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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?
A la suite de quelles circontances Mariano s'est retrouvé vêtu de la tunique blanche ?
Message posté par Elji haz14
Mariano en seul mot : écervelé.


Je me souviendrai toujours de son but égalisateur de l'épaule face à la Corogne et celui face au Barça , beaucoup de "grinta" d'envie mais trop limité pour le Real.
Première mi-temps d'anthologie* où l'équipe marque trois buts, seconde période tout en décrassage. Très bon Blanco tout en sobriété pour une première titularisation, même Odriozola s'est mis à marquer, rien d'autre ne pouvait nous arriver ce soir^^
On finit le match sans blessés, c'est bieng, on ne pouvait espérer mieux.

(*)Hyperbole, je sais^^
Message posté par Fred Astaire
A la suite de quelles circontances Mariano s'est retrouvé vêtu de la tunique blanche ?


Zidane et Benzema avaient réussi à le refourguer à Lyon mais Perez et lopetegui ont eu la bonne idée de le rapatrier et aujourd'hui il s'accroche à son contrat et son rêve respectable mais illusoire de s'imposer au Real...
Franchement les gars hier j'ai regardé le match et j'ai pris du plaisir, surtout en première mi-temps avec de belles combinaisons et un Benzema toujours aussi magnifique. Mais j'ai même plus le cœur d'en parler sur le forum ou sous les articles. Encore ce matin, les dernières déclarations de Perez me dégoûtent. Ca me fait chier que ce soit les joueurs qui aient pris cher hier en arrivant à Cadix alors qu'ils sont victimes des manigances de leur président. Il n'y a pas une once de remise en question dans son discours, alors qu'il est celui qui a participé à la création de la bulle financière dans laquelle se trouve le foot actuellement et qui est mise à mal par la crise. Perez enculé.
Jorge Valdano a analysé dans El Transistor d’Onda Cero l'échec de la mise en place de la Superleague. L’Argentin estime que le projet était voué à s’effondrer mais reconnait qu’il a montré qu’un changement était nécessaire.


Marche arrière des clubs : "Les joueurs ne sont pas concernés par ce qui se passe dans les bureaux. J'ai assisté en temps réel au désengagement des équipes, cela ne m'a pas beaucoup surpris. Il y a une tradition derrière qui doit être prise en compte, c'était un super projet avec une base très faible, donc il était destiné à s'effondrer."

Importance des supporters : "Il était clair que le document qu'ils ont signé avait très peu de valeur juridique. Cette guerre a été gagnée par les fans en Angleterre, car ici, en Espagne, personne n'a levé le petit doigt. Vous ne pouvez pas faire une révolution dans un produit aussi populaire que le football sans connaître le produit et sans connaître le client en profondeur."

Les préférences des jeunes : "Aujourd'hui, un gamin de 12 ans ne supporte plus un 0-0 plus de dix minutes. Ce projet a échoué mais il a mis en lumière qu'un changement était nécessaire. Les grandes organisations doivent s'asseoir avec les clubs pour trouver une sorte de consensus."

La mise en scène n'était pas bonne : "Vous ne pouvez pas débarquer dans El Chiringuito et vous présenter comme le sauveur du football sans avoir expliqué de manière exhaustive ce que l'on souhaite faire avec l'aide de personnes crédibles pour que le projet se réalise. Le football lui-même, qui est très puissant, a été trop sous-estimé. Il y a 4 milliards de fans qu'il faut garder heureux. Agnelli était le représentant de 200 équipes et il les a trahies… Ce n'était pas une chose très décente à faire. Certains dirigeants ont perdu toute crédibilité."
Cette saison Llorente fait très mal au Real : 11 buts 10 passes décisives !
Santiago Bernabéu et Florentino Pérez sont les deux plus grands présidents de l'histoire du Real Madrid. Président de 1943 à 1978, Santiago Bernabéu était un homme contradictoire. Il aimait autant les jurons que les paroles courtoises, pouvait se montrer aussi autoritaire que charmeur et pouvait désavouer sans crainte le régime franquiste en public avant de servir ses desseins le lendemain. Florentino Pérez, lui, est plus réservé, moins exubérant. Sa vie est réglée comme du papier à musique : il s'habille toujours avec le même costard sombre et la même chemise bleu clair, passe sa vie tapi dans l'ombre à travailler et maîtrise ses émotions comme personne.
"Il ne s'adapte pas à la confrontation. Il préfère l'ironie à l'insulte, les formes suaves au geste impératif. Il préfère convaincre qu'imposer. Son terrain à lui, c'est la négociation. Là, il prend une autre dimension et devient presque imbattable" dévoilait à son sujet le politicien Miguel Roca, en 2002. Tandis que Bernabéu n'a jamais fait fortune (il vivait dans un appartement au deuxième étage d'un immeuble et passait son temps libre à pêcher sur sa barque), le roi du BTP est la 1517e personne le plus riche du monde. Pourtant, malgré ces quelques différences, les deux hommes sont unis par des ressemblances troublantes. Parfois, on frôle même le mimétisme.
LES PROTO-GALACTIQUES


Florentino Pérez n'a qu'une faiblesse, son amour pour le Real Madrid. Même sa défunte femme, Pitina, ne parvenait pas le raisonner à ce sujet. Florentino et son Real, c'est une affaire de longue date. En 1952, le futur président a cinq ans. Accompagné de son père, il se rend pour la première fois au Nuevo Chamartín pour y voir jouer le Real Madrid. À partir de cette année-là, il sera présent lors de chaque match à domicile. Dès que possible, il descend les travées et se poste le plus proche possible du terrain. Là, il est seulement à quelques mètres de ses idoles : Di Stéfano, Puskás, Gento, Kopa. Cette accumulation de stars est l'œuvre du président de l'époque, Santiago Bernabéu.



En 1943, Santiago Bernabéu accède à la présidence du Real Madrid. Au Real, Bernabéu a tout connu : il a été joueur, entraîneur, entraîneur assistant, secrétaire, délégué et bien plus encore. Don Santiago a beau connaître la maison, la tâche qui l'attend en tant que président est colossale. Le stade est plus vide encore que les caisses, l'armoire à trophées est orpheline depuis sept ans. Pour remédier à la situation, le président a une idée : construire un immense stade.
"Un stade plein, c'est ce que Bernabéu avait toujours voulu. C'était une obsession qui remonte à 1931, lorsque Bernabéu était directeur. La première chose qu'il a faite quand il assumé la présidence, c'est envoyer un télégramme fraternel à Barcelone. La seconde a été de poser les bases de son agenda présidentiel. Premier point : un nouveau stade d'une capacité de 100'000 personnes" rapporte Sid Lowe dans son livre, Fear and Loathing in La Liga.
Pour ce projet pharaonique, les socios sont mis à contribution tandis que Bernabéu fait jouer ses contacts afin d'obtenir quelques subventions. Quatre ans plus tard, el Nuevo Estadio Chamartín sort de terre. L'Espagne est toujours en crise, le Real ne l'est plus. Le public afflue en nombre, les revenus grimpent et les Merengues peuvent acheter les meilleurs joueurs du monde. Di Stéfano signe en 52, Gento en 1953, l'Uruguyen Rial en 54, Kopa en 56, Púskas en 58, le Brésilien Didí en 59.
"Bernabéu, à chaque fois qu'il touchait de l'argent, il le convertissait en ciment pour faire plus d'argent. Ensuite, il signait un joueur pour attirer plus de public et avec ce qu'il venait de gagner, il agrandissait le stade. Et il recommençait" raconte Alfredo Di Stéfano. "Notre politique jusqu'à maintenant a été de signer une grande figure internationale chaque année" explique Santiago Bernabéu en 1961. Ça vous rappelle quelque chose ?


