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Football History X

Le topic où l'on parle de l'histoire du foot ou de l'histoire tout court...
Message posté par aerton
1989 : fin du 20ème siècle.
2001 : Début du 21èmz siècle.

1989- 2001 : Monde en gestation. Un nouveau monde ne se pouvant se créer ex vivo.


C'est marrant, mais j'arrive pas à avoir assez de recul pour statuer une telle chose, je suis peut être trop jeune pour cela (1990).

En tout cas messieurs, c'est un très bon topic, plaisir de vous lire. La finale de 66 est très bien écrite d'ailleurs !
Message posté par sainté
merci fred de nous ressusciter ce moment rothien et son coup franc maléfique^^ sans rire descendre les champs après une défaite elle était dure l'époque pour le sport français...
j'ai expliqué dans le topic présentation que mon amour des verts est venus des tontons ils étaient à glasgow mais pas sur les champs^^.

je savais pas que le match avait été diffusé 2 fois merci de l'info, d'ailleurs qu'entends tu par "redoutable" pour le duo Raynal Cangioni

j'ai découvert la 1ere fois le nom de pierre cangioni dans la chanson de renaud "j'ai raté télé foot" qui date de 82 mais entendu la 1ere fois en 84 voilà ce que m'évoque le nom de cangioni encore un truc de gamin!!


C'est l'inéffable Jacques Vendroux qui avait organisé la "descente" des Champs-Elysées.
Vendroux est le petit-neveu du Général de Gaulle (nom de jeune fille de son épouse, Yvonne Vendroux).
Le même Vendroux qui aurait, avec Claude Baez, Jean-Claude Darmon, et ses amis du Variété football club, oeuvré pour dégager Henri Michel du poste de sélectionneur pour y installer son pote Platoche.
inéffable mais insupportable Vendroux dans ma prime jeunesse j'écoutais le multiplex de radio france en grande ondes (le fameux "buuut à lavaaal") il m'insupportais il m'insupporte toujours..ce mec se croit bon (il me fatigue avec "ses vrais verts" qu'il aille brûler en enfer)j'aime pas sa construction intellectuelle, son phrasé ses déclaration sentencieuses... sa pseudo connaissance du sport et de l'histoire en général, plus on l'étale moins on en a!!

il dit ne pas en jouer de cette filiation alors que c'est tout le contraire surtout quand il enfile sa casquette de président du variété... il était une éminence grise maléfique du foot français fin 80's debut 90's copinage avec platini et s'en est servit un peu trop (rolland était copain avec des joueurs influents mais ne faisait pas de politique) bien sûr qu'il est à l'origine du départ de Michel, il a moins la main sur "france98" il devrait vite rentrer au stand mais il est indéboulonnable malheureusement.
Veuillez excuser cette diatribe un peu violente sur ce personnage!
Pierre Cangioni a créé Téléfoot, mais était assez moyen comme commentateur, sauf durant l'épopée bastiaise de 78, poussé par la passion, et lui au moins savait prononcer les patronymes corses.
Mais c'était surtout un spécialiste de la boxe: sa remarquable emission où l'on revoyait tous les grands combats du passé: Dempsey, Louis, Cerdan, Robinson, Marciano, etc..
Message posté par sainté
inéffable mais insupportable Vendroux dans ma prime jeunesse j'écoutais le multiplex de radio france en grande ondes (le fameux "buuut à lavaaal") il m'insupportais il m'insupporte toujours..ce mec se croit bon (il me fatigue avec "ses vrais verts" qu'il aille brûler en enfer)j'aime pas sa construction intellectuelle, son phrasé ses déclaration sentencieuses... sa pseudo connaissance du sport et de l'histoire en général, plus on l'étale moins on en a!!

il dit ne pas en jouer de cette filiation alors que c'est tout le contraire surtout quand il enfile sa casquette de président du variété... il était une éminence grise maléfique du foot français fin 80's debut 90's copinage avec platini et s'en est servit un peu trop (rolland était copain avec des joueurs influents mais ne faisait pas de politique) bien sûr qu'il est à l'origine du départ de Michel, il a moins la main sur "france98" il devrait vite rentrer au stand mais il est indéboulonnable malheureusement.
Veuillez excuser cette diatribe un peu violente sur ce personnage!


Et de pleurnicher, sans aucune pudeur, sur le plateau de Praud, après le décès de Michel: " Pour moi, Henri Michel fait parti des 10 plus grands joueurs français de l'histoire" (rien que ça!).
c'est ça toujours dans le sens du vent à retourner sa veste sans vergogne et jamais dans la mesure un des pire journaliste sportif (ou journaliste) du PAF
Un anniversaire qui est passé inaperçu:

Il y a 50 ans,
le 12 mai 1968,
finale de la Coupe de France, Saint-Etienne bat Bordeaux 2 buts (de Mekhloufi) à 1 (Wojciak).


