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Gravlem Globetrotters

Où on raconte ses piges dans des pays exotiques ou son dernier déplacement pour un derby nord-irlandais.
Monsieur, y a Jefeltef qu'a tout pété le taupique des HarlemShaketrotters.
Message posté par Totti Chianti
Monsieur, y a Jefeltef qu'a tout pété le taupique des HarlemShaketrotters.


Désolé, en plus j'ai du partir en reunion. Du coup, j'ai meme pas rapporte mon hérésie.

Excusez-moi, je suis désolé. Je vais m'auto suspendre du forum. Ca m'apprendra.

La bise et une excellente journée.
Message posté par Charrua
Et j'ai compris c'que tu voulais dire mon Totti, mais je te disais que tout ça s'explique parce qu'il y a eu pertes des terres au profit des pays voisins, alors que même si Skopje n'est pas la capitale historique de l'ancienne Macédoine (ça pourrait se jouer entre Solun et Ohrid ou le glagolithique est devenu cyrllique) ça reste la capitale de la Macédoine actuelle, avant et après la perte de toutes ces terres macédoniennes.

Pour petite info supplémentaire, la première capitale était Ilinden (détachement d'Ohrid les types qui ont fait cette insurrection d'ailleurs) et s'était proclamée au tout début du XXe siècle si ma mémoire est bonne la première république sortie du territoire ottoman dans les Balkans. Un représentant à la chambre par ethnie/nationalité souhaitant prendre part à cette république macédonienne, et pour tout le monde le statut de citoyen macédonien sans différence aucune. Elle était pacifique, 11 jours de répression violente des autorités ottomanes y ont mis fin malheureusement.


C'est ça qu'il manque d'ailleurs.
De célébrer les héros qui ont fait la Macédoine actuelle ou les Macédoines passées sans que ce ne soit quasi exclusivement Alexandre le Gland, il y en a. C'était donc plus cela que j'ai trouvé surprenant.
Message posté par Charrua
Cyrille et Méthode c'est malheureusement que la principale université de Skopje. Mais effectivement, Alexandre le Grand c'est en représailles des blocages successifs grecs depuis plus de vingt ans à l'entrée au sein de l'UE et donc à son développement.


Et ça... On est tous très tristes de pas voir la Macédoine dans l'UE... Moi c'est bien simple à Bruxelles, dans l'métro, y a deux sujets de conversations principaux, le prix du pain et la Macédoine qu'est pas dans l'UE à cause de ces fils de pute de Grecs.

(comment ça la Lettonie ?)
Non mais la Turquie, c'est pas pareil, c'est des musulmans qui n'ont rien à voir avec l'Europe on t'a dit...
Bonjour tout le monde,

Perso quand ca parle Macédoine, je m'imagine toujours une salade avec plein de mayonnaise partout. Miam, j'ai toujours eu faim de connaitre ce pays. :)

Par ailleurs, je ne connais pas la region mais on m'a souvent vante les mérites de l'Albanie.
Y etes vous déjà allés?

Bise et une excellente journée.
Message posté par Rhabcp
Bonjour à toi, ( il doit être l'aube au Thaïlande maintenant je crois )

C'est plus un sentiment de gâchis quand on voit ce qui semblait attendre et ce qu'était l'Algérie des années 70, ne serait ce qu'une destination très prisée par le tourisme.

Mais bon le socialisme, à fortiori celui du temps des " grands hommes bravant l'impérialisme " à fait inéluctablement son office.


Salut Rhabcp,

Merci pour la description. C'est ce que beaucoup d’algériens relaient comme information. C'est vraiment dommage de voir qu'un tel pays se soit bouffer par les hommes au pouvoir.

Petite question bete: Est-il facile d'avoir un visa pour visiter l’Algérie? Pour faire du tourisme entre mer et desert.

