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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?
Message posté par Elji haz14
Qu'est-ce qu'il nous invente, Karim Benzema ? ?


C'est incroyable à chaque fois il fait mieux que la "précédente meilleure prestation" , comme son jeu au pied ses têtes sont sublimes, ce type vole alors si on saupoudre ça d'un Courtois tentaculaire et un Modric ensorcelant ça envoie du rêve et des étoiles plein les yeux !
Je vous partage l'interview complète de l Benz avec L’Équipe.


MADRID – Karim Benzema sait décidément bien recevoir, puisqu’il a décidé d’accueillir L’Équipe chez lui. Chez lui, c’est-à-dire dans le vestiaire du Real Madrid, le club qu’il fréquente depuis treize ans (depuis 2009) et
dont il est devenu une légende. Assis à sa place, entre les casiers de Toni Kroos et Luka Modric, l’international français (34 ans, 94 sél.) a balayé tous les sujets avec passion en gardant un oeil sur son fils Ibrahim, quatre ans, qu’il avait emmené à l’entretien.

« En ce moment, je lui apprends le contrôle du ballon. J’ai l’impression que les petits aujourd’hui ne savent pas contrôler. On ne leur apprend qu’à marquer des buts. Après, les gamins grandissent et ils ne savent que tirer et courir vite. Mais contrôler un ballon, c’est la base. Donc je lui apprends ça tous les jours. » Et il y a d’ailleurs, pour tout le monde, toujours quelque chose à apprendre. lorsque Karim Benzema parle de foot. Ce qu’il a fait pendant plus d’une heure, en laissant transparaître une confiance en lui assez inébranlable.



« Les émotions de ce triplé face au PSG (3-1, le 9 mars en huitièmes de finale retour) sont-elles retombées ? Forcément j’y repense souvent, je revois les images défiler… Mais je trouve ça bien, car ça me donne à chaque fois plus de confiance. Ce sont des souvenirs qui restent en moi et ça me permet de répéterce genre de prestation.

À 1-0 pour le PSG à la mi-temps, sincèrement, vous y croyiez encore ?

Bah oui, pourquoi pas ?

Parce que le PSG, vainqueur à l’aller (1-0), avait deux buts d’avance, dominait, s’était procuré plusieurs occasions…

Tu peux demander à mes coéquipiers qui étaient là dans le vestiaire. 1-0 pour Paris, ça ne changeait rien pour nous, on savait qu’on devait marquer deux buts dans tous les cas. À la mi-temps, j’ai pris la parole et
j’ai dit à tout le monde : “Les gars on est bien. On a pris un but mais en essayant d’attaquer. C’est normal, on doit attaquer. Il faut juste faire attention aux contres. Tranquille.” Je ne sais pas comment les gens voient le foot, mais ce n’est pas parce que tu as la possession que tu domines. Le
PSG n’a pas une possession qui va vers l’avant pour dominer. Ils ont plutôt une possession pour calmer le rythme quand ils se font dominer. Ils le font très bien, ils cachent le ballon et essayent de placer des contres.

Donc vous saviez comment les renverser ?

Quand tu les presses, que tu leur mets de la densité, que tu ne les laisses pas sortir, c’est bon. Leur stratégie, c’est Verratti, il fait tout le jeu. Si tu le presses bien, ils passent àune autre stratégie et ce n’est pas pareil. Paredes à côté de lui ne sera plus le même. Marquinhos et Kimpembe qui veulent jouer sur Verratti ne seront plus les mêmes non plus. Donc le secret contre le PSG, c’est de les presser. Les matches qu’ils ont perdus
en Ligue 1, ce sont ceux où ils se sont fait presser dans tous les sens. Et puis quand on a marqué, ils se sont dit qu’ils avaient perdu le match, alors qu’il n’y avait que 1-1… Ça leur arrive souvent ça, ils lâchent mentalement.

Lequel de vos trois buts est le plus dur à marquer ?

Le premier, je pense. Déjà parce que c’est le premier. Et puis il faut faire le pressing sur le gardien, me replacer dans le jeu, puis ensuite sur la passe je n’ai vraiment pas beaucoup de temps pour armer ma frappe. Il fallait quand même que ça tape fort et le gardien était déjà revenu, il y avait les défenseurs, il fallait mettre le ballon dans une zone précise.

Sur les deux autres buts, on a l’impression que vous étiez porté par un état second ?

Oui, c’est ça. Je pense que si j’avais tenté de marquer encore, j’aurais pu mettre un ou deux buts de plus. Quand je revois comment je marque le troisième, je suis tellement relâché, je me dis que j’étais dans un moment
où tout ce que je tentais allait entrer. C’est rare, mais parfois ça arrive sur un match de se sentir comme ça. Je pense que les vingt dernières minutes qui restaient, j’aurais pu faire ce que je voulais.


Juste avant le match, dans le couloir, on vous a vu rigoler avec Mbappé.
Vous vous disiez quoi ?

