Parce que Besiktas, Fenerbahçe, Galatasaray, Umut Bulut, Emre ou encore Cenk Tosun. Mais aussi parce que Rüstü...surtout parce que Rüstü ! (et Hasan Sas ! etc.)
Aidé de mes ultimes forces modératrices, j'ai accouché de ce joli topic !
En revanche pas moyen de modifier l'image (ça nécessite un accès au backoffice duquel j'ai perdu les grâces depuis plus ou moins deux piges).
Bref, amusez-vous bien et allez Başakşehir ! (qui dispose d'une dream team de la décennie dernière : Robinho, Turan, Inler, Demba Ba, Clichy...comment ne pas les aimer :?)
Tu es la meilleure des hématies (et il y en a beaucoup sur Terre)!^^
Hasan Sas, un des bons souvenirs de la CM 2002
Bon sang Hemassy, mille mercis !
Mes remerciements vont également à pour Cafu crème qui a immédiatement fait parvenir cette requête qui m’était chère au Forum, ainsi qu’à Cocoreus pour l’astucieuse idée, et tout ceux qui ont non seulement pris le temps, mais aussi tenté de m’aider: PauletaSusicGaucho (sacré combo que ce pseudo!), Max_Payne (probablement un cousin à moi de Bretagne hehe), Antarticdonkey…
Mes pensées se tournent également vers les amateurs du football turc, occasionnels ou plus réguliers : Elji Haz, Shakhtar, Last action héraut, joshkun1903, Sedinho, bisonpower, O Allegria (j’en ai écorché beaucoup, et oublié encore plus: manifestez-vous!)… J’avais effectivement déjà fait part de ma demande, sans succès, d’ouverture de forum à certains d’entre vous.
Voilà donc un QG flambant neuf où chacun pourra se retrouver afin de discuter football turc, à la fois sélection et Süper Lig: étant particulièrement amoureux de celui-ci, je ne peux que souhaiter à chacun la bienvenue ! Encore merci Hemassy !
C'est cool ce topic !
Ah tu es Breton aussi True Grit ?
On a eu Fatih Atik à guingamp, très aimé des supporters !
Je me souviens aussi de Umit Davala en 2002 avec son iroquois.
C’est ici qu’on disserte sur la plaie du 21ème siècle qu’est l’hernie inguinale ... ?
Sympa ce topic.
Vous connaissez un bon kebab dans le XIV ?
- Joe Cliché
Hassan Cehef il est pour Galatasaray ou Kasimpasa?
En parlant de Trabzonspor, regarde ce quizz adressé à Frenkie De Jong: sa réponse m'a étonnée !
Les couleurs de TS sont très jolies c'est vrai, mais ce Sarı-Lacivert (Jaune-Marine) de Fenerbahçe, comme Matthias, a un éclat particulier !
Hehe il est malin le petit!
En vérité, je trouve tous les maillots turcs beaux. Rouge et or pour Gala, le rayé du Besiktas que je me suis procuré, le Fener aussi a des belles couleurs.
Je sais pas qui est l'équipementier le plus populaire en Turquie mais Adidas devrait s'en inspirer plutôt que de refourguer des merdes de maillots d'entrainement.
Bon, c’est la rentrée, il est temps de raviver ce topic que j’ai si chèrement demandé et que nous avons obtenu ! Et quelle bonne occasion que ce Turquie-Andorre pour nous remettre dans le bain !
Déjà la liste, toujours cohérente depuis Lucescu je le rappelle. A noter les absences cruciales de Cengiz Ünder, Okay Yokuşlu, Hasan Ali Kaldırım et Burak Yılmaz, ni d’Oğuzhan Özyakup, Abdülkadir Ömür décidemment maudit, ou d’Ozan Kabak encore convalescent.
Concernant le 11 de départ, face à une équipe d’Andorre qui promet a priori la possession à la Turquie, Şenol Güneş aligne une équipe résolument tournée vers l’avant, avec aucun réel milieu défensif.
Dans les buts et en défense, pas de surprise, Mert Günok, Zeki Çelik, la charnière Merih Demiral-Çağlar Söyüncü (en attendant que le très talentueux Ozan Kabak remplace éventuellement l’un d’eux), tandis qu’Umut Meraş est reconduit en doublure d’Hasan Ali.
