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La Fabrique de SoFoot

Le topic de la création. Musique, art, littérature; tout y passe.
Message posté par Jurietti Time
Les créas sont toutes visibles sur le mien.

D'ailleurs j'aime beaucoup, pas nécessairement les cartes qui, même si elles sont très bien réalisées, ressemblent (malheureusement pour ton pote) à ces nouveaux tableaux qui se vendent chez Ikea.......
Mais pour la partie abstraite c'est très beau, j'ai scotché un bon moment sur "perspective abstraite I".


Je t’envoie un mail Jité.
Message posté par Jurietti Time
Les créas sont toutes visibles sur le mien.

D'ailleurs j'aime beaucoup, pas nécessairement les cartes qui, même si elles sont très bien réalisées, ressemblent (malheureusement pour ton pote) à ces nouveaux tableaux qui se vendent chez Ikea.......
Mais pour la partie abstraite c'est très beau, j'ai scotché un bon moment sur "perspective abstraite I".


J'aurai du préciser les textes en caractère blanc à certains endroits.
Message posté par El Footi
Il expose à Saint Didier. Donc si jamais t'es dans le coin, hésite pas à passer voir...


Arf, ce n’est pas prévu je suis charette donc je bouge peu de paname avant au moins un mois.
Par contre, si il veut exposer à Paris j’ai quelques contacts…
Si jamais…
Message posté par Jurietti Time
"Ça vient de la salle de pause!" hurle Couillepue qui accourt à la source du panache où résonne un sinistre râle guttural. Là, il trouve adossé au mur le brigadier Tibrulla, préposé à la tambouille, le visage noirci et le nez en sang.
Trois flics déboulent tous flingues dehors et prennent d'assaut la petite pièce enfumée dans la confusion générale. On entend à peine Tibrulla bafouiller, tandis que Tronchbite transperce les troupes, vêtu d'un simple slip fantaisie et armé d'un extincteur.
Au fond de la salle, l'incendie fait rage. Micro-ondes, frigo, cafetière, tout a implosé, et les flammes qui s'en échappent caressent maintenant le plafond. Notre vaillant gardien de la paix vide alors son arme d'un jour sur le brasier et fait revenir le calme dans le commissariat ébranlé.

"C'est Tibrulla la 33ème victime ?" demande-t-il en gloussant.

"Bien joué l'extincteur, reprend Couillepue, ton sixième sens m'épatera toujours"

"J'avais pas mon SIG, j'ai pris le premier machin qui traînait pour aller à la chicane"

Tous fixent le brigadier compressant son Blair sous un vieux chiffon pour stopper l'hémorragie. Il peine à reprendre ses esprits, et penaud, il avoue :

"C'était la soirée hot-dogs..."

Perplexe, Couillepue renifle bruyamment, aussitôt imité par toute la brigade à l'unisson.

"Putain ! Les Francfort !"

Partout dans la pièce, des fragments de saucisses encore fumants jonchent le sol et les murs.

"Je suis allé aux chiottes, et en revenant le micro-ondes tournait encore... Je crois que j'ai, comme qui dirait, fait une boulette. J'ai dû programmer dix minutes au lieu d'une. Quand je suis rentré dans la salle, ça pétaradait sévère à l'intérieur, le four tremblait et faisait plus de boucan que la CBR du lieutenant. Je me suis approché, et ça là que tout a pété..."

Furax, Tronchbite recrache un morceau de Francfort ramassé dans une grimace et jette le reste de sa moisson sur les genoux du responsable.

"Terroriste !"

"Allez, viens, on t'offrira le kebab, mais il faut qu'on se grouille, on a un macchabée aux Buttes-Chaumont, le tueur au tracteur tondeuse a encore frappé..."


Débarque le commissaire Léfaicelui.