(Rires.) Tranquille ! Rien de spécial, des banalités, je chambrais, je lui souhaitais bon match. Personnellement, je n’avais pas de pression particulière sur cette rencontre. Je voulais juste faire gagner mon équipe, parce que j’étais déçu du match aller. Au Parc, j’étais arrivé très juste
(à cause d’une blessure aux ischio-jambiers), ça faisait un mois que je n’avais pas joué. Et on avait été mauvais, on s’était fait dominer
tout le match, on n’avait même pas attaqué… Là, je savais que ça allait être
autre chose.

Malgré plusieurs matches où le Real est passé à côté cette saison, pensez-vous avoir les moyens d’aller chercher une nouvelle Ligue des champions ?

Plusieurs matches où on est passés à côté ?

Oui, par exemple la gifle face au Barça à Bernabeu (0-4, le 20 mars).

Eh bien, ça arrive. Ça dépend comment tu prépares ton match. Le PSG est passé à côté contre Monaco, et 3-0. Toutes les grandes équipes peuvent connaître ça. Par exemple, nous, à Paris, au match aller, si on prend 5-0, c’est la même chose. Sauf que derrière on n’aurait pas pu se qualifier. Le Clasico, de la tribune (il était touché à un mollet), je l’ai mal vécu. On était sur une bonne série et on avait tout pour continuer. En fait, tu peux perdre un match 4-0, pas de souci. Mais pas comme ça. Là, on n’a rien
montré, on n’a pas tenté, on n’a pas montré qui on était. On a lâché ce match.

En voyant ce naufrage en votre absence, vous vous dites que le Real est dépendant de vous ?

Ce n’est pas un naufrage, c’est une défaite qui fait mal car on avait envie d’enchaîner. On l’a analysée, on s’est trompé sur ce match et eux ont été meilleurs que nous dans tous les secteurs, surtout sur l’aspect
psychologique. Mais on s’est bien repris après, avec notre objectif de Liga (le Real est leader avec 12 points d’avance sur le Barça) et de Ligue des champions. Et ce n’est pas une question de dépendance, non. Le Real a déjà gagné sans moi, et le Real continuera à gagner tout le temps, c’est clair, net et précis. Moi, quand je suis sur le terrain, j’essaye juste de faire en sorte de ne pas laisser mon équipe lâcher le match. O.K.,on peut perdre 4-0, mais on va se créer cinq occasions, on va montrer quelque chose.

Ressentir cette responsabilité vous rend-il encore plus fort ?

Ça me donne juste beaucoup de confiance.

Ça ne vous paralyse jamais de vous dire que si vous passez à côté, le Real aussi ?

Mais non, au contraire. Je vois bien que mes coéquipiers aiment quand je suis sur le terrain, ça me donne une grosse motivation, ça me pousse à tenter des choses.

Chelsea est tenant du titre, est-il le favori de votre confrontation
en quarts de finale ?

Il n’y a pas de favori. Regardez PSG-Real : on était favoris à l’aller, peut-être. Et au retour, le PSG était devenu ultra-favori. Donc ça ne
veut rien dire. Chelsea est une très bonne équipe, on ira là-bas pour chercher un bon résultat.

Quand le Real enchaînait les Ligues des champions, ce n’était pas difficile
de dégager un favori de la compétition. Cette saison, on voit plutôt Manchester City, le Bayern Munich ou Liverpool.

Pourquoi ?

Parce que ce sont les équipes les plus
dominantes d’Europe.

Non. Moi je ne le vois pas du tout comme ça. Je regarde les matches. Manchester City, leur objectif est de garder la balle et de faire
une longue possession dans le camp adverse. Mais ils ne sont pas encore
tombés contre une équipe qui les attaque bien dans le dos… C’est toute une stratégie de jouer contre eux. Liverpool, c’est pareil, ils sont très bons mais surtout à domicile, avec leurs supporters et leurs individualités. Le Bayern, c’est une équipe qui marque des buts mais qui en encaisse
aussi beaucoup. Je vois leurs matches, des fois ils subissent des contres où ils sont deux défenseurs contre quatre attaquants.
L’équipe qui me faisait le plus peur, c’était Paris. »

« Comment jugez-vous l’année écoulée avec l’équipe nationale,
depuis votre retour en sélection, en juin 2021 ?

Franchement, très bien. Il y a eu des buts, des passes décisives, des très bons matches avec du jeu, un trophée (la Ligue
des nations)… Je suis content. défensif, car il y a trois centraux, mais c’est un système offensif. Ultra-offensif, même. Les pistons sur les côtés sont des attaquants. J’aime ce système car je peux aller partout, à gauche, à droite, en profondeur… Je joue exactement comme à Madrid, avec une grande liberté. C’est pour ça que je m’épanouis et que je suis bon.

C’est aussi une histoire d’adaptation à vos coéquipiers.

Oui, et c’est le principal pour moi. J’analyse précisément le jeu de chacun afin de savoir où il va aller dans différentes situations. Avec Mbappé, on s’entend bien car on sait ce que l’autre va faire. Par exemple, on aime
tous les deux aller à gauche mais on n’y sera jamais tous les deux en même temps : l’autre viendra à l’intérieur, ou prendra la
profondeur…

Il pourrait être le troisième élément de l’attaque du Real, avec Vinicius et vous ?

