Tu sais, je suis un amoureux de la beauté du sport. Ceux qui cachetonnent ne méritent même pas mon mépris. Je suis tellement au dessus de tout cela. Tellement, tellement, tellement.
Pepi Bican... C'est bien cet attaquant limité barré dans les clubs autrichiens et qui s'est exilé dans un championnat plus accessible à ses modestes possibilités?
Enfin, je veux pas dire mais les tchécoslovaques vont en finale eux à cette époque. Après, on peut préférer être les champions du monde des matchs amicaux...
Enfin, je veux pas dire mais les tchécoslovaques vont en finale eux à cette époque. Après, on peut préférer être les champions du monde des matchs amicaux...
Sont parvenus en finale simplement parce qu'ils n'ont pas rencontré le pays organisateur avant... Ni l'arbitre suédois qui allait avec!
Grâce au super-site-que-Bobby-ne connaîtra-jamais, on sait que le bilan des équipes autrichiennes avant guerre contre leurs homologues tchèques, hongrois ou italiens est positif. Il s'ensuit que Bican a fui la difficulté. CQFD. On ne pouvait attendre moins d'un garçon qui aurait dû jouer pour l'Austria.
Après l'Autriche n'a qu'une Mitropa de plus que les tchecoslovaques quand ça comptait vraiment.
De toutes facons, avec un arbitrage impartial, vous perdiez la demi face à l'Espagne. Haha
Après l'Autriche n'a qu'une Mitropa de plus que les tchecoslovaques quand ça comptait vraiment.
De toutes facons, avec un arbitrage impartial, vous perdiez la demi face à l'Espagne. Haha
Le bilan avant 45 est également positif contre les Espagnols. Certes, il y a quelques matchs contre des sélections, mais on peut aussi remarquer que la quasi totalité des rencontres ont été disputées en Espagne.
En janvier 36, l'Autriche l'emporte à Madrid par 5 à 4 avec une ligne d'attaque Adi Vogl (Hanreiter) - Binder - Bican - Hahnemann - Zischek. Quelques jours plus tard, elle gagne à Porto.
On devine le dépit de celui qui a perdu ses économies en misant sur l'Allemagne en 38...
Déjà que papy avait misé sur les Russes en 14...
En lisant la brève sur le français ayant marqué en Colombie, je me demandais s'il y avait beaucoup de français à avoir joué sur le continent. Hormis les Trezeguet...
Vous avez des noms?
En lisant la brève sur le français ayant marqué en Colombie, je me demandais s'il y avait beaucoup de français à avoir joué sur le continent. Hormis les Trezeguet...
Vous avez des noms?
Hector Cazenave et Pedro Duhart, ils étaient d'origine française du coup est-ce que ça compte ? je sais que ça ne marche pas, c'est juste pour frimer. Mais il faut savoir que selon les traités, dès leur arrivée en France, ils étaient automatiquement naturalisés.
Je les connaissais pas. Merci. Mais c'était pas vraiment la thématique!
Pour répondre à Kia :
Je doute qu'on trouve un seul footballeur de haut niveau né en France dans les championnats sud-américains. Dans les divisions inférieures peut-être.
A ce propos, deux chouettes sites :
1) Un article sur les Argentins d'origine française et sur les Argentins en France : https://www.derniersdefenseurs.com/amer … -football/
2) Un site sur les footballeurs immigrés ou d'origine étrangère en France : https://www.achac.com/sports-et-diversi … gration-3/
A noter que, dans ce dernier site, ils font des frères Romano des... Suisses et non des Argentins. Ce qui me paraît plus cohérent, mais j'avais toujours lu et entendu que les Romano étaient nés en Argentine.
L'indispensable liste des joueurs internationaux d'Europe de l'Est dans le championnat d'Autriche pour les 70's et 80's.
70's
Viliam Schrojf, CSR, First vienna, GB, 39
Vojtech Masny, CSR, First Vienna, Att, 9/3
Jozef Obert, CSR, Wacker Innsbruck, Att, 4/0 (grand-père de Adam Obert)
Nicolae Lupescu, ROU, Admira Wacker, Def, 21/2 (Père de Ioan Lupescu)
Ivan Brzic, YUG, DSV Alpine, VÖEST Linz, Mil, 1/0 (entraîneur en Espagne et au Peru)
Slaven Zambata, YUG, Radenthein/Villach, Att, 31/21 (buteur du Dinamo Zagreb)
Zenon Kasztelan, POL, Admira Wacker, Mil, 6/1
Petar Nikesic, YUG, VÖEST Linz, Att, 3/0.
