas que les Belles Lettres pèsent aussi lourd que Gallimard. Mais en cherchant, on en trouve d'occasion, parfois dans un état neuf et cela me suffit.

J'ai énormément d'affection pour les libraires passionnés, qui connaissent leurs acquisitions, qui cherchent et peuvent parler d'une édition particulière. Ils se font rares, ce n'est pas confortable comme métier.

Je m'y connais un peu, oui. Sans plus. Pour les désherbages, ce sont des informations trouvables sur internet. Les bibliothèques et médiathèques municipales y recourent aussi. Il faut tomber dessus. C'est généralement vers juin. Par contre, c'est la jungle et il vaut mieux arriver à l'ouverture. Les rapaces arrivent avec des poches et remplissent pour ensuite revendre d'occasion sur internet. C'est tout un trafic et puisqu'il s'agit avant tout de faire de l'espace sur les rayons pour accueillir des nouveautés, il n'y a pas d'attention portée.

Pour les ouvrages jetés, c'est l'autre solution lorsqu'une vente de livres ne peut ou ne veut être faite. Il faut tomber dessus ou être au courant avant.

Je ne l'ai pas mentionné mais il y a aussi les ventes aux enchères. Celles spécialisées dans la vente d'ouvrages, où ce sont généralement des anciennes collections, et celles où sont en vente des cartons entiers et mélangés. Il faut avoir du temps dans ce cas, se déplacer lorsqu'aucune liste n'est fournie et ce n'est pas adapté à la recherche d'un ouvrage en particulier. Mais ce n'était pas ta remarque initiale donc je m'écarte toujours un peu plus.

Quitte à m'écarter un peu plus, et puisque j'ai mentionné Platon, si cela t'intéresse de nouvelles traductions sont sorties chez Vrin et elles sont d'une qualité incroyable. Le Politique (c'est à lui que je pensais pour le prix qui augmente) est magistral. Traduction sous direction, par des doctorants, commentée par Monique Dixsaut.

Torless me réconcilie avec la race humaine !

(ne serait-ce que pour l'expression "café branloche", absolument parfaite)

La dernière publication de Café Royal Books est bien tentante:

https://www.caferoyalbooks.com/england/w…ers-england-19551979

Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un éditeur indé de photos dont la particularité est de sortir des livrets avec un excellent rapport qualité/prix.

À moins de 8€ le livret ça permet de faire des cadeaux sympas aux autres ou à soi-même, le seul truc chiant ce sont les frais de ports et taxes , surtout depuis le Brexit.

Dans leur catalogue on retrouve beaucoup d'images du Royaume-Uni des années 60/70/80/90.

Musique, architecture, mouvements culturels, industrie, vie quotidienne, football...il y a toujours un truc intéréssant à aller piocher dans leur boutique en ligne.

https://www.caferoyalbooks.com/

J'ai commencé L'aplatissement du monde d'Olivier Roy, la thèse de départ semblait originale, et ben putain le début est complètement con, et rarement lu une introduction aussi débile.

(Sinon j'ai commandé deux livres édités chez les Belles lettres, à 14 balles chacun, comme quoi...)

Georges Randal a écrit

(Sinon j'ai commandé deux livres édités chez les Belles lettres, à 14 balles chacun, comme quoi...)

Neuf ou occasion? Parce qu'il y a des collections abordables dans mon souvenir.

Georges Randal a écrit

J'ai commencé L'aplatissement du monde d'Olivier Roy, la thèse de départ semblait originale, et ben putain le début est complètement con, et rarement lu une introduction aussi débile.

Un énième ouvrage sur la crise de la culture. Ça ne renouvelle rien mais c'est un ouvrage de plus. Marcel Gauchet a sorti quelques ouvrages plus à mon goût. Son idée de fin de transcendance est bien mieux traitée chez des auteurs comme Brague ou Voegelin, sachant que leurs ouvrages sont tout à fait lisible et ont une verve théorique stimulante.

Neufs !

J'avais pas capté à la commande, c'est sur le SMS que le libraire m'a envoyé que je m'en suis aperçu...

Gauchet, hum, hum...

Je vais me pencher sur le cas de tes deux zozos que je connais pas.

Georges Randal a écrit

Neufs !

J'avais pas capté à la commande, c'est sur le SMS que le libraire m'a envoyé que je m'en suis aperçu...

Gauchet, hum, hum...

Je vais me pencher sur le cas de tes deux zozos que je connais pas.

Gauchet a beaucoup publié, il faut trier. Mais de ce qu'a pu écrire Roy, il y a déjà dans le Désenchantement du monde un fil similaire et à mon sens plus stimulant que ce qui est inlassablement proposé aujourd'hui.

Pour Brague, son ouvrage le Règne de l'homme est facilement trouvable et peu cher. Il est bourré de références donc dans l'absolu, même si le ton ne convient pas, il y a de la matière.

Torless a écrit

Gauchet a beaucoup publié, il faut trier. Mais de ce qu'a pu écrire Roy, il y a déjà dans le Désenchantement du monde un fil similaire et à mon sens plus stimulant que ce qui est inlassablement proposé aujourd'hui.

Pour Brague, son ouvrage le Règne de l'homme est facilement trouvable et peu cher. Il est bourré de références donc dans l'absolu, même si le ton ne convient pas, il y a de la matière.

Pour Voegelin, tout n'est pas traduit mais sa nouvelle science du politique se lit bien et il y a la controverse avec H. Kelsen qui poursuit l’œuvre. Il y avait chez Vrin un ouvrage qui mêlait des essais de lui et de Strauss avec des traductions inédites il me semble. https://www.vrin.fr/livre/9782711616787/correspondance-1934-1964

Georges Randal a écrit

Houlà, doucement Bijou, j'suis pas un intec'tuel moi !

Mis à part Sartre et Onfray, qui a cette prétention ?

Je regrette déjà d'avoir posté cette remarque. Je viens d'avoir Guattari en tête.

Torless a écrit

Mis à part Sartre et Onfray, qui a cette prétention ?

BHL, Finkelkraut, Moix, Ferry... je pense qu'on peut en trouver pas mal ^^

Torless a écrit

Je regrette déjà d'avoir posté cette remarque. Je viens d'avoir Guattari en tête.

Apologiste du nomadisme, ça ne risque pas de plaire à Bono.

Médoc indépendant! a écrit

BHL, Finkelkraut, Moix, Ferry... je pense qu'on peut en trouver pas mal ^^

Je voulais des panneaux publicitaires, pas le mec qui a réalisé Podium.

barrabravo a écrit

Apologiste du nomadisme, ça ne risque pas de plaire à Bono.

Si c'était que ça.

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