Au milieu c’est plus étonnant, avec un Emre Belözoğlu en deep-lying playmaker seulement protégé par l’activité d’İrfan Can Kahvecı, un super meneur de jeu.
Devant eux, on retrouve avec surprise Hakan Çalhanoğlu, replacé en meneur offensif, sa position originelle mais dans laquelle il ne semble pas briller lorsqu’il y est aligné au Milan. Surtout, alors qu’il est peut-être la seule option disponible à gauche, c’est Güven Yalçın qui y est titularisé, une position ou Şenol l’utilisait régulièrement à Beşiktaş. A droite également petite surprise dans la mesure ou Yusuf Yazıcı y est choisi, alors qu’il est plus à l’aise en CAM, opérant en meneur excentré et non en véritable ailier.
Enfin devant, c’est Cenk Tosun qui est titularisé malgré un manque de temps de jeu criant à Everton.
Dès l’entame du match, la rencontre est à sens unique avec des Turcs monopolisant scandaleusement le ballon, avec une possession de 84%-16% pour les locaux mais surtout avec des phases très séduisantes tout en jeu au sol dans lesquelles la technicité des Yazıcı, Emre, İrfan Can fait des ravages.
En face, les Andorrans répondent par une rugosité extrême, très limite (comme l’ouverture d’arcade de Yazıcı), mais que l’arbitre écossais tolère.
Les occasions s’accumulent, les montants vibrent, mais les Turcs ne parviennent pas à marquer, Cenk Tosun s’embourbant dans le dernier geste, Zeki Çelik croquant une balle toute faite, ou Yazıcı et Emre se heurtant à un Gomes inspiré, tandis que Yazıcı toujours et Çalhanoğlu tentent des frappes lointaines captées en 2 temps par le gardien adverse.
A la mi-temps, la sélection turque est embarrassée, et cela ne vas pas s‘arranger par la suite. En effet, les joueurs d’Andorre reviennent plus motivés que jamais, prêts à ne rien lâcher : leur marquage est plus serré, leur abnégation plus déterminée, leurs fautes restent tout autant vicieuses mais sont cette fois logiquement sanctionnées par des cartons directs. Côté turc, après 2 occasions chaudes (un lob de Çağlar sauvé in extremis par le vétéran Lima et un cf non cadré de Hakan), l’impatience et la précipitation commencent à pointer leur nez et nuisent sur une finition déjà pas top : les débordements sur les ailes et les centres ne donnent rien dans une surface chargée d’Andorrans souverains, tandis que Cenk Tosun rate toutes ses têtes.
Dans les combinaisons, les lignes andorranes se sont suffisamment resserrées pour rester fortement imperméable et, les sur rares percées, l’attaquant evertonien rate tous ses contrôles. Les Turcs en sont réduits à faire un siège de la surface de Gomes, autour de laquelle gravitent Emre, İrfan Can, Yazıcı pour tenter d’ouvrir une brèche mais sans succès : Cenk Tosun n’y est pas, pas plus qu’’un Kenan Karaman pesant trop peu sur la défense adverse, étonnamment (à mon sens) entré à la place de Güven à la mi-temps, les chevauchées désespérées de Yazıcı débouchent sur des drops, tandis que Çalhanoğlu, véritable poids mort durant la 1ere période, reste improductif en 2nde.
Pire, le meneur milanais confisque les coups de pied arrêtées au Lillois, qu’il tire médiocrement : à sa sortie à la 80e (bien trop tardive, erreur de Güneş), Yazıcı obtient le corner qu’il tire et…trouve la tête salvatrice du nouvel entrant, Ozan tufan !
Une victoire dans le sang, un 2e but aurait fait du bien, mais elle est cruciale : la Turquie ne pouvait pas se permettre de se passer des 3 points. Hélas les choix des joueurs de Güneş n’auront pas facilité la tâche.
Individuellement, Mert Günok prouve encore une fois qu’il est le numéro 1 : s’il n’a eu aucun arrêt à faire, ses interventions pleines de souveraineté dans les airs dans les derniers instants du match ont apporté une assurance décisive. Et ça, peu de gardiens turcs peuvent se targuer d’avoir cette qualité !
