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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?

On va traîner comme un boulet jusqu'à la fin de la saison les deux points perdus à Girone ?

Putain si Carvajal était sorti tout à l'heure.

Ça fait combien de temps que le Real n'a pas remporté deux Ligas d'affilée ?

Quelque soit l'endroit où ils sont effleurés les joueurs de Liga s'écroulent comme des merdes en se prenant la tête à deux mains. Ça devient caricatural.

On va traîner comme un boulet jusqu'à la fin de la saison les deux points perdus à Girone ?

Putain si Carvajal était sorti tout à l'heure.

Ça fait combien de temps que le Real n'a pas remporté deux Ligas d'affilée ?

Quelque soit l'endroit où ils sont effleurés les joueurs de Liga s'écroulent comme des merdes en se prenant la tête à deux mains. Ça devient caricatural.

Carlo attend la 84ème pour remplacer Carvaja...

C'est exactement ce que je pense.

Je ne suis donc pas le seul, c’est rassurant^^ Ceci dit, les points perdus contre Ossasuna et Girona à la maison me font plus mal.

La nuit d'une défaite ou toute autre contre-performance je dors mal, le lendemain je suis plutôt grognant et un peu vidé j'ai même des fois ( souvent) envie d'arrêter le football ahahah.

Le plus frustrant pour moi ne serait pas de ne pas gagner la Liga mais le fait de ne pas la gagner alors que je pense sincèrement le Barça inférieur. Je rajouterai que les équipes, contre nous donnent leur vie sur le terrain et quand ça rencontre le Barça y plus rien .

Faire la Liga deux fois de suite serait fantastique, c'était quand la dernière fois ?

La nuit d'une défaite ou toute autre contre-performance je dors mal, le lendemain je suis plutôt grognant et un peu vidé j'ai même des fois ( souvent) envie d'arrêter le football ahahah.

Le plus frustrant pour moi ne serait pas de ne pas gagner la Liga mais le fait de ne pas la gagner alors que je pense sincèrement le Barça inférieur. Je rajouterai que les équipes, contre nous donnent leur vie sur le terrain et quand ça rencontre le Barça y a plus rien .

Faire la Liga deux fois de suite serait fantastique, c'était quand la dernière fois ?

T'inquiète les supporters du Barça tiennent le même discours et ont la même impression. ^^

Je pense qu'on est biaisé par notre supporterisme, alors qu'en fait que ce soit contre le Real ou le Barça, les équipes vont toujours jouer au max, mais peut être avec des approches différentes selon les formes et forces du moment.

Et je pense aussi que le Barça est un peu inférieur au Real (en Liga hein, en Europe c'est encore bien inférieur malheureusement), mais le Real n'est pas souvent dominateur sur toute la saison en championnat et a quand même pas mal gagné de matchs au talent et à l'état d'esprit.

Cette saison ce sera peut-être pas suffisant, mais le Barça va clairement pas faire un sans faute non plus.

Juste après la coupe du monde et les ravages qu'elle va faire, y'a un petit enchaînement Espanyol, Atleti, Betis x2 et Getafe qui va piquer.

T'inquiète les supporters du Barça tiennent le même discours et ont la même impression. ^^

Je pense qu'on est biaisé par notre supporterisme, alors qu'en fait que ce soit contre le Real ou le Barça, les équipes vont toujours jouer au max, mais peut être avec des approches différentes selon les formes et forces du moment.

Et je pense aussi que le Barça est un peu inférieur au Real (en Liga hein, en Europe c'est encore bien inférieur malheureusement), mais le Real n'est pas souvent dominateur sur toute la saison en championnat et a quand même pas mal gagné de matchs au talent et à l'état d'esprit.

Cette saison ce sera peut-être pas suffisant, mais le Barça va clairement pas faire un sans faute non plus.

Juste après la coupe du monde et les ravages qu'elle va faire, y'a un petit enchaînement Espanyol, Atleti, Betis x2 et Getafe qui va piquer.

