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Real Madrid

Qu'on le veuille ou non, le Real Madrid ne laisse pas insensible. Formé à coups de millions dans la grande tradition bling-bling d'un président omnipotent, considéré comme un dingue, ou un génie du foot marketing, c'est selon, les Merengues au coeur d'argent restent le plus grand club de la planète, avec 9 Champions League à leur actif, et le record de titres espagnols.

Le Real, on l'aime ou on le déteste. Il n'y a pas d'alternative. Si ?
Message posté par tiga
Je ne pouvais pas prévoir une frappe du droit de Mendy. J'espère qu'on ne m'en voudra pas.


Personne ne t'en voudra qui aurait pu prévoir ça même Mendy ne doit pas y croire en ce moment (ahahah).
Tenez, la "faute" qui avait valu à Ramos une expulsion la saison dernière contre City. C'est quand tu revois le ralenti que tu t'apperçois que Gabriel Jésus avait amorcé sa chute alors que l'espagnol lui effleure à peine l'épaule. Tu le vois tomber, tu te demande s'il ne lui a pas déboité la cheville. À l'époque, ça avait pas l'air de gêner les complotistes.

https://twitter.com/RkFutbol/status/136 … 60066?s=20
J'avais oublié cette action. En fait Ramos a appuyé sur un point sensible de l'épaule de Gabriel qui désactive la motricité des jambes.

D'ailleurs un bon vieux tirage de maillot aurait largement suffit, pas besoin de faire dans l'ayurvédique (pas homologué par l'UEFA en plus)...
Message posté par Bonobossis
(Le villeurbannais est susceptible...^^)


Je t'avoue que je suis tout sauf susceptible, tu peux me croire là-dessus^^
Au fait, ça m'amuse de lire tous ces théoriciens du complot, tous ces gens qu'on entend pas quand le Real se fait avoir par l'arbitrage. Comme quoi, leur indignation est toujours selective^^


Message posté par LeLoha
J'avais oublié cette action. En fait Ramos a appuyé sur un point sensible de l'épaule de Gabriel qui désactive la motricité des jambes.

D'ailleurs un bon vieux tirage de maillot aurait largement suffit, pas besoin de faire dans l'ayurvédique (pas homologué par l'UEFA en plus)...


Tu changes Ramos par Benzema et Jésus par n'importe quel DC de City, t'aurais entendu les gens te parlaient de plus grand vol de l'histoire^^
Message posté par Elji haz14
Je t'avoue que je suis tout sauf susceptible, tu peux me croire là-dessus^^
Au fait, ça m'amuse de lire tous ces théoriciens du complot, tous ces gens qu'on entend pas quand le Real se fait avoir par l'arbitrage. Comme quoi, leur indignation est toujours selective^^




Faut dire que le supporteur du Real est une cible toute désignée, c'est trop tentant quoi!
Message posté par Elji haz14
Tenez, la "faute" qui avait valu à Ramos une expulsion la saison dernière contre City. C'est quand tu revois le ralenti que tu t'apperçois que Gabriel Jésus avait amorcé sa chute alors que l'espagnol lui effleure à peine l'épaule. Tu le vois tomber, tu te demande s'il ne lui a pas déboité la cheville. À l'époque, ça avait pas l'air de gêner les complotistes.

https://twitter.com/RkFutbol/status/136 … 60066?s=20


Cette action me fait penser à une autre de Ramos avec Neymar lors d'un clasico au Bernabéu je crois , pour le même résultat .
En même temps, Elji, vous me faites marrer à essayer d'expliquer que non, il n'y a pas eu d'erreurs d'arbitrage. Pourquoi vous ne dites tout simplement pas que l'arbitrage n'a pas été bon et que vous en avez profité.
Fin du débat. Tu voudrais qu'ils répondent quoi à cela ?

L'arbitrage à géométrie variable en fonction de la taille du club, ce n'est pas nouveau.
Message posté par Elji haz14
Je t'avoue que je suis tout sauf susceptible, tu peux me croire là-dessus^^
Au fait, ça m'amuse de lire tous ces théoriciens du complot, tous ces gens qu'on entend pas quand le Real se fait avoir par l'arbitrage. Comme quoi, leur indignation est toujours selective^^


Moi aussi ça m'amuse. On entend clairement moins les trolls quand le Réal a l'arbitrage contre lui, par exemple contre...

Mais si vous savez là...

Attendez, laissez moi deux secondes retrouver...

Mhmmmmmmm...

Ouais bon...

Busquets enculé pour la peine !
Message posté par Totti Chianti
En même temps, Elji, vous me faites marrer à essayer d'expliquer que non, il n'y a pas eu d'erreurs d'arbitrage. Pourquoi vous ne dites tout simplement pas que l'arbitrage n'a pas été bon et que vous en avez profité.
Fin du débat. Tu voudrais qu'ils répondent quoi à cela ?