Tel un architecte puisant ses références dans le passé, Florentino Pérez applique modèle identique dès son arrivée à la présidence. Bernabéu avait arraché Molowny et Di Stéfano au Barça, l'entrepreneur en fera de même avec Figo en 2000. Suivront Zidane en 2001, Ronaldo en 2002 et Beckham en 2003. La doctrine de Bernabéu est appliquée religieusement : une star par année, des tournées lucratives et un Real aux prétentions universalistes. Et les références à son illustre prédécesseur ne s'arrêtent pas là…
L'ARGENT POUSSE SUR LES TOURS
À l'orée de l'an 2000, la Maison Blanche ne roule pas sur l'or mais l'argent sort des tiroirs-caisses sans le moindre contrôle. Un soir de 1999, le président Lorenzo Sanz accourt au siège du club et demande trois millions de pesetas (environ 18'000 euros). C'est urgent. Il en a besoin pour… jouer au poker avec le président de l'Atlético de Madrid. Pendant ce temps-là, la dette s'élève à 278 millions d'euros. Dès lors, comment Pérez a-t-il pu financer l'atterrissage des Galactiques à Madrid une fois élu ?
Puissant homme d'affaires, Florentino Pérez pourrait avoir beaucoup d'ennemis. Il n'en est rien. En 50 ans de fréquentation de gens importants, il n'y a qu'une seule et unique personne avec laquelle il s'est définitivement brouillé. En bon politicien, Tito Floren cultive des amitiés partout où il passe. "Il a une obsession, maladive, qui est de ne pas avoir d'ennemis. Les relations, dans le sens le plus large du terme, est un domaine dans lequel il s'est spécialisé" relatait en 2009 Juan Carlos Escudier, auteur d'une biographie de Florentino Pérez.
Ces relations lui serviront plus que jamais en 2001. En un an de présidence, Pérez réussit là où Bernabéu et tous les autres ont échoué : il obtient de la mairie de Madrid la requalification en zone à bâtir des terrains sur lesquels était situé le centre d'entraînement du Real. Cette vente rapportera 500 millions d'euros au club parmi lesquels 413 seront dépensés en transferts. Quatre immenses tours, visibles à des kilomètres, s'érigent sur les vestiges de l'ancien centre d'entraînement. Le surnom de ces tours ? Figo, Zidane, Ronaldo et Beckham. "Les comptes du Real ne sont pas seulement assainis, le président a en plus réussi à établir pour le club un modèle circulaire qui fonctionne encore aujourd'hui : le club se finance lui-même" écrivent Ángel et Marta del Riego dans La Biblia Blanca.

Opération visionnaire pour certains, plus grand scandale sportif de la démocratie pour d'autres, les avis autour de cette requalification restent encore partagés. Qu'importe, le constructeur a réussi son pari. Le club est sauvé et en prime, un nouveau centre d'entraînement est baptisé en 2005. Lors de la journée inaugurale, les comparaisons entre Bernabéu et Pérez pleuvent. "Le 18 mai 1963, notre président légendaire, Santiago Bernabéu, inaugura l'ancien centre d'entraînement qui, comme aujourd'hui, a été l'exemple à suivre et l'admiration de l'époque" se félicite Emilio Butragueño ce jour-là. Comme son aîné, Pérez est devenu un bâtisseur.
ÉGALER BERNABÉU
15 ans plus tard, Florentino Pérez a quasiment tout accompli à la tête du Real Madrid. Comme Bernabéu, il a créé une équipe de Galactiques, signé "le Di Stéfano des temps modernes" en la personne de Cristiano Ronaldo, construit un nouveau centre d'entraînement, sauvé plusieurs fois le club de la crise, congédié sans sentiment les joueurs historiques à l'aube de leur déclin (Bernabéu avait montré la porte à Di Stéfano, le milliardaire l'imitera en ce qui concerne Casillas et Ronaldo), refait du Real le plus grand club du monde et remporté une avalanche de Coupes d'Europe.
Même le ton paternaliste avec lequel FloPer traite ses joueurs rappelle celui de Don Santiago. Le mimétisme est épatant ! Et pour que ce dernier soit complet, il reste à Florentino deux grands défis à relever. Le premier, construire un nouveau stade. Ce sera chose faite dans un an, quand les travaux du Bernabéu arriveront à leur terme. Le second défi… créer une nouvelle compétition européenne.
En 1955, le journal L'Équipe a l'idée de créer la Coupe d'Europe, une compétition où s'affronteront les meilleurs équipes de chaque pays. Carlos Pardo, le correspondant de L'Équipe en Espagne contacte dans un premier temps le FC Barcelone. Côté catalan, on refuse catégoriquement un projet qui paraît utopique et irréaliste. Après trois heures d'attente dans un couloir et quelques minutes de mépris dans le bureau d'un sous-quelque chose, Pardo rentre chez lui et parle à sa femme. "Pourquoi tu n'appelles pas ton ami du Real, Saporta ?", lui demande-t-elle. "Elle a raison, je n'ai rien à perdre", pense alors Pardo. Saporta répond tout de suite : "Allô, c'est pour la Coupe d'Europe ? C'est vous qui gérez ce truc ? Le Barça n'est pas intéressé ? Vous nous invitez ?" reconstitue avec humour Thibaud Leplat dans son ouvrage, Clásico, la Guerre des mondes. Quelques dizaines d'heures plus tard, la Coupe d'Europe est fondée ! Santiago Bernabéu est élu vice-président de l'organisation ce jour-là.
L'espace de 48 heures, Florentino Pérez a marché sur les traces de Santiago Bernabéu. Ça y est, il pouvait à présent le tutoyer. Lui aussi venait de créer une Coupe d'Europe, lui aussi avait osé défier les sceptiques. "Santiago Bernabéu a créé la Coupe d'Europe avec d'autres clubs, et déjà la FIFA et l'UEFA s'y opposaient. Et regardez quel a été le résultat" lâchait lundi soir le président madrilène, confiant malgré les innombrables sofismes peuplant son argumentaire. Puis, est arrivé ce qui est arrivé. La colère des fans, le désistement des dirigeants et un Pérez se consumant à petit feu sur la place publique au moment de justifier l'échec du projet.
Sur ce coup, El Presi est allé trop vite en besogne. Son château de dollars s'est effondré en instant, broyant au passage ses ambitions personnelles. Florentino s'est précipité. "Jamais dans ma vie je n'ai entrepris une aventure. J'ai tout fait depuis l'absolue certitude que ça pouvait bien se passer" affirmait-il en 2002. À ses 74 ans, Florentino Pérez vient donc de vivre sa première aventure. Une aventure de courte durée qui aura irradié le monde du football de part en part. Si Pérez était Bernabéu, il serait immédiatement parti se remettre de ce stress en allant pêcher sur les bords de la Méditerranée. Mais Pérez n'est pas Bernabéu."

