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barrabravo a écritDes marges de cet ordre, "faible" en % (mais c'est à relativiser au regard des volumes, l'assurance est une industrie de masse) c'est inhérent au secteur d'activité. La question c'est pourquoi / comment UH fait-il le double de ses concurrents ?
Leur CEO savait prendre des risques.
(Et plus sérieusement, non c'est pas à relativiser par rapport au volume. Tu mets 100€ dans une action, tu t'en fous que le chiffre d'affaires soit de 3 millions ou 3 trillions)
Je veux bien qu'on parle de la violence en politique toussa
Mais là on parle d'un bled où des débiles votent massivement contre un système d'assurance santé publique parce que selon eux, c'est une politique bolchévique.
C'est pas le rwanda, les gens vont tous à l'école, ils ont des librairies et des connexions internet pour se cultiver, ils ont des médias et des élections libres. C'est pas sur les CEO qu'il faut tirer, c'est sur leurs voisins...
Au-delà des dollars bruts, l’assurance santé américaine c’est aussi des cotisations qui ont augmenté plus rapidement que l’inflation pour des taux de refus de remboursement qui dépassent les 20%. Les pires boîtes refusent jusqu’à 49% des demandes. C’est complètement dingue.
Et oui tout système basé sur un pot commun est vu comme communiste aux USA. Meme quand ça profite aux plus riches.
Polstergeist a écritTu te balades avec une troupe de canards et d'oies cendrées dans ton sillage ?
Tu oublies les poissons et leur changement de couleurs.
Mais j'avoue que par moments, ça me semblerait plus profitable.
Georges Randal a écritParce que c'est comme ça que j'suis...
On le sait bien Giorgio. Mais à un moment donné, faudrait laisser un peu d'espace à tes congénères aussi.
Georges Randal a écritC'est pas une vision confrontaliste, c'est juste un constat.
Quant à ta dernière phrase, qui fait penser à l'histoire du colibri de l'aut con, là, bah c'est en considérant qu'il faut rester sage (l'humilité) en croyant qu'on ne peut rien changer qu'on arrive à ce que le petit Luigi aille faire preuve de salubrité publique.
Je pensais à Luigi aneffet. Je pense que son action peut être contre-productive, malgré les avalanches de soutiens sur les rézocios (lol). À voir sur un temps plus long. Le point que je défends depuis le début, c'est l'action locale, l'associatif, et que péter plus haut que son cul ça fait de la merde derrière les oreilles. L’agrégation, toussa...
Mourignon a écritEt plus sérieusement, non c'est pas à relativiser par rapport au volume. Tu mets 100€ dans une action, tu t'en fous que le chiffre d'affaires soit de 3 millions ou 3 trillions
Je parle du résultat net, pas du rendement de l'action.
Bon allez c'est qui le prochain premier ministre ? Moi par principe j'aime savoir qui me prend par derrière
getFreeman a écritBon allez c'est qui le prochain premier ministre ? Moi par principe j'aime savoir qui me prend par derrière
Tu n'aimes pas les bals masqués ?
Giovanni Drogo a écritMais tu as aussi des principes forts. Tuer pour sauver plein de gens, je pense que tu pourrais le faire.
T'as une manière de complimenter qui est atypique.
barrabravo a écritTu n'aimes pas les bals masqués ?
Nan danser est une activité de noirs, y a qu'eux qu'ont le sens du rythme...
C'est raciste ou pas j'arrive pas à me rendre compte.
getFreeman a écritNan danser est une activité de noirs, y a qu'eux qu'ont le sens du rythme...
C'est raciste ou pas j'arrive pas à me rendre compte.
Du coup un métisse il danse approximativement pas trop mal ?
Quid des Latinos qui n’ont rien à envier aux Noirs ?
Et si les Blancs ne savent pas danser, que dire des Chinois du Japon et des Nordiques ?
-"Mon nom est Omar et je cherche mon père dans la prison de Sednaya, ça fait 14 ans que je ne l'ai pas vu
-Quel age as-tu ?
-10 ans"
barrabravo a écritJe parle du résultat net, pas du rendement de l'action.
Bah le résultat net non plus n'est pas à relativiser par rapport au volume:
- Si tu fais une valorisation intrinsèque (flux de trésorerie actualisés), le résultat net il est de toutes façons redistribué d'une manière ou d'une autre: soit sous forme de dividende, soit il est réinvesti dans l'entreprise, mais c'est pareil parce que le prix de l'action va monter. Donc c'est divisé par le nombre de parts (parts = actions). Donc au final on retombe sur le rendement de l'action...