Bise et une excellente journée.
@Jef

Il paraît que le sud du pays est magnifique. Mais c'est peut être pas très objectif, je tiens ça d'un sudiste.
Message posté par Alceste Poquelin
@Jef

Il paraît que le sud du pays est magnifique. Mais c'est peut être pas très objectif, je tiens ça d'un sudiste.


Tu dois pourtant savoir que les sudistes sont des gars sûrs.
C'est donc que le sud du pays est magnifique.
Chez les méditerranéens alors. Parce que chez les ricains, par exemple, les sudistes...
Bonjour tout le monde,

Demain, départ pour deux petites semaines. Le départ va commencer depuis Ho Chi Min ville pour m'amener jusqu'à Phnom Penh, Angkor Vat et Sihanouk ville. Ensuite visite du parc national jouxtant cette ville et de l'île de Koh Rong.

Retour sur Bangkok le weekend du 21-23 avril et retour sur Rangoun le 23 avril pour aller voter, comme il se doit, à l'ambassade de France. Putain j'ai hâte!

La bise tout le monde.
Message posté par Charrua
Tiens, d'ailleurs ça n'existe pas en Macédoine cette salade à la base. On l'a ramenée là bas, et du coup ils appellent ça salade française (салата француска).


Salut Charrua,

Merci pour cette anecdote géniale! J'adore ce genre de petite histoire.
Je te souhaite une excellente journée et un excellent voyage.
Message posté par Jefeltef
Sihanouk ville. Ensuite visite du parc national jouxtant cette ville et de l'île de Koh Rong.



Aaaaaaaah … Sihanoukville : tu me diras comment c’est … car moi je n’y suis resté que 2h !


Pour faire Siem Reap - Phnom Penh, j’avais pris un bus de nuit. A l’arrivée, vers 5h30, un des boys du bus réveille tout le monde : « Terminus !». A la descente, les chauffeurs de tuk-tuk sont déjà là et me proposent leurs services avec insistance : « J’ai des hôtels pas chers si tu veux, Boss, sur la plage ou sur l’ile, même … tu veux aller où ? », en me montrant un bout de carte du coin …

Alors je sais bien que je suis mal réveillé mais un rapide calcul mental me fait dire que même si la fonte des glaces s’est accélérée ces dernières semaines, IL N’A Y PAS ENCORE LA MER A PHNOM PENH !!!

Mais bordel, on est où là ?!?

J’étais donc arrivé à Sihanoukville … à 230 kilomètres au sud-ouest de Phnom Penh !

Voilà comment s’est transformé un trajet habituel de 6 heures en un trajet de 10 heures : en oubliant de sauter du bus au bon moment …


- « alors Boss, tu veux aller où ? »

- « à-Phnom-Penh ! »

- « ahahah … non, sérieusement : t’as déjà un hôtel ? Sinon j’en connais des biens et pas chers … », me répondit le tuk-tuk qui devait se dire : « c’est bien ma veine, je suis tombé sur le clown de service … »

Je lui explique rapidement - et en ronchonnant - mon cas pour qu’il me lâche (« j’en veux pas de tes hôtels pourris, gringos : je ne suis pas au bon endroit ») et là il explose de rire et se met à alpaguer ses autres collègues … Sans comprendre le cambodgien, je subodore le sens de leurs échanges et je deviens la star (ou la risée, c’est selon) de la station de bus en 30 secondes. « T’es un sacré dormeur, toi dis-donc … »


Il tente une dernière fois sa chance :

- « y’a trop de monde et beaucoup de pollution à Phnom Penh … ici c’est calme et superbe comme paysage … »

- « je te remercie et te félicite pour ton argumentaire commercial, mon pote : tu devrais ouvrir une agence de voyage ! Mais on ne peut pas forcer un âne à boire s’il n’a pas soif … et crois-moi : t’as un sacré bourricot en face de toi ! … Non, je vais attendre le premier bus pour Phnom Penh. Merci.»