Sa charnière devant a elle aussi beaucoup chômée, mais elle a été sollicitée dans un autre aspect : devant l’inoffensivité andorrane, il a été demandé à Çağlar et Demiral de monter davantage, un exercice qui plait au défenseur de Leicester mais dans lequel le Turinois et un peu moins à l’aise.
Zeki Çelik à droite est un vrai bon joueur, il a pris une qualité et assurance toute autre, toujours tranchant devant et inspiré. Son pendant à gauche, Umut Meraş, testé en tant que doublure d’Hasan Ali, s’est beaucoup démené mais a peiné à franchir son vis-à-vis et à se mettre en position de centrer, malgré une combativité certaine.
Le capitaine Emre à évoluer en parfait regista, réalisant de délicieuses ouvertures, couvrant correctement l’arrière-garde malgré ses 39 ans et se permettant même de s’approcher de la surface adverse. La technique reste sublime, physiquement il ne peut plus courir autant (il a eu une perte de balle car trop juste) et a perdu ses dévastateurs coups de rein, mails il a montré ce soir qu’il pouvait apporter quelque chose d’unique.
Et le capitaine a brillé sans aucun doute car il avait à ses côtés le génial İrfan Can Kahvecı : qu’est-ce que j’aime ce joueur ! Le gars est constamment disponible, au service d’Emre qu’il couvre en outre et des autres offensifs, conserve précieusement la balle, et alimente en ingénieux ballons l’attaque. Je pense qu’il s’est définitivement installé au cœur du jeu turc, car il enchaine les bonnes prestations, devant un Oğuzhan par exemple.
Placé sur l’aile gauche, Güven Yalçın a apporté une profondeur que la Turquie n’a pas d’ordinaire, et a été intéressant dans ses courses, tout en ayant la technique et le sens du jeu nécessaire pour remiser justement avec ses coéquipiers. Hélas on sent qu’il est dans une position bâtarde, et je me demande s’il peut vraiment apporter quelque chose de décisif en LM.
A droite, Yazıcı a donc évolué en meneur excentré et a apporté grâce à sa bonne conduite de balle, ses bons centres, ses multiples tirs : on sentait qu’il avait envie de donner beaucoup, même si cela s’est également traduit en excès à l’image de ses 2 tirs complètement dévissés après un pourtant joli numéro de soliste. Autre défaut, il a laissé Çalhanoğlu (mal) tirer les corners, alors que ses coups de patte étaient infiniment meilleurs : mieux, à la sortie d’Hakan, il hérite du corner qu’il transforme en passe décisive.
Et parlons-en du Hakan, c’est un cas désespéré désormais. Replacé en CAM, il été un âne mort sur le terrain, ne trouvant pas sa place, marchant sur ses coéquipiers et étant toujours un temps en retard : un impact vraiment nul, si ce n’est une frappe en 1ere MT. Après la pause, il est replacé à gauche où il est un poil meilleur : ses dribbles précis mais lents sont plus tranchants, mais il n’a réalisé aucun centre et pire, les coups de pied qu’il a monopolisé étaient abjects. Il est sorti tardivement, une erreur de Güneş selon beaucoup. Une grosse interrogation sur ce côté gauche turc donc, car Hakan semble être le choix par défaut.
Devant, Cenk Tosun n’aura pas été à la hauteur, son manque de jeu est désormais criant. S’il a fait les bons appels, était toujours bien placé et s’est bien battu, il a raté ses têtes et ses contrôles alors qu’il était en position de killer. Il manque de chance aussi peut-être en butant sur un Gomes bien placé par 2 fois, mais il a clairement perdu ce côté clinique dont l’équipe avait cruellement besoin.
Enfin côté rentrant, Kenan Karaman n’a pas vraiment apporté en tant que 2nd attaquant : balle au pied et dans le jeu au sol il a une valeur certaine mais pas sûr que c’est ce dont l’équipe avait besoin face aux rugueux Andorrans, tandis qu’il n’apportait qu’un impact physique insuffisant. Difficile de trouver une place au profil atypique de Karaman donc, malgré sa jolie technique.
