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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?
Message posté par Fred Astaire
Où l'on parle un peu du Real et de quelques Sofooteux. Pour la partie sérieuse, j'ai repris plus ou moins un article existant:
https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, imposé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du football français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Stade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 et Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au match. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...

https://youtu.be/ItRWNATsaII



https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

https://www.picclickimg.com/d/l400/pict … Finale.jpg

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ … 31.svg.png
Message posté par Fred Astaire
Où l'on parle un peu du Real et de quelques Sofooteux. Pour la partie sérieuse, j'ai repris plus ou moins un article existant:
https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, imposé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du football français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Stade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 et Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au match. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...

https://youtu.be/ItRWNATsaII


Gracias Don Fredo.
Message posté par Fred Astaire
Où l'on parle un peu du Real et de quelques Sofooteux. Pour la partie sérieuse, j'ai repris plus ou moins un article existant:
https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, imposé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du football français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Stade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 et Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au match. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...

https://youtu.be/ItRWNATsaII


Magnifique, vraiment magnifique ! J'ai éclaté de rire quand je suis arrivé sur cette partie : "Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming)"

Il m'est arrivé de me faire reprendre dans la "vraie" vie parce que j'ai osé écrire "comme même" mais j'avais la flemme de les expliquer l'origine de ce gros délire/running gag^^

Merci Fred !
Chers Madridistas,

Depuis vingt ans, depuis le premier jour que j'ai foulé le sol de Madrid et que j'ai enfilé la tunique blanche vous m'avez démontré votre affection. J'ai toujours senti qu'il y avait quelque chose de très spécial entre nous. J'ai eu le grand honneur d'être joueur et entraîneur du club le plus important de l'histoire, mais avant tout, je suis un Madridista de plus. Pour tout cela, je voulais vous écrire cette carte pour vous dire au revoir et expliquer ma décision de quitter mon banc.

Quand j'ai accepté de revenir, en mars 2019, pour entraîner le Real Madrid après un repos de huit mois, c'est parce que le président Florentino Pérez me l'a demandé, évidemment, mais aussi parce que vous me le demandiez tous les jours. Quand je croisais l'un de vous dans la rue, je sentais le soutien et l'envie de me voir une nouvelle fois à la tête de l'équipe. Parce que je partage les valeurs du Madridismo, ce club appartient à ses socios, à ses supporters, au monde entier. J'ai essayé de transmettre ces valeurs moi aussi, dans tout ce que j'ai fait, j'ai essayé d'être un exemple. Passer vingt ans au Real a été la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie et je le dois exclusivement à Florentino Pérez parce qu'il a misé sur moi en 2001, il s'est battu pour moi, pour me faire venir alors qu'il y avait certaines personnes qui y était opposées. Je le dis du fond du cœur, je serai toujours reconnaissant envers le président. Toujours.

Maintenant, j'ai décidé de partir et je veux bien vous expliquer les raisons. Je pars, mais je ne veux pas arrêter d'entraîner, je ne suis pas fatigué. En mai 2018, j'avais arrêté parce qu'après deux ans et demi avec tant de succès et de victoires, je sentais que l'équipe avait besoin d'un nouveau discours pour rester compétitive. Aujourd'hui, les choses sont différentes. Je pars parce que je sens que le club ne me donne plus la confiance dont j'ai besoin, ne m'offre pas son soutien pour construire quelque chose à moyen-long terme. Je connais le football et l'exigence d'un club comme le Real Madrid, je sais que, quand tu ne gagnes pas, tu dois partir. Mais ici, on a oublié une chose très importante, on a oublié tout ce que j'ai construit au quotidien, tout ce que j'ai apporté en relation aux joueurs, aux 150 personnes qui travaillent pour et autour de l'équipe. Je suis un gagneur né et j'étais ici pour conquérir des trophées, mais au-delà de ça, il y a les êtres humains, les émotions, la vie et j'ai la sensation que ces choses n'ont pas été valorisées, que l'on n'a pas compris que l'on maintient aussi comme ça la dynamique d'un grand club. On me l'a même reproché d'une certaine façon.