L'arbitrage à géométrie variable en fonction de la taille du club, ce n'est pas nouveau.


À non Totti, jamais dit que l'arbitrage d'hier était réglo, perso je n'aurais pas donné rouge à Freuler. Au mieux un jaune, ça me paraissait plus logique. Me suis même demandé sur le CR du match s'il y avait des nouvelles règles qui m'échappaient parce que Militao avait été exclu pour quasi la même action contre Levante.

Pour ta dernière phrase, je suis également d'accord avec toi, je n'ai pas de mal à le reconnaître.
Message posté par Flofred
Personne pour la non-expulsion de Casemiro pour sa pitoyable simulation ?


L'arbitre n'a pas sifflé une simulation mais une sortie de but, Casemiro en a rajouté certes mais au tout début de l'action, il a été (légèrement) bousculé par le défenseur de Bergame. L'arbitre lui as juste mis en garde.

Message posté par Champion Mon Frère - CMF
Moi aussi ça m'amuse. On entend clairement moins les trolls quand le Réal a l'arbitrage contre lui, par exemple contre...

Mais si vous savez là...

Attendez, laissez moi deux secondes retrouver...

Mhmmmmmmm...

Ouais bon...

Busquets enculé pour la peine !


Je vois où tu veux en venir :
-Real vs PSG 2018: Ramos stoppe le tir de Rabiot de la main, ça aurait pu/dû valoir un peno pour Paris. Y avait pas la VAR à l'époque malheureusement pour corriger l'erreur de l'arbitre. Dans ce match, s'il y avait eu la VAR, y aurait pas peno du Real puisque Kroos était légèrement hors-jeu au moment de recevoir la passe de Marcelo, il me semble.

-Real vs PSG 2019 : Penalty et rouge pour Courtois mais après consultation de la VAR, l'arbitre revient sur une "faute" de Gueye sur Marcelo 5 secondes plutôt. Ça reste à l'interprétation de l'arbitre parce que le brésilien perd suite à une bousculade de Gana.
Qu'aurais-je fait à la place de l'arbitre ? Perso je ne sais pas mais je t'invite à revoir l'action.

Si t'as d'autres actions polémiques, on peut aussi en parler.
Message posté par Elji haz14

Je vois où tu veux en venir :
-Real vs PSG 2018: Ramos stoppe le tir de Rabiot de la main, ça aurait pu/dû valoir un peno pour Paris. Y avait pas la VAR à l'époque malheureusement pour corriger l'erreur de l'arbitre. Dans ce match, s'il y avait eu la VAR, y aurait pas peno du Real puisque Kroos était légèrement hors-jeu au moment de recevoir la passe de Marcelo, il me semble.

-Real vs PSG 2019 : Penalty et rouge pour Courtois mais après consultation de la VAR, l'arbitre revient sur une "faute" de Gueye sur Marcelo 5 secondes plutôt. Ça reste à l'interprétation de l'arbitre parce que le brésilien perd suite à une bousculade de Gana.
Qu'aurais-je fait à la place de l'arbitre ? Perso je ne sais pas mais je t'invite à revoir l'action.

Si t'as d'autres actions polémiques, on peut aussi en parler.


Je taquine Elji. Je n'ai même pas vu le match (et donc la faute) hier huhu.

Cela dit, sur les deux matchs que tu cites, seul le premier m'a laissé un gout amer (je rajoute d'ailleurs sur ce match le carton jaune [et coup franc dangereux associé] de Rabiot sur une simulation de Modric de souvenir). Mis bout à bout, ça fait beaucoup sur un même match. Le soucis est que cela profite, encore une fois, à un club espagnol (du moins les deux "gros" du championnat [et je ne parle pas de Jesé bien évidemment]). Et c'est vrai que, outre le PSG, ça peut commencer à faire beaucoup.

Cela dit, rien ne vaudra ce match de mars 2017.
Aaaaah mon bon Deniz...
Sur le match de hier soir, le rouge est sévère, mais pas scandaleux non plus. De l'autre côté, Casemiro aurait pu prendre un 2ème jaune, mais qu'il ne le prenne pas n'est pas scandaleux car il y a un léger contact (pas de quoi siffler faute, mais suffisamment marqué pour penser qu'il n'y a pas simulation). Le problème est que Casemiro en rajoute trop, d'où le fait qu'il aurait pu prendre un 2ème jaune. Après, on va pas se mentir, ces 2 décisions litigieuses ont été en faveur du Real donc je comprends totalement certaines réactions.

