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Sebek a écritJe ne suis pas à jour de ce qui se fait actuellement en matière de conseil et d’orientation dans les collèges et lycées, mais il y a 20/30 ans, c’était désastreux. C’est d’ailleurs un sujet qu’on retrouvait régulièrement dans les morceaux de musique contestataires.
Un tiers des gamins qui entrent au collège n'est capable de lire ou écrire correctement, de comprendre un texte, d'evaluer des données simples pour aborder un problème...
Une machine à fabriquer des inégalités délirantes, non seulement on rattrape pas le merdier, mais en plus on se dit qu'il faut faire baisser le niveau d'ensemble, avec les bien-nés qui peuvent s'en sortir avec l'aide d'un environnement favorable...
Qu'une partie de ces trous du culs paie la note en se prenant le mur dans la mouille (ouin ouin j'ai pas le salaire qui correspond à mon cursus) me paraît le moindre des soucis.
(et je dis ça en précisant que je fut le genre d'insupportable p'tit trou duc qui ruine ses capacités scolaires pour faire le con et chier tout le monde, profs et camarades de classes, qui ont dû perdre 30% de leur temps scolaire à endurer mes conneries.
Mais on rigolait...)
Georges Randal a écrit(et je dis ça en précisant que je fut le genre d'insupportable p'tit trou duc qui ruine ses capacités scolaires pour faire le con et chier tout le monde, profs et camarades de classes, qui ont dû perdre 30% de leur temps scolaire à endurer mes conneries.
Mais on rigolait...)
Comme la fussure anale...
Georges Randal a écritUn tiers des gamins qui entrent au collège n'est capable de lire ou écrire correctement, de comprendre un texte, d'evaluer des données simples pour aborder un problème...
Une machine à fabriquer des inégalités délirantes, non seulement on rattrape pas le merdier, mais en plus on se dit qu'il faut faire baisser le niveau d'ensemble, avec les bien-nés qui peuvent s'en sortir avec l'aide d'un environnement favorable...
Qu'une partie de ces trous du culs paie la note en se prenant le mur dans la mouille (ouin ouin j'ai pas le salaire qui correspond à mon cursus) me paraît le moindre des soucis.
Les gamins qui arrivent au collège dans l’état que tu décris ne s’en sortent de toute façon jamais, le retard est trop important et impossible à combler.
Au passage, les gens qui réclament un salaire en fonction de leur diplôme…. Rien.
Sebek a écritHihihi.
Continuez à vous entasser dans des filières qui ne mènent à (presque) rien sans aucun plan pour votre avenir si ce n’est obtenir le sacro saint diplôme.
J’ai du mal à comprendre ce qu’espèrent certains (et le rôle de leurs parents dans tout cela) en s’engageant dans une voie où à peine 10% va trouver un travail en lien avec le bout de papier décroché.
Le must c’est de se plaindre d’envoyer 200 CV. La galère c’est pas réservé qu’à ceux qui ont Bac+0.
Au Japon, pour faire face au manque de main d'œuvre dans l'industrie, un ministre avait proposé de supprimer la filière socio. Pépouze.
Zé l'a rappelé, l'inadequation formation/profession ne date pas d'hier. Et la France dans la matière se distingue depuis longtemps parmi les pays de l'OCDE.
Et pis, ça n'a pas que des mauvais côtés. C'est un peu grâce à cela, que le camarade Charlie peut faire son beurre.
Georges Randal a écriton veut une fonction éditer…
- fus
Comme la fussure anale...
"Moi ça me pose pas de problème que des gens veuillent étudier"
On empêche personne de lire des livres.
Mais tu vois le coût d'un élève en fac est de 12 a 15 000€ par an. Mais vu que je suis pas un salaud je vais t'admettre que la plus part de ces coûts sont fixes et n'ont rien à voir avec le cout par étudiant mais on a malgré tout forcément une variabilité de ce coût car la mise à l'échelle impose pas mal de choses et on doit être sur un bon 2000€ par élève au bas mot, sans compter le gain de qualité des élèves restant du fait de réduire les effectifs.
J'pense que c'est justifiable d'un point de vu citoyen, payant des impôts au sens large, de "challenger" la pertinence de certains cursus, ou du moins leur nombres de place ou budget.
A la limite, à cout-0, qu'on redirige les budgets des facs "humaines" vers les sciences durs pour soutenir l'innovation.
Zé Fuba a écrit"Moi ça me pose pas de problème que des gens veuillent étudier"
On empêche personne de lire des livres.