Source : eurosport.
Kimmich a approuvé le transfert proposé, affirmant qu'Alaba avait mérité le droit de passer chez le géant espagnol.

"Il a tout gagné ici plusieurs fois", a déclaré Kimmich à Sky Germany. "Deux fois le triple, une fois même six titres en un an. Le Real est en tout cas un club digne. "Il n'y a pas beaucoup d'étapes que vous pouvez franchir après avoir joué pour le Bayern, mais le Real Madrid n'est pas si mal comme prochaine étape."

Et si tu pouvais rejoindre ton copain ça serait pas mal tu pourrais apprendre quelques petits trucs de ton compatriote Toni "the sniper" kroos.
Message posté par R9+Z5=KB9
Santiago Bernabéu et Florentino Pérez sont les deux plus grands présidents de l'histoire du Real Madrid. Président de 1943 à 1978, Santiago Bernabéu était un homme contradictoire. Il aimait autant les jurons que les paroles courtoises, pouvait se montrer aussi autoritaire que charmeur et pouvait désavouer sans crainte le régime franquiste en public avant de servir ses desseins le lendemain. Florentino Pérez, lui, est plus réservé, moins exubérant. Sa vie est réglée comme du papier à musique : il s'habille toujours avec le même costard sombre et la même chemise bleu clair, passe sa vie tapi dans l'ombre à travailler et maîtrise ses émotions comme personne.
"Il ne s'adapte pas à la confrontation. Il préfère l'ironie à l'insulte, les formes suaves au geste impératif. Il préfère convaincre qu'imposer. Son terrain à lui, c'est la négociation. Là, il prend une autre dimension et devient presque imbattable" dévoilait à son sujet le politicien Miguel Roca, en 2002. Tandis que Bernabéu n'a jamais fait fortune (il vivait dans un appartement au deuxième étage d'un immeuble et passait son temps libre à pêcher sur sa barque), le roi du BTP est la 1517e personne le plus riche du monde. Pourtant, malgré ces quelques différences, les deux hommes sont unis par des ressemblances troublantes. Parfois, on frôle même le mimétisme.
LES PROTO-GALACTIQUES


Florentino Pérez n'a qu'une faiblesse, son amour pour le Real Madrid. Même sa défunte femme, Pitina, ne parvenait pas le raisonner à ce sujet. Florentino et son Real, c'est une affaire de longue date. En 1952, le futur président a cinq ans. Accompagné de son père, il se rend pour la première fois au Nuevo Chamartín pour y voir jouer le Real Madrid. À partir de cette année-là, il sera présent lors de chaque match à domicile. Dès que possible, il descend les travées et se poste le plus proche possible du terrain. Là, il est seulement à quelques mètres de ses idoles : Di Stéfano, Puskás, Gento, Kopa. Cette accumulation de stars est l'œuvre du président de l'époque, Santiago Bernabéu.



En 1943, Santiago Bernabéu accède à la présidence du Real Madrid. Au Real, Bernabéu a tout connu : il a été joueur, entraîneur, entraîneur assistant, secrétaire, délégué et bien plus encore. Don Santiago a beau connaître la maison, la tâche qui l'attend en tant que président est colossale. Le stade est plus vide encore que les caisses, l'armoire à trophées est orpheline depuis sept ans. Pour remédier à la situation, le président a une idée : construire un immense stade.
"Un stade plein, c'est ce que Bernabéu avait toujours voulu. C'était une obsession qui remonte à 1931, lorsque Bernabéu était directeur. La première chose qu'il a faite quand il assumé la présidence, c'est envoyer un télégramme fraternel à Barcelone. La seconde a été de poser les bases de son agenda présidentiel. Premier point : un nouveau stade d'une capacité de 100'000 personnes" rapporte Sid Lowe dans son livre, Fear and Loathing in La Liga.
Pour ce projet pharaonique, les socios sont mis à contribution tandis que Bernabéu fait jouer ses contacts afin d'obtenir quelques subventions. Quatre ans plus tard, el Nuevo Estadio Chamartín sort de terre. L'Espagne est toujours en crise, le Real ne l'est plus. Le public afflue en nombre, les revenus grimpent et les Merengues peuvent acheter les meilleurs joueurs du monde. Di Stéfano signe en 52, Gento en 1953, l'Uruguyen Rial en 54, Kopa en 56, Púskas en 58, le Brésilien Didí en 59.
"Bernabéu, à chaque fois qu'il touchait de l'argent, il le convertissait en ciment pour faire plus d'argent. Ensuite, il signait un joueur pour attirer plus de public et avec ce qu'il venait de gagner, il agrandissait le stade. Et il recommençait" raconte Alfredo Di Stéfano. "Notre politique jusqu'à maintenant a été de signer une grande figure internationale chaque année" explique Santiago Bernabéu en 1961. Ça vous rappelle quelque chose ?


Tel un architecte puisant ses références dans le passé, Florentino Pérez applique modèle identique dès son arrivée à la présidence. Bernabéu avait arraché Molowny et Di Stéfano au Barça, l'entrepreneur en fera de même avec Figo en 2000. Suivront Zidane en 2001, Ronaldo en 2002 et Beckham en 2003. La doctrine de Bernabéu est appliquée religieusement : une star par année, des tournées lucratives et un Real aux prétentions universalistes. Et les références à son illustre prédécesseur ne s'arrêtent pas là…
L'ARGENT POUSSE SUR LES TOURS
À l'orée de l'an 2000, la Maison Blanche ne roule pas sur l'or mais l'argent sort des tiroirs-caisses sans le moindre contrôle. Un soir de 1999, le président Lorenzo Sanz accourt au siège du club et demande trois millions de pesetas (environ 18'000 euros). C'est urgent. Il en a besoin pour… jouer au poker avec le président de l'Atlético de Madrid. Pendant ce temps-là, la dette s'élève à 278 millions d'euros. Dès lors, comment Pérez a-t-il pu financer l'atterrissage des Galactiques à Madrid une fois élu ?
Puissant homme d'affaires, Florentino Pérez pourrait avoir beaucoup d'ennemis. Il n'en est rien. En 50 ans de fréquentation de gens importants, il n'y a qu'une seule et unique personne avec laquelle il s'est définitivement brouillé. En bon politicien, Tito Floren cultive des amitiés partout où il passe. "Il a une obsession, maladive, qui est de ne pas avoir d'ennemis. Les relations, dans le sens le plus large du terme, est un domaine dans lequel il s'est spécialisé" relatait en 2009 Juan Carlos Escudier, auteur d'une biographie de Florentino Pérez.
Ces relations lui serviront plus que jamais en 2001. En un an de présidence, Pérez réussit là où Bernabéu et tous les autres ont échoué : il obtient de la mairie de Madrid la requalification en zone à bâtir des terrains sur lesquels était situé le centre d'entraînement du Real. Cette vente rapportera 500 millions d'euros au club parmi lesquels 413 seront dépensés en transferts. Quatre immenses tours, visibles à des kilomètres, s'érigent sur les vestiges de l'ancien centre d'entraînement. Le surnom de ces tours ? Figo, Zidane, Ronaldo et Beckham. "Les comptes du Real ne sont pas seulement assainis, le président a en plus réussi à établir pour le club un modèle circulaire qui fonctionne encore aujourd'hui : le club se finance lui-même" écrivent Ángel et Marta del Riego dans La Biblia Blanca.