Maintenant, d'un autre côté, je me délecte de tous ces commentaires rageux et complotistes qui viennent crier à un nouveau scandale arbitral, parce que dès que ça touche le Real tout est amplifié x1000. Qu'on soit bien d'accord, je concède que l'on a été favorisé et oui ça me fait chier parce que j'aimerais voir une vraie victoire 100% réglo. Mais bon, ce genre de réaction de la part de tous les hystériques anti-Real (ou anti-gros clubs espagnols, je parle surtout de ce que je connais parce que je ne regarde que très peu les autres matchs), ça me fait quand même doucement rire.
Favorisé Madrid l'est chaque année en.Ligue de Champions, on évitera de reparler des circonstance du triplé dont 2 ont été acquis avec de gros coups de pouces...bref!
Oui exactement on évitera d'en reparler. C'est exactement ce que je dis.
C'est le désert du Sahara par ici, même en jour de derby, on ne voit plus personne^^

Plus sérieusement voici le XI de Zidane :

Courtois

Vazquez-Varane-Nacho-Mendy

Modric-Casemir-Kroos

Rodrygo-Benzema-Asensio

On note le retour de la Benz et Rodrygo préféré à Vinicius. L'idée est plutôt d'écarter le jeu avec des ailiers qui vont jouer sur leur bon pied et un milieu (Modric) qui va profiter des espaces pour s'engrouffrer dans la surface pour créer du surnombre devant.

Ce sera également intéressant de surveiller les mouvements des latéraux avec et sans le ballon, ils auront tendance à rentrer à l'intérieur dans les transitions offensives pour semer un peu le désordre dans le camp adverse. En face, je crains qui la joue petit bras avec un bon vieux 6-3-1 des familles pour sécuriser les ailes et jouer en contre.

Je suis curieux de voir ce que ça va donner, j'espère qu'on va assister à un bon match et que à la fin, on ramène les trois points à la maison^^
1-0 pour l'Atletico et c'est même pas cher payé en plus.

-Le côté positif : On est mené que 1-0.
Le côté négatif : On joue comme une équipe de merde, y a absolument rien qui marche. Un milieu sans idées et une attaque invisible, je n'ai pas souvenir d'une occasion nette de marquer. J'imagine déjà Zidane souffler une gueulante dans les vestiaires pour réveiller son équipe.
Ça tombe mal, gros bug technique, changé de décodeur, panne de télé, de téléphone et d'internet. Intervention technique samedi matin, mais comme mon appli IPTV s'est vidé et que j'attends que l'on me la recharge, j'ai que dalle. A chaque fois que j'ouvre un stream, on me demande mes coordonnées de carte bleue.
Et toi, Elji, ton streaming ?
L'Atletico peut se les bouffer, le Real s'en sort bien au vu de la physionomie de la rencontre. Rater plusieurs occasions de tuer le match, c'est s'exposer à une égalisation à n'importe quel moment. Ramener le point du nul en étant pas à son niveau habituel, on va s'en contenter.
Extraits du livre ebook que je viens d'acheter:

« Le REAL MADRID et la coupe d'Europe depuis 60 ans. Gloire, honneurs et conquêtes internationales du plus grand club de football du monde. »
de Antonio Camacho (un autre).

Chapitre 1. 1955-1960. L’âge d’or du REAL MADRID. Di Stéfano, Puskás, Kopa, Gento, et les 5 victoires consécutives en coupe d’Europe des clubs champions.
 L’absence de vision historique des dirigeants du FC BARCELONE ouvre la voie à l’hégémonie du REAL MADRID en Europe.
 
 La coupe d’Europe des clubs champions, un projet auquel les  dirigeants blaugranas n’accordent aucune crédibilité. Leur priorité est à la recréation de la coupe de Catalogne.
 
 
En 1955 année où va démarrer la première coupe d’Europe des clubs champions, le premier match se disputant au stade national de Lisbonne devant 30 000 spectateurs entre le SPORTING local et les Yougoslaves du PARTIZAN BELGRADE, les deux équipes se séparant sur un score de parité 3-3, la communauté européenne du charbon et de l’acier qui a fondé l’Europe communautaire, existe depuis 5 ans. L’UEFA vient d’être créée et les moyens de transport rapprochent les villes entre elles. C’est le temps où l’Europe occidentale s’ouvre à la modernité. La France du général de Gaulle, en fait les gaullistes et les communistes refusent d’entrer dans la CED, l’Europe de la Défense, mais elle se rattrape sur le football. En 1954 Gabriel Hanot, journaliste à l’équipe, assiste à la tournée « triomphale » de WOLVERHAMPTON dans leur stade, le vieux Molineux. La presse anglaise remet le titre imaginaire de « champions du monde » aux loups après leur victoire contre le SPARTAK MOSCOU 4-0 et surtout les Hongrois du HONVED BUDAPEST 3-2 de Ferenc Puskás en amical.        
                