"- Hop hop hop les trous de bites, pas si vite.
Je peux savoir ce que vous avez branlé dans la salle de pause ? Y a des doigts partout et c'est dégueulasse alors deux trucs: déjà ici c'est pas Guantanamo, l'IGPN peut débarquer n'importe quand alors vos petits interrogatoires façon bâton de dynamite dans le cul vous allez me les faire dans le sous-sol du squat d'en face c'est clair ?
- Mais chef, c'est... tente Couillepue
- FERME TA GUEULE QUAND JE T'ENGUEULE, FACE DE BITE !
- Non moi c'est Couillepue, chef.
- TA GUEUUULE ! Putain. DEUXIÈMEMENT, vous allez me nettoyer tout ça avant de vous mettre à traquer votre taré du sécateur. On a déjà assez de problèmes avec l'équipe de nettoyage grâce à vos exploits répétés dans les cagouards alors cette fois vous assumez.
Quatrièmement...
- Chef c'était quoi le troisièmement ? lance Tibrulla avec l'inconscience forcenée qui le caractérise.
- Troisièmement c'est FERME TON PUTAIN DE CLAQUE MERDE si tu veux pas que ta langue serve de serpillère !
QUATRIÈMMEENT ! - bordel, vous êtes vraiment des fatigués de la courge, je sais pas si je vais y arriver - je vous présente le Lieutenant Aboutissan. Il arrive de Clermont-Ferrand c'est le filleul de la femme du frère de la femme du préfet. On nous l'envoie pour que vous lui appreniez les fondamentaux d'une enquête rondement menée à bien alors faites moi du bon boulot. M'étonnerais pas qu'il soit encore plus con que vous mais moi j'ai besoin que le préfet sois content donc me brisez pas les roubignoles plus que vous le faites déjà. Enfin, je sais pas si c'est possible. Allez cassez-vous maintenant, exécution !
- (Tronchebite perplexe) chef, on l'a pas encore choppé, on peut pas l'exécuter.

Lentement le commissaire laisse son regard dériver pour finalement s'abandonner à une contemplation mélancolique du sol (assez crado en ce lendemain de fête du légume pourri). La tristesse qui passe dans son regard ferait pleurer une hyène. Il pose son pouce et son majeur sur ses yeux et les enfonce un peu trop vigoureusement pour que ce geste puisse être apparenté à de la tendresse auto-prodiguée.

- Cassez-vous, allez nettoyer vos conneries et cassez vous. Croient-ils l'entendre murmurer (sauf Aboutissan qui faisait pas trop gaffe. À son avis ça a plutôt donné: "Apportez moi une glace, un Solero fruit de la passion, s'il vous plait").

- Joder, il est tendu le commissaire en ce moment, remarque Couillepue une fois de retour dans la salle de pause avec Tronchebite (leur nouveau collègue s'étant détaché de sa propre initiative sur la mission Solero) armés d'une assiette en carton et d'un cendrier-coquillage, faute de mieux, résignés à mener cette mission préliminaire à son terme jusqu'à sa clôture.
- C'est son élevage de sangsues végétariennes. Il y arrive pas et ça lui mine le moral. Tu sais comme il est attaché à ses petites bêtes. Ça le fout en l'air de les voir crever une à une comme ça.
- Ça bouffe quoi ces trucs ?
- Bah rien justement, d'où leurs difficultés à maintenir opérantes leurs propres fonctions vitales.
- Arrête tu me donnes faim. Bon va-s-y racle, y a John Deere qui va nous échapper si on continue de végéter comme des sangsues.
- Ha ha, t'es con.
Message posté par Shtrafnoï... Padatcha! Udaaaarrrr!!!
Débarque le commissaire Léfaicelui.