Opération visionnaire pour certains, plus grand scandale sportif de la démocratie pour d'autres, les avis autour de cette requalification restent encore partagés. Qu'importe, le constructeur a réussi son pari. Le club est sauvé et en prime, un nouveau centre d'entraînement est baptisé en 2005. Lors de la journée inaugurale, les comparaisons entre Bernabéu et Pérez pleuvent. "Le 18 mai 1963, notre président légendaire, Santiago Bernabéu, inaugura l'ancien centre d'entraînement qui, comme aujourd'hui, a été l'exemple à suivre et l'admiration de l'époque" se félicite Emilio Butragueño ce jour-là. Comme son aîné, Pérez est devenu un bâtisseur.
ÉGALER BERNABÉU
15 ans plus tard, Florentino Pérez a quasiment tout accompli à la tête du Real Madrid. Comme Bernabéu, il a créé une équipe de Galactiques, signé "le Di Stéfano des temps modernes" en la personne de Cristiano Ronaldo, construit un nouveau centre d'entraînement, sauvé plusieurs fois le club de la crise, congédié sans sentiment les joueurs historiques à l'aube de leur déclin (Bernabéu avait montré la porte à Di Stéfano, le milliardaire l'imitera en ce qui concerne Casillas et Ronaldo), refait du Real le plus grand club du monde et remporté une avalanche de Coupes d'Europe.
Même le ton paternaliste avec lequel FloPer traite ses joueurs rappelle celui de Don Santiago. Le mimétisme est épatant ! Et pour que ce dernier soit complet, il reste à Florentino deux grands défis à relever. Le premier, construire un nouveau stade. Ce sera chose faite dans un an, quand les travaux du Bernabéu arriveront à leur terme. Le second défi… créer une nouvelle compétition européenne.
En 1955, le journal L'Équipe a l'idée de créer la Coupe d'Europe, une compétition où s'affronteront les meilleurs équipes de chaque pays. Carlos Pardo, le correspondant de L'Équipe en Espagne contacte dans un premier temps le FC Barcelone. Côté catalan, on refuse catégoriquement un projet qui paraît utopique et irréaliste. Après trois heures d'attente dans un couloir et quelques minutes de mépris dans le bureau d'un sous-quelque chose, Pardo rentre chez lui et parle à sa femme. "Pourquoi tu n'appelles pas ton ami du Real, Saporta ?", lui demande-t-elle. "Elle a raison, je n'ai rien à perdre", pense alors Pardo. Saporta répond tout de suite : "Allô, c'est pour la Coupe d'Europe ? C'est vous qui gérez ce truc ? Le Barça n'est pas intéressé ? Vous nous invitez ?" reconstitue avec humour Thibaud Leplat dans son ouvrage, Clásico, la Guerre des mondes. Quelques dizaines d'heures plus tard, la Coupe d'Europe est fondée ! Santiago Bernabéu est élu vice-président de l'organisation ce jour-là.
L'espace de 48 heures, Florentino Pérez a marché sur les traces de Santiago Bernabéu. Ça y est, il pouvait à présent le tutoyer. Lui aussi venait de créer une Coupe d'Europe, lui aussi avait osé défier les sceptiques. "Santiago Bernabéu a créé la Coupe d'Europe avec d'autres clubs, et déjà la FIFA et l'UEFA s'y opposaient. Et regardez quel a été le résultat" lâchait lundi soir le président madrilène, confiant malgré les innombrables sofismes peuplant son argumentaire. Puis, est arrivé ce qui est arrivé. La colère des fans, le désistement des dirigeants et un Pérez se consumant à petit feu sur la place publique au moment de justifier l'échec du projet.
Sur ce coup, El Presi est allé trop vite en besogne. Son château de dollars s'est effondré en instant, broyant au passage ses ambitions personnelles. Florentino s'est précipité. "Jamais dans ma vie je n'ai entrepris une aventure. J'ai tout fait depuis l'absolue certitude que ça pouvait bien se passer" affirmait-il en 2002. À ses 74 ans, Florentino Pérez vient donc de vivre sa première aventure. Une aventure de courte durée qui aura irradié le monde du football de part en part. Si Pérez était Bernabéu, il serait immédiatement parti se remettre de ce stress en allant pêcher sur les bords de la Méditerranée. Mais Pérez n'est pas Bernabéu."

Source : eurosport.


Excellent texte qui recoupe en partie un de ceux que j'avais postés l'autre jour.

"Di Stéfano signe en 52, Gento en 1953, l'Uruguyen Rial en 54, Kopa en 56, Púskas en 58, le Brésilien Didí en 59."

Hector Rial était argentin. C'est le défenseur Santamaria qui était uruguayen.

Le président de l'UEFA a de nouveau menacé le Real Madrid, le FC Barcelone, la Juventus et l'AC Milan dans de nouvelles déclarations ce vendredi.



"S'ils continuent à dire qu'ils sont dans la Super League, ils ne joueront pas la Ligue des Champions", a annoncé Aleksander Ceferin aujourd'hui, assurant également qu'il était toujours en attende d'une analyse juridique pour connaître les dispositions et sanctions qu'il pourrait prendre à l'encontre des douze clubs rebelles. Des déclarations à l'agence de presse AP qui ont agacé les supporters des quatre clubs... qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux.

En réponse ce vendredi soir, le hashtag "#CeferinOUT" a été massivement répandu sur le réseau social Twitter, à tel point qu'il a passé la soirée en tendance, d'abord en Espagne et en Italie, puis partout dans le monde. Car si le projet de Super League n'a pas été accepté par la majorité des fans de football, sa prochaine réforme de la Ligue des Champions n'est guère plus inspirante.
Le président du Real Madrid, Florentino Perez, a défendu son projet de football européen auprès du média AS.

Vous avez dit que le projet de Super League n'était pas mort, qu'il continuait. À quel stade en est-on ? Quelle voie allez-vous suivre ?

La société existe et les partenaires qui composent la Super League aussi. Ce que nous avons fait, c'est nous donner quelques semaines pour réfléchir à la virulence avec laquelle certaines personnes qui ne veulent pas perdre leurs privilèges ont manipulé le projet.

Regrettez-vous d'avoir lancé la Super League de cette manière ?

Non, car même si cela avait été fait d'une manière ou d'une autre, la réaction de ces quelques privilégiés aurait été la même. En janvier dernier, le président de l'UEFA a lancé un avertissement sévère à la Super League. Nous voulions discuter des détails avec l'UEFA, mais ils ne nous en ont même pas laissé le temps. C'était une opération orchestrée, manipulée, comme je n'en avais jamais vu auparavant. Je n'ai jamais rien vu de tel. Nous avons été obligés de nous adresser aux tribunaux, qui ont émis une injonction très forte qui dit tout. Elle ordonne à l'UEFA et à la FIFA, ainsi qu'aux ligues et aux fédérations nationales, de s'abstenir de prendre toute mesure ou action, déclaration ou propos, qui empêcherait la préparation de la Super League. À mon avis, ce jugement met fin au monopole de l'UEFA. Mais malgré le fait qu'il ait été émis mardi, le président de l'UEFA a insisté sur ses menaces mercredi. Ce sont des actes qui vont à l'encontre de la libre concurrence dans l'Union européenne, et c'est très grave.