Je veux que l'on respecte ce que nous avons tous fait. J'aurais aimé que, ces derniers mois, ma relation avec le club et le président ait été un peu différente qu'avec un entraîneur lambda. Je ne demandais pas de privilèges, pas du tout, mais un peu plus de mémoire. Aujourd'hui, la durée de vie d'un entraîneur sur le banc d'un grand club est de deux saisons, pas beaucoup plus. Pour que cela dure plus, les relations humaines sont essentielles, elles sont plus importantes que l'argent, plus importantes que la célébrité, plus importantes que tout. Il faut en prendre soin. C'est pour cela que cela me faisait mal de lire dans la presse, après une défaite qu'on allait me virer si je ne gagnais pas le match suivant. Cela me faisait mal à moi et à toute l'équipe parce que ces messages transmis intentionnellement à la presse créaient des interférences négatives au sein du groupe, créaient des doutes et des malentendus. Heureusement que j'avais des garçons merveilleux qui étaient à mort derrière moi. Quand les choses devenaient compliquées, ils me sauvaient avec de grandes victoires. Parce qu'ils croyaient en moi et savaient que je croyais en eux. Bien sûr, je ne suis pas le meilleur entraîneur du monde, mais je suis capable de donner la force et la confiance dont chacun a besoin dans son travail, joueur, membre du staff ou employé du club. Je sais parfaitement de quoi une équipe a besoin. Au long de ces vingt ans à Madrid, j'ai appris que vous, les supporters, voulez gagner, évidemment, mais surtout que l'équipe donne tout, entraîneur, staff, employés et joueurs. Je peux vous assurer que nous avons donné 100% de nous-mêmes pour le club.

Je profite aussi de cette lettre pour lancer un message aux journalistes. Il y a eu des centaines de conférences de presse et, malheureusement, nous avons très peu parlé de football et je sais que vous aussi vous aimez le football, que ce sport nous unit. Cependant, sans vouloir vous critiquer ou vous donner des leçons, j'aurais aimé que vos questions n'aient pas toujours été dirigées par la polémique, pour pouvoir parler plus souvent de ballon et avant tout des joueurs, qui sont et seront toujours les plus importants de ce jeu. N'oublions pas le football, prenons-en soin.

Cher Madridistas, je serai toujours un de vous.

Hala Madrid !

Zinedine Zidane»
La lettre, je l'ai lue plusieurs fois, ie ne sais toujours pas quoi dire. Je crains manquer d'objectivité si je donne mon opinion, c'est Zidane, Perez et le Real, je suis partagé.

Deux personnes qui ont beaucoup donné pour le club même si certaines de leurs décisions sont/étaient discutables. Gouverner c'est pas facile, surtout dans des clubs d'une extrême exigence où l'on peut se demander parfois si la place de l'humain est la première priorité.

Ça me fait de la peine de voir Zidane, pourtant une personne d'ordinaire très calme et posée, déballer publiquement tout ce qu'il a dans le cœur à l'encontre d'un club qu'il aime plus que tout au monde.

De la même manière, je peux comprendre Perez qui doit gérer tout en prenant du recul afin d'éviter de prendre des décisions sous le coup de l'émotion.

Bref, j'aurais vraiment préféré qu'on en arrive pas là, maintenant qu'il est parti, je suis même pas sûr qu'on lui trouvera un successeur qui fera au moins aussi bien que lui.


Message posté par Elji haz14
La lettre, je l'ai lue plusieurs fois, ie ne sais toujours pas quoi dire. Je crains manquer d'objectivité si je donne mon opinion, c'est Zidane, Perez et le Real, je suis partagé.