Je suis d'accord, la frustration viens aussi du fait que j'avais beaucoup "d'espoir" en ce mois d'octobre pour vous voir perdre des points en Liga avec un calendrier très dense et ça n'a pas été le cas contrairement à nous ( Osasuna, Girone , Rayo ) . Depuis le début de saison vous éclataient la Real, qui historiquement vous pose toujours problème, Séville, Bilbao, Villarreal, gagnaient face a Vigo, Valence et ne perdaient que face à nous mais ça sert à quoi si on ne suis pas derrière . :)

Que le meilleur gagne !

Je suis d'accord, la frustration viens aussi du fait que j'avais beaucoup "d'espoir" en ce mois d'octobre pour vous voir perdre des points en Liga avec un calendrier très dense et ça n'a pas été le cas contrairement à nous ( Osasuna, Girone , Rayo ) . Depuis le début de saison vous éclataient la Real, qui historiquement vous pose toujours problème, Séville, Bilbao, Villarreal, gagnaient face a Vigo, Valence et ne perdaient que face à nous mais ça sert à quoi si on ne suis pas derrière . :)

Que le meilleur gagne !

Complétement d'accord sur le fait que c'est très frustrant de voir le Barça gagner ses matchs pendant cette première partie de saison alors que le Real y laisse des plumes.

Comme le dit footix, la CDM aura sans doute un impact sur la suite de la compétition et c'est fort possible que cette interlude redistribue les cartes!

Vinicius qui se fait massacrer impunément à chaque match, ça va durer toute la saison ?

Vinicius qui se fait massacrer impunément à chaque match, ça va durer toute la saison ?

C'est devenu la nouvelle cible des adversaires, ils savent qu'ils peuvent le faire sortir de son match et n'hésitent pas à user de méthodes peu orthodoxes. Pas les chiffres en tête mais je suis persuadé qu'il n'est pas loin d'être le joueur qui subit le plus de fautes, en liga.

Il doit surtout garder son calme et ne pas répondre systématiquement à la provocation, ça le dessert plus qu'autre chose parce que les arbitres vont laisser jouer, à la longue et ne pas sévir. Le fait qu'il invective parfois les arbitres n'aident ou à discuter toutes leurs décisions. Qu'il prenne exemple sur Benzema.

C'est devenu la nouvelle cible des adversaires, ils savent qu'ils peuvent le faire sortir de son match et n'hésitent pas à user de méthodes peu orthodoxes. Pas les chiffres en tête mais je suis persuadé qu'il n'est pas loin d'être le joueur qui subit le plus de fautes, en liga.

Il doit surtout garder son calme et ne pas répondre systématiquement à la provocation, ça le dessert plus qu'autre chose parce que les arbitres vont laisser jouer, à la longue et ne pas sévir. Le fait qu'il invective parfois les arbitres n'aident ou à discuter toutes leurs décisions. Qu'il prenne exemple sur Benzema.

Qu'il fasse comme Hazard qui se faisait descendre systématiquement mais qui ne mouftait pas.

Vinicius qui se fait massacrer impunément à chaque match, ça va durer toute la saison ?

C'est vraiment un gros problème, entre les supporters qui l'insulte à tort tout le match, les fautes, gestes d'anti-jeu des adversaires ainsi que les arbitres qui ne sevicent pas, c'est trop !

Par contre Vini parle beaucoup avec sa bouche alors qu'il devrait le faire avec son talent et comme le dit Elji ça joue contre lui .

Autre chose qu'il faudrait c'est que l'un de ses coéquipiers se charge de la vengeance, à l'exemple de Casemiro sur Milner après un "attentat" sur Benzema ou de Viera/Makelele pour protéger Zidane , ça je ne l'ai pas encore vu .

Fraîchement convoqué pour le Mondial au Qatar, le joueur du Real Madrid Aurélien Tchouaméni a accordé une interview au quotidien L’Equipe. Extraits.

