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Le Quizz éclair : testez vos connaissances en foot

C'est ici qu'on met à l'épreuve vos connaissances. Répondez juste, prenez la main, devenez une encyclopédie du foot et gagnez le respect de nos forumeurs.
putain je pensais a didi mais son passage n'étant pas resté dans les mémoires j'ai cru a un autre.
"Je n'aime pas les vainqueurs ". Tout comme Fred!
La 13, je ne vois pas. Je vois Coutinho. Le mec qui marque face à Séville en finale européenne. Jonathas.
Message posté par Verano82
parce que je n'aime pas les vainqueurs.


Je passe et je vois ça...
Putain ! dans mes bras.
J'ai apprécié deux clubs en Espagne (essentiellement parce qu'ils avaient un joli maillot) : l'Atléti et le Barça, qui étaient alors deux losers extraordinaires. Ce Barça de Gaspart... Jusqu'à ce qu'ils se remettent à gagner. Je me souviens très bien avoir été extrêmement déçu du résultat de la finale de la Ligue des champions 2006. Ces gros nazes avaient gagné !

Quand j'allais à l'hippodrome, j'avais envie de briser les pattes des favoris avant le départ. En sport, y a rien de plus beau qu'un perdant : mais un vrai perdant, hein, pas un perdant magnifique. Des mecs vraiment pourris, qui se prennent des 0-3 à la pelle et accumulent les cartons rouges. Ça, c'est beau. C'est là qu'est la vie.
Bon, il reste :

13- Milieu de Valencia mort par arme à feu en 1968. Il a un homonyme qui a joué avec la Seleção à fin des 70es, un dur à cuire convoqué pour la CM 1978
18- Attaquant de l’Espanyol dans les années 70. Surnommé le Pelé Blanquiazul, ce qui est une insulte à Pelé ;-) Compagnon de Marañon.
19- Maravilha Negra de la CM 1930. Il a joué au Barça avec Jaguaré
Ça doit être à force de me prendre des râteaux avec les meufs que j'en viens à admirer les perdants...
Message posté par bobbyschanno
Je passe et je vois ça...
Putain ! dans mes bras.
J'ai apprécié deux clubs en Espagne (essentiellement parce qu'ils avaient un joli maillot) : l'Atléti et le Barça, qui étaient alors deux losers extraordinaires. Ce Barça de Gaspart... Jusqu'à ce qu'ils se remettent à gagner. Je me souviens très bien avoir été extrêmement déçu du résultat de la finale de la Ligue des champions 2006. Ces gros nazes avaient gagné !

Quand j'allais à l'hippodrome, j'avais envie de briser les pattes des favoris avant le départ. En sport, y a rien de plus beau qu'un perdant : mais un vrai perdant, hein, pas un perdant magnifique. Des mecs vraiment pourris, qui se prennent des 0-3 à la pelle et accumulent les cartons rouges. Ça, c'est beau. C'est là qu'est la vie.


Eh eh, je me souviens que tu avais témoigné de ta déception à propos de la finale 2006. Suis d'accord avec toi, c'est la répétition des désillusions qui rend attachante une équipe (ou un joueur). Il y a quelque chose qui relève de l'admiration pour Sisyphe là dedans.
voilà les réponses :

13- Milieu de Valencia mort par arme à feu en 1968. Il a un homonyme qui a joué avec la Seleção à fin des 70es, un dur à cuire convoqué pour la CM 1978 :
CHICÃO
18- Attaquant de l’Espanyol dans les années 70. Surnommé le Pelé Blanquiazul, ce qui est une insulte à Pelé ;-) Compagnon de Marañon : JEREMIAS
19- Maravilha Negra de la CM 1930. Il a joué au Barça avec Jaguaré : FAUSTO

" Tuberculose". Ça me rappelle le film Edvard Munch de Peter Watkins. 3h40 de film. Interminable...Mais j'ai appris 2 mots en norvégien. Tuberculose et dépression.
J'ai retrouvé le texte sur Jaguaré et Fausto, le voici.