- Si tu fais une valorisation extrinsèque, le plus grand classique, en gros tu compares les perfs à d'autres boites. Et là tu compares des ratios, genre chiffre d'affaires : résultat net... donc tu t'en fous aussi du volume.
Dans tous les cas, en surface on s'en fout du volume. Le volume c'est important si ça bute le business plan, par exemple t'as un ticket d'entrée fixe à 500 millions par an pour que l'entreprise marche, si tu fais 200 millions par an là oui t'es dans la merde. Mais qu'une boite vende pour 10 millions et génère 1 million de résultat net, ou qu'elle vende pour 10 milliards et génère 1 milliard de résultat net, c'est pareil.
Nan vraiment on s'en fout ou presque du volume à part des cas très particuliers. En soit 3% c'est à peu près l'estimation du taux de croissance de l'économie sur le long terme, en gros les gens, l'économie génèrent 3% de fric en + chaque année, donc des trucs comme les assurances ou la grande distribution prennent aussi 3%.
getFreeman a écritNan danser est une activité de noirs, y a qu'eux qu'ont le sens du rythme...
C'est raciste ou pas j'arrive pas à me rendre compte.
Je dirais surtout que les fans de techno/électro ont pas le sens du rythme, quand tu vois les foules devant les DJ c'est désolant.
Doc Savage a écritJe pensais à Luigi aneffet. Je pense que son action peut être contre-productive, malgré les avalanches de soutiens sur les rézocios (lol). À voir sur un temps plus long. Le point que je défends depuis le début, c'est l'action locale, l'associatif, et que péter plus haut que son cul ça fait de la merde derrière les oreilles. L’agrégation, toussa...
L'autre con, c'était Pierre Rahbi, là j'avoue c'était pas forcément super clair...
Concernant Luigi, pour lui c'était très personnel, il y a des radios qui circulent sur les internets avec ses vis dans la colonne, le manifeste je sais pas quoi en penser.
L'action locale, c'est un sujet en lui-même, je suis pas convaincu qu'on puisse l'ouvrir à partir de ça...
Sebek a écritAu-delà des dollars bruts, l’assurance santé américaine c’est aussi des cotisations qui ont augmenté plus rapidement que l’inflation pour des taux de refus de remboursement qui dépassent les 20%. Les pires boîtes refusent jusqu’à 49% des demandes. C’est complètement dingue.
Et oui tout système basé sur un pot commun est vu comme communiste aux USA. Meme quand ça profite aux plus riches.
Un autre truc qui doit pas être anodin dans le calcul de la rentabilité, c'est qui souscrit à des contrats d'assurance...
J'attends d'être éventuellement démenti, mais chez les dégénérés là, c'est soit par le biais de l'entreprise où ils bossent, soit la majorité de ceux qui en prennent à titre individuel sont une population qui va en avoir besoin.
La part de la population qui est assuré hors medicare, y'a pas de comparaison possible avec notre systeme de santé mutualiste et celle qui n'a pas d'assurance j'en parle même pas...
Alors évidemment c'est plus compliqué de faire du pognon partant de là, et une boite qui fait du 6% dans ces conditions, c'est un peu suspect.
(Beaucoup d'euphémismes...)
(Juste pour se faire une idée, dans un contexte où il y a une régulation -bien qu'on ait beaucoup cédé, sur le prix du médicamment, les dépasssements d'honoraire, etc - et le volume de cotisation de gens dont le solde est positif permet de couvrir les autres, c'est compliqué...
Et là on a une boite qui sort un 6% de rentabilité dans un pays où pour grossir le trait les gens en bonne santé ne s'assurent pas ?
Ahemmm.)
Mourignon a écritBah le résultat net non plus n'est pas à relativiser par rapport au volume:
- Si tu fais une valorisation intrinsèque (flux de trésorerie actualisés), le résultat net il est de toutes façons redistribué d'une manière ou d'une autre: soit sous forme de dividende, soit il est réinvesti dans l'entreprise, mais c'est pareil parce que le prix de l'action va monter. Donc c'est divisé par le nombre de parts (parts = actions). Donc au final on retombe sur le rendement de l'action...