Le montant de son transfert au Real Madrid : "Je ne ressens pas cette pression. Dans ma tête, je suis construit pour ça. C'est ma destinée. Ça veut dire que j'ai travaillé, j'ai fait en sorte d'arriver ici. Maintenant que j'y suis, qu'est-ce que je fais ? Il faut que je gagne ma place de titulaire, que je sois performant, que je remporte des titres. Donc je ne suis pas là à regarder, à m’émerveiller…"

Mbappé a essayé de l’attirer au PSG : "À la fin de la saison surtout, car, lui aussi était en stand-by. C'était une discussion très cool avec Kylian. Il voulait savoir ce que je comptais faire. Je lui ai aussi demandé ce que lui comptait faire. Pendant la sélection de juin, où c'était acté qu'il allait rester, il me chambrait avec Kimpembé : "Allez, faut que tu viennes aussi (au PSG) !" Mais mon choix était fait depuis longtemps. On rigolait par rapport à ça, mais…"

Comment s’intégrer à un vestiaire comme celui du Real : "Par le terrain. On est un groupe de 26, allez, 30 joueurs, on n'est pas là pour être tous amis, mais pour se respecter et gagner. Je ne suis pas arrivé en me disant : "OK, il faut que je sois ami avec untel, untel". J'ai la chance d'avoir beaucoup de francophones dans le groupe, donc l'adaptation se fait plus facilement."

Le statut de joueurs comme Kroos ou Modric : "Déjà, si tu veux cinq Ligues des Champions, il te faut cinq ans. (sourire.) Le statut de Luka et Toni, ça c'est quelque chose que tu mets énormément de temps à avoir…"

Le départ de Casemiro : "J’avais grillé un joker contre Almeria. Juste avant le match suivant, en collation, le coach Ancelotti vient me voir et me dit une phrase en mode "cette fois-ci, ça y est, c'est bon ?" Je lui ai répondu : "Oui, ne vous inquiétez pas". Si Casé était encore là, je ne jouerais pas autant. De toute façon, à Madrid, si tu n'es pas bon, tu ne joues pas. Donc si j'enchaîne les matchs, ça veut dire que ça se passe bien."

Tchouaméni : "Si Casemiro était encore au Real, je ne jouerais pas autant"

INTERVIEWS

Par Punto Le 10 Nov 2022

Photo Icon sport

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Fraîchement convoqué pour le Mondial au Qatar, le joueur du Real Madrid Aurélien Tchouaméni a accordé une interview au quotidien L’Equipe. Extraits.

Le montant de son transfert au Real Madrid : "Je ne ressens pas cette pression. Dans ma tête, je suis construit pour ça. C'est ma destinée. Ça veut dire que j'ai travaillé, j'ai fait en sorte d'arriver ici. Maintenant que j'y suis, qu'est-ce que je fais ? Il faut que je gagne ma place de titulaire, que je sois performant, que je remporte des titres. Donc je ne suis pas là à regarder, à m’émerveiller…"

Mbappé a essayé de l’attirer au PSG : "À la fin de la saison surtout, car, lui aussi était en stand-by. C'était une discussion très cool avec Kylian. Il voulait savoir ce que je comptais faire. Je lui ai aussi demandé ce que lui comptait faire. Pendant la sélection de juin, où c'était acté qu'il allait rester, il me chambrait avec Kimpembé : "Allez, faut que tu viennes aussi (au PSG) !" Mais mon choix était fait depuis longtemps. On rigolait par rapport à ça, mais…"

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Comment s’intégrer à un vestiaire comme celui du Real : "Par le terrain. On est un groupe de 26, allez, 30 joueurs, on n'est pas là pour être tous amis, mais pour se respecter et gagner. Je ne suis pas arrivé en me disant : "OK, il faut que je sois ami avec untel, untel". J'ai la chance d'avoir beaucoup de francophones dans le groupe, donc l'adaptation se fait plus facilement."