Les principales critiques adressées à la Super League sont qu'elle va à l'encontre des championnats nationaux et qu'elle ressemble à un club privé qui n'est pas basé sur la méritocratie. Qu'avez-vous à dire à ce sujet ?

Aucune de ces choses n'est vraie, mais tout a été manipulé. Il ne s'agit ni d'un tournoi exclusif, ni d'un plan contre les ligues. Le projet de Super League est le meilleur possible et a été fait pour aider le football à sortir de la crise. Le football est gravement blessé car son économie est en train de sombrer et nous devons nous adapter à l'époque dans laquelle nous vivons. La Super League n'est pas contre les championnats nationaux et son objectif est de faire en sorte que plus d'argent circule dans l'ensemble du football. Il est conçu pour rendre les matchs plus intéressants. Et je ne pense pas que la nouvelle réforme de l'UEFA résoudra le problème non plus, car ce qui a été présenté n'est même pas meilleur que ce qui existe déjà. Et nous ne pouvons pas attendre jusqu'en 2024. Mais nous avons certainement mal fait quelque chose. Faisons un tour et confrontons les idées. La solution consisterait peut-être à faire jouer les quatre premiers de chaque pays. Je ne sais pas, mais il faut faire quelque chose car les jeunes de 14 à 24 ans abandonnent le football parce qu'ils s'en lassent et préfèrent d'autres formes de divertissement. Il y a quatre milliards de fans de football dans le monde et la moitié d'entre eux sont des fans de clubs de Super League. Le football est le seul sport global.

A quel point l'économie est-elle mauvaise pour que vous disiez que la situation est si mauvaise que le football est en train de mourir ?

Regardons les chiffres : le rapport du cabinet de conseil KPMG, rien que pour les trois mois de la pandémie qui a touché la saison dernière, a montré des pertes de 650 millions d'euros pour les douze clubs de Super League. Cette année, avec l'ensemble de la saison en pandémie, les pertes se situeront entre 2000 et 2500 millions d'euros. Les Girondins viennent de faire faillite. Soit nous faisons quelque chose rapidement, soit beaucoup de clubs vont faire faillite.

Votre projet propose une solution simple pour augmenter les recettes : élever le niveau de compétition et d'excitation des matchs. Comment y parvenir sans que les équipes de moindre importance se sentent lésées ?

La réalité est que s'il y a plus de matchs intéressants et compétitifs, plus d'argent viendra dans le football. Et ce sera pour tout le monde, pas seulement pour quelques-uns, car les ligues nationales vaudront beaucoup plus. Et nous avons également des montants importants pour la solidarité, qui est un pilier très important du projet.

Avez-vous compté sur le soutien d'une télévision ?

Nous travaillons sur ce projet depuis trois ans et nous l'avons étudié très attentivement. Le plan est conçu pour susciter à nouveau l'intérêt des fans, ce qui rapportera plus d'argent à tout le monde : grands, moyens et petits clubs.

L'idée est d'avoir plus de grands matchs, avec plus de compétition et d'excitation.

Bien sûr. La clé est de regagner l'intérêt des fans, d'avoir plus de matchs entre Messi et Cristiano. Ceux d'aujourd'hui et ceux qui viendront après. Le monde s’arrête pour voir le Clasico. Eh bien, tout l'argent que cela génère a des répercussions dans toutes les ligues et dans tous les clubs.

Pourquoi pensez-vous que le Bayern et le PSG n'ont pas sauté dans le train de la Super League ?

Pour des raisons différentes. Dans le cas du Bayern, ils sont en train de changer de direction et le PSG, parce que nous allions leur dire après. Parce que le groupe des douze travaillait et fonctionnait depuis de nombreuses années. Mais les deux allaient être invités.

Si l'information est correcte, les douze Super League ont non seulement signé un contrat, mais elles ne peuvent pas quitter le projet avant 2025, à moins de payer des centaines de millions d'euros de pénalités. Est-ce exact ?

Je ne vais pas expliquer maintenant ce qu'est un contrat obligatoire. Mais bon, les clubs ne peuvent pas se retirer. Certains, sous pression, ont dû dire qu'ils partaient. Mais ce projet ou un autre très similaire sera réalisé, et j'espère qu'il le sera bientôt.

La banque JP Morgan, qui finance le projet de Super League, est-elle descendue du train ?

Ce n'est pas vrai, là non plus. Ils ont bénéficié d'un temps de réflexion, comme les douze clubs. Si quelque chose doit être changé, ce sera fait, mais la Super League est le meilleur projet que nous ayons pensé pouvoir réaliser. Ce que nous devons faire, c'est récupérer les fans, les jeunes. Et pour cela, nous devons changer. Si l'UEFA veut le faire avec le projet dont elle a parlé l'autre jour, honnêtement, je ne le comprends pas et je ne pense pas que ce soit une bonne solution. D'ailleurs, ils veulent commencer en 2024, et nous verrons quelles équipes résisteront.

Quand pensez-vous pouvoir commencer la Super League, si vous le pouvez ?

Nous devons le faire le plus rapidement possible, mais nous devons d'abord expliquer le projet aux personnes de bonne foi, qui ont été manipulées par ceux qui n'avaient d'autre objectif que de défendre leurs privilèges. Ils pensent peut-être qu'ils vont bien s'en sortir, mais ils se trompent.

Certains pensent que le Real Madrid peut être lésé par tout cela, que ce soit dans les bureaux ou sur le terrain. Qu'en pensez-vous ?

Dans l'Europe démocratique dans laquelle nous vivons, personne ne peut penser cela.

Qu'est-ce qui vous inquiète le plus : que les douze clubs fondateurs de la Super League vont avoir des pertes estimées par la pandémie à environ deux milliards d'euros (entre tous) ou que près de la moitié des jeunes de 14 à 24 ans se désintéressent du football ?

Les deux sont aussi inquiétants l'un que l'autre. C'est pourquoi nous devons chercher des solutions. C'est pourquoi la Super League a été créée.

La solution pour l'avenir du football est la recherche de plus de revenus… N'avez-vous pas envisagé un ajustement des dépenses, des plafonds salariaux… ? Et si dans quelques années il faut un milliard pour signer Mbappé, pour une indemnité de transfert de 300 millions et un salaire de 60 millions, d'où viendront-ils ?

Au départ, il n'y a rien sans recettes. Ensuite, nous devons créer une compétition stable, avec un système de fair-play financier strict qui fonctionne et qui nous permette de concourir sur un pied d'égalité, et non comme aujourd'hui, où nous sommes en concurrence avec des clubs qui sont en concurrence avec l'État. Le Real Madrid, par exemple, n'a que trois sources de revenus : la billetterie, la télévision et les sponsors. Et maintenant, je suis encore plus inquiet parce que le président de l'UEFA vient de déclarer cette semaine à son congrès : "Nous devons libérer les investissements et protéger les personnes qui soutiennent financièrement leurs clubs en raison de leur passion pour le football et de leur amour pour leur communauté locale. Dites-moi comment le Real Madrid, qui est un club de ses socios, peut rivaliser avec un État-club.