Ozan Tufan lui, a oxygéné le jeu de son équipe, en occupant la position de râtisseur, box-to-box : il a vraiment apporté une fraicheur bienvenue et nécessaire en ce milieu de 2nde MT. Mieux encore, il décolle pour offrir la délivrance à ses siens d’une jolie tête, et fait ainsi taire ses innombrables détracteurs. Ozan est un super joueur polyvalent qui, s’il pouvait corriger ses sautes d’humeurs et son non-professionnalisme, pourrait vraiment faire partie du top.
Enfin Emre Kilinç, rentré tardivement et sur lequel Şenol Güneş aurait pu compter plus tant l’équipe manquait d’un vrai dynamiteur à gauche. Evidemment il s’agissait de sa première sélection officielle donc le gars était timoré, mais on sent une vraie petite pile électrique en lui. Il faudrait vraiment le tester plus, car il est l’un des rares LM à la disposition de la Turquie.
Et voilà, c’est déjà trop long donc je vais me contenter de passer la bise à Shakhtar, Elji, et tout amateur du foot turc qui passe par-là !
Wow merci beaucoup pour l'analyse complète True Grit ! très intéressant !
C'est intéressant TG, mais tu devrais mieux répartir;
Faire moins long (paresse Corse) mais passer plus souvent, poster sur le championnat Turc par ex' qui a lieu chq WE et les perfs Européennes des clubs entre deux aussi.
Mon plaisir Matthias !
So-Frites : grazie, je tente de le faire mais généralement sur les articles qui parlent foot turc. Là, je voulais aussi ranimer le topic si chèrement acquis !
Pour ce 2nd match donc, face à la Moldavie, je serais plus court car j’ai raté en plus une partie de de la 1ere MT.
Cette fois-ci Şenol Güneş opte pour un 4-2-3-1 mais avec Ozan Tufan en sentinelle devant la défense, accompagné de Dorukhan Toköz, un DM assez polyvalent, et ajuste İrfan Can un cran plus haut que contre Andorre, en CAM. A gauche, c’est Kenan Karaman qui est titularisé tandis que Deniz Türüç démarre à droite. En défense, Kaan Ayhan remplace Çağlar.
Dans l’ensemble, c’est une équipe moins à l’aise car avec moins de cadres titulaires ; surtout le manque de créateur digne de ce nom se fait sentir au sein de cette équipe, alors qu’il s’agit usuellement de son unique point fort. İrfan Can notamment est moins à l’aise en vrai 10, il dézonne beaucoup en véritable électron libre : on a bien senti qu’il s’épanouissait réellement en 8.5.
Les Moldaves quant à eux présentent un pressing audacieux et juste, qui parvient à mettre sous pression les Turcs certes, mais sans pour autant les handicaper réellement. De fait, la Turquie parvient dès la 20e minute à passer au travers des rangs moldaves et à y trouver des espaces dangereux. Hélas Cenk reste isolé, İrfan Can est souvent un peu trop en retrait pour le soutenir, Karaman peine à se montrer tranchant dans ses remises, son placement, tandis que Deniz lui aussi décroche trop et ne suit pas avec assiduité les attaques turques. Ce vide est comblé par le jeu box-to-box de Dorukhan : c’est même lui qui parvient à trouver sur une belle inspiration Cenk Tosun, qui d’un délicieux sombrero marque enfin !
En 2nde MT, les Turcs domptent encore plus le système moldave : ils jouent toujours haut, de façon peut-être trop téméraire. Mais c’est par un subtil, bien enveloppé cf que Deniz Türüç double la marque, confirmant qu’il possède une des toutes meilleures pattes turques en activité.
L’écart creusé, le technicien turc en profite pour faire entrer Çalhanoğlu, puis Yazıcı. Le Hakan affiche un tout autre niveau que contre Andorre : bien frais, positionné haut sur l’aile gauche et bénéficiant d’un marquage fatigué, il s’amuse ! Effectivement, son bon placement et ses appels lui permettent de trouver facilement les ballons face à une défense déjà démotivée, tandis que le retard dans la couverture adverse lui autorise de prendre son temps pour amorcer de chouettes gestes techniques. Il aurait d’ailleurs pu être récompensé pour sa bonne entrée par une splendide reprise de volée, mais elle s’écrase sur la barre pour être mieux reprise par… Cenk Tosun qui inscrit ainsi son doublé.