Le statut de joueurs comme Kroos ou Modric : "Déjà, si tu veux cinq Ligues des Champions, il te faut cinq ans. (sourire.) Le statut de Luka et Toni, ça c'est quelque chose que tu mets énormément de temps à avoir…"

Le départ de Casemiro : "J’avais grillé un joker contre Almeria. Juste avant le match suivant, en collation, le coach Ancelotti vient me voir et me dit une phrase en mode "cette fois-ci, ça y est, c'est bon ?" Je lui ai répondu : "Oui, ne vous inquiétez pas". Si Casé était encore là, je ne jouerais pas autant. De toute façon, à Madrid, si tu n'es pas bon, tu ne joues pas. Donc si j'enchaîne les matchs, ça veut dire que ça se passe bien."

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L’importance du mental : "J’ai appris à savoir aborder les matches, me concentrer sur mon plan de jeu. Maintenant, que je joue au Vélodrome ou dans un petit stade, je fais abstraction du bruit, du public. À Bordeaux, je me souviens qu'il y avait des tensions entre la direction et les supporters, qui s'amusaient pendant dix minutes à crier comme des fous, et pendant dix autres à se taire. À la fin du match, les joueurs en parlaient dans le vestiaire, et moi, je n'avais vraiment pas idée de ce qu'il s'était passé parce que j'étais juste focus, je n'entendais pas ce qui se disait autour."

Il porte le 18 au Real, est-ce la note qu’il donnerait à son début de carrière ? "Aaaah... Entre 17 et 18, ce serait bien. Surtout, j'essaie d'être en adéquation avec mes objectifs. Tout le monde peut dire « je veux gagner ci, je veux gagner ça », mais qu'est-ce que tu mets en oeuvre pour y arriver ?"

J'ai des qualités qui sont déjà bien en place. J'ai aussi des faiblesses sur lesquelles je dois travailler. Je dois autant progresser sur ma concentration, mon agressivité sur le porteur que sur mes frappes de balle, mon apport offensif, la gestion des choix de passes. Parfois, j'ai encore trop tendance à jouer comme si j'étais dans ma cour de récréation, en prenant un risque inutile à un moment précis du match."

Se sent-il prêt à être titulaire en EDF ? "Oui, depuis ma première sélection, la Coupe du Monde est un objectif. Surtout, je veux y aller pour jouer, pas juste pour y figurer. J'ai envie de faire quelque chose, d'abord collectivement, mais aussi individuellement. Aujourd'hui, je suis titulaire au Real Madrid, donc je pense qu'au niveau de la confiance je suis plutôt bien. Ça va être ma première Coupe du Monde avec l'équipe de France, qui est l'une des favorites."

Tchouaméni : "Si Casemiro était encore au Real, je ne jouerais pas autant"

INTERVIEWS

Par Punto Le 10 Nov 2022

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Fraîchement convoqué pour le Mondial au Qatar, le joueur du Real Madrid Aurélien Tchouaméni a accordé une interview au quotidien L’Equipe. Extraits.

Le montant de son transfert au Real Madrid : "Je ne ressens pas cette pression. Dans ma tête, je suis construit pour ça. C'est ma destinée. Ça veut dire que j'ai travaillé, j'ai fait en sorte d'arriver ici. Maintenant que j'y suis, qu'est-ce que je fais ? Il faut que je gagne ma place de titulaire, que je sois performant, que je remporte des titres. Donc je ne suis pas là à regarder, à m’émerveiller…"

Mbappé a essayé de l’attirer au PSG : "À la fin de la saison surtout, car, lui aussi était en stand-by. C'était une discussion très cool avec Kylian. Il voulait savoir ce que je comptais faire. Je lui ai aussi demandé ce que lui comptait faire. Pendant la sélection de juin, où c'était acté qu'il allait rester, il me chambrait avec Kimpembé : "Allez, faut que tu viennes aussi (au PSG) !" Mais mon choix était fait depuis longtemps. On rigolait par rapport à ça, mais…"

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Comment s’intégrer à un vestiaire comme celui du Real : "Par le terrain. On est un groupe de 26, allez, 30 joueurs, on n'est pas là pour être tous amis, mais pour se respecter et gagner. Je ne suis pas arrivé en me disant : "OK, il faut que je sois ami avec untel, untel". J'ai la chance d'avoir beaucoup de francophones dans le groupe, donc l'adaptation se fait plus facilement."