- Si tu fais une valorisation extrinsèque, le plus grand classique, en gros tu compares les perfs à d'autres boites. Et là tu compares des ratios, genre chiffre d'affaires : résultat net... donc tu t'en fous aussi du volume.
Dans tous les cas, en surface on s'en fout du volume. Le volume c'est important si ça bute le business plan, par exemple t'as un ticket d'entrée fixe à 500 millions par an pour que l'entreprise marche, si tu fais 200 millions par an là oui t'es dans la merde. Mais qu'une boite vende pour 10 millions et génère 1 million de résultat net, ou qu'elle vende pour 10 milliards et génère 1 milliard de résultat net, c'est pareil.
Nan vraiment on s'en fout ou presque du volume à part des cas très particuliers. En soit 3% c'est à peu près l'estimation du taux de croissance de l'économie sur le long terme, en gros les gens, l'économie génèrent 3% de fric en + chaque année, donc des trucs comme les assurances ou la grande distribution prennent aussi 3%.
Non mais c'est pas le sujet en fait. On parle pas de méthodes de valorisation d'une boîte dans un processus de M&A ni même d'évaluation de sa performance. Le sujet c'est pourquoi ce type s'en est pris à un patron d'une compagnie d'assurance (filiale ou pas filiale peu importe). Polster écrivait que le mec se fourvoyait en reprochant aux compagnies d'assurances de se goinfrer sur le dos des assurés, alors qu'elles ne tournent "qu'à 3% de marge" (je reformule un peu), ce qui n'est pas ouf. Mais 3% de marge, pour une compagnie d'assurance, c'est des milliards de bénéfices (les chiffres que j'ai trouvé pour UH tournent autour des 20 milliards de net income en 2022), du fait des volumes dont il est question, et dans l'esprit du public, 20 milliards de bénéfices, rapportés au taux de refus de prise en charge (réel ou avéré, là encore peu importe, le sujet c'est la perception du public), c'est évidemment pas la même chose que 1 million. D'ailleurs toi-même tu relativises bien la notion de performance à l'aune de la taille de la boîte dans ton exemple, tes 1 million de résultat net pour 10 millions de vente n'ont pas du tout la même valeur que 1 million de résultat net pour 100 milliards de vente.
La marge des compagnies d'assurance, elle repose (pas exclusivement mais significativement) sur le ratio sinistres payés / primes encaissés. Dans ce schéma, évidemment qu'une boîte qui tourne à 6% là où la moyenne est à 3% joue sur ce levier (apparemment en ayant recours à l'IA pour l'analyse des dossiers et pièces et décision de prendre en charge ou non - faut voir comment le truc est paramétré...).
Médoc indépendant! a écritTu veux dire que l'absence de contrôle étatique a crée les conditions du désordre? Un système de santé entièrement nationalisé (assurance, hopital..) et des médecins tous salariés d'état empêcherait il ce genre de dérive?
Le système actuel est aussi le produit de l'intervention étatique et le secteur de la santé est l'un des plus regulés.
Pour faire court sur les dépenses, l'une des difficultés principales est celle des prix. Il est quasiment impossible pour un consommateur de soins d'avoir une idée du prix d'un traitement. Et c'est encore plus compliqué dans un système de tiers payant.
Sur l'idée d'un système nationalisé ou autre variante de single-payer, le chti problème, qui explique pourquoi personne n'a vraiment chercher à le proposer aux USA, est d'ordre financier. Comme le gouvernement fédéral devra se substituer aux assureurs, cela signifie qu'il lui faudra lever de nouvelles taxes. Pour la décennie à venir, cela serait de l'ordre de plusieurs dizaines de trillions à trouver. Aucun politicien ou contribuable américain n'est prêt à assumer. Milieu 2010's, le Vermont a eu l'idée de mettre en place un système single-payer et y a renoncé à cause de ce problème. Sans compter que cela ne résoudrait pas certaines difficultés (comme le financement des soins pour les plus de 65 ans, lequel est déjà largement nationalisé) et en créerait d'autres.
D'ailleurs toi-même tu relativises bien la notion de performance à l'aune de la taille de la boîte dans ton exemple, tes 1 million de résultat net pour 10 millions de vente n'ont pas du tout la même valeur que 1 million de résultat net pour 100 milliards de vente.
Ah nan t'as mal lu, je dis exactement le contraire.