"- Hop hop hop les trous de bites, pas si vite.
Je peux savoir ce que vous avez branlé dans la salle de pause ? Y a des doigts partout et c'est dégueulasse alors deux trucs: déjà ici c'est pas Guantanamo, l'IGPN peut débarquer n'importe quand alors vos petits interrogatoires façon bâton de dynamite dans le cul vous allez me les faire dans le sous-sol du squat d'en face c'est clair ?
- Mais chef, c'est... tente Couillepue
- FERME TA GUEULE QUAND JE T'ENGUEULE, FACE DE BITE !
- Non moi c'est Couillepue, chef.
- TA GUEUUULE ! Putain. DEUXIÈMEMENT, vous allez me nettoyer tout ça avant de vous mettre à traquer votre taré du sécateur. On a déjà assez de problèmes avec l'équipe de nettoyage grâce à vos exploits répétés dans les cagouards alors cette fois vous assumez.
Quatrièmement...
- Chef c'était quoi le troisièmement ? lance Tibrulla avec l'inconscience forcenée qui le caractérise.
- Troisièmement c'est FERME TON PUTAIN DE CLAQUE MERDE si tu veux pas que ta langue serve de serpillère !
QUATRIÈMMEENT ! - bordel, vous êtes vraiment des fatigués de la courge, je sais pas si je vais y arriver - je vous présente le Lieutenant Aboutissan. Il arrive de Clermont-Ferrand c'est le filleul de la femme du frère de la femme du préfet. On nous l'envoie pour que vous lui appreniez les fondamentaux d'une enquête rondement menée à bien alors faites moi du bon boulot. M'étonnerais pas qu'il soit encore plus con que vous mais moi j'ai besoin que le préfet sois content donc me brisez pas les roubignoles plus que vous le faites déjà. Enfin, je sais pas si c'est possible. Allez cassez-vous maintenant, exécution !
- (Tronchebite perplexe) chef, on l'a pas encore choppé, on peut pas l'exécuter.

Lentement le commissaire laisse son regard dériver pour finalement s'abandonner à une contemplation mélancolique du sol (assez crado en ce lendemain de fête du légume pourri). La tristesse qui passe dans son regard ferait pleurer une hyène. Il pose son pouce et son majeur sur ses yeux et les enfonce un peu trop vigoureusement pour que ce geste puisse être apparenté à de la tendresse auto-prodiguée.

- Cassez-vous, allez nettoyer vos conneries et cassez vous. Croient-ils l'entendre murmurer (sauf Aboutissan qui faisait pas trop gaffe. À son avis ça a plutôt donné: "Apportez moi une glace, un Solero fruit de la passion, s'il vous plait").

- Joder, il est tendu le commissaire en ce moment, remarque Couillepue une fois de retour dans la salle de pause avec Tronchebite (leur nouveau collègue s'étant détaché de sa propre initiative sur la mission Solero) armés d'une assiette en carton et d'un cendrier-coquillage, faute de mieux, résignés à mener cette mission préliminaire à son terme jusqu'à sa clôture.
- C'est son élevage de sangsues végétariennes. Il y arrive pas et ça lui mine le moral. Tu sais comme il est attaché à ses petites bêtes. Ça le fout en l'air de les voir crever une à une comme ça.
- Ça bouffe quoi ces trucs ?
- Bah rien justement, d'où leurs difficultés à maintenir opérantes leurs propres fonctions vitales.
- Arrête tu me donnes faim. Bon va-s-y racle, y a John Deere qui va nous échapper si on continue de végéter comme des sangsues.
- Ha ha, t'es con.





" Lai lai la lalalai lalalal lai laiiii la la laiiii ... "

Le commissaire passe la tête de son bureau l oreille interloqué par cette douce musique qui provient de la salle de pause.

Furibard, il se dirige vers la salle de pause .

"Lai lai la lalalai lalalal lai laiiii la la laiiii ... "


À chacun de ses pas le commissaire retrousse ses manches petits à petits un peu comme dans les films américains, il se prépare à intervenir physiquement, un peu comme le chauve de la télé qui vient dans les restaurants ou ya des cas sociaux qui cuisent du saumon au micro-ondes.

Arriver devant la porte de la salle de pause, le commissaire decide de fracasser la porte, un peu comme dans les reportages ou y a des flics qui viennent chez des bazanés tot le matin :

" C'EST QUOI ENCORE CE BORDEL ! "

L agent couillepue :

" C'est le nouveau chef ! Il a foutu une assiette en carton sur la tête et il a accroché deux saucisses sur les côtés , il nous fais Rabbi Jacob ! "

Le commissaire :

" MAIS !!??? MAIS ??!!! VOUS ÊTES COMPLÈTEMENT CONS ! C EST RACISTE EN PLUS !"

L agent couillepue :

" Bah oui chef. "

Le commissaire :

" Bon d'accord on finis la chanson et dans 5 minutes je veux voir tout le monde dans mon Bureau ! On a une enquête à boucler !"
Lai lai la lalalai lalalal lai laiiii la la laiiii ... "


Deux heures plus tard dans le bureau du chef :
[ALERTE AUTEURS DE LA FABRIQUE ON]

Gros niveau de votre part @juriette et @sh

C'est drôle à lire à la suite !