Mais tu vois le coût d'un élève en fac est de 12 a 15 000€ par an. Mais vu que je suis pas un salaud je vais t'admettre que la plus part de ces coûts sont fixes et n'ont rien à voir avec le cout par étudiant mais on a malgré tout forcément une variabilité de ce coût car la mise à l'échelle impose pas mal de choses et on doit être sur un bon 2000€ par élève au bas mot, sans compter le gain de qualité des élèves restant du fait de réduire les effectifs.
J'pense que c'est justifiable d'un point de vu citoyen, payant des impôts au sens large, de "challenger" la pertinence de certains cursus, ou du moins leur nombres de place ou budget.
A la limite, à cout-0, qu'on redirige les budgets des facs "humaines" vers les sciences durs pour soutenir l'innovation.
Je viens de poser la question à GPT et voici ce qu'il me dit :
Discipline | Nombre d'étudiants
Lettres et sciences humaines | ~500 000
(La catégorie "lettres et sciences humaines" englobe de nombreuses filières, notamment les lettres, l'histoire, la géographie, la philosophie, la psychologie, la sociologie, les langues étrangères, l'anthropologie, les sciences de l'éducation, etc.)
Droit | ~250 000
Sciences économiques | ~200 000
Sciences | ~180 000
Santé (médecine, pharmacie, odontologie) | ~150 000
STAPS (sciences et techniques des APS) | ~80 000
IUT (BUT/DUT) | ~130 000
-----
500 000 en sciences humaines ???
C'est n'importe quoi
Zé Fuba a écritA la limite, à cout-0, qu'on redirige les budgets des facs "humaines" vers les sciences durs pour soutenir l'innovation.
"Mon esprit d'une acuité et d'une élévation manifestes ne s'abaisseront jamais à soutenir la trivialité d'un calcul arithmétique ou d'une laborieuse investigation empirique dans un but purement scientifique. Mon intellect est au-dessus de cela."
Zé Fuba a écrit500 000 en sciences humaines ???
C'est n'importe quoi
Juste pour rappel, l'article posté par Sebek, les jeunes qui galéraient sortaient d'écoles de commerce privées.
Bon anniversaire aux nostalgiques de ce forum de ce grand moment d'humanisme.
https://www.lepoint.fr/histoire/50-ans-d…025-2587551_1615.php
barrabravo a écritJuste pour rappel, l'article posté par Sebek, les jeunes qui galéraient sortaient d'écoles de commerce privées.
oui je sais, mais à la limite ils payent leurs études.
barrabravo a écritJuste pour rappel, l'article posté par Sebek, les jeunes qui galéraient sortaient d'écoles de commerce privées.
Ils ont pris un exemple de diplômée du privé pour montrer que le problème existe même pour eux, alors pour les diplômés du public, n'en parlons pas ... l'article concerne tout le monde.
"Les détenteurs d’un bac + 5 ont de quoi s’arracher les cheveux, car eux sont 31,2 % à être déclassés. Leur salaire s’érode. Selon une enquête de 2017 du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), les diplômés de masters universitaires arrivés sur le marché du travail en 2010 gagnaient 12 % de moins qu’une personne ayant un niveau d’étude comparable en 2005 et ayant commencé à travailler en 1998. Les amoureux des lettres, des langues et des arts sont les plus mal lotis. Un an et demi après avoir décroché leur parchemin, ils doivent se contenter de 1774 euros net (ministère de l’Enseignement supérieur, 2024). On ne va pas très loin avec ça dans une grande ville comme Nantes, Bordeaux, Lyon où le prix médian du mètre carré d’un appartement atteint 4500 euros, et moins loin encore à Paris, où il dépasse les 10.000 euros…"
Georges Randal a écritComme la fussure anale...
Faut mettre du lubrifiant avec ton homme.
Sebek a écritHihihi.
Continuez à vous entasser dans des filières qui ne mènent à (presque) rien sans aucun plan pour votre avenir si ce n’est obtenir le sacro saint diplôme.
J’ai du mal à comprendre ce qu’espèrent certains (et le rôle de leurs parents dans tout cela) en s’engageant dans une voie où à peine 10% va trouver un travail en lien avec le bout de papier décroché.
Le must c’est de se plaindre d’envoyer 200 CV. La galère c’est pas réservé qu’à ceux qui ont Bac+0.
Faire école de commerce... T'as besoin de faire 5 ans d'étude pour maitriser le bullshit facturé au moins 10 000 euros par an ?
Il existe une plus grande arnaque sur cette planète que l'école de commerce ?
getFreeman a écritFaire école de commerce... T'as besoin de faire 5 ans d'étude pour maitriser le bullshit facturé au moins 10 000 euros par an ?