80's
Ladislav Kuna, CSR, Admira Wacker, Mil, 47/9
Petko Petkov, BUL, Austria Wien, Att, 33/5
Jozef Moder, CSR, Grazer AK, Mil, 17/3
Antonin Panenka, CSR, Rapid Wien, Mil, 59/17
Frantisek Vesely, CSR, Rapid Wien, Att, 34/3
Anatoly Zinchenko, USR, Rapid Wien, Att, 3/0
Lajos Kü, HUN, Eisenstadt, Att, 8/1
Lazlo Pusztai, HUN, Eisenstadt, Att, 25/5
Jaroslav Pollak, POL, Austria Salzburg, Mil, 49/1
Bozo Bakota, YUG, Sturm Graz, Att, 1/0
Koloman Gögh, CSR, VÖEST Linz, Def, 55/1
Chavdar Tsvetkov, BUL, Austria Wien, Att, 57/14
Zelimir Stincic, YUG, Austria Salzburg, GB, 1/0 (fils de Branko Stincic)
Tadeuwz Pawlowski, POL, Admira Wacker, Att, 5/0
Istvan Magyar, HUN, Austria Wien, WSC, Eisenstadt..., Mil, 16/1
Dzemal Mustedanagic, YUG, Austria Wien, Def, 1/0
Libor Radimec, CSR, Austria Wien, Vienna, Def, 17/1
Marian Masny, CSR, Neusiedl, Att, 75/18
Zlatko Vugrin, YUG, Neusiedl, Wels, Admira Wacker, Mil, 4/0
Bohdan Masztaler, POL, Wiener SC, Mil, 22/2
Dusan Keketi, CSR, Austria Klagenfurt, GB, 7/0
Tibor Nyilasi, HUN, Austria Wien, Att, 70/32
Zelimir Vidovic, YUG, GAK, Def, 2/0
Tadeusz Malnowicz, POL, Lask, Steyr, Mil, 1/0
Zlatko Kranjcar, YUG et Croatie, Rapid Wien, St. Pölten, Att, 11/3 et 2/1 (père de Niko Kranjcar)
Premysl Bicovsky, CSR, Eisenstadt, Mödling, Att, 45/11
Jozef Kwiatkowski, POL, St. Veit, Mil, 7/1
Lazlo Szokolai, HUN, Sturm Graz, Att, 12/2
Viorel Nastase, ROU, Austria Salzburg, Att, 2/0
Branko Oblak, YUG, SV Spittal, Mil, 46/6
Josip Cop, YUG, Sturm Graz, Def, 2/0
Lazlo Fekete, HUN, Sturm Graz, Att, 21/5
Nijaz Ferhatovic, YUG, VÖEST Linz, Def, 2/0
Roman Faber, POL, Wiener SC, Mil 2/1
Andrzej Milczarski, POL, Wiener SC, Att 1/0
Sulejman Halilovic, YUG, Rapid Wien, Att, 12/1
Tomislav Ivkovic, YUG, Innsbruck, GB, 38
Adam Kensy, POL, Lask, Mil, 3/0
Slobodan Batricevic, YUG, Vienna, Krenser SC..., Def, 1/0
Roussi Gotchev, BUL, Lask, Att, 33/3
Sergey Shavlo, USR, Rapid, Mil, 19/0
Krzysztof Adamczyk, POL, VÖEST Linz, Mil, 3/0
Jiri Ondra, CSL, First Vienna, Def, 20/0
Zoltan Peter, HUN, First Vienna, Def, 26/4
Matjaz Kek, YUG, Grazer AK, Def, 1/0 (SLV)
Oleg Blokhine, USR, Steyr, Att, 112/42
Vaclav Danek, CSL, Innsbruck, Att, 22/9
Jevgenijs Milevskis, LET, Austria Wien, Att, 3/1
J’ai retrouvé un texte écrit à propos de Viorel Năstase.
Il évolue pendant les années 70 au Steaua Bucarest et profite d’un match en Suisse pour fuir la Roumanie de Ceaușescu. Réfugié politique, il joue une saison à Munich 1860 et constitue une attaque séduisante aux côtés du jeune Rudi Völler, quatorze buts en Bundesliga malgré une indiscipline notoire. Il a vingt-huit ans quand l’US Catanzaro l’attire, premier étranger de l’histoire du petit club calabrais.