A 3-0, la Moldavie n’y est plus et c’est dommage parce que c’est une équipe qui a des qualités offensives, avec un jeu agressivement porté vers l’avant : ils disposent malheureusement d’une défense bien trop friable, et aurait dû jouer avec plus de prudence dès que les Turcs ont su les exploiter à revers. Un quatrième but viendra même du nouvel entrant Yazıcı, se baladant facilement face à une défense à reculons, et envoyant une belle enroulée du droit (il est gaucher) pour inaugurer son 1er but en sélection.
Un match où Şenol Güneş a semblé vouloir tester l’aptitude de son équipe sans les meneurs habituels sur le terrain, tout en essayant les Karaman et Deniz en tant que possibles alternatives. Il a aussi envoyé un avertissement à Çalhanoğlu en le faisant démarrer sur le banc, tandis que Ozan et Kaan étaient essayés en tant que potentiel titulaires.
Individuellement, Demiral s’est fait plaisir sur ce match avec des tacles bien appuyés, réglos mais impressionnant : on sentait qu’il était frustré de n’avoir rien eu à se mettre sous la dent contre Andorre ! Kaan Ayhan, lui, est vraiment à l’aise balle au pied, il apporte une sérénité, une construction que ni Demiral ni Çağlar n’ont.
Zeki Çelik est toujours super même si, comme contre Andorre, il rate un but tout fait : il doit vraiment travailler sa finition face au but. A gauche Umut Meraş prouve qu’il peut être un bon centreur à haut niveau, mais il a du mal pour l’instant à déborder sur son couloir, seul.
Ozan Tufan a excellé dans son poste de pointe basse : extraordinairement discipliné, il s’est contenté de bien ratisser les ballons mais aussi de redistribuer superbement le jeu. S’il pouvait maintenir ce niveau, il serait une option irrésistible au milieu que ce soit à côté d’un autre DM (Okay) ou d’un CM (İrfan Can) : hélas j’ai aussi en mémoire ses erreurs incompréhensibles et lunaires contre l’Islande…
A ses côtés, Dorukhan a donc merveilleusement comblé les absences en phase offensive des İrfan Can et Deniz Türüç, en faisant l’effort de monter pour accompagner les attaques, mais aussi en se montrant disponible grâce à ses mouvements. Mais voilà, je trouve qu’il lui manque un truc dans le placement et dans la technique (ses passes principalement) pour être vraiment plus tranchant et décisif dans ses intentions.
İrfan Can réalise toujours de superbes actions, mais comme j’ai dit plus haut, c’est la position 8.5 qui lui sied. En vrai 10, et qui plus est sans un autre meneur pour l’accompagner, il y a un vide qui se crée, sans projection vers l’avant. Espérons que Şenol Güneş en a bien pris note. Il reste néanmoins à mon sens un titulaire obligé désormais, au sein du très concurrentiel milieu turc.
Sur les ailes, Karaman ne me convainc toujours pas : il n’apporte pas de valeur ajoutée, son jeu aérien est insuffisant, ses remises trop imprécises… Vraiment difficile de lui trouver un réel atout. A droite Deniz Türüç a donc beaucoup trop décroché, délaissant trop sa projection offensive. Cela s’est amélioré en 2nde MT, mais s’il joue il a besoin d’un CAM à ses côtés qui se projette franchement devant. Dommage qu’il ait ce défaut car il a une jolie conduite de balle et est surtout un excellent centreur et tireur de CPA, peut être le meilleur turc en activité.
Enfin Cenk Tosun marque un doublé, c’est bon pour sa confiance. Toujours aussi combatif et volontaire, il a été plus juste que contre Andorre, même s’il place encore une tête sur le gardien et fait le mauvais choix en tirant sur une jolie ouverture de Dorukhan en 2e MT.
Prochaıne étape, un match que la Turquie doit gagner chez elle contre les camarades albanais, puis un déplacement… en France ! Pour peut-être réitérer l'exploit ?
Le "Dogue" YY a marqué un bien joli but.
En club à Lille, sur 2 matchs, un coup oui, un coup non.
Du coup j'ai dû mal à apprécier son réel niveau.