En espérant que ça vocasses des confections !

[ALERTE AUTEURS OFF]

[ALERTE AUTEURS DE LA FABRIQUE ON]

Je suis allé racoler sur une brève histoire de ramener les talents du site.
Une consigne peut-être : que les volontaires se désignent au préalable pour éviter la superposition de paragraphes.

Bien à nous.

[ALERTE AUTEURS OFF]
[ALERTE AUTEURS ON]

Je rejoins le game les loulous. On a de quoi viser un Pulitzer là.

[ALERTE AUTEURS OFF]

L'enquête arrive à une impasse : comment le tueur au tracteur tondeuse a bien pu s'y prendre pour commettre son crime sans alerter qui que ce soit? Les conclusions du labo sont formelles, le tueur a bel et bien pris la fuite au volant d'un engin autoporté à éjection arrière, les traces laissées sur le gazon du parc des Buttes-Chaumont ne laissent aucun doute possible.

- Un tracteur tondeuse, ça fait un sacré boucan commissaire, précise l'agent Londuzgeg avant d'ajouter "Ma radasse de femme m'oblige à passer ce truc chaque week-end pendant qu'elle invite le voisin à prendre le thé et je peux vous dire que j'entends que dalle à plus d'un mètre de moi pendant 2h. Le voisin se barre dès que j'ai fini à chaque fois comme par hasard mais tant mieux ça m'évite de faire la conversation à ce tocard".

L'intégralité des âmes présentes dans la salle se met alors à esquiver le regard de Londuzgeg suite à cette déclaration douloureusement vide de QI. Un silence de plomb envahit la salle. C'est alors que Tronchbite se penche vers son voisin Couillepue pour lui murmurer à l'oreille et faire mine d'avoir de la consistance. Il avait des années d'entraînement grâce au métro parisien où il sortait systématiquement son téléphone dès qu'une jolie fille passait à côté de lui afin de ne pas ressembler à un bulot sur le quai. Même si c'était juste pour tenter de battre son record sur le niveau 27 d'Angry Birds 4.

- T'as fait quoi des saucisses du nouveau? Chuchote-t-il à Couillepue.

- Je les ai filées à Nadège de la compta, je trouve que son cul est trop plat, répond son collègue.

Le commissaire décide alors de rompre le silence :

- Londuzgeg, j'en conclus que vous avez un certain niveau d'expertise par rapport au véhicule du tueur, qu'est-ce que vous pouvez nous en dire?

- Ba au vu des clichés, je dirais que c'est du Husqvarna, je reconnais la trace des pneus et la coupe du gazon, ya pas à dire c'est de la belle machine, il a dû trouver ça chez Leroy Merlin, Castorama ou Kiloutou, ils ont de la bonne came là-bas.

- Tempora mori, tempora mundis recorda, déclare soudainement l'agent Bourrafon en levant les yeux au ciel dans un signe d'épuisement.

- Ferme bien ta gueule Richard, lui répond le commissaire de manière autoritaire. On a quoi d'autre comme infos?
[OFF]
Merci d'avoir répondu à la pelle qui vous était tendue. Quelque chose de grandiose est en train de prendre vie.
J'espère que notre communauté n'explosera pas comme celle des Forbans...
Doc' on te laisse le temps de prendre le Flamby.
[ON]
[ haha ! L enquête avance ! Et ça commence à devenir compliqué cette histoire... Et Tant mieux ! ]
[Bah nan je suis en week-end,le prochain c'est le prochain et espérons encore un autre contributeur, laissons le temps au temps de chacuns ]
« Euh bah c'est à dire que bonjour Médèèème...

- Mademoiselle, voulez-vous ?

- Si je veux ? Quoi ? Bon, c'est à dire que si j'ai bien compris, vous étiez aux Buttes-Chaumont...

- Si fait.

- Et donc euh... quoi ?

- Et bien ! même pour un haut représentant de la maréchaussée, il semblerait que vous soyez plutôt chichement doté en terme de capacités cognitives, n'est-il point ?