C’est l’âge d’or de Catanzaro, huitième de Serie A en juin 1981, emmené par son buteur Massimo « piedino » Palanca, roi du corner direct et auteur de treize réalisations. Mais l’idole Palanca vient d’être transférée au Napoli et sur la foi de quelques images et de ses statistiques, Năstase est recruté pour le faire oublier. A la fin de la saison 1981-82, l’US Catanzaro fait mieux encore : septième, frôlant la qualification en UEFA, demi-finaliste de la Coppa Italia éliminé sur le fil par l’Inter. Et son nouvel attaquant y est pour beaucoup, douze buts en Serie A, vicecapocannoniere derrière Pruzzo. Mais il y a un hic : le nouveau buteur se nomme Edi Bivi, jeune joueur déniché en quatrième division nationale. Năstase, lui, ne score qu’à une reprise.
Que s’est-il passé ? Refusant de porter des protège-tibias, le Roumain se brise la jambe dans un choc fin octobre lors d’une rencontre face à Côme, le jour où il inscrit son seul et unique but de la saison. Six mois d’absence qu’il met à profit pour jouir de la vie : il découvre les moules au piment (cozze alla tarantina pour les amateurs) accompagnées de litres de bière et organise d’interminables fêtes dans la villa que le club met à sa disposition. Hors de forme, Bivi ayant explosé, il est remplaçant quand démarre la saison suivante. Un désastre. Le miracle Edi Bivi ne se reproduit pas, Năstase, physique de fêtard ne courant plus, inscrit un seul but (qui ne ressemble à rien d’ailleurs) et Catanzaro termine dernier du championnat.
Une anecdote rapportée par l’entraineur Bruno Pace est restée célèbre. Suspicieux, le coach fait le tour des discothèques et le trouve dans l’une d’elles par terre, ivre : « Il était dans un état incroyable et qu’a-t-il fait? Il m’a offert à boire ».
Au début de la saison suivante, le président veut se convaincre : le duo Bivi – Năstase va faire remonter le petit club calabrais. Bivi inscrit quatorze buts, Năstase un seul. Quand le championnat prend fin, Catanzaro enchaine une seconde relégation consécutive mais le Roumain n’est plus là pour voir cela, il s’est évaporé depuis plusieurs mois. Avant de s’enfuir, il fait vivre un enfer au club. Il est régulièrement malade en raison de ses excès, il est arrêté en état d’ivresse par la police alors qu’il n’a pas le permis, il s’éclipse des lieux de rassemblement de l’équipe. Quand il part, les dirigeants ne le cherchent même pas.
On retrouve sa trace à Salzbourg, trois misérables rencontres et à nouveau il disparaît. Les rumeurs se multiplient mais personne ne sait où il est. Au milieu des années 2000, il entraine en Roumanie en troisième division et il s’évapore encore jusqu’à ce qu’un journaliste et universitaire de Catanzaro ne le croise en 2012 en Argentine où il entraine de jeunes joueurs en périphérie de Buenos Aires. Ils échangent quelques mots. « Ton pays, mon garçon, a été ma première gorgée de liberté. Une gorgée si longue que je me suis saoulé. Mon désir de savourer la vie m’a conduit à l’excès, et pour échapper au communisme, je suis devenu esclave de l’alcool et de la fausse liberté du monde occidental. J’ai été naïf, mais cela ne compte plus. Aucun de mes jeunes joueurs ne connaît mon passé de footballeur professionnel. Je veux vivre dans l’oubli ». A ma connaissance, c’est sa dernière interview.
J’ai retrouvé un texte écrit à propos de Viorel Năstase.
Il évolue pendant les années 70 au Steaua Bucarest et profite d’un match en Suisse pour fuir la Roumanie de Ceaușescu. Réfugié politique, il joue une saison à Munich 1860 et constitue une attaque séduisante aux côtés du jeune Rudi Völler, quatorze buts en Bundesliga malgré une indiscipline notoire. Il a vingt-huit ans quand l’US Catanzaro l’attire, premier étranger de l’histoire du petit club calabrais.
