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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?
Saison 2020-21 : les notes des joueurs du Real Madrid
NOTES
Par Thomas Le 24 Mai 2021

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Le Real Madrid a bouclé l'exercice 2020-21 ce samedi soir contre Villarreal. Aucun titre n'a été remporté dans cette saison bien particulière... Voici les notes de notre rédaction.



⭐️ Courtois - 9 : On disait déjà la saison passée qu'il était l'un des grands hommes du Real Madrid, il a confirmé et même renforcé ce statut. Il a encaissé moins de buts (44) qu'il n'a disputé de matchs (51) et c'est un véritable exploit vu le niveau affiché par l'équipe. Si le Real a tenu aussi longtemps en Liga, c'est en grande partie grâce à lui.

Lunin - Non noté : Il n'a disputé qu'un seul match en Coupe du Roi contre Alcoyano et il a été décevant. Difficile pour autant de lui attribuer une note légitime.

Mendy - 6,5 : Fin de saison gâchée par les blessures, certes, mais tout de même sérieuse et dans la continuité de la première. Une vraie valeur sûre pour le Real Madrid, même si on regrette un peu le manque de progrès sur le plan offensif. C'est pour cette raison qu'il a 0,5 point de moins que l'an dernier.

Marcelo - 3 : La note est dure, mais hélas on ne peut plus juste. Il n'y a pas grand chose de positif à retenir de sa saison en dehors de 2-3 bonnes apparitions dans un rôle de piston. Il n'est plus au niveau et la belle histoire doit s'arrêter là car Miguel Gutierrez est, en 2021, meilleur que lui.

Militao - 7 : Assurément la belle surprise de cette fin de saison. Pendant très longtemps, jusqu'au match face à Liverpool, on se dirigeait vers une seconde année manquée et quasiment sans temps de jeu sauf que le Brésilien a saisi les opportunités pour se révéler et devenir indiscutable ! Sa note aurait assurément été meilleure s'il s'agissait de ne noter que les derniers mois.

Nacho - 7,5 : Comme bien souvent durant toute sa carrière, Nacho a été appelé à la rescousse et il a répondu présent. Totalement, même, en ce qui concerne cette saison. De février à mai, l'Espagnol a été le patron de la défense du Real Madrid et au meilleur de sa forme.

Varane - 5 : Le Français n'a une nouvelle fois pas été ménagé par Zinédine Zidane cette saison et sans doute qu'il l'a payé, physiquement et peut-être aussi mentalement à l'heure où on parle d'un possible départ cet été. Varane a manqué de régularité.

Ramos - 5 : Plus que Varane, c'est la charnière titulaire du Real qui n'a pas été flamboyante cette saison. Le capitaine du Real a aussi des choses à se reprocher sur le sportif comme l'extra-sportif d'ailleurs. Il a été blessé sur la quasi-intégralité de la deuxième partie d'exercice et a forcé son retour contre Chelsea... ce qui n'a vraiment pas profité à son équipe.

Carvajal - 3 : Seulement 15 matchs disputés et un corps qui l'a complètement lâché. Dani est un battant et il a souvent été bon lors de ses rares apparitions... mais ça ne suffit pas.

Odriozola - 4,5 : Seize petits matchs à son actif et pas que des bons. Alvaro Odriozola a progressé sur les dernières apparitions, oui c'est vrai, mais cela reste vraiment moyen pour un joueur du Real Madrid.

Lucas Vazquez - 7 : Ailier droit reconverti en tant que latéral pour faire face aux absences de Carvajal, Lucas a réellement fait une très bonne saison. Sa blessure a été un gros coup dur pour le Real et le perdre cet été serait dommageable.

Casemiro - 6,5 : Très utilisé cette saison encore et seul récupérateur de milieu dans l'effectif, Casemiro a fait une année correcte en somme, même s'il a fini la saison dans le rouge.

Valverde - 5 : Année assez décevante, en dent de scie pour l'Uruguayen. Plutôt bon sur le début de saison, il a subi le niveau étincelant de Kroos et Modric puis a dû faire face aux blessures ainsi qu'au Covid. Il n'a pas non plus toujours joué dans sa position préférentielle... Il n'a pas pu confirmer sa très bonne saison passée.