Oui, je le dis souvent. J’aime jouer avec lui.

Il y a aussi un nouveau système, en 3-4-1-2. Comment l’analysez-vous ?

Les gens pensent que c’est un système en sélection et j’aimerais jouer avec lui en club. Je pense qu’on marquerait le double de buts. Ou peut-être même le triple !
(Rires.)

Êtes-vous impressionné par le potentiel offensif des Bleus ?
*
Tous les joueurs sont dans des grands clubs européens et il y a une grande
richesse de profils. Tous les joueurs sont différents et c’est ce qui est très intéressant. Tu peux compter sur des titulaires, et quand tu les sors, tu mets d’autres joueurs qui pourraient être des titulaires. Un mec
comme Ousmane Dembélé, j’aime beaucoup, il déstabilise, il sait jouer en une
touche, il met des centres magnifiques. Coman, c’est différent, lui il apporte énormément de vitesse en débordement. Ben Yedder, c’est encore autre chose, il aime avoir le ballon dans les pieds et jouer à la limite du hors-jeu. Giroud, avant c’était un point de fixation, maintenant il a toujours
cette qualité mais il peut aussi venir un peu plus dans le jeu. Tu peux t’appuyer sur lui mais il lui faut des centres. Griezmann, on connaît tous ses immenses qualités, c’est un top mondial. Il y a l’embarras du choix en
bleu : tu peux mettre trois attaquants, ou trois autres.

Que pensez-vous de votre groupe de Coupe du monde, composé du Danemark, de la Tunisie et d’un barragiste (Pérou, Australie ou Émirats arabes unis) ?

Il n’y a pas de bon tirage. Ce tirage n’est ni bon ni mauvais. Ce sera la Coupe du monde et les matches seront tous difficiles. Ça aurait pu être plus dur sur le papier, oui, mais avec notre statut, les matches contre
les supposées petites nations sont toujours compliqués.

Aimeriez-vous marquer l’histoire des Bleus comme vous avez marqué
celle du Real ?

Déjà, pour moi, revenir après un peu plus de cinq ans était un événement. C’est un truc vraiment marquant, car je n’avais jamais baissé les bras. Ensuite, j’ai remporté un trophée (Ligue des nations) et c’est vraiment important pour moi. Maintenant, il y a une Coupe du monde qui arrive et je dois essayer de faire quelque chose de grand. Ce n’est qu’après ça qu’on
verra si je rentre dans l’histoire ou pas. Mais je ne joue pas au foot en me disant : “Il faut que je marque l’histoire des Bleus”. Je joue
pour me faire plaisir.

Vous venez de battre le record de buts d’Alfredo Di Stéfano au Real (308 buts). Celui de Thierry Henry en bleu (51 buts) est-il accessible ?

J’en suis à combien moi ?

Trente-six.

Il m’en manque quinze. Ça va, en fait, il n’y a pas beaucoup d’écart. De toute façon, tous les records sont battus un jour. Ceux des
autres, mais les miens aussi. »

« Rien ne semble vous atteindre sur un terrain. Cette carapace est-elle
indispensable au plus haut niveau ?

Franchement je ne sais pas, c’est naturel. Je n’essaye même pas de jouer le dur, c’est juste automatique quand j’entre sur le terrain. Pourtant dans le vestiaire je discute, je rigole… C’est juste ma personnalité, je suis comme ça.

Comment ne jamais être nerveux, impulsif ou émotif face à des stades pleins,
avec la pression ?

En fait, c’est bizarre, c’est comme une bulle. Pendant un match, je ne vois que les joueurs en face de moi, leurs déplacements. L’environnement, c’est
comme s’il n’était pas là. Les supporters, je ne les entends qu’après un but ou après avoir fait une grosse action. Sinon, je ne capte pas ce qu’il se passe autour.

Concernant les critiques dans votre carrière, elles ne vous ont jamais déstabilisé ?

Une critique, ce n’est jamais agréable. Mais il faut la prendre et surtout la comprendre. Quand tu as compris que ceux qui te critiquent ne feront jamais mieux que toi… La meilleure critique, c’est l’autocritique. Je n’ai pas besoin d’allumer la télé pour savoir si j’ai fait un mauvais match. Je le sais direct ! Parfois, je me prends la tête pendant deux ou trois jours
sur quelque chose que j’ai mal fait.

En plus de 800 matches en pro, vous n’avez jamais pris un carton rouge, et seulement 12 jaunes. Comment l’expliquez-vous ?

Parce que je ne vois pas l’intérêt de prendre des cartons. Encore un défenseur je comprends, mais alors un joueur offensif… Je ne vais pas aller mettre des semelles, je m’occupe du ballon. Et sinon les contestations et les simulations, ça n’a jamais servi à rien. Pourquoi les joueurs
contestent-ils les décisions de l’arbitre ? Ça me rend fou quand un joueur de mon équipe fait ça. Il a sifflé, c’est fini, tu veux faire quoi ? Il ne peut pas revenir dessus. Et pour les penalties, maintenant, il y a le VAR.
Donc ça ne sert à rien de réclamer.