Il existe une plus grande arnaque sur cette planète que l'école de commerce ?
L’intérêt de payer cher une école de commerce, c’est pas tant pour le skill que pour le réseau. Il y a des startups qui vivent 10 ans sur des gros contrats passés avec d’anciens potes d’HEC.
La moitié de la promo à des postes à responsabilité dans des grosses boites, l’autre moitié qui leur propose des services à prix d’or, et tout le monde s’en fout plein les fouilles.
Et puis il y a la fraction qui ne veut faire ni l’un ni l’autre. Cette fraction, elle crée des awards dont tout le monde se fout mais qui permet à chacun, annuellement, de s’autocongratuler dans un grand bain d’hypocrisie annuel.
getFreeman a écritFaire école de commerce... T'as besoin de faire 5 ans d'étude pour maitriser le bullshit facturé au moins 10 000 euros par an ?
Il existe une plus grande arnaque sur cette planète que l'école de commerce ?
Il y a beaucoup d'enculés dans les écoles de commerce... ce qui est très bien si ton but dans la vie est d'élargir le cercle de tes amis.
Totti Chianti a écritIl y a beaucoup d'enculés dans les écoles de commerce... ce qui est très bien si ton but dans la vie est d'élargir le cercle de tes amis.
Ça dépend dans quelles proportions. Tu peux élargir très fort le cercle de tes amis mais à un moment, si la taille critique est atteinte, il éclate et c’est pas beau à voir.
Apres, certains ont suffisamment d’expérience pour avoir un cercle très très large !
Le déferlement de haine dès qu'on parle des écoles de commerce.
Sebek a écritIls ont pris un exemple de diplômée du privé pour montrer que le problème existe même pour eux, alors pour les diplômés du public, n'en parlons pas ... l'article concerne tout le monde.
"Les détenteurs d’un bac + 5 ont de quoi s’arracher les cheveux, car eux sont 31,2 % à être déclassés. Leur salaire s’érode. Selon une enquête de 2017 du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq), les diplômés de masters universitaires arrivés sur le marché du travail en 2010 gagnaient 12 % de moins qu’une personne ayant un niveau d’étude comparable en 2005 et ayant commencé à travailler en 1998. Les amoureux des lettres, des langues et des arts sont les plus mal lotis. Un an et demi après avoir décroché leur parchemin, ils doivent se contenter de 1774 euros net (ministère de l’Enseignement supérieur, 2024). On ne va pas très loin avec ça dans une grande ville comme Nantes, Bordeaux, Lyon où le prix médian du mètre carré d’un appartement atteint 4500 euros, et moins loin encore à Paris, où il dépasse les 10.000 euros…"
Je pense que le sujet des filières / études "plaisir-sans-débouchés-concrets" (sciences humaines pour généraliser) et le sujet de la surproduction d'élites (dz bac+5, là aussi pour généraliser) dans des filières qui ne sont pas des filières "plaisir" (notamment "sciences" de gestion), sont 2 sujets différents.
getFreeman a écritFaut mettre du lubrifiant avec ton homme.
Pas besoin avec Ounedeur, normalement.
getFreeman a écritFaire école de commerce... T'as besoin de faire 5 ans d'étude pour maitriser le bullshit facturé au moins 10 000 euros par an ?
Il existe une plus grande arnaque sur cette planète que l'école de commerce ?
Les IAE font très bien le job, et sont publiques.
barrabravo a écritJe pense que le sujet des filières / études "plaisir-sans-débouchés-concrets" (sciences humaines pour généraliser) et le sujet de la surproduction d'élites (dz bac+5, là aussi pour généraliser) dans des filières qui ne sont pas des filières "plaisir" (notamment "sciences" de gestion), sont 2 sujets différents.
Le sujet est certes différent mais les effets sont exactement les mêmes, dans les 2 cas on se retrouve avec des sans-emplois qui ne savent pas quoi faire de leur diplôme. Choisir une science humaine parce qu'on kiffe ça ou viser un doctorat en ayant 90% de chances de devoir se reconvertir, c'est du temps et de l'argent perdu.
Zé Fuba a écritLe déferlement de haine dès qu'on parle des écoles de commerce.
Aucune haine, c'était juste pour rebondir sur le réseau de Sebek.
Puis ce n'est quand même pas de ma faute si c'est une fabrique à connards ! ^^
barrabravo a écritLes IAE font très bien le job, et sont publiques.
Je suis pas d'accord, ce qui fait le différence en sortie d'école, et en arrivée sur le marché du travail, c'est surtout la quantité et la qualité des stages que tu as réalisé et pas nécessairement le contenu des classes et ce que tu y as appris.