Il m'a l'air très bon techniquement et un peu lent, ce qui est contradictoire avec le style du LOSC la saison passée mais Galtier a dit vouloir d'autres profils pour diversifier justement puisque dorénavant, nombres d'équipes vont venir à Lille en alignant un bloc bas et c'est là qu'il devrait être précieux le Yuyu Yaya!
So-Frites : grazie, je tente de le faire mais généralement sur les articles qui parlent foot turc. Là, je voulais aussi ranimer le topic si chèrement acquis !
Pour ce 2nd match donc, face à la Moldavie, je serais plus court car j’ai raté en plus une partie de de la 1ere MT.
Cette fois-ci Şenol Güneş opte pour un 4-2-3-1 mais avec Ozan Tufan en sentinelle devant la défense, accompagné de Dorukhan Toköz, un DM assez polyvalent, et ajuste İrfan Can un cran plus haut que contre Andorre, en CAM. A gauche, c’est Kenan Karaman qui est titularisé tandis que Deniz Türüç démarre à droite. En défense, Kaan Ayhan remplace Çağlar.
Dans l’ensemble, c’est une équipe moins à l’aise car avec moins de cadres titulaires ; surtout le manque de créateur digne de ce nom se fait sentir au sein de cette équipe, alors qu’il s’agit usuellement de son unique point fort. İrfan Can notamment est moins à l’aise en vrai 10, il dézonne beaucoup en véritable électron libre : on a bien senti qu’il s’épanouissait réellement en 8.5.
Les Moldaves quant à eux présentent un pressing audacieux et juste, qui parvient à mettre sous pression les Turcs certes, mais sans pour autant les handicaper réellement. De fait, la Turquie parvient dès la 20e minute à passer au travers des rangs moldaves et à y trouver des espaces dangereux. Hélas Cenk reste isolé, İrfan Can est souvent un peu trop en retrait pour le soutenir, Karaman peine à se montrer tranchant dans ses remises, son placement, tandis que Deniz lui aussi décroche trop et ne suit pas avec assiduité les attaques turques. Ce vide est comblé par le jeu box-to-box de Dorukhan : c’est même lui qui parvient à trouver sur une belle inspiration Cenk Tosun, qui d’un délicieux sombrero marque enfin !
En 2nde MT, les Turcs domptent encore plus le système moldave : ils jouent toujours haut, de façon peut-être trop téméraire. Mais c’est par un subtil, bien enveloppé cf que Deniz Türüç double la marque, confirmant qu’il possède une des toutes meilleures pattes turques en activité.
L’écart creusé, le technicien turc en profite pour faire entrer Çalhanoğlu, puis Yazıcı. Le Hakan affiche un tout autre niveau que contre Andorre : bien frais, positionné haut sur l’aile gauche et bénéficiant d’un marquage fatigué, il s’amuse ! Effectivement, son bon placement et ses appels lui permettent de trouver facilement les ballons face à une défense déjà démotivée, tandis que le retard dans la couverture adverse lui autorise de prendre son temps pour amorcer de chouettes gestes techniques. Il aurait d’ailleurs pu être récompensé pour sa bonne entrée par une splendide reprise de volée, mais elle s’écrase sur la barre pour être mieux reprise par… Cenk Tosun qui inscrit ainsi son doublé.
A 3-0, la Moldavie n’y est plus et c’est dommage parce que c’est une équipe qui a des qualités offensives, avec un jeu agressivement porté vers l’avant : ils disposent malheureusement d’une défense bien trop friable, et aurait dû jouer avec plus de prudence dès que les Turcs ont su les exploiter à revers. Un quatrième but viendra même du nouvel entrant Yazıcı, se baladant facilement face à une défense à reculons, et envoyant une belle enroulée du droit (il est gaucher) pour inaugurer son 1er but en sélection.
Un match où Şenol Güneş a semblé vouloir tester l’aptitude de son équipe sans les meneurs habituels sur le terrain, tout en essayant les Karaman et Deniz en tant que possibles alternatives. Il a aussi envoyé un avertissement à Çalhanoğlu en le faisant démarrer sur le banc, tandis que Ozan et Kaan étaient essayés en tant que potentiel titulaires.
