Oui, mais dans le fond, on pourra toujours se demander pourquoi cette sympathie n'est qu'une affaire de nostalgiques, comment se fait-ce qu'il y eu aussi peu d'influence au moins en France ou encore quelles sont les raisons qui n'ont pas permis de voir le FCN valider ses idées en Europe, alors que d'autres l'ont fait...
(Un répertoire de combinaisons, comme au basket
« Offensivement, c’est mon truc. J’adore ça. Je n’ai jamais été vraiment un coach de compète. J’ai toujours été un joueur, je continue à l’être. Je m’occupais quand même de la défense, mais pas beaucoup. Ah le nombre de combinaisons qu’on a trouvées, et que les joueurs ont trouvées entre eux (…) On jouait tous les coups sur la récup', sans contrôle : on passait devant, on anticipait. Il y a plein de jeux de gamins où tu joues à te toucher. Mon équipe avait une fantastique aptitude à attraper l’autre. »
C’était le fruit d’un travail en amont ?
« On avait un répertoire commun. Du coup j’ai exigé des choses, mais pas tout. Deux ou trois trucs bien précis. D’aucuns ne voudront jamais le croire, mais parfois, on donnait délibérément la balle à l’adversaire, dans ses 20 mètres, pour lui sauter dessus après. Quand le défenseur récupère la balle, il n’est plus défenseur (…) On appelait ça la traque (…) donc tu récupères la balle en mouvement. Et le mouvement c’est la vie, c’est le jeu. Regarde le nombre de buts marqués comme ça par le Barça ! Quand il a récupéré le ballon, c’est fini, trop tard. »
La richesse du FC Nantes
« … la richesse du FC Nantes, c’est que les dominantes de jeu demeuraient et les gars venaient à l’entraînement avec grand plaisir. Pour découvrir et se découvrir surtout. Ils s’épanouissaient très bien là-dedans, et c’est une de mes plus belles récompenses, quand même. La joie qu’il y avait dans ces entraînements et tout au long de la saison. Qu’est-ce qu’on a ri ! (…) Ils avaient en eux une confiance inébranlable. C’était beau, c’était beau ! Ça faisait du bien de se dire : on a cette force en nous. » )