La marge des compagnies d'assurance, elle repose (pas exclusivement mais significativement) sur le ratio sinistres payés / primes encaissés. Dans ce schéma, évidemment qu'une boîte qui tourne à 6% là où la moyenne est à 3% joue sur ce levier (apparemment en ayant recours à l'IA pour l'analyse des dossiers et pièces et décision de prendre en charge ou non - faut voir comment le truc est paramétré...).
On est d'accord. On est d'accord aussi sur le public qui voit des milliards.
Mais ce qu'il faut regarder, comme tu le fais, c'est la marge. Et quand t'as 6% de marge au lieu de 3%, t'es en train de développer quelque chose de nouveau, ou tu te démerdes d'une manière ou d'une autre pour faire 2x plus de marge que les concurrents. Par exemple, en se démerdant pour refuser 2x plus de dossiers.
Et ça ne contredit pas ce que dit Poltergeist, les deux sont compatibles. Parce que 6% finalement, c'est pas grand chose.
PS: les valorisations ça sert pas qu'au M&A, c'est ce qui est utilisé par les analystes financiers pour déterminer s'il faut acheter/conserver/vendre.
Bon sinon, vous êtes prêts à voir brutailleau présenter son gouvernement? 100% terroir garanti sans gauchiasse
Georges Randal a écrit(Juste pour se faire une idée, dans un contexte où il y a une régulation -bien qu'on ait beaucoup cédé, sur le prix du médicamment, les dépasssements d'honoraire, etc - et le volume de cotisation de gens dont le solde est positif permet de couvrir les autres, c'est compliqué...
Et là on a une boite qui sort un 6% de rentabilité dans un pays où pour grossir le trait les gens en bonne santé ne s'assurent pas ?
Ahemmm.)
Ce n’est pas grossir le trait, c’est la réalité même. Et le calcul est simple.
Tu peux prendre facile une cotisation entre 1.000 et 2.000$ / mois pour une famille avec 2 enfants, pour un système loin de couvrir ce que propose notre système qu’il est à nous.
On va couper la poire en deux : 1.500, donc 18.000$ par an.
Et non seulement ça ne te couvre pas tout comme dit plus haut, mais en plus tu as des restes à charge importants. De l’ordre de 5% je dirai.
À ce tarif, et dans un pays où la scolarité est extrêmement chère (nos écoles privées c’est du pipi de chat), t’as vite fait de compter uniquement sur l’offre mutuelle de ton entreprise et de ne rien donner à côté.
Autant mettre de côté une cagnotte soins, tu te feras moins arnaquer.
barrabravo a écritNon mais c'est pas le sujet en fait. On parle pas de méthodes de valorisation d'une boîte dans un processus de M&A ni même d'évaluation de sa performance. Le sujet c'est pourquoi ce type s'en est pris à un patron d'une compagnie d'assurance (filiale ou pas filiale peu importe). Polster écrivait que le mec se fourvoyait en reprochant aux compagnies d'assurances de se goinfrer sur le dos des assurés, alors qu'elles ne tournent "qu'à 3% de marge" (je reformule un peu), ce qui n'est pas ouf. Mais 3% de marge, pour une compagnie d'assurance, c'est des milliards de bénéfices (les chiffres que j'ai trouvé pour UH tournent autour des 20 milliards de net income en 2022), du fait des volumes dont il est question, et dans l'esprit du public, 20 milliards de bénéfices, rapportés au taux de refus de prise en charge (réel ou avéré, là encore peu importe, le sujet c'est la perception du public), c'est évidemment pas la même chose que 1 million. D'ailleurs toi-même tu relativises bien la notion de performance à l'aune de la taille de la boîte dans ton exemple, tes 1 million de résultat net pour 10 millions de vente n'ont pas du tout la même valeur que 1 million de résultat net pour 100 milliards de vente.
La marge des compagnies d'assurance, elle repose (pas exclusivement mais significativement) sur le ratio sinistres payés / primes encaissés. Dans ce schéma, évidemment qu'une boîte qui tourne à 6% là où la moyenne est à 3% joue sur ce levier (apparemment en ayant recours à l'IA pour l'analyse des dossiers et pièces et décision de prendre en charge ou non - faut voir comment le truc est paramétré...).