Kroos - 7 : L'erreur serait de résumer sa saison, ainsi que celle de Modric d'ailleurs, à cette grosse double contre-performance contre Chelsea. Le milieu du Real s'est fait manger mais sans doute qu'il était aussi et surtout à bout de souffle. Néanmoins, la saison de l'Allemand est presque irréprochable.

Modric - 8 : Derrière Benzema et Courtois, c'est lui le meilleur joueur du Real sur cet exercice 2020-21. Du haut de ses 35 ans, le Croate a joué 48 matchs (46 titularisations) malgré un calendrier extrêmement dense et des matchs tous les trois jours. Bien que dans le dur physiquement en fin de saison, il a serré les dents et su se montrer décisif... grâce à son talent, son incroyable talent.

Isco - 3 : Jamais, à aucun moment de la saison, l'Espagnol ne s'est présenté comme une alternative sérieuse et utilise aux trois du milieu. Le concernant c'est clair, comme pour Marcelo, son histoire avec le Real doit prendre fin cet été.

Hazard - 2 : Plutôt que d'expliquer sa mauvaise note, ce sont ses points qu'il faudrait justifier. Encore une saison extrêmement décevante pour le Belge, il n'y a rien d'autre à ajouter.

⭐️ Benzema - 9 : 30 buts et 9 passes décisives cette saison, Le Nueve a tenu l'attaque du Real a lui tout seul pour la troisième année consécutive. Ses performances ont été impressionnantes tout au long de la saison. Entre Courtois et lui, on n'a pas su trancher.

Asensio - 4 : 7 buts et 2 passes décisives en 48 matchs. L'Espagnol n'a pas sa place dans le onze du Real mais il l'a eu cette saison par défaut.

Rodrygo - 4 : Le jeune Brésilien donnait vraiment la sensation de monter en puissance et d'apporter un petit quelque chose aux côtés de Benzema en fin d'année 2020. Malheureusement, sa blessure a totalement cassé sa saison puisqu'il n'est pas revenu aussi bon.

Mariano - 2 : Une présence sans grand intérêt dans l'effectif. Il a eu quelques minutes ici et là. Le club doit également trouver une solution cet été pour lui.

Vinicius - 4,5 : Une masterclass contre Liverpool, de bonnes fulgurances de temps en temps, mais la continuité dans tout ça ? Vinicius n'est plus le gamin de 18 ans mais ne donne pas non plus l'impression de progresser, dans les derniers mètres notamment. 6 buts et 7 passes décisives en 49 matchs...

Zidane - 6 : Certains diront qu'ils méritent tous les honneurs pour avoir su tirer le maximum de ce groupe malgré tous ces malheurs (55 blessures et des cas Covid) et d'autres que sa gestion est aussi en cause ou qu'il n'y a pas trace d'amélioration dans le jeu. Sans doute que tout le monde a un peu raison et que la vérité se trouve à mi-chemin.
Comme dit plus haut, avec Mbappé le Real peut viser le doublé Liga-C1. Sans lui ni l'un ni l'autre. Mais comme son pote Neymar a resigné au PSG et que l'effectif du Real est vieillissant ça risque sans doute pas d'arriver cet été.

Le mieux serait d'offrir une année de transition à Raul. Mais comme ça n'existe pas au Real...

Sans réels renforts Zidane serait bien casse-cou de prolonger l'aventure.
Le problème, c'est que cette saison était déjà censée être, en quelques sortes, une saison de transition. Il était attendu une plus grande prise de pouvoir des jeunes : Vinicius, Rodrygo, Odegaard, Asensio, Militao. Au final, à part le dernier (et encore, avant le quart contre Liverpool on avait les jambes qui tremblaient, il s'est révélé seulement sur les 2-3 derniers mois), aucun ne s'est réellement imposé et il a fallu que Zidane fasse appel aux cadres pour que les choses se remettent en ordre.