Vous affirmez que la viabilité économique du football dépend de la Super League, d'une compétition qui favorise la compétitivité. Mais le Real Madrid fait une rénovation monumentale du stade, l'Atletico en a construit un ….. Comment expliquez-vous cela aux fans, ce n'est pas contradictoire ?

Les deux ouvrages ont été commencés avant la pandémie, dont personne ne savait qu'elle allait survenir. Mais, de plus, l'Atlético a trouvé un bon accord avec le conseil municipal. Et le Real Madrid a financé la rénovation de Santiago Bernabéu pendant trente ans dans des conditions spectaculaires. Les socios l'ont approuvé, car les travaux du stade apporteront des revenus annuels allant de 150 à 200 millions. Ce qui sera très rentable.

Que vous inspire le fait que trois des quatre demi-finalistes de la Ligue des champions (Manchester City, Chelsea et le PSG) ont fait l'objet d'une enquête de l'UEFA pour infraction au fair-play financier ?

Je ne veux pas juger qui que ce soit. Mais je peux vous dire que nous sommes inquiets. Pas seulement à cause de ce qui s'est passé, mais encore plus à cause de ce qui pourrait arriver. Parce que nous avons déjà vu ce que le président de l'UEFA a dit. Si maintenant les clubs d'État ou ceux dont les propriétaires sont riches peuvent venir injecter de l'argent sans limite, il sera difficile de lutter à armes égales. C'est pourquoi nous avons besoin de transparence et de savoir d'où viennent les revenus des clubs.

Avez-vous été surpris par la réaction de Ceferin et Tebas contre ce projet ? Pourquoi pensez-vous que c'est le cas et pourquoi pensez-vous qu'il s'agit d'une manœuvre orchestrée ?

Le président de l'UEFA s'est comporté de manière assez malsaine, surtout de la part de la présidence d'une institution qui défend le football et ses valeurs. Tout ce qui s'est passé était regrettable, avec des insultes et des menaces. Nous avons été choqués par leur violence. Toutes les idées que je développe dans cette interview, je peux vous les expliquer personnellement.

Selon certaines informations, c'est Laporta qui a averti Tebas lors d'un déjeuner que la présentation de la Super League était imminente. Et c'est Tebas qui a prévenu Ceferin, qui a ensuite pu organiser son offensive. Savez-vous s’il en a été ainsi ?

Je ne pense pas, honnêtement. Laporta sait que la Super League est la meilleure solution car elle redonne la passion du football et, par conséquent, des revenus. La situation économique ne donnera de trêve à personne.

Combien de temps pensez-vous que les clubs peuvent tenir sans une réforme de la Ligue des champions, de la Super League ou autre ?

Très peu, et en plus les équipes devront vendre leurs meilleurs joueurs et tout le monde sera de moins en moins intéressé. La pandémie n'est pas seulement ce que nous avons déjà subi, mais ce qu'elle laissera comme conséquences économiques.

Mais si l'UEFA a le monopole du football en Europe, pourquoi va-t-elle le céder ?

Parce que la législation européenne leur interdit d'avoir un monopole. Et il y a une ordonnance d'un juge qui le dit clairement.

Tout cet imbroglio avec l'UEFA pourrait être résolu si les clubs étaient directement impliqués dans les négociations avec les opérateurs de télévision ?

C'est ce que nous avons l'intention de faire. Cela se reflète dans l'accord de la Super League. Les douze d'entre nous sont d'accord, et aussi d'autres qui semblent être contre le projet, mais qui en même temps jouent l’Euroleague en basket ? Maintenant, nous devons faire un effort et expliquer aux gens le projet, dont il est faux qu'il soit exclusif. Nous voulons faire la même chose que ce qui a été fait en basket-ball avec l'Euroleague. Mais chaque fois qu'il y a un changement, même si c'est un changement positif, il y a toujours un rejet. La même chose s'est produite lorsque les ligues nationales sont nées, à une époque où l'on ne jouait que des ligues régionales, et bien sûr lorsque la Coupe d'Europe est née, en 1955. Mais les temps changent, les gens et le monde évoluent, et il faut s'adapter par obligation. Ce n'est pas seulement nécessaire, c'est aussi pratique. Je ne vais pas dire à l'UEFA ce qu'elle doit faire, mais je pense qu'elle doit changer, car nous avons besoin de compétitions plus intenses et plus compétitives.

La possibilité de faire de gros recrutements dépend-elle du succès de la Super League ? Si ce n'est pas le cas, verrons-nous chaque année les clubs-états s'agrandir et les autres se réduire ?

Il est important que tout soit transparent et que l'origine des fonds soit visible. Par exemple, les parrainages devraient être ce qu'ils sont et non ce qu'ils semblent être. Et si tout s'améliore, alors c'est bon pour tout le monde. Dans le groupe des douze, il y a aussi des clubs avec des propriétaires millionnaires qui l'ont compris.

Dans ce cas, le Real Madrid pourrait-il garder Vinicius ou Barça Pedri, ou finiraient-ils par partir, comme c'est le cas de Ferran Torres ?

Le problème ne sera pas de pouvoir signer des joueurs, mais de maintenir les effectifs. Voyons si certains d'entre eux ne sont pas obligés de vendre leurs meilleurs joueurs ! Les joueurs pourraient se retrouver dans ces équipes aux ressources illimitées, au-delà des trois sources de revenus que j'ai déjà mentionnées.

Jeudi, Tebas a réuni tous les clubs, à l'exception du Real Madrid, de Barcelone et de l'Atletico. A-t-il été entendu ?

C'est pas important. Ce que je dois dire, c'est que les plus grandes ressources de LaLiga sont fournies par le Real Madrid, le Barça et l'Atlético de Madrid. C'est la vérité. Aller contre celui qui vous donne le plus ne semble pas le plus normal, mais comme il y a des privilèges historiques, les gens s'y perdent.

Quel temps vous donnez-vous pour que la Super League se fasse ou se défasse : les quatre années que vous avez devant vous en tant que président du Real Madrid, par exemple ?

Dès que possible, nous devons le faire avant que le train ne nous rattrape. Nous ne pouvons pas tenir pendant quatre ans, car si cela continue comme ça, le rapport de KPMG pour tous les clubs sera dévastateur pour le football.

En Italie, les droits de télévision viennent d'être réduits de 300 millions. Est-ce un avertissement ?

La même chose se produira en Espagne et aussi en Angleterre. Les prochains contrats diminueront si nous ne remédions pas à cette situation en améliorant l'intérêt et la compétitivité des matchs. Sinon, les jeunes iront vers d'autres plateformes qui les divertissent davantage et qui travaillent chaque jour pour leur donner ce qu'ils recherchent et les attirer comme nouveaux clients. Le résultat sera qu'il y aura de moins en moins de public.