Il faut replacer ces déclarations dans leur contexte. Derrière l’apparente arrogance des supporters anglais de football, se cache un besoin de retrouver une certaine estime de soi. Se croyant le meilleur football du monde depuis des décennies, l’Angleterre daigna participer aux trois premières coupes du monde disputées en 1930 en Uruguay, remportée par le Celeste, en 1934 en Italie remportée par la squadra azzura, en 1938 remportée une seconde fois par la squadra azzura. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale les Anglais acceptèrent de participer au mondial brésilien en 1950. Ce fut une catastrophe. Ils remportèrent bien leur première rencontre face au Chili, mais lors de la seconde rencontre le 24 juin à Belo Horizonte ils furent humiliés, car battus par la modeste sélection des USA 1-0. Lors du dernier match ils s’inclinèrent encore 1-0, cette fois-ci face à l’Espagne. Les Anglais qui pensaient devenir champions du monde, ne participèrent même pas au tour final à 4 équipes. 4 ans plus tard en Suisse leur prestation fut à peine supérieure. Lors du premier match du mondial les Anglais connurent encore une désillusion en étant tenus en échec par la Belgique sur le score de 4-4. Ils assurèrent leur qualification pour les quarts de finale en battant la Suisse 2-0. Sans inspiration en quart de finale face aux doubles champions olympiques et doubles champions du monde uruguayens, ils s’inclinèrent logiquement 4-2 face aux sud-américains. Mais leur plus grosse désillusion, là ou les Anglais comprirent qu’ils n’étaient plus les meilleurs du monde, ce fut lorsqu’ils affrontèrent lors d’une double confrontation la meilleure équipe du monde du moment, l’équipe hongroise menée par Ferenc Puskás. Le 25 novembre 1953 à Wembley les Britanniques furent submergés par les Magyars sur le score de 6-3. Les Anglais promettaient de prendre leur revanche en mai 1954 au Neptstadion de Budapest. En guise de revanche, les Anglais subirent une véritable humiliation s’inclinant 7-1. Les Britanniques n’avaient que leurs qualités mentales et leur puissance physique à opposer à des footballeurs bien préparés physiquement, beaucoup plus techniques, mieux organisés collectivement et plus intelligents sur le plan tactique. La victoire sur le HONVED BUDAPEST 3-2 sonnait par conséquent comme une sorte de revanche.
 
De son côté Gabriel Hanot ne trouva pas les déclarations de la presse anglaise très appropriées. Il se dit qu’il faudrait une vraie compétition avec un organisateur, un règlement et des diplômes à la fin pour certifier l’exploit. L’Equipe et son directeur Jacques Goddet prennent en main le dossier. Après la coupe du monde de football et les JO, et juste avant le championnat d’Europe des nations de football, la France invente la nouvelle compétition que les autres se chargeront de gagner : la coupe d’Europe des clubs champions.
 
La FIFA n’a rien contre, mais l’UEFA à peine sortie du cerveau de quelques fonctionnaires, dit ne pas avoir les moyens d’organiser une telle compétition. Alors le quotidien sportif français se charge de s’adresser aux fédérations champions du monde, ne participèrent même pas au tour final à 4 équipes. 4 ans plus tard en Suisse leur prestation fut à peine supérieure. Lors du premier match du mondial les Anglais connurent encore une désillusion en étant tenus en échec par la Belgique sur le score de 4-4. Ils assurèrent leur qualification pour les quarts de finale en battant la Suisse 2-0. Sans inspiration en quart de finale face aux doubles champions olympiques et doubles champions du monde uruguayens, ils s’inclinèrent logiquement 4-2 face aux sud-américains. Mais leur plus grosse désillusion, là ou les Anglais comprirent qu’ils n’étaient plus les meilleurs du monde, ce fut lorsqu’ils affrontèrent lors d’une double confrontation la meilleure équipe du monde du moment, l’équipe hongroise menée par Ferenc Puskás. Le 25 novembre 1953 à Wembley les Britanniques furent submergés par les Magyars sur le score de 6-3. Les Anglais promettaient de prendre leur revanche en mai 1954 au Neptstadion de Budapest. En guise de revanche, les Anglais subirent une véritable humiliation s’inclinant 7-1. Les Britanniques n’avaient que leurs qualités mentales et leur puissance physique à opposer à des footballeurs bien préparés physiquement, beaucoup plus techniques, mieux organisés collectivement et plus intelligents sur le plan tactique. La victoire sur le HONVED BUDAPEST 3-2 sonnait par conséquent comme une sorte de revanche.
 