- Que, que, kkkkk... ? Le commissaire rougit, le cerveau au bord de l’asphyxie. Il tente de se raccrocher à quelque chose de réconfortant. Ses sangsues lui manquent. Inévitablement la pensée de leur condition plus que précaire l'amène plus près encore de l'apoplexie. Ecarlate, la larme à l'oeil, il bredouille :

" S'il vous plait Moiselle...

- Mademoiselle de la Pré de la Raie, je vous prie.
Bien, ce qui est en mon pouvoir pour vous être intelligible, je vais le mettre en œuvre ; pour votre part, veuillez me manifester la diligence minimale de mobiliser incessamment l'entièreté de votre encéphale. Commencez par inspirer, par pitié. Là...

- Expliquez-nous, s'il vous plait.

- Et bien voici : ainsi donc, je mirai, il y a de cela deux nuitées, alors que j'accompagnais la féline créature qui partage mon modeste hôtel (particulier, cela est entendu) en sa nécessaire promenade vespérale, des invectives à caractère physique...

- U-une ba-bagarre ?

- Si fait. Sur les verdoyantes Buttes. Or ce matin qu'ouïes-je ? Un roturier s'en est terminé occis !
Il va sans dire, commissaire, que je regrettai aussitôt de n'être point venue vous trouver dès l'instant où j'occulais ce différent verbal, physique et olfactif; puisque selon Gaëtan-Jean (majordome de son état, à mon service, il va de soi, Commemaime de son patronyme) l'occiement se déroula immédiatement successivement à l'algarade...

- Si fai... euh je veux dire oui, ponctua le commissaire, suivant miraculeusement le fil du récit (au prix, néanmoins, à ce point de la conversation, d'une réduction de 47 jours de son espérance de vie).

- Mais cela, encore eut-il fallut que je le susse !

Issu de la dizaine de gorges des subordonnés encore présents et étonnamment discret depuis un quart d'heure, il n'existe pas, au moment où nous rédigeons ce récit (2021-2023 après Jesus-Christ, un gars pas banal, mais ceci est une autre histoire richement quoiqu'approximativement documentée), de terme suffisamment superlatif (dans la langue française), pour rendre compte du taux de matière grasse du rire qui secoua les murs bas de gamme du commissariat à cet instant.

Menaçants de s’effondrer (car constituées d'un contreplacage en épluchures de courgettes comprimées ayant été fabriqué par des résidents peu motivés de la prison de Winterthur en Suisse, du moins par ceux ayant atterri là au motif qu'ils avaient passé le cap de la cinquantaine avec une montre Breitling au poignet ; les propriétaires de Pateks s'occupant, eux, de la production de 50% des avant-bras de poupées Barbie du marché mondial, mais ceci est une autre histoire modestement documentée quoique strictement véridique), menaçant de s'effondrer donc, les parois tremblent dangereusement mais, après un instant d'hésitation, gardent vaillamment une forme relativement plane ainsi qu'une position verticale.

Le commissaire :

« Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils sont cons. Euh, pardon je voulais dire...

- Pardieu commissaire, me croyez vous à ce point ignorante de votre sémiotique ? J'ai parfaitement saisi la teneur de votre requête. Je leur pardonne, naturellement. Gaëtan-Jean m'est témoin, je suis moi-même dotée d'un humour désopilant. Figurez qu'il y a de cela...
Nous ne vous figurez point, revenons-en au sujet, ou devrais-je dire, au sujet décédé pfffhihihi !
Ainsi donc, je m'en vais derechef vous croquer le faciès des croquants s'empoignant au détour de notre flânerie susmentionnée à Ragnetrude et à moi-même, devant vous ici présente.

- Rag-gneu-truc ?

- Ragnetrude. Ma féline compagnonne, suivez un peu nom d'une saperlipopette en tutu !
Auriez-vous du fusain et un parchemin afin que j'ébauche l'esquisse ? Ou inversement, hihihi...

- Gnn... ??

- Jarnicoton... Un papier et un crayon, mon brave, voulez-vous ?