Individuellement, Demiral s’est fait plaisir sur ce match avec des tacles bien appuyés, réglos mais impressionnant : on sentait qu’il était frustré de n’avoir rien eu à se mettre sous la dent contre Andorre ! Kaan Ayhan, lui, est vraiment à l’aise balle au pied, il apporte une sérénité, une construction que ni Demiral ni Çağlar n’ont.
Zeki Çelik est toujours super même si, comme contre Andorre, il rate un but tout fait : il doit vraiment travailler sa finition face au but. A gauche Umut Meraş prouve qu’il peut être un bon centreur à haut niveau, mais il a du mal pour l’instant à déborder sur son couloir, seul.
Ozan Tufan a excellé dans son poste de pointe basse : extraordinairement discipliné, il s’est contenté de bien ratisser les ballons mais aussi de redistribuer superbement le jeu. S’il pouvait maintenir ce niveau, il serait une option irrésistible au milieu que ce soit à côté d’un autre DM (Okay) ou d’un CM (İrfan Can) : hélas j’ai aussi en mémoire ses erreurs incompréhensibles et lunaires contre l’Islande…
A ses côtés, Dorukhan a donc merveilleusement comblé les absences en phase offensive des İrfan Can et Deniz Türüç, en faisant l’effort de monter pour accompagner les attaques, mais aussi en se montrant disponible grâce à ses mouvements. Mais voilà, je trouve qu’il lui manque un truc dans le placement et dans la technique (ses passes principalement) pour être vraiment plus tranchant et décisif dans ses intentions.
İrfan Can réalise toujours de superbes actions, mais comme j’ai dit plus haut, c’est la position 8.5 qui lui sied. En vrai 10, et qui plus est sans un autre meneur pour l’accompagner, il y a un vide qui se crée, sans projection vers l’avant. Espérons que Şenol Güneş en a bien pris note. Il reste néanmoins à mon sens un titulaire obligé désormais, au sein du très concurrentiel milieu turc.
Sur les ailes, Karaman ne me convainc toujours pas : il n’apporte pas de valeur ajoutée, son jeu aérien est insuffisant, ses remises trop imprécises… Vraiment difficile de lui trouver un réel atout. A droite Deniz Türüç a donc beaucoup trop décroché, délaissant trop sa projection offensive. Cela s’est amélioré en 2nde MT, mais s’il joue il a besoin d’un CAM à ses côtés qui se projette franchement devant. Dommage qu’il ait ce défaut car il a une jolie conduite de balle et est surtout un excellent centreur et tireur de CPA, peut être le meilleur turc en activité.
Enfin Cenk Tosun marque un doublé, c’est bon pour sa confiance. Toujours aussi combatif et volontaire, il a été plus juste que contre Andorre, même s’il place encore une tête sur le gardien et fait le mauvais choix en tirant sur une jolie ouverture de Dorukhan en 2e MT.
Prochaıne étape, un match que la Turquie doit gagner chez elle contre les camarades albanais, puis un déplacement… en France ! Pour peut-être réitérer l'exploit ?
En tout cas t'es plus régulier que l'ami fan de Gijon et son compte rendu du championnat japonais ^^
Jour de match ! Beaucoup d'absents coté Français, Kanté incertain, le capitaine Emre blessé coté Turc. 4 points pris sur les 3 matchs restant (Islande à la maison, puis le synthétique premiere génération d'Andorre, où ils viennent de battre la Moldavie) assureront la qualification.
Que le meilleur gagne ?
Merci pour la pub dans les commentaires des recents articles True-Grit, j'essaierai de passer ici régulierement pour échanger SuperLig.
Jour de match ! Beaucoup d'absents coté Français, Kanté incertain, le capitaine Emre blessé coté Turc. 4 points pris sur les 3 matchs restant (Islande à la maison, puis le synthétique premiere génération d'Andorre, où ils viennent de battre la Moldavie) assureront la qualification.
Que le meilleur gagne ?
Merci pour la pub dans les commentaires des recents articles True-Grit, j'essaierai de passer ici régulierement pour échanger SuperLig.
La qualif devrait pas vous échapper, sauf si l'UEFA vous met 4 points de pénalité pour la célébration de vendredi dernier.. Vous avez eu de la chatte contre Andorre et l'Albanie mais dans l'ensemble c'est mérité.