Le statut de joueurs comme Kroos ou Modric : "Déjà, si tu veux cinq Ligues des Champions, il te faut cinq ans. (sourire.) Le statut de Luka et Toni, ça c'est quelque chose que tu mets énormément de temps à avoir…"

Le départ de Casemiro : "J’avais grillé un joker contre Almeria. Juste avant le match suivant, en collation, le coach Ancelotti vient me voir et me dit une phrase en mode "cette fois-ci, ça y est, c'est bon ?" Je lui ai répondu : "Oui, ne vous inquiétez pas". Si Casé était encore là, je ne jouerais pas autant. De toute façon, à Madrid, si tu n'es pas bon, tu ne joues pas. Donc si j'enchaîne les matchs, ça veut dire que ça se passe bien."

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L’importance du mental : "J’ai appris à savoir aborder les matches, me concentrer sur mon plan de jeu. Maintenant, que je joue au Vélodrome ou dans un petit stade, je fais abstraction du bruit, du public. À Bordeaux, je me souviens qu'il y avait des tensions entre la direction et les supporters, qui s'amusaient pendant dix minutes à crier comme des fous, et pendant dix autres à se taire. À la fin du match, les joueurs en parlaient dans le vestiaire, et moi, je n'avais vraiment pas idée de ce qu'il s'était passé parce que j'étais juste focus, je n'entendais pas ce qui se disait autour."

Il porte le 18 au Real, est-ce la note qu’il donnerait à son début de carrière ? "Aaaah... Entre 17 et 18, ce serait bien. Surtout, j'essaie d'être en adéquation avec mes objectifs. Tout le monde peut dire « je veux gagner ci, je veux gagner ça », mais qu'est-ce que tu mets en oeuvre pour y arriver ?"

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Où peut-il encore progresser ? "Partout ! J'ai des qualités qui sont déjà bien en place. J'ai aussi des faiblesses sur lesquelles je dois travailler. Je dois autant progresser sur ma concentration, mon agressivité sur le porteur que sur mes frappes de balle, mon apport offensif, la gestion des choix de passes. Parfois, j'ai encore trop tendance à jouer comme si j'étais dans ma cour de récréation, en prenant un risque inutile à un moment précis du match."

Se sent-il prêt à être titulaire en EDF ? "Oui, depuis ma première sélection, la Coupe du Monde est un objectif. Surtout, je veux y aller pour jouer, pas juste pour y figurer. J'ai envie de faire quelque chose, d'abord collectivement, mais aussi individuellement. Aujourd'hui, je suis titulaire au Real Madrid, donc je pense qu'au niveau de la confiance je suis plutôt bien. Ça va être ma première Coupe du Monde avec l'équipe de France, qui est l'une des favorites."

Quelle trace aimerait-il laisser ? "Je veux faire partie des meilleurs, que ce soit à mon poste, en France ou dans le monde, c'est ça qui me motive à me lever tous les matins. Je n'aime pas faire quelque chose et être juste de passage, être neutre. J'ai envie de marquer l'histoire, de gagner des titres et qu'à la fin, mon nom soit écrit quelque part."

Les trophées individuels de Courtois (Yachine) et Benzema (Ballon d’Or) : "Ça donne envie de se surpasser. Je pense que leur but est d'inspirer les plus jeunes générations. Quand je regarde l'écart d'âge que j'ai avec Karim, je pense qu'on a 12-13 ans d'écart, donc c'est énorme. C'est marrant parce que quand Karim a rapporté son Ballon d'Or pour être célébré, dans ma tête je me suis dit : "Le Bernabeu, il en a vu des Ballons d'Or, quand même !"