Donc 2 saisons de transition ça commence à faire beaucoup. L'été dernier le Real n'a pas recruté, histoire de garder les comptes à l'équilibre, mais cet été ça sera sûrement pas la même chose. Hazard va sûrement se barrer, à voir pour combien, mais ce sera de l'argent réinvesti dans un grand joueur a priori.
Message posté par AtlanteanKodex
Le problème, c'est que cette saison était déjà censée être, en quelques sortes, une saison de transition. Il était attendu une plus grande prise de pouvoir des jeunes : Vinicius, Rodrygo, Odegaard, Asensio, Militao. Au final, à part le dernier (et encore, avant le quart contre Liverpool on avait les jambes qui tremblaient, il s'est révélé seulement sur les 2-3 derniers mois), aucun ne s'est réellement imposé et il a fallu que Zidane fasse appel aux cadres pour que les choses se remettent en ordre.

Donc 2 saisons de transition ça commence à faire beaucoup. L'été dernier le Real n'a pas recruté, histoire de garder les comptes à l'équilibre, mais cet été ça sera sûrement pas la même chose. Hazard va sûrement se barrer, à voir pour combien, mais ce sera de l'argent réinvesti dans un grand joueur a priori.


Complètement d'accord sur la longueur insupportable de cette phase de transition qui n'en a pas été une.
Vinicius a un QI football absolument affligeant, Rodrygo ne donne aucune impression de progression, Hazard c'est un gâchis incompréhensible, Oedegaard a du "foot" mais semble peut disposer à tenir l'exigence du club, Ceballos pareil que pour Oedegaard, Brahim point d'interrogation, Mariano on n'en parle même pas, Jovic impossible a cerner, Reinier flop, Odriozola niveau limite d'un remplaçant de premier choix, et je dois en oublier...

Seules consolations Militao, Valverde et je n'arrive même pas à mettre Mendy dedans tellement il est maladroit balle au pied et donc en attaque, ce qui pour un latéral du Madrid est incompatible.

Passe-droit perso pour Asensio qui, avant sa blessure tenait la route, j'ai une petite faiblesse à son égard.

Bref, toujours est-il qu'il n'y a aucun jeune joueur offensif/créatif qui montre pouvoir prendre la relève et donc mener à bien cette soit-disant transition.
Je ne vois pas comment renverser la situation, malgré une supposé arrivée de Mbappe.

"Sergio Ramos ne disputera pas l'Euro 2020 avec l'Espagne. Il n'a pas été retenu par Luis Enrique qui juge qu'il n'a pas assez joué depuis janvier.


Abattu, c'est sûrement le bon terme pour décrire l'état d'esprit dans lequel Sergio Ramos doit se trouver aujourd'hui après avoir appris la nouvelle. Le capitaine du Real et de la Roja a perdu du crédit à Madrid et sa place avec la sélection espagnole. Il a tenu à réagir sur les réseaux sociaux.

"Après plusieurs mois pourris, une saison atypique et différente ce que j'ai vécu tout au long de ma carrière, voilà que l'Euro s'y ajoute. Je me suis battu, j'ai travaillé corps et âme chaque jour pour arriver à 100% avec le Real Madrid et la Sélection, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait.

Ça me fait mal de ne pas avoir pu aider davantage mon équipe et de ne pas pouvoir défendre les couleurs espagnoles, mais la meilleure chose à faire dans ce cas est de se reposer, bien récupérer et revenir l'année prochaine comme je l'ai toujours fait. Ça fait mal de ne pas pouvoir représenter son pays, mais il faut être honnête et sincère. Je souhaite à mes coéquipiers beaucoup de chance et j'espère qu'ils feront un grand Euro. Je les soutiendrais comme un supporter de plus à la maison. Salutation à tout le monde, vive l'Espagne et Hala Madrid, toujours !"


Par contre la non sélection de Nacho est pour moi vraiment incompréhensible surtout qu'Enrique ne sélectionne que 24 joueurs au lieu de 26 .

Pour finir c'est la première fois de l'histoire que la sélection espagnol ne compte aucun madrilène.
Message posté par R9+Z5=KB9
"Sergio Ramos ne disputera pas l'Euro 2020 avec l'Espagne. Il n'a pas été retenu par Luis Enrique qui juge qu'il n'a pas assez joué depuis janvier.


