Rodrygo interrogé par Marca dans l'avion qui les emmène au Qatar :
De nombreux coéquipiers du Real Madrid comme rivaux potentiels : "Ils sont tous bons, mais si je devais choisir, j'éliminerais Rüdiger avec l'Allemagne, parce que c'est un gars très fort, il est très difficile à passer quand vous êtes attaquant. Je le vérifie tous les jours à l'entraînement et, croyez-moi, c'est ce que je vous dis."
Il est si coriace que ça ? "Percuter Rüdiger, c'est comme percuter un avion, c'est un truc de fou !"
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Rüdiger interviewé par As :
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Vous avez grandi dans la banlieue berlinoise troublée de Neukölln. Comment cela a-t-il façonné votre caractère ?
Il a certainement eu une grande influence. J’avais six frères et sœurs à la maison et pas beaucoup d'argent. Et dehors, dans les rues, c'était un quartier très difficile, il y avait beaucoup de réfugiés qui vivaient là. Pour moi, quand j'étais petit, se battre dans la rue était normal. C'était juste normal. Au final, d'où je viens, seuls les plus forts survivent. C'est comme ça. Et c'est ce que je suis aujourd'hui. Abandonner n'est pas dans mon ADN, ce n'est pas dans mon esprit. Ma mère m'appelle le soldat pour cette raison ! Et aujourd'hui, je suis toujours comme ça, très têtu. Je n'aime pas perdre. C'est difficile pour moi de l'accepter.
Où avez-vous commencé à jouer au football ?
A Neukölln, dans la rue ! Vous pouvez imaginer ce qu'étaient ces matchs sans arbitre (rires). Beaucoup de fautes, beaucoup de dureté... Personne ne voulait perdre. Parfois, on pariait : "Celui qui perd doit aller acheter des kebabs pour l'autre". Imaginez la tension ! Mais c'était génial.
Qu'avez-vous appris en jouant dans la rue ?
À être dur sur le terrain. Il n'y avait personne pour vous aider, vous étiez seul, le jeu était dur tout le temps et personne ne venait vous aider.
C'est là qu'ils ont commencé à vous appeler Rambo ?
Oui, oui (rires). Parce qu'il était toujours prêt pour l'action.
Comme maintenant !
Pour moi, John (Rambo) était le même : si je peux te faire mal, je vais te faire mal (blagues). C'est pour ça que les gars m'appelaient Rambo.
Pourquoi vous identifiez-vous autant à Pepe ?
Je l'aime beaucoup, c'est tout. Beaucoup de gens pensent qu'il est trop agressif, mais je pense que c'est un excellent footballeur. Et c'est ce que j'ai vu en lui. Il a deux types de caractère. J'ai entendu dire qu'en dehors du terrain, c'est un excellent gars, calme... Mais sur le terrain, il est... Eh bien, c'est une personne différente. Pour moi, il fait partie du top 3 des défenseurs centraux de cette génération.
N'avez-vous pas peur d'être considéré comme un joueur agressif ?
Je n'ai pas pris un seul carton rouge ces cinq dernières années. Les gens savent que j'aime être agressif sur le terrain, mais aussi que j'agis aussi proprement que possible.
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