Fraîchement convoqué pour le Mondial au Qatar, le joueur du Real Madrid Aurélien Tchouaméni a accordé une interview au quotidien L’Equipe. Extraits.

Le montant de son transfert au Real Madrid : "Je ne ressens pas cette pression. Dans ma tête, je suis construit pour ça. C'est ma destinée. Ça veut dire que j'ai travaillé, j'ai fait en sorte d'arriver ici. Maintenant que j'y suis, qu'est-ce que je fais ? Il faut que je gagne ma place de titulaire, que je sois performant, que je remporte des titres. Donc je ne suis pas là à regarder, à m’émerveiller…"

Mbappé a essayé de l’attirer au PSG : "À la fin de la saison surtout, car, lui aussi était en stand-by. C'était une discussion très cool avec Kylian. Il voulait savoir ce que je comptais faire. Je lui ai aussi demandé ce que lui comptait faire. Pendant la sélection de juin, où c'était acté qu'il allait rester, il me chambrait avec Kimpembé : "Allez, faut que tu viennes aussi (au PSG) !" Mais mon choix était fait depuis longtemps. On rigolait par rapport à ça, mais…"

Comment s’intégrer à un vestiaire comme celui du Real : "Par le terrain. On est un groupe de 26, allez, 30 joueurs, on n'est pas là pour être tous amis, mais pour se respecter et gagner. Je ne suis pas arrivé en me disant : "OK, il faut que je sois ami avec untel, untel". J'ai la chance d'avoir beaucoup de francophones dans le groupe, donc l'adaptation se fait plus facilement."

Le statut de joueurs comme Kroos ou Modric : "Déjà, si tu veux cinq Ligues des Champions, il te faut cinq ans. (sourire.) Le statut de Luka et Toni, ça c'est quelque chose que tu mets énormément de temps à avoir…"

Le départ de Casemiro : "J’avais grillé un joker contre Almeria. Juste avant le match suivant, en collation, le coach Ancelotti vient me voir et me dit une phrase en mode "cette fois-ci, ça y est, c'est bon ?" Je lui ai répondu : "Oui, ne vous inquiétez pas". Si Casé était encore là, je ne jouerais pas autant. De toute façon, à Madrid, si tu n'es pas bon, tu ne joues pas. Donc si j'enchaîne les matchs, ça veut dire que ça se passe bien."

L’importance du mental : "J’ai appris à savoir aborder les matches, me concentrer sur mon plan de jeu. Maintenant, que je joue au Vélodrome ou dans un petit stade, je fais abstraction du bruit, du public. À Bordeaux, je me souviens qu'il y avait des tensions entre la direction et les supporters, qui s'amusaient pendant dix minutes à crier comme des fous, et pendant dix autres à se taire. À la fin du match, les joueurs en parlaient dans le vestiaire, et moi, je n'avais vraiment pas idée de ce qu'il s'était passé parce que j'étais juste focus, je n'entendais pas ce qui se disait autour."

Il porte le 18 au Real, est-ce la note qu’il donnerait à son début de carrière ? "Aaaah... Entre 17 et 18, ce serait bien. Surtout, j'essaie d'être en adéquation avec mes objectifs. Tout le monde peut dire « je veux gagner ci, je veux gagner ça », mais qu'est-ce que tu mets en oeuvre pour y arriver ?

Où peut-il encore progresser ? "Partout ! J'ai des qualités qui sont déjà bien en place. J'ai aussi des faiblesses sur lesquelles je dois travailler. Je dois autant progresser sur ma concentration, mon agressivité sur le porteur que sur mes frappes de balle, mon apport offensif, la gestion des choix de passes. Parfois, j'ai encore trop tendance à jouer comme si j'étais dans ma cour de récréation, en prenant un risque inutile à un moment précis du match."