Abattu, c'est sûrement le bon terme pour décrire l'état d'esprit dans lequel Sergio Ramos doit se trouver aujourd'hui après avoir appris la nouvelle. Le capitaine du Real et de la Roja a perdu du crédit à Madrid et sa place avec la sélection espagnole. Il a tenu à réagir sur les réseaux sociaux.

"Après plusieurs mois pourris, une saison atypique et différente ce que j'ai vécu tout au long de ma carrière, voilà que l'Euro s'y ajoute. Je me suis battu, j'ai travaillé corps et âme chaque jour pour arriver à 100% avec le Real Madrid et la Sélection, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le voudrait.

Ça me fait mal de ne pas avoir pu aider davantage mon équipe et de ne pas pouvoir défendre les couleurs espagnoles, mais la meilleure chose à faire dans ce cas est de se reposer, bien récupérer et revenir l'année prochaine comme je l'ai toujours fait. Ça fait mal de ne pas pouvoir représenter son pays, mais il faut être honnête et sincère. Je souhaite à mes coéquipiers beaucoup de chance et j'espère qu'ils feront un grand Euro. Je les soutiendrais comme un supporter de plus à la maison. Salutation à tout le monde, vive l'Espagne et Hala Madrid, toujours !"


Par contre la non sélection de Nacho est pour moi vraiment incompréhensible surtout qu'Enrique ne sélectionne que 24 joueurs au lieu de 26 .

Pour finir c'est la première fois de l'histoire que la sélection espagnol ne compte aucun madrilène.


Je suis du même avis que toi sur Nacho, mais c'est sûrement un mal (pour l'ego du club/joueur/madridiste) pour un bien quand on voit l'infirmerie et l'état physique des joueurs cette année.

Apres, on pourrait toujours débattre sur la décision de Luis Enrique de se passer d'un leader comme Ramos, au moins pour le vestiaire, et de l'anti-madridisme par lequel il (L. Enrique hein) est animé depuis une des plus grosse trahison connue au Real Madrid pour laquelle j'ai par ailleurs toujours un peu de ressentiment !
Après Benzema dans son interview parue dans le journal l'Equipe du 25 Mai :

"L’avenir de Zidane ? Jusqu'à présent, il est entraîneur du Real non ? Je ne le vois pas partir. Il ne va pas partir, vous verrez. S'il part, il part... Mais pour l'instant, je ne vois pas le Real sans Zidane."

C'est maintenant au tour de Toni Kroos d'annoncer (à 1/2 mots^^) que Zidane va rester via le podcast qu'il anime avec son frère :

Kroos : "J’ignore ce que Zidane prévoit pour son avenir, mais il ne nous a jamais dit qu’il allait partir, c’était un mensonge. J’ai une forte relation avec Zidane, il me l’aurait certainement dit si c’était le cas." (Einfach mal Luppen)

Très très bonne nouvelle ♥️
Maintenant Perez, donne lui les moyens de ronforcer l'équipe.
Apparemment Alaba est à Madrid aujourd'hui pour signer son contrat.
Que de bonnes nouvelles les madridista ! Le renouvellement pour Modric ( contrairement à Pepe et Ramos il a accepté une seule année, en plus de réduire son salaire je crois ) en espérant qu'il prenne sa retraite en même temps que l'ouverture du "nouveau" stade, la possible continuité de Zidane ( comme le dit Elji , donnez lui l'effectif qu'il lui permettra de reconstruire le nouveau Real et je pense qu'il ne manque pas grand chose , un ou deux Killer devant plus les pépites du Castilla et c'est reparti ) , l'arrivée imminente d'Alaba ( merci @atlanteankodex pour la nouvelle ) ...
Bon vous êtes prêts à bouffer du 3-5-2?





Petite indice...




Un petit vent des Pouilles va souffler sur le mercato!
Message posté par R9+Z5=KB9
Que de bonnes nouvelles les madridista ! Le renouvellement pour Modric ( contrairement à Pepe et Ramos il a accepté une seule année, en plus de réduire son salaire je crois ) en espérant qu'il prenne sa retraite en même temps que l'ouverture du "nouveau" stade, la possible continuité de Zidane ( comme le dit Elji , donnez lui l'effectif qu'il lui permettra de reconstruire le nouveau Real et je pense qu'il ne manque pas grand chose , un ou deux Killer devant plus les pépites du Castilla et c'est reparti ) , l'arrivée imminente d'Alaba ( merci @atlanteankodex pour la nouvelle ) ...