- « ah ok … mais pour le bus, il faut descendre en ville acheter un billet et le bus passe te prendre devant un hôtel. » (NDLR : la station de bus est à l’extérieur de la ville)

- « te fous pas de ma gueule : je suis dans une station de bus ! Je vais pas descendre en ville, te payer la course et prendre un billet pour m’entendre dire que le bus part de la station et qu’il faille que je revienne ici … »

Il me sourit et nous nous quittons bon amis …


J’attends donc l’ouverture des guichets. Le premier bus est à 7h15 et ô surprise : ici, ils vendent des billets de bus (dingue, dans une station de bus : qui l’eu cru !).




Voilà … C’était ma longue et passionnante visite de Sihanoukville et de ses environs … ^^
D'ailleurs, y a une brève sur un but macédonien qui mentionne la célèbre salade... française.
Anecdote de voyage en Bolivie/Pérou. J'pense que beaucoup de Backpackers se reconnaitront :D



Nous sommes début mai à La Paz, en Bolivie, il y a donc presque un an jour pour jour. Ça fait bientôt 2 mois que je voyage, dont la plus part en Bolivie.

Ce matin-là je vais déposer ma copine à l’aéroport à destination de Curitiba. Elle retourne bosser, moi je vais al terminal de bus, direction Cusco. Pour moi le voyage continue jusqu’à mi-juin. Pour ceux qui ne connaissent pas quand on part de La Paz vers le Pérou et qu’on est touriste comme moi, on va soit à Arequipa, soit à Cusco. Les deux sont équidistants, 14 à 15 heures de bus. En Amérique du sud les distances se comptent en heure de bus. Mais le bus est commun jusqu'à Juliaca.

J’arrive au Terminal, il est 6h du mat, j’ai 190 bolivianos en poche et je trouve mon bonheur pour 150, ce quoi prendre un panini et un cafe con leche. Le bus est à 7h30, avant de monter je décide de retirer de l’argent au terminal. De la monnaie bolivienne mais bon, on sait jamais…

Débute donc ce long voyage… Je préfère voyager de jour en bus, c’est plus poétique. J’écoute des podcast, je lis, j’admire le paysage, je rêve éveillé, les longs voyages solitaires en bus se rapprochent des longues journées de trek où l’on est seul avec son esprit à bavarder sans honte : voyagez de jour.

Après 3h de route nous passons un péage et des policiers montent pour contrôler nos passeports. L’officier jette un coup au miens, me regarde, descend du véhicule pour parler à son référent. 2mn plus tard il remonte et me demande de le rejoindre... et merde…
J’apprends que mon visa de tourisme est expiré de 10 jours. Sur cette courte mais interminable marche nous menant au poste, je fais connaissance de mon compagnon d’infortune, un français entré en Bolivie par Atacama et qui n’a même pas de tampon d’entrée, il semble un peu plus dans la merde que moi, c’est con mais ça me rassure.

On nous embarque dans un container dans lequel les autorités ont placé un bureau. Un type nous explique l’évidence et je n’attends que de savoir la hauteur de la multa.
Ça fera 180 bolivianos pour moi, fair enough, pareil pour le copain, lui par contre n’a pas de cash… En lui avançant je me dis que j’ai bien fait de retirer. On discute du coup, le type est cool et 2h plus tard nous sommes à la frontière.

La frontière bolivo-peruvienne est une grande blague. C’est un petit pont.
Le bus nous lâche devant un cabanon où nous obtenons notre bon de sortie. Après quoi nous sommes libre et rentrons côté péruvien. Une bonne dizaine de personnes s’empressent de nous proposer d’échanger la monnaie, pièces comprises, parfait, j’ai vraiment bien fait de retirer. Au détour de la conversation la dame nous apprend qu’il faut aussi aller chercher le bon d’entrée côté péruvienne (pas bête, surtout vu que l’autre a déjà fait la connerie en Bolivie !).