Le "raisonnement" du pizzaiolo, semble t-il, est à peu le suivant : les Usa sont le pays qui dépense le plus en matière de santé, mais l'espérance de vie des Américains est inférieure à celle d'autres pays moins riches. C'est donc que les vilains assureurs se gavent.
Outre le fait que Luigi n'a pas pris la peine de se renseigner sur les marges des assureurs, il y a quelques remarques à faire sur son raisonnement tout pété.
Si le montant des dépenses de santé aux USA est colossal, c'est d'abord parce que les Américains consomment beaucoup plus de soins que les autres. Pourquoi ? Parce qu'ils ont des comportements à risque et parce qu'ils sont suffisamment riches pour se les payer (en jetant un œil aux données mondiales, il est permis de penser qu'il y a un petit rapport entre les montant des dépenses et le revenu par tête de pipe).
Les divers facteurs expliquant l'espérance de vie plus faible des Américains sont assez bien connus (mais pas de Luigi). Compliqué de rivaliser avec un Japonais lorsqu'on se gave de pizzas et de sodas, lorsqu'on fait des overdoses, ou lorsqu'on se fait tirer dessus avec une arme à feu (bravo Luigi)...
Georges Randal a écritParce qu'ils veulent récupérer le contrôle du PS et que la soupe est bonne ?
Ce qui me fait rigoler, c'est quand j'entends les belles âmes demander pourquoi les ouvriers et employés votent plus pour le RN que pour la gauche alors que c'est contre leurs intérêts, alors que t'as un Hollande et ses potes qui ont décrédibilisé toute la gauche pour les vingt ans à venir, la FI prenant le relai alors qu'ils avaient un boulevard, néanmoins ne jamais oublier Mitterrand ayant fait du PS un véhicule personnel, il est le grand responsable de l'histoire, on pourrait même pousser en admettant que Macron est un de ses petits enfants politique...
Tout ce que tu dis n'est pas faux, mais « la FI prenant le relai alors qu'ils avaient un boulevard »
c'est vite dit... Les Français n'ont jamais viré à gauche toute, alors avec l'autre fou qui vampirise tout le front, naturellement colérique, pro-Chavez, pro-Bachar, et limite pro-Poutine, même avec le meilleur programme du monde, c'est pas possible.
La gauche au pouvoir, depuis 58 c'est Mitterand et Hollande. C'est plus Rose pâle qu'autre chose, gauche caviar et consensus mou, de la « social-démocratie » selon le 2e. En fait, il y a bien eu une gauche plurielle entre 97 et 2002, le gouvernement Jospin, et j'estime que ce fut une chouette période, la plus belle socio-économiquement pour le peuple, n'en déplaise aux rageux droitistes décompléxés (encore trop complexés à l'époque?), et aux ultra-libéraux dont on connaît la logique égoïste et insidieusement anti-démocratique. La défaite de Jospin en 2002 n'est due qu'à un immense manque de communication, car son bilan était excellent, mais il avait dédaigné de ferrer avec ses opposants, trop frileux et trop mauvais orateur qu'il était. C'est vrai que Kermitt était une bombe sur ce point, cassant à souhait, il mouchait tout ce qui bougeait autour de son aura puissante. Et Hollande, lui, aura bénéficié d'un alignement de comètes, en bon médiateur qu'il est (et puis humainement il est sympa au moins).
Macron petit-fils de Mitterand, elle est pas mal, je te rejoins. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Mitterand était un vrai cerveau, animé par une force supérieure, rarissime. Le Macron est juste un peu plus cultivé que la moyenne, cataclysmique, de la classe politique actuelle. Il est beau, il est calme, il parle bien, c'est le gendre idéal... Il se prend pour Dieu sur Terre, comme Mitterand, mais il a un défaut très grave : il joue au poker, il a bien joué et eu beaucoup de chance quand même, mais là il a perdu comme un gros con, et on le découvre mauvais perdant.
Nan Macron n'arrive pas à la cheville de Mitterand, et il ne sera pas rentré dans l'Histoire (alors qu'il avait un boulevard, là c'est moi qui le dis).
Quelle connerie cette dissolution, masette !
S'il nous ressort son extreme-centre perdant, on court à la catastrophe du bis repetitae. Bayrou ? Lecornu ? Et pourquoi pas Bruno Lemaire ?
Allez Manu, prends à contre-pied comme t'aimes bien faire, et choisis Montebourg, bim ! T'as rien vu ! Badass !