C’est l’âge d’or de Catanzaro, huitième de Serie A en juin 1981, emmené par son buteur Massimo « piedino » Palanca, roi du corner direct et auteur de treize réalisations. Mais l’idole Palanca vient d’être transférée au Napoli et sur la foi de quelques images et de ses statistiques, Năstase est recruté pour le faire oublier. A la fin de la saison 1981-82, l’US Catanzaro fait mieux encore : septième, frôlant la qualification en UEFA, demi-finaliste de la Coppa Italia éliminé sur le fil par l’Inter. Et son nouvel attaquant y est pour beaucoup, douze buts en Serie A, vicecapocannoniere derrière Pruzzo. Mais il y a un hic : le nouveau buteur se nomme Edi Bivi, jeune joueur déniché en quatrième division nationale. Năstase, lui, ne score qu’à une reprise.
Que s’est-il passé ? Refusant de porter des protège-tibias, le Roumain se brise la jambe dans un choc fin octobre lors d’une rencontre face à Côme, le jour où il inscrit son seul et unique but de la saison. Six mois d’absence qu’il met à profit pour jouir de la vie : il découvre les moules au piment (cozze alla tarantina pour les amateurs) accompagnées de litres de bière et organise d’interminables fêtes dans la villa que le club met à sa disposition. Hors de forme, Bivi ayant explosé, il est remplaçant quand démarre la saison suivante. Un désastre. Le miracle Edi Bivi ne se reproduit pas, Năstase, physique de fêtard ne courant plus, inscrit un seul but (qui ne ressemble à rien d’ailleurs) et Catanzaro termine dernier du championnat.
Une anecdote rapportée par l’entraineur Bruno Pace est restée célèbre. Suspicieux, le coach fait le tour des discothèques et le trouve dans l’une d’elles par terre, ivre : « Il était dans un état incroyable et qu’a-t-il fait? Il m’a offert à boire ».
Au début de la saison suivante, le président veut se convaincre : le duo Bivi – Năstase va faire remonter le petit club calabrais. Bivi inscrit quatorze buts, Năstase un seul. Quand le championnat prend fin, Catanzaro enchaine une seconde relégation consécutive mais le Roumain n’est plus là pour voir cela, il s’est évaporé depuis plusieurs mois. Avant de s’enfuir, il fait vivre un enfer au club. Il est régulièrement malade en raison de ses excès, il est arrêté en état d’ivresse par la police alors qu’il n’a pas le permis, il s’éclipse des lieux de rassemblement de l’équipe. Quand il part, les dirigeants ne le cherchent même pas.
On retrouve sa trace à Salzbourg, trois misérables rencontres et à nouveau il disparaît. Les rumeurs se multiplient mais personne ne sait où il est. Au milieu des années 2000, il entraine en Roumanie en troisième division et il s’évapore encore jusqu’à ce qu’un journaliste et universitaire de Catanzaro ne le croise en 2012 en Argentine où il entraine de jeunes joueurs en périphérie de Buenos Aires. Ils échangent quelques mots. « Ton pays, mon garçon, a été ma première gorgée de liberté. Une gorgée si longue que je me suis saoulé. Mon désir de savourer la vie m’a conduit à l’excès, et pour échapper au communisme, je suis devenu esclave de l’alcool et de la fausse liberté du monde occidental. J’ai été naïf, mais cela ne compte plus. Aucun de mes jeunes joueurs ne connaît mon passé de footballeur professionnel. Je veux vivre dans l’oubli ». A ma connaissance, c’est sa dernière interview.
Merci! Drôle de bonhomme, j'aimerais bien savoir comment il a atterri en Argentine.
Il a joué en Autriche en 84/85. Je pense que c'est au moment où Rudi Quehenberger (ancien footeux au passage) reprend le club, lequel sera relégué d'ailleurs à la fin de la saison.
Début mars s'en est allé Wilhelm "Willi" Huberts, joueur méconnu, mais dont la carrière vaut le détour.
Huberts est né en 1938 dans la ville de Voitsberg en Styrie. Il débute sa carrière avec l'ASK Voitsberg où il se fait remarquer par sa qualité technique et son habilité devant le but. En 1955, le Grazer AK le recrute et rapidement Huberts devient le chouchou du public. Son talent ne passe pas inaperçu au niveau national. Entre 59 et 60, il décroche 4 sélections et inscrit un but.