Se sent-il prêt à être titulaire en EDF ? "Oui, depuis ma première sélection, la Coupe du Monde est un objectif. Surtout, je veux y aller pour jouer, pas juste pour y figurer. J'ai envie de faire quelque chose, d'abord collectivement, mais aussi individuellement. Aujourd'hui, je suis titulaire au Real Madrid, donc je pense qu'au niveau de la confiance je suis plutôt bien. Ça va être ma première Coupe du Monde avec l'équipe de France, qui est l'une des favorites."

Quelle trace aimerait-il laisser ? "Je veux faire partie des meilleurs, que ce soit à mon poste, en France ou dans le monde, c'est ça qui me motive à me lever tous les matins. Je n'aime pas faire quelque chose et être juste de passage, être neutre. J'ai envie de marquer l'histoire, de gagner des titres et qu'à la fin, mon nom soit écrit quelque part."

Les trophées individuels de Courtois (Yachine) et Benzema (Ballon d’Or) : "Ça donne envie de se surpasser. Je pense que leur but est d'inspirer les plus jeunes générations. Quand je regarde l'écart d'âge que j'ai avec Karim, je pense qu'on a 12-13 ans d'écart, donc c'est énorme. C'est marrant parce que quand Karim a rapporté son Ballon d'Or pour être célébré, et dans ma tête je me suis dit : "Le Bernabeu, il en a vu des Ballons d'Or, quand même !"

Aurélien #Tchouaméni : "100 M€ ? Je ne ressens pas cette pression. C'est ma destinée. Ça veut dire que j'ai travaillé pour arriver ici. Maintenant que je suis au Real Madrid, il faut que je gagne ma place de titulaire. Donc je ne suis pas là à regarder, à m'émerveiller..."

"Submergé par le prix de mon transfert ? J'estime que je suis là où j'ai toujours voulu être. Je suis là où je dois être."

"En tant que milieu défensif, je peux vous dire que récupérer le ballon dans les pieds de Modric, c'est très compliqué. Quand t'arrives à prendre le ballon à un mec comme ça, après, tu peux le prendre à n'importe qui."

"Au très haut niveau, tu dois être capable de ne plus ressentir de pression, de peur de mal faire. La confiance que tu as en toi te permet d'aller au-delà. Et performer dans les grands matchs, c'est ça qui fait la marque des champions."

"Si tu es plus tendu, cela favorise les blessures. C'est comme là, avant la Coupe du Monde, si tu commences ton match en te disant « non, faut pas que je me blesse », c'est là où tu peux avoir le plus de risques de te péter."

"Je travaille avec un préparateur, un diététicien et un analyste vidéo. Je suis ouvert aux nouvelles pratiques d'optimisation de la performance. Il y a aussi mon attachement pour la culture américaine qui prône cette culture du travail, de l'excellence."

"Pour moi, travail et mental c'est la même chose, puisque le mental ça se travaille. Je suis très perfectionniste. Cela me permet d'en être là où je suis aujourd'hui. Mais d'un autre côté, cela m'empêche aussi de prendre conscience de ce que je réalise."

"Après un match, il m'arrive de voir des commentaires positifs, mais n'étant pas satisfait de certaines actions, je n'aurai pas été suffisamment performant à mon goût. La seule personne qui est capable de savoir si c'est bien ou non, c'est toi-même."

"Quand t'es un éternel insatisfait, t'as du mal à te rendre compte de ce que t'as déjà parcouru. Parfois, je me dis : 'T'as 22 ans, t'es en équipe de France et au Real'. Mais la seconde d'après, je cherche déjà quelque chose pour essayer de m'améliorer."

Un match plus difficile qu'il n'y paraît face à un relégable qui voudra nous enfoncer, espérons une victoire est pas de blessés avant la coupe du monde :

Courtois

Vazquez, Militao, Alaba, Mendy

Modric, Tchouameni, Kroos

Valverde, Rodrygo, Vinicius

Bon match à tous Hala Madrid !

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