Vous êtes devenu très fort dans le domaine aérien, alors que ce
n’était pas le cas il y a quelques années…

Bah je n’avais pas d’abdos, c’est pour ça ! (Rires.) C’est vrai que maintenant je prends beaucoup de ballons de la tête. Marquinhos saute très haut et j’étais bien contre lui. La différence, c’est qu’aujourd’hui je fais
beaucoup de travail de gainage, d’abdos, et donc je me rends compte que je saute plus haut que les gars. Ensuite, pour la précision, c’est comme dans mon jeu, je ne suis pas un bourrin. Donc je saute, et ensuite je sais s’il faut piquer, s’il faut mettre en cloche. Faire une tête, ce n’est pas
fermer les yeux et mettre un coup. Pourtant, il y en a beaucoup qui marquent
des buts comme ça (Rires.)

Zidane, Cristiano Ronaldo, Juninho à votre époque lyonnaise…
Vous vous êtes nourri de beaucoup de conseils. Est-ce qu’aujourd’hui, vous
prenez du plaisir à faire la même chose avec des jeunes, comme Vinicius (21 ans) ?

Vinicius, je ne lui ai pas appris le foot. Tout ce que j’ai fait avec lui, c’est que je lui ai fait changer ses idées. Avant, il avait une idée
de déborder et ensuite, c’est “on verra ce que je fais”. Aujourd’hui, il déborde en sachant s’il va marquer, centrer, rentrer à l’intérieur… Tout le monde cette année dit “Vinicius ceci, Vinicius cela”… Pourtant
c’est le même joueur que la saison dernière. La seule différence, c’est que
maintenant il fait les bons choix. Il réfléchit. Voilà ce que je lui ai appris.

Après votre carrière, quelle trace aimeriez-vous laisser ?

Je veux être fier de ce que j’ai fait en jouant le foot que j’aime. Je pense avoir réussi à faire réfléchir les gens sur le poste d’attaquant. C’était mon principal objectif,essayer de devenir une sorte d’attaquant “idéal”. J’admirais Ronaldo (le Brésilien) car il a révolutionné le poste quand j’étaispetit. Après, personne ne peut faire ce qu’il faisait, c’est impossible. Personne ne s’en approche. À chaque fois qu’on dit : “Ce
joueur me fait penser à Ronaldo”, c’est de l’invention. C’est impossible. Donc si j’ai révolutionné à ma manière, c’est ma plus belle réussite.

Et votre fils, vous aimeriez qu’il retienne quoi de vous en tant que joueur ?
(Il réfléchit.) Eh bien j’aimerais qu’il ait de moi la même image que j’ai de Ronaldo. Voilà, exactement pareil (Rires.) »
« Le Ballon d’Or, c’est un objectif »

L’attente sera moins longue cette année pour connaître l’identitédu prochain Ballon d’Or. France Football a annoncé le mois dernier que le règlement allait changer et le principal changement réside dans la date de l’attribution du trophée. Il n’aura plus lieu en fin d’année mais à l’issue de chaque saison. Le successeur de Lionel Messi, nommé fin novembre, sera donc connu d’ici à trois mois, et Karim Benzema, quatrième du dernier classement, se dégage parmi les favoris. « C’est un objectif, affirme
l’international français. Surtout que l’an dernier je n’étais pas loin,
mais je n’avais pas remporté de trophée (en club). Là, je fais une très
bonne saison. Le Ballon d’Or est une motivation, mais pas seulement
personnelle. J’englobe l’équipe. Car si j’arrive à emmener mon
équipe à remporter des trophées, forcément derrière il y aura des
récompenses individuelles. »

Auteur de deux buts face à la Belgique (3-2) puis à l’Espagne
en finale (2-1), Benzema a en tout cas déjà activement contribué
à la victoire des Bleus en Ligue des nations. Un premier trophée
en poche cette saison.
Chose rare, Carlo a fait tourner son milieu : Modrić et Kroos sur le banc remplacé par Camavinga et Valverde. Marcelo et Vazquez également titulaire.

Courtois;

Lucas V. Militao Alaba Marcelo;

Camavinga Casemiro Valverde;

Rodrygo Benzema Vinicius.

À noter que Mendy est blessé et que Modrić, Casemiro et Militão sont sous la menace d'une suspension. Un carton jaune les priverait d'un déplacement à Seville, le week-end prochain.
Message posté par Elji haz14
Je vous partage l'interview complète de l Benz avec L’Équipe.


MADRID – Karim Benzema sait décidément bien recevoir, puisqu’il a décidé d’accueillir L’Équipe chez lui. Chez lui, c’est-à-dire dans le vestiaire du Real Madrid, le club qu’il fréquente depuis treize ans (depuis 2009) et
dont il est devenu une légende. Assis à sa place, entre les casiers de Toni Kroos et Luka Modric, l’international français (34 ans, 94 sél.) a balayé tous les sujets avec passion en gardant un oeil sur son fils Ibrahim, quatre ans, qu’il avait emmené à l’entretien.