En juillet 59, le GAK part en tournée aux USA. Une série de matchs contre des clubs locaux ainsi que deux rencontres contre le Real Madrid. Ce séjour va être un tournant dans la carrière de Huberts. En 1960, à 22 ans, il décide de quitter l'Autriche et le GAK pour jouer aux USA dans le club du New York Hungaria. Il y reste deux ans et remporte l'U.S. Open Cup (et la Cosmopolitan Soccer League?). En quittant l'Autriche, Huberts a cependant dû faire une croix sur la sélection nationale.
En 1962, notre Willi décide de rentrer sur le Vieux Continent. En Italie (peut être parce que son départ du GAK vers les USA n'a pas été fait dans les règles). Il fait des essais au Milan, à la Samp, et finit par signer à l'AS roma. Malheureusement, la Roma a déjà son quota de joueurs étrangers et Huberts doit se contenter de regarder ses camarades depuis les tribunes.
Sa carrière va rebondir en 63. Direction l'Allemagne et la nouvelle Bundesliga. Huberts signe à l'Eintracht Frankfurt. Avec les Hollandais Versteeeg et Prins, et le Yougoslave Radenkovic, il est l'un des 4 joueurs étrangers du championnat. De 1963 à 1970, il est l'un des principaux joueurs du club, disputant 247 matchs, inscrivant 80 buts. Il évolue comme 10, puis sous Ribbeck, est repositionné en libéro. Là encore, il ne peut jouer avec l'équipe nationale, les clubs ne libérant les joueurs que pour les grandes compétitions.
En 1970, il retourne en Autriche. Une année à l'Austria d'abord, puis au GAK avec lequel il joue jusqu'en 1975. Après avoir raccroché les crampons, il entame une brève carrière d'entraîneur.
Voila pour Willi Huberts de Voitsberg, ville qui a donné plusieurs internationaux comme Danso, Aufhauser, Lasnik, Markus Hiden, Strafner, Stering... et un autre, dont on parlera bientôt.
Petite chansonnette poussée par Radenkovic.... https://youtu.be/QqxxFUoWHUg
Champion d'Allemagne. Et finaliste de c2 face au West Ham de Moore.
Alors aujourd'hui, nous allons parler d'un joueur né à Voitsberg, ayant débuté à l'ASK Voitsberg, puis qui a joué pour le Grazer AK dans les 50's, et qui a été international... avec deux pays.
Herbert Ninaus est né en 1937. Il débute en 1ère division avec le GAK à l'âge de 17 ans lors de la saison 54/55. Il évolue d'abord comme ailier et inscrit 7 buts en 15 matchs. Si les deux saisons suivantes sont celles de la confirmation (19/8 et 20/6), c'est en 57/58, que Ninaus explose, marquant 24 buts en 25 matchs de championnat. Ses excellentes performances lui valent d'être retenu avec la sélection autrichienne lors de la CdM. Il ne joue cependant aucune des rencontres et doit attendre la fin de l'année pour connaître sa première sélection (il en a totalisé deux et marqué un but).
En 58/59, notre Herbert continue d'être performant. Mais alors qu'il a déjà inscrit 10 buts en 19 matchs, il décide simplement de quitter l'Autriche pour aller jouer en Australie. Il n'est d'ailleurs pas le seul joueur Autrichien à tenter l'aventure à la même époque. En 57, l'Austria Wien était partie en tournée en Australie et au retour certains joueurs avaient discuté de l'opportunité d'y émigrer. Un masseur du club ayant entendu leurs échanges leur proposa de contacter un ami Tchèque en Australie. Et c'est ainsi que Leo Baumgartner, Peter Hrncir et Karl Jarosch débarquèrent aussi à Sidney en 59 (suivis par d'autres encore).
En Australie, Ninaus porte les couleurs du Sidney FC Prague, qui évolue dans la New South Wales League. Il remporte d'ailleurs le titre en 59. Il semble y rester deux saisons. On le retrouve ensuite à l'Hakoah Club, toujours à Sidney, avec lequel il reporte l'Australia Cup en 65. Devenu citoyen australien, il est sélectionné à deux reprises avec son nouveau pays et inscrit trois buts.
T'es un grand malade Popols ! Huhu
8 avril 1901, quelques milliers de personnes rassemblées autour de la pelouse du Cricketplatz dans le parc du Prater assistent à un drôle de spectacle. Cela à tout l'air d'un carnaval. De jeunes hommes portant perruques, fausses barbes et postiches s'agitent.