Trois minutes plus tard, deux portraits plus moyenâgeux que robots, entrent en possession de la Police Nationale, personnifiée en l'occurrence par le lacunaire Commissaire Léfaicelui.
Message posté par V. Mistelroum
(Désolé, je vais me faire discret, entre parenthèses, pour ne pas casser votre cadavre exquis... Vu que c'est le topic de la création, je pense que ça a sa place ici.
L'été dernier, j'ai sorti un album de musiques électroniques en téléchargement gratuit, avec des influences bass/trap/dubstep/jungle, mais aussi des morceaux techno plus classiques.

Ca se passe ici : https://qtnbeats.bandcamp.com/album/homemade
)


{Mais ça à l'air bien cool, ça...}
Message posté par V. Mistelroum
(Désolé, je vais me faire discret, entre parenthèses, pour ne pas casser votre cadavre exquis... Vu que c'est le topic de la création, je pense que ça a sa place ici.
L'été dernier, j'ai sorti un album de musiques électroniques en téléchargement gratuit, avec des influences bass/trap/dubstep/jungle, mais aussi des morceaux techno plus classiques.

Ca se passe ici : https://qtnbeats.bandcamp.com/album/homemade
)


Tes sons ont carrément leur place ici, on va même tous logiquement aller lancer la piste 6 pour commencer !

C'est le genre de morceaux instrumentaux que j'aime bien me mettre pour bosser, d'ordinaire je suis plutôt sur du Gramatik ou de la dub (scène française), ici jusqu'à la 7 ou 8 c'est dans mes cordes, les suivantes me parlent un peu moins.
Les 3 et 4 en coups de cœur !
Message posté par docbrown
Ahah, très bon @shtrrfnaoi, enfin toi !
Je m'en vais le sauvegarder sur un word de bon aloi. Oui je suis devenu archiviste, so what ?


Vous nous faites du lourd les gars, et ça dépote !
Message posté par Shtrafnoï... Padatcha! Udaaaarrrr!!!
« Euh bah c'est à dire que bonjour Médèèème...

- Mademoiselle, voulez-vous ?

- Si je veux ? Quoi ? Bon, c'est à dire que si j'ai bien compris, vous étiez aux Buttes-Chaumont...

- Si fait.

- Et donc euh... quoi ?

- Et bien ! même pour un haut représentant de la maréchaussée, il semblerait que vous soyez plutôt chichement doté en terme de capacités cognitives, n'est-il point ?

- Que, que, kkkkk... ? Le commissaire rougit, le cerveau au bord de l’asphyxie. Il tente de se raccrocher à quelque chose de réconfortant. Ses sangsues lui manquent. Inévitablement la pensée de leur condition plus que précaire l'amène plus près encore de l'apoplexie. Ecarlate, la larme à l'oeil, il bredouille :

" S'il vous plait Moiselle...

- Mademoiselle de la Pré de la Raie, je vous prie.
Bien, ce qui est en mon pouvoir pour vous être intelligible, je vais le mettre en œuvre ; pour votre part, veuillez me manifester la diligence minimale de mobiliser incessamment l'entièreté de votre encéphale. Commencez par inspirer, par pitié. Là...

- Expliquez-nous, s'il vous plait.

- Et bien voici : ainsi donc, je mirai, il y a de cela deux nuitées, alors que j'accompagnais la féline créature qui partage mon modeste hôtel (particulier, cela est entendu) en sa nécessaire promenade vespérale, des invectives à caractère physique...

- U-une ba-bagarre ?

- Si fait. Sur les verdoyantes Buttes. Or ce matin qu'ouïes-je ? Un roturier s'en est terminé occis !
Il va sans dire, commissaire, que je regrettai aussitôt de n'être point venue vous trouver dès l'instant où j'occulais ce différent verbal, physique et olfactif; puisque selon Gaëtan-Jean (majordome de son état, à mon service, il va de soi, Commemaime de son patronyme) l'occiement se déroula immédiatement successivement à l'algarade...

- Si fai... euh je veux dire oui, ponctua le commissaire, suivant miraculeusement le fil du récit (au prix, néanmoins, à ce point de la conversation, d'une réduction de 47 jours de son espérance de vie).

- Mais cela, encore eut-il fallut que je le susse !

Issu de la dizaine de gorges des subordonnés encore présents et étonnamment discret depuis un quart d'heure, il n'existe pas, au moment où nous rédigeons ce récit (2021-2023 après Jesus-Christ, un gars pas banal, mais ceci est une autre histoire richement quoiqu'approximativement documentée), de terme suffisamment superlatif (dans la langue française), pour rendre compte du taux de matière grasse du rire qui secoua les murs bas de gamme du commissariat à cet instant.