« En ce moment, je lui apprends le contrôle du ballon. J’ai l’impression que les petits aujourd’hui ne savent pas contrôler. On ne leur apprend qu’à marquer des buts. Après, les gamins grandissent et ils ne savent que tirer et courir vite. Mais contrôler un ballon, c’est la base. Donc je lui apprends ça tous les jours. » Et il y a d’ailleurs, pour tout le monde, toujours quelque chose à apprendre. lorsque Karim Benzema parle de foot. Ce qu’il a fait pendant plus d’une heure, en laissant transparaître une confiance en lui assez inébranlable.



« Les émotions de ce triplé face au PSG (3-1, le 9 mars en huitièmes de finale retour) sont-elles retombées ? Forcément j’y repense souvent, je revois les images défiler… Mais je trouve ça bien, car ça me donne à chaque fois plus de confiance. Ce sont des souvenirs qui restent en moi et ça me permet de répéterce genre de prestation.

À 1-0 pour le PSG à la mi-temps, sincèrement, vous y croyiez encore ?

Bah oui, pourquoi pas ?

Parce que le PSG, vainqueur à l’aller (1-0), avait deux buts d’avance, dominait, s’était procuré plusieurs occasions…

Tu peux demander à mes coéquipiers qui étaient là dans le vestiaire. 1-0 pour Paris, ça ne changeait rien pour nous, on savait qu’on devait marquer deux buts dans tous les cas. À la mi-temps, j’ai pris la parole et
j’ai dit à tout le monde : “Les gars on est bien. On a pris un but mais en essayant d’attaquer. C’est normal, on doit attaquer. Il faut juste faire attention aux contres. Tranquille.” Je ne sais pas comment les gens voient le foot, mais ce n’est pas parce que tu as la possession que tu domines. Le
PSG n’a pas une possession qui va vers l’avant pour dominer. Ils ont plutôt une possession pour calmer le rythme quand ils se font dominer. Ils le font très bien, ils cachent le ballon et essayent de placer des contres.

Donc vous saviez comment les renverser ?

Quand tu les presses, que tu leur mets de la densité, que tu ne les laisses pas sortir, c’est bon. Leur stratégie, c’est Verratti, il fait tout le jeu. Si tu le presses bien, ils passent àune autre stratégie et ce n’est pas pareil. Paredes à côté de lui ne sera plus le même. Marquinhos et Kimpembe qui veulent jouer sur Verratti ne seront plus les mêmes non plus. Donc le secret contre le PSG, c’est de les presser. Les matches qu’ils ont perdus
en Ligue 1, ce sont ceux où ils se sont fait presser dans tous les sens. Et puis quand on a marqué, ils se sont dit qu’ils avaient perdu le match, alors qu’il n’y avait que 1-1… Ça leur arrive souvent ça, ils lâchent mentalement.

Lequel de vos trois buts est le plus dur à marquer ?

Le premier, je pense. Déjà parce que c’est le premier. Et puis il faut faire le pressing sur le gardien, me replacer dans le jeu, puis ensuite sur la passe je n’ai vraiment pas beaucoup de temps pour armer ma frappe. Il fallait quand même que ça tape fort et le gardien était déjà revenu, il y avait les défenseurs, il fallait mettre le ballon dans une zone précise.

Sur les deux autres buts, on a l’impression que vous étiez porté par un état second ?

Oui, c’est ça. Je pense que si j’avais tenté de marquer encore, j’aurais pu mettre un ou deux buts de plus. Quand je revois comment je marque le troisième, je suis tellement relâché, je me dis que j’étais dans un moment
où tout ce que je tentais allait entrer. C’est rare, mais parfois ça arrive sur un match de se sentir comme ça. Je pense que les vingt dernières minutes qui restaient, j’aurais pu faire ce que je voulais.


Juste avant le match, dans le couloir, on vous a vu rigoler avec Mbappé.
Vous vous disiez quoi ?

(Rires.) Tranquille ! Rien de spécial, des banalités, je chambrais, je lui souhaitais bon match. Personnellement, je n’avais pas de pression particulière sur cette rencontre. Je voulais juste faire gagner mon équipe, parce que j’étais déçu du match aller. Au Parc, j’étais arrivé très juste
(à cause d’une blessure aux ischio-jambiers), ça faisait un mois que je n’avais pas joué. Et on avait été mauvais, on s’était fait dominer
tout le match, on n’avait même pas attaqué… Là, je savais que ça allait être
autre chose.

Malgré plusieurs matches où le Real est passé à côté cette saison, pensez-vous avoir les moyens d’aller chercher une nouvelle Ligue des champions ?

Plusieurs matches où on est passés à côté ?

Oui, par exemple la gifle face au Barça à Bernabeu (0-4, le 20 mars).

Eh bien, ça arrive. Ça dépend comment tu prépares ton match. Le PSG est passé à côté contre Monaco, et 3-0. Toutes les grandes équipes peuvent connaître ça. Par exemple, nous, à Paris, au match aller, si on prend 5-0, c’est la même chose. Sauf que derrière on n’aurait pas pu se qualifier. Le Clasico, de la tribune (il était touché à un mollet), je l’ai mal vécu. On était sur une bonne série et on avait tout pour continuer. En fait, tu peux perdre un match 4-0, pas de souci. Mais pas comme ça. Là, on n’a rien
montré, on n’a pas tenté, on n’a pas montré qui on était. On a lâché ce match.