Démarches administratives dument remplis, nous célébrons cette entrée en territoire péruvien par une bière, une clope et un ceviche que vend une « baraque a ceviche » avec d’autres touristes un peu perdus mais compagnons de bus (être perdu à plusieurs se révèle plus rassurant n’est-ce pas ?). Le bus redémarre et, de peur qu’il parte sans nous, nous avalons rapidement ce ceviche de rue ultra épicé, regagnant ainsi nos places la bouche en feu.

1h plus tard, la compagnie de bus nous sert le repas à bord, c’est con.
1h de plus et le bus s’arrête, il est temps pour ceux à destination d’Arequipa de changer de bus, Cusco reste, je suis le seul de mes compagnons éphémère : ciao !


Je n’ai pas pris contact avec ces gens et la suite me fera regretter.
En effet, encore 1h plus tard je ressens une chaleur frénétique dans l’estomac, un mal latent. Peut-être qu’en allant faire pisser ça ira mieux ? non. 15mn plus tard je sais. Putain, j’ai chopé la chiasse ! C’est à cause de ce de ceviche à la con en plus, j’en suis sûr. Il me reste au moins 6h de bus, mes medoc anti-diarrhéiques sont dans la soute. J’suis dans la merde…

Je tiens, je tiens, je commence à transpirer, je prépare mon speech pour expliquer au chauffeur ma situation…

Et là, on en vient aux croyances. Je ne crois pas en dieu, mais si j’étais croyant là franchement j’aurais vu un signe divin. Une sorte de petit clin d’œil du seigneur « Allez, tu me fais de la peine ». Un bruit puissant vient de derrière, persiste, puis le bus s’arrête en zone « péri-rurale » (la banlieue d’un village ?) : ON A CREVÉ ! HALLELUJAH ! Merci dieu/Allah (ou plutôt pachamama en ces terres) peu importe, je vous aime tous, la vie est belle !

Situation de crise, je dégaine mes mouchoirs, jette un coup d’œil, nous sommes sur l’altiplano (3500m+) donc pas un arbre forcément, je vois un buisson en bord de route, à 50m de la route. C’est long 50m en fait, 1 aller/retour, puis 2, puis 3, putain ça n’arrête pas. De l’autre côté il y a une route avec des péruviens amusés de la situation, mais là peu importe ma fierté, j’ai d’autres priorités.

Une maman péruvienne du bus s’aperçoit de ma « condition » et me prêtre d’autres mouchoirs… 30mn plus tard le bus est réparé mais pas moi, j’suis tout cassé j’ai mal à l’estomac et le cul en feu, envie de chier comme avant la crevaison. Je demande au chauffeur d’ouvrir la malle pour prendre mon haricot magique mais cet enculé ne veut pas. La mama m’ayant déjà aidé surgit alors et engueule le chauffeur comme elle engueulerait son fils. Effet immédiat : j’accède au remède tant désiré. 5mn plus tard je suis guéri, je devrai en reprendre 1 autre d’ici la fin du voyage car ça poussait un peu trop en arrivant. Je mettrai une semaine de riz blanc et coca cola, dont deux avec interdiction de partir à plus de 10mn d’un toilette, avant de m’en remettre comme il faut. C’est bon le ceviche hein ?

Tout le long j’ai pensé à ces 4 autres gringos français avec qui j’ai partagé ce ceviche, ont-ils eu le même souci ? et la même chance ensuite ? Je ne le saurai jamais mais j’y pense encore aujourd’hui !

PS: Pour tout le reste du voyage j'ai toujours gardé un anti-diarrhéique dans mon porte-monnaie, surtout pour les voyages en bus. J'ai d'ailleurs continué pendant de longs mois après être rentré. Traumatisé ! :D
Le pire, c'est que ce genre de machins démarre pile quand le bus/train/avion/bourricot démarre.
Et toujours avoir un bout de rouleau PQ dans le sac que tu prends avec toi dans le bus … sinon ce sont tes chaussettes qui risquent d'y passer.

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