La proposition de réforme de la Ligue des champions faite par l'UEFA pour 2024 ne vous convainc donc vraiment pas…

Ni le format, que personne ne comprend, ni l'échéance, car en 2024 ? Soit nous faisons quelque chose avant, soit tous les clubs seront ruinés. Ici, il y aura un soulèvement des équipes au fur et à mesure qu'elles feront faillite, car seules tiendront celles qui appartiennent à un État ou à un propriétaire multimillionnaire et qui, pour se divertir, sont prêtes à perdre des centaines de millions chaque saison
Les compositions
Real Madrid : Courtois - Carvajal, Militao, Varane, Nacho - Modric, Casemiro, Isco - Asensio, Benzema, Rodrygo

Real Betis : Bravo - Emerson, Mandi, Ruiz, Miranda - Rodriguez, Guardado - Joaquin, Canales, Lainez - Iglesias

Hala Madrid !
Message posté par R9+Z5=KB9
Santiago Bernabéu et Florentino Pérez sont les deux plus grands présidents de l'histoire du Real Madrid. Président de 1943 à 1978, Santiago Bernabéu était un homme contradictoire. Il aimait autant les jurons que les paroles courtoises, pouvait se montrer aussi autoritaire que charmeur et pouvait désavouer sans crainte le régime franquiste en public avant de servir ses desseins le lendemain. Florentino Pérez, lui, est plus réservé, moins exubérant. Sa vie est réglée comme du papier à musique : il s'habille toujours avec le même costard sombre et la même chemise bleu clair, passe sa vie tapi dans l'ombre à travailler et maîtrise ses émotions comme personne.
"Il ne s'adapte pas à la confrontation. Il préfère l'ironie à l'insulte, les formes suaves au geste impératif. Il préfère convaincre qu'imposer. Son terrain à lui, c'est la négociation. Là, il prend une autre dimension et devient presque imbattable" dévoilait à son sujet le politicien Miguel Roca, en 2002. Tandis que Bernabéu n'a jamais fait fortune (il vivait dans un appartement au deuxième étage d'un immeuble et passait son temps libre à pêcher sur sa barque), le roi du BTP est la 1517e personne le plus riche du monde. Pourtant, malgré ces quelques différences, les deux hommes sont unis par des ressemblances troublantes. Parfois, on frôle même le mimétisme.
LES PROTO-GALACTIQUES


Florentino Pérez n'a qu'une faiblesse, son amour pour le Real Madrid. Même sa défunte femme, Pitina, ne parvenait pas le raisonner à ce sujet. Florentino et son Real, c'est une affaire de longue date. En 1952, le futur président a cinq ans. Accompagné de son père, il se rend pour la première fois au Nuevo Chamartín pour y voir jouer le Real Madrid. À partir de cette année-là, il sera présent lors de chaque match à domicile. Dès que possible, il descend les travées et se poste le plus proche possible du terrain. Là, il est seulement à quelques mètres de ses idoles : Di Stéfano, Puskás, Gento, Kopa. Cette accumulation de stars est l'œuvre du président de l'époque, Santiago Bernabéu.



En 1943, Santiago Bernabéu accède à la présidence du Real Madrid. Au Real, Bernabéu a tout connu : il a été joueur, entraîneur, entraîneur assistant, secrétaire, délégué et bien plus encore. Don Santiago a beau connaître la maison, la tâche qui l'attend en tant que président est colossale. Le stade est plus vide encore que les caisses, l'armoire à trophées est orpheline depuis sept ans. Pour remédier à la situation, le président a une idée : construire un immense stade.
"Un stade plein, c'est ce que Bernabéu avait toujours voulu. C'était une obsession qui remonte à 1931, lorsque Bernabéu était directeur. La première chose qu'il a faite quand il assumé la présidence, c'est envoyer un télégramme fraternel à Barcelone. La seconde a été de poser les bases de son agenda présidentiel. Premier point : un nouveau stade d'une capacité de 100'000 personnes" rapporte Sid Lowe dans son livre, Fear and Loathing in La Liga.
Pour ce projet pharaonique, les socios sont mis à contribution tandis que Bernabéu fait jouer ses contacts afin d'obtenir quelques subventions. Quatre ans plus tard, el Nuevo Estadio Chamartín sort de terre. L'Espagne est toujours en crise, le Real ne l'est plus. Le public afflue en nombre, les revenus grimpent et les Merengues peuvent acheter les meilleurs joueurs du monde. Di Stéfano signe en 52, Gento en 1953, l'Uruguyen Rial en 54, Kopa en 56, Púskas en 58, le Brésilien Didí en 59.
"Bernabéu, à chaque fois qu'il touchait de l'argent, il le convertissait en ciment pour faire plus d'argent. Ensuite, il signait un joueur pour attirer plus de public et avec ce qu'il venait de gagner, il agrandissait le stade. Et il recommençait" raconte Alfredo Di Stéfano. "Notre politique jusqu'à maintenant a été de signer une grande figure internationale chaque année" explique Santiago Bernabéu en 1961. Ça vous rappelle quelque chose ?


Tel un architecte puisant ses références dans le passé, Florentino Pérez applique modèle identique dès son arrivée à la présidence. Bernabéu avait arraché Molowny et Di Stéfano au Barça, l'entrepreneur en fera de même avec Figo en 2000. Suivront Zidane en 2001, Ronaldo en 2002 et Beckham en 2003. La doctrine de Bernabéu est appliquée religieusement : une star par année, des tournées lucratives et un Real aux prétentions universalistes. Et les références à son illustre prédécesseur ne s'arrêtent pas là…
L'ARGENT POUSSE SUR LES TOURS
À l'orée de l'an 2000, la Maison Blanche ne roule pas sur l'or mais l'argent sort des tiroirs-caisses sans le moindre contrôle. Un soir de 1999, le président Lorenzo Sanz accourt au siège du club et demande trois millions de pesetas (environ 18'000 euros). C'est urgent. Il en a besoin pour… jouer au poker avec le président de l'Atlético de Madrid. Pendant ce temps-là, la dette s'élève à 278 millions d'euros. Dès lors, comment Pérez a-t-il pu financer l'atterrissage des Galactiques à Madrid une fois élu ?
Puissant homme d'affaires, Florentino Pérez pourrait avoir beaucoup d'ennemis. Il n'en est rien. En 50 ans de fréquentation de gens importants, il n'y a qu'une seule et unique personne avec laquelle il s'est définitivement brouillé. En bon politicien, Tito Floren cultive des amitiés partout où il passe. "Il a une obsession, maladive, qui est de ne pas avoir d'ennemis. Les relations, dans le sens le plus large du terme, est un domaine dans lequel il s'est spécialisé" relatait en 2009 Juan Carlos Escudier, auteur d'une biographie de Florentino Pérez.
Ces relations lui serviront plus que jamais en 2001. En un an de présidence, Pérez réussit là où Bernabéu et tous les autres ont échoué : il obtient de la mairie de Madrid la requalification en zone à bâtir des terrains sur lesquels était situé le centre d'entraînement du Real. Cette vente rapportera 500 millions d'euros au club parmi lesquels 413 seront dépensés en transferts. Quatre immenses tours, visibles à des kilomètres, s'érigent sur les vestiges de l'ancien centre d'entraînement. Le surnom de ces tours ? Figo, Zidane, Ronaldo et Beckham. "Les comptes du Real ne sont pas seulement assainis, le président a en plus réussi à établir pour le club un modèle circulaire qui fonctionne encore aujourd'hui : le club se finance lui-même" écrivent Ángel et Marta del Riego dans La Biblia Blanca.