La première édition est une forme de confrérie et s’organise par cooptation. Le REAL MADRID est devenu champion d’Espagne en 1954 et 1955 grâce en particulier à l’énorme talent de l’Argentin Alfredo Di Stéfano, mais à ce moment-là ces victoires madrilènes ne sont considérées que comme des accidents. Celle qui fait office de grande équipe en Espagne dans les années 50, c’est le FC BARCELONE. Le club catalan était alors plus titré que le REAL MADRID. Six championnats remportés pour les Catalans, 1929, 1945, 1948, 1949, 1952, 1953, contre quatre pour les Castillans, 1932, 1933, 1954, 1955, 9 coupes du roi pour les Madrilènes contre 12 pour les blaugranas, dont 3 gagnées consécutivement en 1951, 1952, 1953. Côté individualité Ladislao Kubala la vedette du onze catalan, qui joua pour trois sélections nationales différentes, Hongrie, Tchécoslovaquie, Espagne était considéré au milieu des années cinquante comme meilleur footballeur que l’Argentin Alfredo Di Stéfano.  Enfin le FC BARCELONE s’était jusqu’alors plus distingué dans la coupe latine que le REAL MADRID. Ancêtre de la coupe d’Europe des clubs champions, cette compétition disputée tous les ans, à l’exception de l’année 1954 pour cause de coupe du monde Suisse, regroupait les champions et les meilleures équipes de quatre pays, l’Espagne, l’Italie, la France et le Portugal. Il est intéressant de remarquer que les vainqueurs de cette compétition préfiguraient ceux de la coupe d’Europe des clubs champions entre 1956 et 1969. De fait le FC BARCELONE remporta deux fois la compétition, le MILAN AC deux fois, le BENFICA LISBONNE une fois, le STADE DE REIMS une fois, le REAL MADRID deux fois mais il fallut attendre 1955 et 1957. Avant cela le FC BARCELONE avait fait plus forte impression que son rival madrilène. En 1949 lors de la première compétition organisée en Espagne, les Catalans écrasèrent en demi-finale les champions de France le STADE DE REIMS 5-0, avant de l’emporter plus difficilement en finale le 3 juillet 1949 au stade Chamartin de Madrid devant 50 000 spectateurs, 2-1 devant une formation portugaise coriace le SPORTING. En 1952 en France cette fois-ci, le FC BARCELONE remporta sa deuxième coupe latine en battant en demi-finale les champions d’Italie la JUVENTUS TURIN 4-2, avant de battre en finale au parc des princes de Paris les champions de France 1951 et 1952, et vainqueurs de la coupe de France 1952, l’OGC NICE sur le score de 1-0.
 
Carlos Pardo, journaliste à Mundo Deportivo et correspondant à l’Equipe à Barcelone, raconte cette névrose catalane. « L’Equipe m’a demandé d’inviter le FC BARCELONE à la première coupe d’Europe des clubs champions en 1955, une initiative venue du journal pour l’hiver, une période où il vendait moins qu’à l’été, époque du Tour de France. La participation se faisait par invitation. En Espagne seuls le FC BARCELONE, le REAL MADRID, le FC VALENCE, l’ATHLETIC BILBAO, l’ATLETICO MADRID remplissaient les conditions sportives et de prestige pour s’incrire. Avant d’en parler avec le club, Samitier m’a averti « C’EST N’IMPORTE QUOI ! ». Cette réaction m’a surpris. Ensuite le secrétaire du club, M. Domenech, m’a donné un rendez-vous au siège du FC BARCELONE. Le rendez-vous était fixé à 19 heures, mais il ne m’a pas reçu avant 21 heures 30 minutes. Quand je lui raconte que je viens de l’Equipe, il me répond « Lé quoi ? ». Il lit le règlement et me répond « CA C’EST UNE UTOPIE COMPLETE, CELA NE SE FERA JAMAIS ». Et alors il me raconte que c’est « LA COUPE DE CATALOGNE PAR EQUIPES QU’IL FAUT RESSUSCITER COMME AVANT LA GUERRE ». « Désolé Pardo. Merci d’être venu ». Après l’affaire Di Stéfano le FC BARCELONE perd sa seconde perle en un an.
 
Après trois heures d’attente dans un couloir et quelques minutes de mépris dans le bureau d’un sous-quelque chose, Carlos Pardo rentre chez lui et parle à sa femme. « Pourquoi tu n’appelles pas ton ami du REAL MADRID, Saporta ? Elle avait raison, je n’avais rien à perdre, reprend Pardo. Saporta repond tout de suite : « Allo, c’est pour la coupe d’Europe ? C’est vous qui gérez ce truc ? Le FC BARCELONE n’est pas intéressé ? Vous nous invitez ? ». Saporta était très enthousiaste. Il m’a fait monter dans l’avion pour Madrid dès le lendemain matin ». L’histoire du REAL MADRID peut remercier Madame Pardo et Raimundo Saporta, le « huggy les bons tuyaux » de Santiago Bernabeu. « Arrivé à Madrid la voiture de Bernabeu m’attend sur le tarmac de Barajas et m’emmène directement vers le bureau du club où m’attendaient Bernabeu, Saporta et Calderon, le gérant. Le jour suivant, nous nous envolons pour Paris et nous nous retrouvons dans un hôtel pour fonder la coupe d’Europe ».
 
