AuxArmes a écritVu Adolescence sur Netflix.
J’ai aimé le parti pris formel (chaque épisode est un seul plan séquence).
Surtout, il y a quelques scènes, et même tout un épisode, que je ne suis pas prêt d’oublier.
Grande mini-série selon moi.
En revanche, déconseillé si l’on n’a pas le moral. Ça n’est vraiment pas léger.
Vu également, principalement attiré justement par ce choix formel, et c'est à mon sens la plus grande réussite de la série. Le plan séquence est vraiment très réussi jusque dans les transitions, ça a dû être un boulot de mise en place inimaginable. J'ai entendu que pour chaque épisode, une dizaine de prises ont été tournées, assez fou. Dans ces conditions, je trouve les acteurs très bons, mention spéciale au gamin plus vrai que nature quand on connaît un peu les banlieues anglaises.
En revanche, je crois que le thème abordé aurait mérité d'être mieux fouillé scénaristiquement, pas très convaincu par l'angle choisi, ça me laisse un peu l'impression que le formel a pris le pas sur la substance. Et ça a eu l'effet pervers de me laisser un peu au bord de la route.
NoumaNoumaYé a écritEn revanche, je crois que le thème abordé aurait mérité d'être mieux fouillé scénaristiquement, pas très convaincu par l'angle choisi, ça me laisse un peu l'impression que le formel a pris le pas sur la substance. Et ça a eu l'effet pervers de me laisser un peu au bord de la route.
Ah bon ?
J'ai été captivé et même tourneboulé. J'ai deux enfants de l'âge du gamin - Dieu nous préserve d'une affaire comme cela, mais je me suis énormément projeté dans la tête des parents. C'est peut-être ce qui m'a tant ému.
Tu as évidemment raison de souligner la qualité de l'interprétation, notamment du père et du gamin, mais aussi de la soeur.
En tout cas, je pense que c'est à voir.
Les premiers "Maigret" avec Jean Richard, en noir et blanc puis couleurs, avant qu'il n'ait son accident en 73, qui handicapera son jeu jusqu'en 1990. C'est pas mal filmé et bien joué, mais les intrigues de Simenon c'est souvent chiant, dépourvues de mystère et de suspense et bizarrement foutues Comme par hasard, les meilleurs histoires sont celles qui ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques.
Thibson2 a écrity a t'il encore des gens polis sur ce forum ?
vas y golmon, explique nous ce que t'as retenu de ton chef d'oeuvre !
T’as cru que c’était un salon de thé ici ?
A quoi bon t’expliquer, tu ne comprendrais pas.
Fred Astaire a écritmais les intrigues de Simenon c'est souvent chiant, dépourvues de mystère et de suspense et bizarrement foutues
Je t'ai jamais insulté, je crois, non ?
Sittius a écritT’as cru que c’était un salon de thé ici ?
Mais qui boit du thé ? Qui sont ces gens ?
NoumaNoumaYé a écritVu également, principalement attiré justement par ce choix formel, et c'est à mon sens la plus grande réussite de la série. Le plan séquence est vraiment très réussi jusque dans les transitions, ça a dû être un boulot de mise en place inimaginable. J'ai entendu que pour chaque épisode, une dizaine de prises ont été tournées, assez fou. Dans ces conditions, je trouve les acteurs très bons, mention spéciale au gamin plus vrai que nature quand on connaît un peu les banlieues anglaises.
En revanche, je crois que le thème abordé aurait mérité d'être mieux fouillé scénaristiquement, pas très convaincu par l'angle choisi, ça me laisse un peu l'impression que le formel a pris le pas sur la substance. Et ça a eu l'effet pervers de me laisser un peu au bord de la route.
je te rejoins globalement sur cette série
j'imagine même pas la logistique qu'il a fallu pour mettre en place l'épisode 2 dans un collège avec une centaine d'élèves
quant au thème, je trouve dommage que la victime et surtout sa famille soient mises de côté
Sittius a écritT’as cru que c’était un salon de thé ici ?
A quoi bon t’expliquer, tu ne comprendrais pas.
réponse typique du pédant débile...
bah nan connard, c'est un forum et plus précisément un PMU
Thibson2 a écritje te rejoins globalement sur cette série
j'imagine même pas la logistique qu'il a fallu pour mettre en place l'épisode 2 dans un collège avec une centaine d'élèves
quant au thème, je trouve dommage que la victime et surtout sa famille soient mises de côté
C’est vrai, je me suis fait la réflexion en regardant: ils sont tombés dans l’écueil de l’invisibilisation de la victime, réduite à une photo et quelques mentions au gré des épisodes.
Thibson2 a écritréponse typique du pédant débile...
bah nan connard, c'est un forum et plus précisément un PMU
Tu sais lire, c'est presque un miracle.
NoumaNoumaYé a écritC’est vrai, je me suis fait la réflexion en regardant: ils sont tombés dans l’écueil de l’invisibilisation de la victime, réduite à une photo et quelques mentions au gré des épisodes.
Je l'ai noté aussi, encore que : on la voit quand même un peu via sa meilleure copine (ce qui est d'ailleurs un angle original).
Cela dit, ça ne me semble pas être un écueil, mais plutôt un parti-pris assumé au max. Je crois même que le reproche est formulé tel quel par l'inspectrice dans un dialogue avec son collègue, ce qui me laisse penser que les auteurs en sont parfaitement conscients (sans battre leur coulpe).