Opération visionnaire pour certains, plus grand scandale sportif de la démocratie pour d'autres, les avis autour de cette requalification restent encore partagés. Qu'importe, le constructeur a réussi son pari. Le club est sauvé et en prime, un nouveau centre d'entraînement est baptisé en 2005. Lors de la journée inaugurale, les comparaisons entre Bernabéu et Pérez pleuvent. "Le 18 mai 1963, notre président légendaire, Santiago Bernabéu, inaugura l'ancien centre d'entraînement qui, comme aujourd'hui, a été l'exemple à suivre et l'admiration de l'époque" se félicite Emilio Butragueño ce jour-là. Comme son aîné, Pérez est devenu un bâtisseur.
ÉGALER BERNABÉU
15 ans plus tard, Florentino Pérez a quasiment tout accompli à la tête du Real Madrid. Comme Bernabéu, il a créé une équipe de Galactiques, signé "le Di Stéfano des temps modernes" en la personne de Cristiano Ronaldo, construit un nouveau centre d'entraînement, sauvé plusieurs fois le club de la crise, congédié sans sentiment les joueurs historiques à l'aube de leur déclin (Bernabéu avait montré la porte à Di Stéfano, le milliardaire l'imitera en ce qui concerne Casillas et Ronaldo), refait du Real le plus grand club du monde et remporté une avalanche de Coupes d'Europe.
Même le ton paternaliste avec lequel FloPer traite ses joueurs rappelle celui de Don Santiago. Le mimétisme est épatant ! Et pour que ce dernier soit complet, il reste à Florentino deux grands défis à relever. Le premier, construire un nouveau stade. Ce sera chose faite dans un an, quand les travaux du Bernabéu arriveront à leur terme. Le second défi… créer une nouvelle compétition européenne.
En 1955, le journal L'Équipe a l'idée de créer la Coupe d'Europe, une compétition où s'affronteront les meilleurs équipes de chaque pays. Carlos Pardo, le correspondant de L'Équipe en Espagne contacte dans un premier temps le FC Barcelone. Côté catalan, on refuse catégoriquement un projet qui paraît utopique et irréaliste. Après trois heures d'attente dans un couloir et quelques minutes de mépris dans le bureau d'un sous-quelque chose, Pardo rentre chez lui et parle à sa femme. "Pourquoi tu n'appelles pas ton ami du Real, Saporta ?", lui demande-t-elle. "Elle a raison, je n'ai rien à perdre", pense alors Pardo. Saporta répond tout de suite : "Allô, c'est pour la Coupe d'Europe ? C'est vous qui gérez ce truc ? Le Barça n'est pas intéressé ? Vous nous invitez ?" reconstitue avec humour Thibaud Leplat dans son ouvrage, Clásico, la Guerre des mondes. Quelques dizaines d'heures plus tard, la Coupe d'Europe est fondée ! Santiago Bernabéu est élu vice-président de l'organisation ce jour-là.
L'espace de 48 heures, Florentino Pérez a marché sur les traces de Santiago Bernabéu. Ça y est, il pouvait à présent le tutoyer. Lui aussi venait de créer une Coupe d'Europe, lui aussi avait osé défier les sceptiques. "Santiago Bernabéu a créé la Coupe d'Europe avec d'autres clubs, et déjà la FIFA et l'UEFA s'y opposaient. Et regardez quel a été le résultat" lâchait lundi soir le président madrilène, confiant malgré les innombrables sofismes peuplant son argumentaire. Puis, est arrivé ce qui est arrivé. La colère des fans, le désistement des dirigeants et un Pérez se consumant à petit feu sur la place publique au moment de justifier l'échec du projet.
Sur ce coup, El Presi est allé trop vite en besogne. Son château de dollars s'est effondré en instant, broyant au passage ses ambitions personnelles. Florentino s'est précipité. "Jamais dans ma vie je n'ai entrepris une aventure. J'ai tout fait depuis l'absolue certitude que ça pouvait bien se passer" affirmait-il en 2002. À ses 74 ans, Florentino Pérez vient donc de vivre sa première aventure. Une aventure de courte durée qui aura irradié le monde du football de part en part. Si Pérez était Bernabéu, il serait immédiatement parti se remettre de ce stress en allant pêcher sur les bords de la Méditerranée. Mais Pérez n'est pas Bernabéu."

Source : eurosport.


Excellent ! Merci ! L'auteur a une sacrée plume !
Message posté par R9+Z5=KB9
Les compositions
Real Madrid : Courtois - Carvajal, Militao, Varane, Nacho - Modric, Casemiro, Isco - Asensio, Benzema, Rodrygo

Real Betis : Bravo - Emerson, Mandi, Ruiz, Miranda - Rodriguez, Guardado - Joaquin, Canales, Lainez - Iglesias

Hala Madrid !


Cette première période, quelle horreur ! L'équipe est vraiment fatiguée, même Casemiro a du mal à poursuivre ses efforts. Je ne calcule pas le nombre de fois où il se fait dépasser au milieu sans qu'il puisse vraiment continuer l'action pour stopper où gêner ses adversaires. J'aurais aimé que le ZZ reconduise son duo avec Blanco et faire monter d'un cran Modric pour le décharger un peu de certaines tâches défensives.

Rodrygo et Asensio sont neutres comme c'est pas permis, Isco, sans être mauvais ne constitue pas une menace pour Betis. Benzema ? C'est vis ma vie d'attaquant solitaire saison 3 épisode 5485^^

Je ne sais pas comment on va réussir à marquer ce soir. Peut-être sur CPA ou sur une action individuelle ? Coucou Hazard et Vini^^
En général quand l'équipe ne parvient pas à faire la différence en première période, c'est pas en seconde période qu'ils vont trouver le chemin des filets. J'espère qu'ils me feront mentir ce soir.
« Il fait ce qu'il veut. Frère, joue pas avec lui ! La vie de ma mère. Il joue contre nous »

Vinicius bouffe salement la feuille de match encore un fois
Oui mais bon, le mec rapporte aussi énormément.
Si le mec transformait tout ce qu’il arrive à se procurer, ce ne serait plus Vinicius mais Messi des grandes années.
Message posté par Ruud009
Oui mais bon, le mec rapporte aussi énormément.
Si le mec transformait tout ce qu’il arrive à se procurer, ce ne serait plus Vinicius mais Messi des grandes années.


C'est pour cela que je ne peux pas trop lui en vouloir même si parfois j'ai envie de lui coller des tartes. Ce qu'il se procure comme situations dangereuses, faut avoir un minimum de talent pour le faire, il doit s'acheter un QI foot et une finition. Je ne désespère pas de le voir passer ce cap, il a "que" 21 ans.
Buts marqués par les attaquants du Real Madrid en Liga depuis le départ de Ronaldo en 2018:

Karim Benzema: 63 Gareth Bale: 10
Asensio : 8
Vincius: 8
Mariano: 5
Hazard: 3
Jović: 2
Rodrygo: 2

Une preuve que l'équipe surperformance, ces stats font froid dans le dos. Le fait que le second est un joueur qui a quitté le club depuis l'été dernier en dit déjà très long.
Je tente une composition pour demain ( même si je ne trouve presque jamais la bonne à part Valverde arrière contre Liverpool hehehe!) :

Thibaut

José. Raphaël. Eder.


Dani. luka. Carlo.toni. Marcelo.

Karim. Vini.

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