En voyant ce naufrage en votre absence, vous vous dites que le Real est dépendant de vous ?

Ce n’est pas un naufrage, c’est une défaite qui fait mal car on avait envie d’enchaîner. On l’a analysée, on s’est trompé sur ce match et eux ont été meilleurs que nous dans tous les secteurs, surtout sur l’aspect
psychologique. Mais on s’est bien repris après, avec notre objectif de Liga (le Real est leader avec 12 points d’avance sur le Barça) et de Ligue des champions. Et ce n’est pas une question de dépendance, non. Le Real a déjà gagné sans moi, et le Real continuera à gagner tout le temps, c’est clair, net et précis. Moi, quand je suis sur le terrain, j’essaye juste de faire en sorte de ne pas laisser mon équipe lâcher le match. O.K.,on peut perdre 4-0, mais on va se créer cinq occasions, on va montrer quelque chose.

Ressentir cette responsabilité vous rend-il encore plus fort ?

Ça me donne juste beaucoup de confiance.

Ça ne vous paralyse jamais de vous dire que si vous passez à côté, le Real aussi ?

Mais non, au contraire. Je vois bien que mes coéquipiers aiment quand je suis sur le terrain, ça me donne une grosse motivation, ça me pousse à tenter des choses.

Chelsea est tenant du titre, est-il le favori de votre confrontation
en quarts de finale ?

Il n’y a pas de favori. Regardez PSG-Real : on était favoris à l’aller, peut-être. Et au retour, le PSG était devenu ultra-favori. Donc ça ne
veut rien dire. Chelsea est une très bonne équipe, on ira là-bas pour chercher un bon résultat.

Quand le Real enchaînait les Ligues des champions, ce n’était pas difficile
de dégager un favori de la compétition. Cette saison, on voit plutôt Manchester City, le Bayern Munich ou Liverpool.

Pourquoi ?

Parce que ce sont les équipes les plus
dominantes d’Europe.

Non. Moi je ne le vois pas du tout comme ça. Je regarde les matches. Manchester City, leur objectif est de garder la balle et de faire
une longue possession dans le camp adverse. Mais ils ne sont pas encore
tombés contre une équipe qui les attaque bien dans le dos… C’est toute une stratégie de jouer contre eux. Liverpool, c’est pareil, ils sont très bons mais surtout à domicile, avec leurs supporters et leurs individualités. Le Bayern, c’est une équipe qui marque des buts mais qui en encaisse
aussi beaucoup. Je vois leurs matches, des fois ils subissent des contres où ils sont deux défenseurs contre quatre attaquants.
L’équipe qui me faisait le plus peur, c’était Paris. »

« Comment jugez-vous l’année écoulée avec l’équipe nationale,
depuis votre retour en sélection, en juin 2021 ?

Franchement, très bien. Il y a eu des buts, des passes décisives, des très bons matches avec du jeu, un trophée (la Ligue
des nations)… Je suis content. défensif, car il y a trois centraux, mais c’est un système offensif. Ultra-offensif, même. Les pistons sur les côtés sont des attaquants. J’aime ce système car je peux aller partout, à gauche, à droite, en profondeur… Je joue exactement comme à Madrid, avec une grande liberté. C’est pour ça que je m’épanouis et que je suis bon.

C’est aussi une histoire d’adaptation à vos coéquipiers.

Oui, et c’est le principal pour moi. J’analyse précisément le jeu de chacun afin de savoir où il va aller dans différentes situations. Avec Mbappé, on s’entend bien car on sait ce que l’autre va faire. Par exemple, on aime
tous les deux aller à gauche mais on n’y sera jamais tous les deux en même temps : l’autre viendra à l’intérieur, ou prendra la
profondeur…

Il pourrait être le troisième élément de l’attaque du Real, avec Vinicius et vous ?

Oui, je le dis souvent. J’aime jouer avec lui.

Il y a aussi un nouveau système, en 3-4-1-2. Comment l’analysez-vous ?

Les gens pensent que c’est un système en sélection et j’aimerais jouer avec lui en club. Je pense qu’on marquerait le double de buts. Ou peut-être même le triple !
(Rires.)

Êtes-vous impressionné par le potentiel offensif des Bleus ?
*
Tous les joueurs sont dans des grands clubs européens et il y a une grande
richesse de profils. Tous les joueurs sont différents et c’est ce qui est très intéressant. Tu peux compter sur des titulaires, et quand tu les sors, tu mets d’autres joueurs qui pourraient être des titulaires. Un mec
comme Ousmane Dembélé, j’aime beaucoup, il déstabilise, il sait jouer en une
touche, il met des centres magnifiques. Coman, c’est différent, lui il apporte énormément de vitesse en débordement. Ben Yedder, c’est encore autre chose, il aime avoir le ballon dans les pieds et jouer à la limite du hors-jeu. Giroud, avant c’était un point de fixation, maintenant il a toujours
cette qualité mais il peut aussi venir un peu plus dans le jeu. Tu peux t’appuyer sur lui mais il lui faut des centres. Griezmann, on connaît tous ses immenses qualités, c’est un top mondial. Il y a l’embarras du choix en
bleu : tu peux mettre trois attaquants, ou trois autres.