Menaçants de s’effondrer (car constituées d'un contreplacage en épluchures de courgettes comprimées ayant été fabriqué par des résidents peu motivés de la prison de Winterthur en Suisse, du moins par ceux ayant atterri là au motif qu'ils avaient passé le cap de la cinquantaine avec une montre Breitling au poignet ; les propriétaires de Pateks s'occupant, eux, de la production de 50% des avant-bras de poupées Barbie du marché mondial, mais ceci est une autre histoire modestement documentée quoique strictement véridique), menaçant de s'effondrer donc, les parois tremblent dangereusement mais, après un instant d'hésitation, gardent vaillamment une forme relativement plane ainsi qu'une position verticale.

Le commissaire :

« Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils sont cons. Euh, pardon je voulais dire...

- Pardieu commissaire, me croyez vous à ce point ignorante de votre sémiotique ? J'ai parfaitement saisi la teneur de votre requête. Je leur pardonne, naturellement. Gaëtan-Jean m'est témoin, je suis moi-même dotée d'un humour désopilant. Figurez qu'il y a de cela...
Nous ne vous figurez point, revenons-en au sujet, ou devrais-je dire, au sujet décédé pfffhihihi !
Ainsi donc, je m'en vais derechef vous croquer le faciès des croquants s'empoignant au détour de notre flânerie susmentionnée à Ragnetrude et à moi-même, devant vous ici présente.

- Rag-gneu-truc ?

- Ragnetrude. Ma féline compagnonne, suivez un peu nom d'une saperlipopette en tutu !
Auriez-vous du fusain et un parchemin afin que j'ébauche l'esquisse ? Ou inversement, hihihi...

- Gnn... ??

- Jarnicoton... Un papier et un crayon, mon brave, voulez-vous ?

Trois minutes plus tard, deux portraits plus moyenâgeux que robots, entrent en possession de la Police Nationale, personnifiée en l'occurrence par le lacunaire Commissaire Léfaicelui.


- ça ira comme ça madam...memoiselle, ne vous embêtez pas à sign… bon, signez si vous voulez oui.

- Je fréquente assidûment les cours de gouache appliquée de l’illustre Jean-Michel Bastia depuis sept ans maintenant, j’y ai d’ailleurs acquis le statut d’élève émérite pour la deuxième année consécutive pas plus tard que le mois dernier, permettez que je m’assure la pleine propriété de mes œuvres, ignorez-vous ce que sont les droits d’auteur mon brave ?

- Euh, non non…

- Sachez que je vous poursuivrai si des reproductions de mes œuvres venaient à s’échanger sous le manteau dans les commissariats de France et de Navarre…

- Nous allons effectivement afficher ces portraits dans l’ensemble de nos bâtiments.

- Alors j’aimerai que vous enregistriez ma plainte à votre encontre.

Léfaicelui l’observa immobile par dessus son écran pendant un laps de temps qui lui sembla durer des heures. Droite dans ses bottes, la témoin, devenue plaignante, tapotait calmement ses doigts sur son coude tout en défiant le flic du regard. D’un spasme venu du plus profond de son système nerveux, il empoigna le combiné avec un tel fracas que la chatte de Mademoiselle de la Pré de la Raie, jusque là très contenue, frémit d’effroi. Au même moment, l’interlocuteur décrocha.

- Navré d’avoir affolé votre chatte. Calmez-la s’il vous plaît, regardez comme elle tremble...

- Pardon commissaire ?

- Je parle à Mademoiselle de la Pré de la Raie, débile.

- Vous avez fait trembler sa chatte commissaire ?

- Mais taisez-vous à la fin ! Bon, je vais vous faxer la tronche du suspect, je vous préviens c’est une croûte, diffusez-la quand même partout, on sait jamais. Ah, et envoyez moi quelqu’un pour cueillir une forcenée dans mon bureau, Tibrulla s’il a fini de ramasser son bordel en salle de pause, tiens. Dites-lui de prendre son tonfa et de m’en ramener un pour moi aussi. Bisous !