Deux personnes qui ont beaucoup donné pour le club même si certaines de leurs décisions sont/étaient discutables. Gouverner c'est pas facile, surtout dans des clubs d'une extrême exigence où l'on peut se demander parfois si la place de l'humain est la première priorité.

Ça me fait de la peine de voir Zidane, pourtant une personne d'ordinaire très calme et posée, déballer publiquement tout ce qu'il a dans le cœur à l'encontre d'un club qu'il aime plus que tout au monde.

De la même manière, je peux comprendre Perez qui doit gérer tout en prenant du recul afin d'éviter de prendre des décisions sous le coup de l'émotion.

Bref, j'aurais vraiment préféré qu'on en arrive pas là, maintenant qu'il est parti, je suis même pas sûr qu'on lui trouvera un successeur qui fera au moins aussi bien que lui.


Tout à fait d'accord avec toi. On aurait pu faire économie de tout ce déballage dotant plus que les torts sont partagés entre les deux parties. C'est la presse espagnole qui se frotte les mains
Carlo Ancelotti semble être le choix de la direction, en tout cas, tous les media s'accordent à dire la même chose.

Je l'aime bien le père Carlo, l'homme de la Decima mais j'ai de gros doutes qu'il puisse être celui qu'il nous faut en ce moment. C'est plus un entraîneur de coup(e) or l'effectif actuel est loin de pouvoir rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Il galère de ouf à remporter un championnat, de toute sa carrière, il a en seulement gagné "que" 4 dont 2 avec le PSG et le Bayern en plus de 20 ans (!), C'est vraiment un bilan assez faible. J'ai de gros doutes qu'il puisse nous rendre compétitif en liga d'autant qu'on aura du mal à renforcer qualitativement l'équipe.

Les cibles prioritaires sont onéreuses et je ne vois pas comment Perez pourrait faire des folies sur le marché des transferts. Je l'adore vraiment le père Carlo, il est paternaliste et tout mais je pense pas que c'est ce dont on a vraiment besoin en ce moment.
Carlo Ancelotti semble être le choix de la direction, en tout cas, tous les media s'accordent à dire la même chose.

Je l'aime bien le père Carlo, l'homme de la Decima mais j'ai de gros doutes qu'il puisse être celui qu'il nous faut en ce moment. C'est plus un entraîneur de coup(e) or l'effectif actuel est loin de pouvoir rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Il galère de ouf à remporter un championnat, de toute sa carrière, il a en seulement gagné "que" 4 dont 2 avec le PSG et le Bayern en plus de 20 ans (!), C'est vraiment un bilan assez faible. J'ai de gros doutes qu'il puisse nous rendre compétitif en liga d'autant qu'on aura du mal à renforcer qualitativement l'équipe.

Les cibles prioritaires sont onéreuses et je ne vois pas comment Perez pourrait faire des folies sur le marché des transferts. Je l'adore vraiment le père Carlo, il est paternaliste et tout mais je pense pas que c'est ce dont on a vraiment besoin en ce moment.
Putain, le foot quoi...
Quelle indécence, ça me surprendra toujours.
Le mec se gratte les couilles depuis 2015, n'a rien foutu au Bayern, rien au Napoli, rien à Everton, le Real vient le reprendre....
On dirait que le foot est régi par Frenchies ou Bandinidakar, c'est absolument dingue.
Message posté par Elji haz14
Carlo Ancelotti semble être le choix de la direction, en tout cas, tous les media s'accordent à dire la même chose.

Je l'aime bien le père Carlo, l'homme de la Decima mais j'ai de gros doutes qu'il puisse être celui qu'il nous faut en ce moment. C'est plus un entraîneur de coup(e) or l'effectif actuel est loin de pouvoir rivaliser avec les meilleures équipes européennes.

Il galère de ouf à remporter un championnat, de toute sa carrière, il a en seulement gagné "que" 4 dont 2 avec le PSG et le Bayern en plus de 20 ans (!), C'est vraiment un bilan assez faible. J'ai de gros doutes qu'il puisse nous rendre compétitif en liga d'autant qu'on aura du mal à renforcer qualitativement l'équipe.