S'ils faisaient une saison 2 sur la famille de la victime, ce serait très intéressant également.
(La forme rend aussi difficile d'aborder les deux "camps" dans un même épisode. Chaque point de vue supplémentaire = un épisode supplémentaire. Et chaque épisode supplémentaire = une prouesse !)
Puisque ça parle de Shaymalalamamalan cela m'a rappelé le festival de Kyan ( de kyan khojandi) su Night shamamalama
Et je crois que Bref 2 c'est le seul truc qu'il a raté dans sa vie même si ça partait plutôt bien.
Giovanni Drogo a écritPuisque ça parle de Shaymalalamamalan cela m'a rappelé le festival de Kyan ( de kyan khojandi) su Night shamamalama
Et je crois que Bref 2 c'est le seul truc qu'il a raté dans sa vie même si ça partait plutôt bien.
Y'aurait à redire, mais jusqu'ici (5e épisode), globalement j'aime bien Zero Day. Malgré, ou grâce, aux grimaces de De Niro. Quelques ressorts un peu cliché, mais plutôt intelligent dans sa façon d'incorporer des éléments inspirés de l'actualité dans son intrigue.
barrabravo a écritY'aurait à redire, mais jusqu'ici (5e épisode), globalement j'aime bien Zero Day. Malgré, ou grâce, aux grimaces de De Niro. Quelques ressorts un peu cliché, mais plutôt intelligent dans sa façon d'incorporer des éléments inspirés de l'actualité dans son intrigue.
La série se laisse regarder, notamment grâce à un super casting (Jesse Plemons et Lizzy Caplan toujours très bons). Quelques questions intéressantes posées sur les institutions américaines. Pas un chef d'œuvre mais pas une purge...
(Lizzy Caplan <3 )
Severance, définitivement une immense série.
Finale sublime.
J'ai lancé Happy face sur Paramount par curiosité et bien c'est une bonne surprise.
Ruud007 a écritSeverance, définitivement une immense série.
Finale sublime.
Magnifique ! La plus belle série que j'ai vue depuis un moment ! Grosse claque !
Tarsipark a écritQuelques questions intéressantes posées sur les institutions américaines.
J'ajouterais, sur la robustesse des valeurs "démocratiques" et du droit, lorsqu'ils se confrontent à des enjeux sécuritaires majeurs ("quis custodiet ipsos custodes ?"). Les confrontations entre le personnage de De Niro et sa femme à cet égard sont bien amenés, même si ça reste un peu trop à la surface à mon goût.
Ruud007 a écritSeverance, définitivement une immense série.
Finale sublime.
Je plussoie, vu les deux derniers épisodes hier soir, magnifique série.
Et Milchick définitivement mon perso favori, cette scène avec Drummond dans le dernier épisode, magistral !
Je n'ai pas trop suivi ce forum et peut-être en avez vous déjà parlé. J'ai particulièrement aimé la série Lazy Company.
Série française à relativement faible budget du début des années 2010.
Complètement déjantée! Aucun interdit. Capable de provoquer des fous rire aussi facilement que de tirer une larme.
Belle image, bande son sympathique, beaucoup de références qui parleront aux trentenaires et aux quadras. Et que dire des acteurs!
Malheureusement le premier épisode est nul... Je pense que ça a fait beaucoup de tort à cette série que je place très très haut.
Gratte Un Dos Finnois a écritJe plussoie, vu les deux derniers épisodes hier soir, magnifique série.
Et Milchick définitivement mon perso favori, cette scène avec Drummond dans le dernier épisode, magistral !
Incroyable ce personnage.
Le compagnonnage d’hiver….
Adolescence, seulement 4 épisodes mais c'est très fort ! Dur aussi.
. La nature même du média télévisuel contribue à cette exigence de consensus. Le processus de l’immédiateté, de l’instantanéité télévisuelle, possède en effet une puissance de suggestion incomparable. Cette fascination nouvelle semble très différente de celle éprouvée par un spectateur de cinéma. Payer son billet, regarder un film dans une salle de cinéma, entouré de centaines d’inconnus, dans un décor qui s’apparente à un théâtre, sont des éléments qui accentuent le caractère factice et construit de ce que l’on va voir. Avec la télévision, les choses sont différentes : les images pénètrent au cœur du foyer, se mêlent aux activités quotidiennes de la famille, font partie d’un flux continu, que le téléspectateur regarde passivement et avec peu de recul. C’est pourquoi les responsables de la production de ce type de programmes sont très attentifs à « l’air du temps », à l’évolution des mentalités, pour satisfaire les attentes du public que l’on cherche surtout à ne pas choquer. En effet, le téléspectateur n’a pas de contrôle sur le contenu du programme qu’il regarde, mais il peut choisir de ne pas le regarder ou de regarder un programme concurrent sur une autre chaîne. Il s’agit donc avant tout de ne pas susciter de réaction de rejet face à une image ou un discours désagréable ou perturbant. Les séries télévisées américaines sont donc un reflet de l’opinion à un moment donné, ou du moins des histoires qu’elle a envie de suivre, des valeurs qu’elle cautionne et des personnalités qu’elle trouve exemplaires ou attachantes.
https://shs.cairn.info/revue-vingtieme-s…04-4-page-61?lang=fr