En avril 1955 à l’Hotel Ambassador à Paris, la compétition est créée en présence des seize présidents qui prennent part à la première édition. En dehors du REAL MADRID, les quinze autres participants de la première coupe d’Europe des clubs champions furent les Français du STADE DE REIMS, les Italiens de MILAN AC, les Écossais d’HIBERNIAN EDIMBOURG, les Yougoslaves du PARTIZAN BELGRADE, les Hongrois du MTK BUDAPEST (VOROS LOBOGO à l’époque), les Autrichiens du RAPID VIENNE, les Suédois de DJURGARDENS STOCKHOLM, les Suisses du SERVETTE GENEVE, les Danois de AARHUS GF, les Sarrois de SARREBRUCK, les Allemands du ROT WEISS ESSEN, les Portugais du SPORTING, les Belges d’ANDERLECHT, les Hollandais du PSV EINDHOVEN, les Polonais du GWARDIA VARSOVIE. Santiago Bernabeu est élu vice-président du comité d’organisation.


Le REAL MADRID se fait d’abord la main sur la coupe latine.
 
Champion d’Espagne pour la quatrième fois de son histoire en 1955, le REAL MADRID allait participer pour la première fois en juin 1955 à la coupe latine, compétition organisée cette année-là à Paris. Dans cette compétition l’équipe espagnole qui s’était le plus illustrée était le FC BARCELONE, remportant l’épreuve en 1949 et 1952. Le REAL MADRID voulait par conséquent bien figurer, ce qui signifiait faire aussi bien que les blaugranas, c’est-à-dire gagner l’épreuve. Les autres compétiteurs étaient de valeur. Au premier rang le MILAN AC, la meilleure équipe italienne des années cinquante, qui au cours de cette décennie allait remporter 4 scudetti en 1951, 1955, 1957, 1959. Les Lombards avaient déjà remporté la coupe latine en 1951. Figurait également le STADE DE REIMS, meilleure équipe française de l’après-guerre, qui avait déjà remporté 3 championnats en 1949, 1953 et 1955. L’équipe rémoise avait brillamment remporté l’épreuve en 1953 au Portugal en battant à Lisbonne le MILAN AC de manière indiscutable 3-0.
 
En demi-finale le REAL MADRID hérita de l’adversaire apparemment le plus accessible, les Portugais de BELENENSES. A l’époque le troisième club de Lisbonne avait un statut bien supérieur à celui d’aujourd’hui où il fait l’ascenseur régulièrement entre la première et la deuxième division. Il faisait partie intégrante des quatre grands du football portugais avec le SPORTING, BENFICA, le FC PORTO, finissant d’ailleurs régulièrement les dragons du FC PORTO. BELENENSES avait remporté 4 coupes du Portugal en 1927, 1929, 1933, 1942. Concernant le championnat le troisième club de Lisbonne avait remporté son premier titre en 1946, et avait été en passe de remporter son second titre en 1955, finissant avec le même nombre de points que le BENFICA, mais avec un moins bon goal-average. BELENENSES avait marqué plus de buts que BENFICA 63 contre 61, mais avait encaissé plus de buts que les aigles 28 contre 20. Dans ses rangs figurait le fameux MATATEU, footballeur d’origine mozambicaine, considéré comme le meilleur footballeur portugais avant l’avènement d’Eusébio. Les historiens du football portugais considèrent que sa malchance fut de naître une décennie trop tôt, auquel cas il aurait joué avec la célèbre panthère, et auraient certainement constitué le duo offensif le plus impressionnant du football européen. C’était en tous les cas un adversaire dont il fallait se méfier. Les merengues furent très sérieux et appliqués, s’imposèrent 2-0 gagnant le droit de disputer la finale face au STADE DE REIMS.
 
De leur côté les Français avaient fortement bataillé pour prendre le dessus sur le MILAN AC. Les Lombards s’inclinèrent 3-2, mais le but de la victoire fut seulement marqué à la cent-trente-neuvième minute. Les Rémois se ressentirent très certainement des fatigues de cette âpre et longue bataille. Les Madrilènes en plus de leur valeur réelle, surent mettre cette situation à profit et l’emportèrent 2-0, grâce à un doublé d’Hector Rial à la septième et à la soixante-neuvième minute.