Des joueurs recrutés et jamais alignés en Liga, le Barça en a déjà connu : le Brésilien Silva Batuta à la fin des années 60 par exemple, quand le président Llaudet tente en vain un bras de fer avec les autorités du football et Samaranch. Ou encore à l’été 1931, quand le Barça recrute les deux premiers Brésiliens de sa longue histoire.
Deux cracks venus de Vasco da Gama et repérés à l’occasion d’une tournée au Portugal et en Espagne. Il s’agit de Fausto Dos Santos et Jaguaré de Vasconcelos, future idole marseillaise. Lors des deux oppositions face au FC Barcelone, Fausto éclabousse de sa classe le milieu de Vasco, un virtuose balle au pied, un chef d’orchestre qui sollicite à tour de rôle les attaquants solistes que sont Russinho, Nilo ou l’élégant Carvalho Leite, « prêtés » par Botafogo pour l’occasion. Quant à Jaguaré et son béret blanc, ses interventions spectaculaires impressionnent dans une ville qui a pourtant longtemps vu briller el Divino Ricardo Zamora (essentiellement avec l’Español) et Franz Platko. Quelques milliers de pesetas, des équipements, l’illusion d’un premier contrat professionnel, Fausto et Jaguaré s’engagent avec le Barça. Un fiasco. Ni l’un, ni l’autre ne disputent de rencontres de Liga, privés de compétition en tant qu’étrangers. Au total, ils jouent une dizaine de matches en championnat de Catalogne et en amical.
Nés à Rio à quelques semaines d’intervalle en 1905, les destinées de Fausto et Jaguaré sont celles de joueurs de couleur dans la société brésilienne des années 20, fragmentée et raciste. Ce sont presque des pionniers et des générations de joueurs Noirs ou Métis vont s’imaginer un avenir hors normes en les prenant pour modèles. Le journaliste et sociologue du sport Mário Filho publie en 1947 « O negro no futebol brasileiro », témoignage sur l’apport des joueurs de couleur au football brésilien. Son livre accorde une place de choix à Vasco da Gama et Fausto, « Maravilha Negra », considéré comme le meilleur milieu de terrain brésilien des années 1920-1930.
Sa famille vient du Nordeste, des paysans pauvres du Sertão attirés par la croissance urbaine et industrielle des villes côtières. Il grandit avec sa mère et ses sœurs dans les quartiers populaires de Rio et débute avec Bangu, le club des ouvriers, avant qu’Harry Welfare, ancienne star anglaise de Fluminense devenu coach de Vasco da Gama, ne le remarque en 1929. Certains prétendent qu’il est le premier Noir du Vascão ce qui est faux. Club du peuple, Vasco compte dans ses rangs des Blancs déshérités, des Métis et des Noirs dès le début des années 20, ce qui lui vaut d’être ostracisé par Fluminense, Botafogo, América ou Flamengo. Quand Fausto arrive, le Métis Jaguaré est déjà là. Ancien docker, « Araña Negra » joue pour jouir, dilapidant l’argent que les dirigeants versent sous le manteau puisque l’amateurisme prévaut encore. Excentrique, flambeur et difficile à canaliser, il est à deux doigts de poignarder Welfare un jour où il n’est pas titularisé et donc privé de prime de match.
Avec Fausto et Jaguaré dans les buts, Vasco gagne le championnat carioca en 1929 en battant América lors du match décisif, ce club où trois ans plus tôt les joueurs ont préféré démissionner plutôt qu’évoluer avec un Noir. Sa mère est présente quand Fausto est porté en triomphe par les supporters ayant envahi l’aire de jeu. Son fils, un Noir, sur les épaules d’hommes Blancs et Noirs, pouvons-nous imaginer ce que cela peut représenter pour elle ? Il débute dans la foulée avec une sélection brésilienne face au Ferencváros de Willy Kohut (futur partenaire de Jaguaré à l’OM) puis en juillet 1930, il règne sur l’entrejeu du Brésil pendant la Coupe du Monde organisée en Uruguay. Et puisque l’autre merveille noire paulista Arthur Friedenreich est absente, c’est à lui qu’est attribué le qualificatif de « Maravilha Negra » tant sa classe est évidente. Grand, port altier, c’est un maestro sachant se faire respecter, n’hésitant pas à jouer dur à l’occasion.
De retour à Vasco, Fausto retrouve les conditions de travail d’un joueur de couleur au début des années 1930, modèle archaïque, pour ne pas dire féodal, savamment entretenu par des dirigeants tout puissants. Pour Fausto, le football est un métier qui mérite une juste rétribution, ce qu’il n’obtient pas de Vasco. Alors quand le Barça lui propose un contrat, comment refuser ?
L’épisode catalan prend fin quand le Barça n’a plus les moyens de payer ses meilleurs joueurs dont ses Brésiliens ou l’idole locale Samitier. Jaguaré rentre au pays et revit avec le Corinthians avant un come back triomphal en Europe, à Marseille pour trois saisons inoubliables. De son côté, Fausto s’entête sans succès, échouant à Zürich puis au Nacional où il ne s’entend pas avec le président Narancio. De retour à Rio, Vasco lui propose enfin un contrat professionnel, le rêve d’une vie. Mais il n’est plus que l’ombre de « Maravilha Negra », un joueur usé et malade qui honore péniblement un dernier challenge avec Flamengo avant de s’éteindre à trente-quatre ans, vaincu par la tuberculose.
A la même période, Jaguaré quitte à regret l’OM. Il fuit la guerre, d’abord au Portugal puis au Brésil. Jouisseur absolu, il ne possède rien à la fin de sa carrière. L’ancien docker disparaît des médias jusqu’à ce qu’un entrefilet paraisse dans un journal des environs de São Paulo : « Araña Negra » est mort à quarante-et-un ans, battu à mort après une rixe avec des policiers.
Message posté par bobbyschanno
https://www.babelio.com/livres/Camus-Le-Mythe-de-Sisyphe/5210

(Bon, je sais que c'était ironique. Mais une si belle occasion d'étaler ma confiture, comment y résister ?)


Tu fais partie de ceux qui ont commenté ? Si oui, sur quelle page est-ce, histoire que je ne m’inflige pas la lecture de tous les posts ?
Message posté par Verano82
Tu fais partie de ceux qui ont commenté ? Si oui, sur quelle page est-ce, histoire que je ne m’inflige pas la lecture de tous les posts ?


Non.
J'ai jamais lu.
En général, quand je recommande des livres, c'est que je n'ai pas lu.
Si j'ai lu, je ne peux pas m'empêcher de lâcher un laïus ultra-pompeux.
'Toute façon, Camus, c'est chiant.
Jugement basé sur au moins 2 lectures...

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