Les cibles prioritaires sont onéreuses et je ne vois pas comment Perez pourrait faire des folies sur le marché des transferts. Je l'adore vraiment le père Carlo, il est paternaliste et tout mais je pense pas que c'est ce dont on a vraiment besoin en ce moment.


Purée c’est dur. Le mec en a rien à carrer depuis un bail, il prend juste son chèque et fait bosser le fiston qui est agent. Ça incarne bien la vision du foot de tonton Perez
Message posté par Ruud009
Putain, le foot quoi...
Quelle indécence, ça me surprendra toujours.
Le mec se gratte les couilles depuis 2015, n'a rien foutu au Bayern, rien au Napoli, rien à Everton, le Real vient le reprendre....
On dirait que le foot est régi par Frenchies ou Bandinidakar, c'est absolument dingue.


Je comprends absolument pas du tout ce choix non plus. Quitte à reprendre Carlo, autant prendre le pari de Conte quand bien même il a beaucoup de limites.
Qu'est-ce qu'on espérer avec Carlo ? Une non qualification en ldc avec cet effectif en désuétude.
Message posté par Ruud009
Putain, le foot quoi...
Quelle indécence, ça me surprendra toujours.
Le mec se gratte les couilles depuis 2015, n'a rien foutu au Bayern, rien au Napoli, rien à Everton, le Real vient le reprendre....
On dirait que le foot est régi par Frenchies ou Bandinidakar, c'est absolument dingue.



ooloo
ooo
Putain on fait du neuf avec du vieux, ça a jamais marché. Franchement je l'adore Ancelotti, mais complètement d'accord avec toi Elji je vois pas comment actuellement il pourrait réussir. Tout ce qu'il va réussir à faire, c'est ternir sa légende au Real.
C'est possible que le Real embauche un coach Espagnol ?
Emery
Marcelino
Enrique
Message posté par gil morrissao roland larque
C'est possible que le Real embauche un coach Espagnol ?
Emery
Marcelino
Enrique


Emery a montré qu'il est pas taillé pour conduire les gros bolides.
Enrique, pour des raisons évidentes, non, merci.
Marcelino serait un pari intéressant, en effet. Je ne dirais pas non.
Enrique avait débuté au Real.

La courtoisie des spectateur du Real lui a permis de ne pas voir une tête cochon sur la pelouse à son retour à Bernabeu.

Carlo, si ça marche tant mieux pour vous tous sinon vous serez les pigeons de l'affaire. Comme je le vois pas réussir je vous vois roucouler avant le prochain printemps.
Le Real Madrid CF annonce que Carlo Ancelotti sera le nouvel entraîneur de l'équipe première pour les trois prochaines saisons.

Demain, la cérémonie de signature du protocole aura lieu avec le président Florentino Pérez au Real Madrid City. Plus tard, Carlo Ancelotti apparaîtra à 16h 00 devant les médias lors d'une conférence de presse télématique.

Pas vraiment très emballé par ce retour, mais bon, welcome back sourcil man.

Contrat jusqu'en 2024
Salaire de 6M/an
Retour de Pintus dans le staff (treees bonne nouvelle)
Prolongation de Vazquez attendue (3 ans)
Je suis d'accord avec tous ce qui a été dit, pas très emballé par retour d'Anceloti malgré tout le respect que j'ai pour lui , par contre Pintus c'est un grand Oui ! L'italien vient peut-être pour faire la transition/fusible entre Zidane et Raul qui ne pouvait peut être pas passer directement après le français ( mes avis que Perez le fera venir en tant que sauveur si l'italien se plante).