De leur côté les Français avaient fortement bataillé pour prendre le dessus sur le MILAN AC. Les Lombards s’inclinèrent 3-2, mais le but de la victoire fut seulement marqué à la cent-trente-neuvième minute. Les Rémois se ressentirent très certainement des fatigues de cette âpre et longue bataille. Les Madrilènes en plus de leur valeur réelle, surent mettre cette situation à profit et l’emportèrent 2-0, grâce à un doublé d’Hector Rial à la septième et à la soixante-neuvième minute.1955-1956. La Première coupe d’Europe des clubs champions des merengues.
 
1/8 FINALE. Les merengues se qualifient sans trembler face au SERVETTE GENEVE.
 
Voulant surfer sur sa victoire en coupe latine, le REAL MADRID entra avec de grandes ambitions dans cette nouvelle compétition. L’adversaire qui lui avait été désigné pour les huitièmes de finale fut les Suisses du SERVETTE GENEVE, avec match aller en territoire helvétique le 8 septembre 1955 devant 8 000 pectateurs. Les deux équipes se neutralisèrent jusqu’à environ un quart d’heure de la fin. Dans les dix dernières minutes les merengues prirent le dessus par des buts de Munoz à onze minutes de la fin et d’Hector Rial à la toute dernière minute. Un mois plus tard, le 12 octobre 1955 le REAL MADRID assura définitivement sa qualification à domicile devant 42 318 spectateurs en écrasant cette fois-ci les Suisses sur le score de 5-0. Di Stéfano réalisa un doublé à la trentième et à la soixante-deuxième minute, Joseito marqua juste avant la mi-temps, Hector Rial marqua deux minutes après la reprise de la seconde période, avant que Luis Molowny ne marque le sien à la cinquante-cinquième minute.
1/4 FINALE. Les Madrilènes frisent la correctionnelle à Belgrade.
 
L’adversaire suivant offra un autre type de résistance. Les Yougoslaves du PARTIZAN BELGRADE avaient de leur côté éliminé les Portugais du SPORTING, obtenant un bon match nul à Lisbonne 3-3 avant de s’imposer à domicile sur le score de 5-2. La confrontation entre une équipe du Portugal de Salazar, dictature anticommuniste, et la Yougoslavie communiste du maréchal Tito n’avait pas posé de problèmes diplomatiques. L’UEFA craignait qu’une confrontation entre une équipe de football de l’Espagne de Franco et celle de la Yougoslavie de Tito ne posât plus de problèmes, lors de la guerre civile d’Espagne, les brigades internationales en particulier et le camp républicain en général ayant été financés et armés par l’URSS. Mais pour le général Franco l’ennemi principal était l’URSS, mais tant la Yougoslavie qui toute communiste qu’elle était avait pris ses distances avec le grand frère soviétique, comme l’avaient attesté les très fortes tensions entre le maréchal Tito et le petit père des peuples au cours des années suivant l’immédiat après-guerre. Le général Franco réserva les fortaits politiques du REAL MADRID, à la section du basket-ball, lorsqu’au cours des premières années de la coupe des champions du basket, le REAL MADRID aurait à se déplacer en URSS.
 
Le match aller eut lieu le jour de Noël, le 25 décembre 1955, peut-être pour faire comprendre à ces athées matérialistes communistes, que le jour de la naissance du Christ était sacré pour l’Espagne catholique. La foule accourut au stade Chamartin, 114 272 spectateurs. Les merengues ce jour-là se montrèrent clairement à leurs adversaires yougoslaves s’imposant 4-0, grâce à un doublé de Castano à la douzième et à la vingt-quatrième minute, un but de l’ailier très rapide Gento à la trente-sixième minute. Le quatrième but fut marqué à vingt minutes de la fin par Alfredo Di Stéfano. Les Espagnols semblaient avoir pris une option sur la qualification pour les demi-finales.
 
Toutefois les joueurs du bloc communiste croyaient en leur chance pour le match retour. A la fin de cette rencontre ils pouvaient s’estimer frustrés car ils avaient très largement dominé les Eespagnols qui n’avaient pas vu le jour. Les Yougoslaves s’imposèrent 3-0 le 29 janvier 1956 devant 34 395 spectateurs, grâce à des buts de Milutinovic à la vingt-troisième minute, Mihajlovic sur pénalty deux minutes après la reprise de la seconde mi-temps, Milutinovic à nouveau à quatre minutes du terme de la rencontre. Les Yougoslaves tirèrent également quatre fois sur les poteaux, et à la dernière minute, ce qui devait être le quatrième but des Yougoslaves, fut arrêté à un mètre du but par la neige, le match se jouant sur un terrain enneigé. Les Espagnols s’étaient en quelque sorte qualifiés de manière miraculeuse.
 