Que pensez-vous de votre groupe de Coupe du monde, composé du Danemark, de la Tunisie et d’un barragiste (Pérou, Australie ou Émirats arabes unis) ?

Il n’y a pas de bon tirage. Ce tirage n’est ni bon ni mauvais. Ce sera la Coupe du monde et les matches seront tous difficiles. Ça aurait pu être plus dur sur le papier, oui, mais avec notre statut, les matches contre
les supposées petites nations sont toujours compliqués.

Aimeriez-vous marquer l’histoire des Bleus comme vous avez marqué
celle du Real ?

Déjà, pour moi, revenir après un peu plus de cinq ans était un événement. C’est un truc vraiment marquant, car je n’avais jamais baissé les bras. Ensuite, j’ai remporté un trophée (Ligue des nations) et c’est vraiment important pour moi. Maintenant, il y a une Coupe du monde qui arrive et je dois essayer de faire quelque chose de grand. Ce n’est qu’après ça qu’on
verra si je rentre dans l’histoire ou pas. Mais je ne joue pas au foot en me disant : “Il faut que je marque l’histoire des Bleus”. Je joue
pour me faire plaisir.

Vous venez de battre le record de buts d’Alfredo Di Stéfano au Real (308 buts). Celui de Thierry Henry en bleu (51 buts) est-il accessible ?

J’en suis à combien moi ?

Trente-six.

Il m’en manque quinze. Ça va, en fait, il n’y a pas beaucoup d’écart. De toute façon, tous les records sont battus un jour. Ceux des
autres, mais les miens aussi. »

« Rien ne semble vous atteindre sur un terrain. Cette carapace est-elle
indispensable au plus haut niveau ?

Franchement je ne sais pas, c’est naturel. Je n’essaye même pas de jouer le dur, c’est juste automatique quand j’entre sur le terrain. Pourtant dans le vestiaire je discute, je rigole… C’est juste ma personnalité, je suis comme ça.

Comment ne jamais être nerveux, impulsif ou émotif face à des stades pleins,
avec la pression ?

En fait, c’est bizarre, c’est comme une bulle. Pendant un match, je ne vois que les joueurs en face de moi, leurs déplacements. L’environnement, c’est
comme s’il n’était pas là. Les supporters, je ne les entends qu’après un but ou après avoir fait une grosse action. Sinon, je ne capte pas ce qu’il se passe autour.

Concernant les critiques dans votre carrière, elles ne vous ont jamais déstabilisé ?

Une critique, ce n’est jamais agréable. Mais il faut la prendre et surtout la comprendre. Quand tu as compris que ceux qui te critiquent ne feront jamais mieux que toi… La meilleure critique, c’est l’autocritique. Je n’ai pas besoin d’allumer la télé pour savoir si j’ai fait un mauvais match. Je le sais direct ! Parfois, je me prends la tête pendant deux ou trois jours
sur quelque chose que j’ai mal fait.

En plus de 800 matches en pro, vous n’avez jamais pris un carton rouge, et seulement 12 jaunes. Comment l’expliquez-vous ?

Parce que je ne vois pas l’intérêt de prendre des cartons. Encore un défenseur je comprends, mais alors un joueur offensif… Je ne vais pas aller mettre des semelles, je m’occupe du ballon. Et sinon les contestations et les simulations, ça n’a jamais servi à rien. Pourquoi les joueurs
contestent-ils les décisions de l’arbitre ? Ça me rend fou quand un joueur de mon équipe fait ça. Il a sifflé, c’est fini, tu veux faire quoi ? Il ne peut pas revenir dessus. Et pour les penalties, maintenant, il y a le VAR.
Donc ça ne sert à rien de réclamer.

Vous êtes devenu très fort dans le domaine aérien, alors que ce
n’était pas le cas il y a quelques années…

Bah je n’avais pas d’abdos, c’est pour ça ! (Rires.) C’est vrai que maintenant je prends beaucoup de ballons de la tête. Marquinhos saute très haut et j’étais bien contre lui. La différence, c’est qu’aujourd’hui je fais
beaucoup de travail de gainage, d’abdos, et donc je me rends compte que je saute plus haut que les gars. Ensuite, pour la précision, c’est comme dans mon jeu, je ne suis pas un bourrin. Donc je saute, et ensuite je sais s’il faut piquer, s’il faut mettre en cloche. Faire une tête, ce n’est pas
fermer les yeux et mettre un coup. Pourtant, il y en a beaucoup qui marquent
des buts comme ça (Rires.)

Zidane, Cristiano Ronaldo, Juninho à votre époque lyonnaise…
Vous vous êtes nourri de beaucoup de conseils. Est-ce qu’aujourd’hui, vous
prenez du plaisir à faire la même chose avec des jeunes, comme Vinicius (21 ans) ?