Zidane quitte le Real, le monde s'effondre une nouvelle fois.
@Fab' Romano

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!
Message posté par Elji haz14
Zidane quitte le Real, le monde s'effondre une nouvelle fois.
@Fab' Romano

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!


On ne se rendra compte de ce qu'il a accomplie que lorsqu'il partira , je lui donne 9/10 . Zidane a parfaitement représenté le Madridismo , jamais un mot irrespectueux ni envers la direction , ni envers les joueurs ,les adversaires ,les arbitres ou la presse , un jeu toujours offensifs ( plutôt caméléon ) , a battue quasiment tous les "technico-tacticiens" ( je sais pas si le mot existe ) reconnus de la planète foot , gagner des titres ,des records et peut partir la tête haute . Il aura fait confiance aux cadres , aux jeunes , a donné sa chance à tout le monde mais en respectant le niveau d'exigence du Real , certains le lui ont rendu d'autres un peu moin . Définitivement l'une des légendes du Real en tant que joueur et entraîneur.
Message posté par R9+Z5=KB9
On ne se rendra compte de ce qu'il a accomplie que lorsqu'il partira , je lui donne 9/10 . Zidane a parfaitement représenté le Madridismo , jamais un mot irrespectueux ni envers la direction , ni envers les joueurs ,les adversaires ,les arbitres ou la presse , un jeu toujours offensifs ( plutôt caméléon ) , a battue quasiment tous les "technico-tacticiens" ( je sais pas si le mot existe ) reconnus de la planète foot , gagner des titres ,des records et peut partir la tête haute . Il aura fait confiance aux cadres , aux jeunes , a donné sa chance à tout le monde mais en respectant le niveau d'exigence du Real , certains le lui ont rendu d'autres un peu moin . Définitivement l'une des légendes du Real en tant que joueur et entraîneur.


Je n'aurais pas dit mieux <3 !
Message posté par R9+Z5=KB9
On ne se rendra compte de ce qu'il a accomplie que lorsqu'il partira , je lui donne 9/10 . Zidane a parfaitement représenté le Madridismo , jamais un mot irrespectueux ni envers la direction , ni envers les joueurs ,les adversaires ,les arbitres ou la presse , un jeu toujours offensifs ( plutôt caméléon ) , a battue quasiment tous les "technico-tacticiens" ( je sais pas si le mot existe ) reconnus de la planète foot , gagner des titres ,des records et peut partir la tête haute . Il aura fait confiance aux cadres , aux jeunes , a donné sa chance à tout le monde mais en respectant le niveau d'exigence du Real , certains le lui ont rendu d'autres un peu moin . Définitivement l'une des légendes du Real en tant que joueur et entraîneur.


Je n'aurais pas dit mieux <3 !
Alaba est officiellement un joueur du Real Madrid pour les 5 prochaines années à venir.
Alaba est officiellement un joueur du Real Madrid pour les 5 prochaines années à venir.
Message posté par R9+Z5=KB9
Au Real ça doit sûrement être aussi une question d'égo , si Sergio reste il risque de ne lui laisser que des miettes !?

Après ce coup de maître de "flow" Perez passons à l'attaque et au milieu ...


Ramos, faudra qu'il prolonge d'abord et surtout dans les conditions de Perez^^
Sinon oui, il aime pas trop partager le captain et c'est vraiment dommage :(
Message posté par R9+Z5=KB9
Apparemment Hakimi serait proche du PSG où est-ce une manœuvre de l'Inter pour en tirer le maximum ( le Real est prioritaire mais doit s'aligner sur l'offre reçu).


Le PSG veut tout simplement être certain que le Real ne puisse s'aligner, d'où l'offre XXL.
Où l'on parle un peu du Real et de quelques Sofooteux. Pour la partie sérieuse, j'ai repris plus ou moins un article existant:
https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, imposé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du football français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Stade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 et Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au match. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...

https://youtu.be/ItRWNATsaII

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