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Le Quizz éclair : testez vos connaissances en foot

C'est ici qu'on met à l'épreuve vos connaissances. Répondez juste, prenez la main, devenez une encyclopédie du foot et gagnez le respect de nos forumeurs.
Message posté par Khiadiatoulin Maginot 5
26 Pruzzo a joué à la Fiorentina?


Oui monsieur. Dernière saison, un seul but lors d'un match de barrage visant à départager la Fiorentina de la Roma pour la dernière place qualificative à l'UEFA. Et c'est lui qui liquide son ex-équipe de la tête sur centre de Baggio. Je vais te retrouver le texte que j'avais écrit à ce propos.
C'est pratique google !

https://www.sofoot.com/la-roma-dispose- … 90714.html

Vendredi 30 juin 1989, 17 heures, stadio Renato Curi de Perugia. Le championnat d’Italie a pris fin le dimanche précédent mais la Roma et la Fiorentina font du rab : septièmes ex-aequo, elles doivent se départager sur terrain neutre pour le dernier ticket ouvrant l’accès à la Coupe de l’UEFA.
La Fiorentina s’impose 1-0 mais ce qui fait le plus mal aux Romains, c’est l’identité du buteur : Roberto Pruzzo. Oui, sur un centre de Baggio, le vieux Pruzzo s’élève comme aux plus beaux jours et catapulte de la tête le ballon dans les filets de Tancredi. Ce but, c’est le seul qu’il inscrit avec la Viola pour ce qui est le dernier match de sa carrière.
Avant de rejoindre la Fiorentina, Roberto Pruzzo évolue dix saisons à la Roma, les plus belles de la Louve, triple capocannoniere de Serie A, meilleur buteur de l’histoire du club avant que Totti ne le supplante. En marquant ce jour-là, c’est comme s’il actait la fin de la grande Roma des années 80, comme s’il voulait prouver à Nils Liedholm qu’il s’est trompé en le laissant partir un an plus tôt.
L’extraordinaire tifo d’adieu de la curva sud est oublié car ce but, il n’hésite pas à le célébrer, on le voit même rayonner lui dont les sourires sont si rares. Froid et méfiant, s’exprimant peu, caché derrière sa moustache tombante, il a toujours ressemblé à un ouvrier polonais désenchanté, époque Wałęsa et Solidarność.
A la fin de la rencontre, entouré de journalistes qui l’assaillent, il ne cherche pas le pardon. Au contraire, il affirme que ce but correspond à sa part dans le divorce que lui a imposé la Roma, celle dont il a épousé la cause des années durant et qu’il ne voulait pas quitter. Formule maladroite, à la Pruzzo, mais les choses sont claires : il vient de solder son différend avec la Roma, il peut se retirer, Brutus assassinant César avant de se suicider.
29 Cuccureddu? Je connais que son passage à la Juve mais des sardes, j'en connais pas besef
La Viola est mon équipe préférée en Italie. On m'avait ramené un maillot très classe de l'époque Batigol. Passarella est absent?
Message posté par Khiadiatoulin Maginot 5
La Viola est mon équipe préférée en Italie. On m'avait ramené un maillot très classe de l'époque Batigol. Passarella est absent?


Oui, je l'ai déjà fait figurer dans plusieurs quiz et ensuite Bobby me fait remarquer que je radote. Mais ça n'empêche pas de mettre ce joueur très haut dans mon panthéon (malgré tous ses défauts par ailleurs).
Ah, j' abdique...Le 11 c'est De...je retrouve plus. Et les autres, je ne sais pas. Suis déçu de ne pas voir Kubik!
Message posté par Khiadiatoulin Maginot 5
Ah, j' abdique...Le 11 c'est De...je retrouve plus. Et les autres, je ne sais pas. Suis déçu de ne pas voir Kubik!


Je t'accorde un demi-point pour la particule hé hé.

Voici les réponses :
1- Bruno Neri. Quelques sélections avec la Nazionale et martyr de la résistance
11- Giancarlo De Sisti, alias Picchio. Champion en tant que capitaine en 1969
13- Ferruccio Valcareggi. Joueur dans les années 40 et coach éphémère de la Viola (son dernier club pro) quand De Sisti est viré fin 1984.
17- Dan Ekner. Globetrotter suédois passé par la Fiorentina d'Enrico Befani, le président qui mène ensuite le club au scudetto
20- Corrado Viciani. Milieu de la Fiorentina des 50es et futur coach révolutionnaire de Terni
21- Fulvio Bernardini. Coach du titre 1956, exploit renouvelé avec Bologna en 1964. Dommage que ses équipes soient souvent associées aux excès médicamenteux
25- Luciano Chiarugi. Enfant du club décisif lors du titre 1969, unique buteur du Milan vainqueur de la C2 1973 (hum hum), insupportable à regarder tant il simulait.
De Sisti, voilà. Je viens de voir qu'il joue un match pour la Coupe des Villes de Foire de la Roma au tout début de sa carrière. Qui est immense. Merci l'ami!

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