Vinicius, je ne lui ai pas appris le foot. Tout ce que j’ai fait avec lui, c’est que je lui ai fait changer ses idées. Avant, il avait une idée
de déborder et ensuite, c’est “on verra ce que je fais”. Aujourd’hui, il déborde en sachant s’il va marquer, centrer, rentrer à l’intérieur… Tout le monde cette année dit “Vinicius ceci, Vinicius cela”… Pourtant
c’est le même joueur que la saison dernière. La seule différence, c’est que
maintenant il fait les bons choix. Il réfléchit. Voilà ce que je lui ai appris.

Après votre carrière, quelle trace aimeriez-vous laisser ?

Je veux être fier de ce que j’ai fait en jouant le foot que j’aime. Je pense avoir réussi à faire réfléchir les gens sur le poste d’attaquant. C’était mon principal objectif,essayer de devenir une sorte d’attaquant “idéal”. J’admirais Ronaldo (le Brésilien) car il a révolutionné le poste quand j’étaispetit. Après, personne ne peut faire ce qu’il faisait, c’est impossible. Personne ne s’en approche. À chaque fois qu’on dit : “Ce
joueur me fait penser à Ronaldo”, c’est de l’invention. C’est impossible. Donc si j’ai révolutionné à ma manière, c’est ma plus belle réussite.

Et votre fils, vous aimeriez qu’il retienne quoi de vous en tant que joueur ?
(Il réfléchit.) Eh bien j’aimerais qu’il ait de moi la même image que j’ai de Ronaldo. Voilà, exactement pareil (Rires.) »


Merci pour le cadeau, vraiment passionnant.
Victoire au combien importante afin de balayer des doutes qui pourraient s'installer, maintenir notre avance au classement surtout avant le match face à Séville ( avec la suspension de Casemiro) et arriver concentré pour le retour face à Chelsea.
C'est de loin le match le plus tranquille, limite le plus facile du Real, cette saison. L'impression que même si on avait amené le Castilla, ils s'en seraient sortis avec la victoire tellement Getafe n'a rien proposé.

Tant mieux pour nous, ça fait 3 points importants, des cadres reposés et aucun blessé dans nos rangs. Que demander de plus ? Let's go préparer maintenant la manche retour contre Chelsea, mardi ??♥️


Sinon, je t'en prie R9 et Fred. Au plaisir de vous partager d'autres interviews comme ça !
C'eût été une soirée parfaite sans cet imbécile de Casemiro qui a cru bon de faire son intéressant et se priver ainsi du voyage à Seville.
Message posté par Fred Astaire
C'eût été une soirée parfaite sans cet imbécile de Casemiro qui a cru bon de faire son intéressant et se priver ainsi du voyage à Seville.


Carlo Ancelotti : "Casemiro ne sera pas là face à Seville, mais les matchs de Camavinga et Valverde montrent que l’équipe n’a pas que 11 joueurs."
faudrait marquer tôt pour tuer tout espoirs de remonté.

L'attente est longue et l'appréhension est grande...
Message posté par Fred Astaire
Croisons les doigts et serrons les fesses, et non pas l'inverse !


Cette fois-ci, c'est toi qui le dit, ahah ! Sinon, je vous rejoins, le plus vite on marque, le mieux ce sera pour nous. Dans le pire des cas, il ne faut pas encaisser très vite dans le match.
‪On reprend les mêmes et on recommence !‬ La même compo qu'à aller à Militão près, j'espère qu'on aura le même résultat^^

Courtois

Carvajal-Nacho-Alaba-Mendy

Modrić-Casemiro-Kroos

Valverde-Benzema-Vini Jr

Puisse le sort nous être favorable !
Les meilleurs buteurs de l’histoire de la LDC sans prendre en compte les pénaltys :

- Cristiano Ronaldo (121)
- Messi (107)
- Benzema (81)
- Raùl (70)
- Lewandowski (69)
Message posté par R9+Z5=KB9
Les meilleurs buteurs de l’histoire de la LDC sans prendre en compte les pénaltys :

- Cristiano Ronaldo (121)
- Messi (107)
- Benzema (81)
- Raùl (70)
- Lewandowski (69)


C'est un plaidoyer en faveur de Penaldo et contre Messinalty ?
Message posté par sebek
C'est un plaidoyer en faveur de Penaldo et contre Messinalty ?


C'est plus un Benzema vs Lewa, ça fait longtemps que je recherchais cette stat. On voit que sans les pénalty même Raul est devant lui même si cela n'enlève rien à leurs mérites à tous et que marquer un penalty n'est pas si facile.
Y a quelque chose de mystique dans ce club, même totalement crevés, avec un pied et 4 orteils dehors, ils n'abdiquent jamais et trouvent toujours des ressources pour revenir.

C'est d'immenses champions qui ne sont jamais rassasiés, jamais favoris mais toujours en vie. C'est le Real Madrid, rien de rationnel avec ce club. Ils devaient sortir contre le PSG, en 30 minutes, ils plient le match. En 1/4, Chelsea est largement favoris et à la 75e, les dés étaient jetés mais là aussi, ils puissent dans leurs derniers retranchements pour renverser la situation.

Ce club est unique, la LDC n'est pas en soi un objectif mais ils se donnent les moyens de continuer de rêver encore. Abandonner n'est pas une option comme dit justement Luka Modrić ♥️

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