Et pourtant, il s'agit simplement d'un match de football. Certains le considèrent même comme fondateur pour les équipes du jour. La rencontre oppose en effet une sélection autrichienne (enfin presque) à une autre représentant la Suisse (mais composée de joueurs anglais et américains). Elle est arbitrée par Geo Fuchs, l'un des fondateurs du First Vienna et président de l'ÖFU, ancêtre de l'ÖFB.
Mais comment expliquer ces joueurs déguisés? Et qui sont ces Omlady, Mac John, Blooncy, Jan ou A.N.Other qui apparaissent sur la feuille de match? En 1901, le football est encore souvent mal considéré. Les élèves, par exemple, ne sont pas toujours autorisés à taper dans le cuir et à jouer dans des clubs. Aussi il leur faut faire preuve de créativité pour éviter d'être tancés leurs parents, professeurs ou employeurs.
Parmi les joueurs présents ce jour-là, on peut citer Johann "Jan" Studnicka, jeune prodige trapu aux jambes arcquées, considéré comme l'un des inventeurs du jeu offensif viennois grâce à ses dribbles imprévisibles. Max "Mac John" Leuthe, joueur, athlète, journaliste, caricaturiste, un des fondateurs de l'Austria avec Meisl, et qui contribua grandement à populariser le football à Vienne (et qui malgré ses amitiés avec des Juifs fricotera avec les nazis). Ou encore Wippi Nauss, militaire, gardien du WAC, titré en foot et water-polo, et qui contribuera aussi au développement du handball par la suite.
8 avril 1901, quelques milliers de personnes rassemblées autour de la pelouse du Cricketplatz dans le parc du Prater assistent à un drôle de spectacle. Cela à tout l'air d'un carnaval. De jeunes hommes portant perruques, fausses barbes et postiches s'agitent.
Et pourtant, il s'agit simplement d'un match de football. Certains le considèrent même comme fondateur pour les équipes du jour. La rencontre oppose en effet une sélection autrichienne (enfin presque) à une autre représentant la Suisse (mais composée de joueurs anglais et américains). Elle est arbitrée par Geo Fuchs, l'un des fondateurs du First Vienna et président de l'ÖFU, ancêtre de l'ÖFB.
Mais comment expliquer ces joueurs déguisés? Et qui sont ces Omlady, Mac John, Blooncy, Jan ou A.N.Other qui apparaissent sur la feuille de match? En 1901, le football est encore souvent mal considéré. Les élèves, par exemple, ne sont pas toujours autorisés à taper dans le cuir et à jouer dans des clubs. Aussi il leur faut faire preuve de créativité pour éviter d'être tancés leurs parents, professeurs ou employeurs.
Parmi les joueurs présents ce jour-là, on peut citer Johann "Jan" Studnicka, jeune prodige trapu aux jambes arcquées, considéré comme l'un des inventeurs du jeu offensif viennois grâce à ses dribbles imprévisibles. Max "Mac John" Leuthe, joueur, athlète, journaliste, caricaturiste, un des fondateurs de l'Austria avec Meisl, et qui contribua grandement à populariser le football à Vienne (et qui malgré ses amitiés avec des Juifs fricotera avec les nazis). Ou encore Wippi Nauss, militaire, gardien du WAC, titré en foot et water-polo, et qui contribuera aussi au développement du handball par la suite.
Merci Polster. Je n’avais jamais entendu parler de ce type d’histoire où les joueurs se griment pour pas être reconnus.
Merci Polster. Je n’avais jamais entendu parler de ce type d’histoire où les joueurs se griment pour pas être reconnus.
Le Nauss a eu quelques désagréments à cause de sa passion pour le sport. L'armée l'a muté à Innsbruck à cause de ça. Et qu'a t-il fait là-bas? Il s'est investi dans le Fussball Innsbruck (dont l'un des fondateurs aurait aussi participé à la fondation du Bayern) et a ensuite été muté en... Herzegowina.
Quelques années encore après le premier match en 1894, les élèves et étudiants s'exposaient à des sanctions s'ils jouaient. Un Studnicka a commencé sa (longue) carrière à 15 ans (il jouait déjà dans un match de 1898 entre Autrichiens et Anglais de Vienne). Deux autres jeunes joueurs, Taurer et Huber, ayant débuté le football avec Studnicka dans un Jugendhort était aussi de la partie de 1901. Les trois joueront également le premier match "officiel" contre la Hongrie en 1902.