Sur ce, le commissaire envoya voler le combiné qui s’explosa sur son socle, et laissa retomber ses deux mains, paumes ouvertes, sur le bureau métallique. Nouvelle suée pour la chatte, et une vive douleur que le commissaire parvint à contenir en comprimant ses molaires qu’il sentit s’enfoncer dans leurs gencives.

- Bon, à nous deux maintenant !
Message posté par V. Mistelroum
(Désolé, je vais me faire discret, entre parenthèses, pour ne pas casser votre cadavre exquis... Vu que c'est le topic de la création, je pense que ça a sa place ici.
L'été dernier, j'ai sorti un album de musiques électroniques en téléchargement gratuit, avec des influences bass/trap/dubstep/jungle, mais aussi des morceaux techno plus classiques.

Ca se passe ici : https://qtnbeats.bandcamp.com/album/homemade
)


Belle livraison instrumentale que tu nous fais là V. Mistelroum.
Certaines pistes m'ont vraiment donné l'envie de dépoussiérer mes MK2 pour taper quelques cuts bien rageurs dessus (faut vraiment que je réinvestisse dans un ampli et des enceintes dignes de ce nom).
J'ai vu qu'on pouvait acheter l'album et je pense très fortement mettre un billet dessus (faut bien récompenser les artistes pour le travail fourni) ;)

Sinon les écrivains Sofootiens ne changez rien, je n'ai pas votre talent créatif et votre inspiration pour prendre part à ce récit mais je me délecte de vos paragraphes respectifs.
Message posté par sandro l'obèse
J'en serai ptet, aujourd'hui ou demain, cette nuit quoi


Fais toi plaiz' !

@doc, la chatte est un personnage créé par Shtrafnoï, j'ai juste essayé de lui donner un peu de contenance...... Ounedeur tentera peut-être d'aller plus en profondeur dans la psychologie de l'animal.
Message posté par docbrown
[Merci pour ton son électro, c'est bien foutu. Si tu as du dub à faire péter, vazy ! Pour ce qui est des concerts in vivo, ben c'est devenu compliqué effectivement... Force à eux !


Perso j'adore le délire, absolument pas le temps de reprendre dans l'immédiat par contre.
Sandro est toujours dans les tuyaux j'espère.

On va progresser, en tout cas les 33 victimes ne méritent pas qu'on laisse un fou furieux comme ça dans la nature.....

@V.Mistelroum, cool je m'y penche dès demain !
Message posté par docbrown
Moi aussi, time is on your side. Perso, je ne souhaite pas que ce fil crève de sa douce mort. Effectivement, si des collaborateurs souhaitent la venue d'un serial-killer...

@V.Mistelroum :fait péter le dub !


Mais il est déjà à l'œuvre; depuis le premier chapitre. M'étonnerait pas qu'il y ait une 34è victime entretemps d'ailleurs.


Dring ! Dring ! Dring !!!!!!

Allô Oui ?

-ici la sous préfete !

Le commissaire se gratte la tête et puis les couilles et finis par se renifler les doigts :

" Oui, enchanté je suis le commissaire ! "
- alors ?

" Alors quoi ? "

L'atmosphère qui recouvre le Commissariat des enquêtes trop chelou commence peu à peu à ressembler à une veillée sur un cimetière indien dont les Indiens serait des vendeurs de roses et autres parasites.

Le commissaire léfaicelui vient de s'en rendre compte aussi et dans un élan de lucidité reponds à la dame :

" On gère ! La mégère ! Et pas à la légère !

Il raccroche le combiné .

Il regrette aussi tôt vu qu'il vient de se rappeler qu il a le cousin du frère du neveu de la sous préfete en stage dans son Commissariat.

Il prend une dizaine de minutes de réflexion et 5 secondes plus tard il crie :

" Je veux couillepue et tronchbite et l autre pd dans mon Bureau ! On a une enquête à résoudre !!! "
[Alerte auteurs ! Vous me direz si c'est de la merde ce que je fais. Je recentre volontairement le récit sur une page vierge car après avoir lu cinq fois les récits à la suite je ne suis pas en capacité intellectuelle de pouvoir poursuivre le récit avec autant de personnages, oui je suis une merde]

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