1/2 FINALE. Premier classico européen avec les rossoneri.
 
En demi-finale le REAL MADRID allait devoir en découdre avec le MILAN AC, dans une confrontation qui allait devenir un classique du football européen au cours des soixante années suivantes. Pour parvenir à ce stade de l’épreuve les Lombards avaient éliminé les Sarrois de SARREBRUCK, défaite surprenante 4-3 à domicile, rattrapée par une victoire à l’extérieur 4-1, avant d’éliminer en quart de finale les Autrichiens du RAPID VIENNE, match nul dans la capitale autrichienne 1-1 et large victoire en Lombardie 7-2. Le match aller se déroula à Madrid devant 120 000 spectateurs. Les merengues ouvrirent la marque dès la septième minute par Hector Rial. Les Lombards réagirent très rapidement et trois minutes plus tard le Suédois Nordhal égalisa. Joseito à la vingt-sixième minute redonna l’avantage aux Castillans. Dans cette rencontre de très haut niveau, les Italiens réagirent à nouveau rapidement et égalisèrent cinq minutes après le second but espagnol par l’Uruguayen Schiaffino, champion du monde avec la celeste en 1950 au Brésil. Olsen le Danois du REAL MADRID fixa le score à la mi-temps à 3-2 en marquant à la quarantième minute. La seconde mi-temps fut beaucoup moins prolifique en buts. Il n’y en eut qu’un seul, par l’intermédiaire de l’inévitable Alfredo Di Stéfano. 
4-2 pour le REAL MADRID, c’était un bon résultat pour les Espagnols, mais les Italiens avaient encore leurs chances.
 
Le match retour se déroula le 1er mai 1956 devant seulement 25 055 spectateurs. Les Espagnols défendirent bec et ongles leurs deux buts d’avance, si bien qu’à la mi-temps le score était toujours de 0-0. C’était encore le cas à l’heure de jeu. A la soixante-cinquième minute Joseito donna l’avantage aux merengues. Plus que vingt-cinq minutes à jouer le REAL MADRID est virtuellement en finale. Les Lombards réagissent alors très vigoureusement. A la soixante-neuvième minute Dal Monte égalise, et à quatre minutes du terme de la rencontre il donna l’avantage aux Italiens. Il manque alors un but aux Italiens pour arracher un match d’appui. Mais leur réaction fut tardive. Le REAL MADRID allait être présent lors de la première finale de la coupe d’Europe des clubs champions de l’histoire.

FINALE. Le REAL MADRID remporte sa première coupe d’Europe des clubs champions après un match de haute volée.
 
En finale les Espagnols allaient affronter une équipe qu’ils connaissaient bien, le STADE DE REIMS, qu’ils avaient affrontée un an plus tôt en finale de la coupe latine. Pour parvenir en finale les joueurs d’Albert Batteux avaient éliminé les Danois de l’AGF AARHUS en huitièmes de finale, victoire 2-0 au Danemark, match nul 2-2 à domicile, les Hongrois du VOROS LOBOGO en quart de finale, victoire 4-2 au parc des princes de Paris, match nul 4-4 dans la capitale hongroise, les Écossais de l’HIBERNIAN EDIMBOURG en demi-finale, grâce à deux victoires une à domicile 2-0, une autre en terre écossaise 1-0.
 
Le 13 juin 1956 dans un parc des princes à Paris rempli par 38 242 spectateurs, les Français démarrèrent bien plus fort le match, menant 2-0 après dix minutes de jeu. Leblond avait ouvert la marque à la sixième minute, Templin amplifia l’avantage des Français à la dixième minute. Les Espagnols ne se découragèrent pas et surent réagir. Au quart d’heure de jeu, Alfredo Di Stéfano réduisit le score. A la demi-heure Hector Rial égalisa. 2-2 c’était le score à la mi-temps. Au retour des vestiaires Michel Hidalgo, qui deviendra sélectionneur de l’équipe de France entre 1976 et 1984, fera pratiquer aux tricolores un très beau football et remportera le championnat d’Europe des nations en 1984, redonne l’avantage au STADE DE REIMS à la soixante-deuxième minute de jeu. Cinq minutes plus tard Templin qui avait marqué le deuxième but pour les Français marqua un but contre son camp. 3-3 à la soixante-septième minute. Les Espagnols finirent plus fort le match et à onze minutes du terme de la rencontre Hector Rial donna un petit avantage aux merengues qui allait se révéler décisif. Les Rémois tentèrent bien de revenir à 4-4, tirèrent sur le poteau à la dernière minute, mais ce furent finalement les protégés de Santiago Bernabeu qui remportèrent cette première finale de la première coupe d’Europe des clubs champions, jouée avec panache par deux excellentes équipes.

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