Lors du premier passage de Carle j'avais regretté qu'il passe de son système de contre-attaque avec la BBC (on pouvait marquer des buts en trois passe c'était impressionnant pour ma part) à un système de possession (que je déteste ) pour suivre la mode avec un résultat très mitigé.

Bonne chance à lui dans tous les cas.
Message posté par Elji haz14
La lettre, je l'ai lue plusieurs fois, ie ne sais toujours pas quoi dire. Je crains manquer d'objectivité si je donne mon opinion, c'est Zidane, Perez et le Real, je suis partagé.

Deux personnes qui ont beaucoup donné pour le club même si certaines de leurs décisions sont/étaient discutables. Gouverner c'est pas facile, surtout dans des clubs d'une extrême exigence où l'on peut se demander parfois si la place de l'humain est la première priorité.

Ça me fait de la peine de voir Zidane, pourtant une personne d'ordinaire très calme et posée, déballer publiquement tout ce qu'il a dans le cœur à l'encontre d'un club qu'il aime plus que tout au monde.

De la même manière, je peux comprendre Perez qui doit gérer tout en prenant du recul afin d'éviter de prendre des décisions sous le coup de l'émotion.

Bref, j'aurais vraiment préféré qu'on en arrive pas là, maintenant qu'il est parti, je suis même pas sûr qu'on lui trouvera un successeur qui fera au moins aussi bien que lui.


Je ressens exactement la même chose. Tout ça devrait être analysé mais malheureusement nous n'avons pas tout les éléments. De l'extérieur je donnerai sûrement raison à Zidane qui à du se sentir "trahi" deux fois , la première fois avec le cas CR7 et son départ alors que Zidane aurait préféré que ce soit Bale qui parte , Perez fait l'inverse ( et quand on sait que le Gallois est en partie responsable des problèmes/désaccords entre Pérez et Anceloti , la non venue de Mbappe d'après un ancien responsable au PSG etc...) Ne soutient pas Zidane et les joueurs publiquement malgré les exploits réalisés et la deuxième fois lors de laquelle Perez a sûrement fait fuite des informations pour mettre la pression sur Zidane alors que son retour à sûrement dû être réalisé sous certaines conditions de celui-ci (sûrement non tenues par Perez ). Quand on voit que la lettre a été publié par As (souvent hostile à Perez ) et la réponse non officielle de Perez dans Marca , je sais plus trop où j'avais lu ça mais certains joueurs utiliser se procédé avec la presse , où c'était donnant/donnant... Bref je crois qu'il y a aujourd'hui une réelle cassure entre Pérez et Zidane alors qu'ils avaient une relation presque de père/fils.
Je serais curieux de connaître l'équipe-type que Carlo a en tête, aujourd'hui avant les potentielles arrivées.
Le Real Madrid C.F. communique l'incorporation d'Antonio Pintus comme chef de la préparation physique de l'équipe première et responsable de la méthodologie de la préparation physique de toutes les équipes de football du club.


Là, par contre, on applaudit des deux mains !

Hazard va enfin redevenir un jour de foot.
Message posté par Elji haz14
Le Real Madrid C.F. communique l'incorporation d'Antonio Pintus comme chef de la préparation physique de l'équipe première et responsable de la méthodologie de la préparation physique de toutes les équipes de football du club.


Là, par contre, on applaudit des deux mains !

Hazard va enfin redevenir un jour de foot.


Et ça va être le retour de tous les grincheux, chouineurs, suspicieux, haineux sur le site.
Message posté par Elji haz14
Le Real Madrid C.F. communique l'incorporation d'Antonio Pintus comme chef de la préparation physique de l'équipe première et responsable de la méthodologie de la préparation physique de toutes les équipes de football du club.


Là, par contre, on applaudit des deux mains !

Hazard va enfin redevenir un jour de foot.


Je commence à être fatigué de toujours croire à un retour en forme de Hazard.

Mais oui, l'arrivée de Pintus est clairement une bonne nouvelle, bien meilleure que le retour de Ancelotti.

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