St Etienne en 4-2-4
Carnus - Durkovic, Mitoraj, Bosquier, Polny - Jacquet, Herbin (cap) - Fefeu, Revelli, Mekhloufi, Bereta

Bordeaux (disposition ?)
Montes - Baudet, Desremeaux, Chorda - Péri, Calléja (cap) - Couécou, De Bourgoing, Ruiter puis Duhayot, Abossolo, Wojciak

1ère saison de l'instauration du 12ème homme.

Problème de riche, Batteux écarte Keita au profit de Fefeu et Mekhloufi: "Ton tour viendra, Salif. Cette année, c'est la Coupe de Rachid."
un petit moment historique méconnu "anniversaire" (12 Mai 1916) de l'exécution de James Connolly révolutionnaire et syndicaliste irlandais est fusillé à la prison de Kilmainham de Dublin (Irlande). Né le 5 juin 1868 à Édimbourg (Ecosse), il a milité en Ecosse, en Irlande et aux Etats-Unis. Il fut notamment l'un des dirigeants de l'insurrection de Pâques 1916 de Dublin qui lui vaudra une condamnation à mort de la cour martiale le 9 mai. Son fils, Roderic Connolly, est le créateur du Parti communiste irlandais.
triste est compliquée le conflit irlandais passé un peu sous silence.

Message posté par sainté
un petit moment historique méconnu "anniversaire" (12 Mai 1916) de l'exécution de James Connolly révolutionnaire et syndicaliste irlandais est fusillé à la prison de Kilmainham de Dublin (Irlande). Né le 5 juin 1868 à Édimbourg (Ecosse), il a milité en Ecosse, en Irlande et aux Etats-Unis. Il fut notamment l'un des dirigeants de l'insurrection de Pâques 1916 de Dublin qui lui vaudra une condamnation à mort de la cour martiale le 9 mai. Son fils, Roderic Connolly, est le créateur du Parti communiste irlandais.
triste est compliquée le conflit irlandais passé un peu sous silence.


Ça me fait penser au beau film de David Lean "La Fille de Ryan", et aussi "Molly Maguire" de Martin Ritt avec Sean Connery et Richard Harris !
oui ou "au nom du père" de Sheridan avec Daniel Day Lewis et Postlethwaite ou encore "le vent se lève" de Ken Loach le conflit irlandais à donné du grain à moudre au cinéma et de bons films
Bye bye Hambourg après 55 ans de Bundesliga!

Uwe Seeler (Hambourg) et Francisco Gento (Real) même parcours:
Débuts en 1953 et 18 saisons dans leur seul club de coeur !
Message posté par sainté
oui ou "au nom du père" de Sheridan avec Daniel Day Lewis et Postlethwaite ou encore "le vent se lève" de Ken Loach le conflit irlandais à donné du grain à moudre au cinéma et de bons films


Ou "Michael Collins" avec Liam Neeson, super ce film, je l'ai poncé plus jeune.
Demain, les 60 ans du coup d'état du 13 mai 1958 à Alger, qui aurait amené celui de de Gaulle.
Si nos amis historiens de ce topic voulaient bien nous éclairer, car moi je n'y ai jamais rien compris, l'esprit pollué par la propagande gaulliste.
Alors alors !
Le putsch d'Alger a permis à De Gaulle de renforcer son image d'homme providentiel et surtout, de peser politiquement sur la IVe et de la manger :

- un parce que les putschistes l'ont réclamé à corps et à cris. donc c'était difficile d'ignorer ce fait. même en temps que négociateur ça semblait négociateur de rappeler De Gaulle
- deux, il y avait une vacance du pouvoir qui a permis au Grand Charles de s'imposer directement, un peu à la "100 jours de Napoléon", il est revenu à Paris avec ses copains en disant : bon je vais régler ça
- ensuite, la partie la plus floue, c'est que du coup l'armée a été mobilisée dans l'éventualité de renverser le Coup, avec à sa tête des généraux tous copains avec De Gaulle. notamment l'ami Massu et son régiment de paras en Corse.
Il se pourrait que l'ami Charles ait menacé gentiment les parlementaires de faire descendre ces paras sur Paris plutôt que sur Alger si on lui filait pas les pouvoirs.

de souvenir indirect, sans trop de propagande gaulliste, c'est un peu ça .
Bon travail de synthèse qui mériterait d'être approfondi.
Identifié plusieurs liens, mais je me méfie de leur objectivité (Mediapart, pour ne pas le nommer, etc.).
J'arrive un peu à la bourre (concours obligent, je n'ai pas eu accès au moindre ordinateur depuis quelques jours), mais MERCI ! Merci pour ce "topic" (que je n'aime pas ce mot) !

Et, comble de bonheur, je viens de me remettre à la lecture de "L'histoire du football", de Paul Dietschy.

Enfin bref, très bonne idée que d'avoir enfin un endroit dédié pour parler de l'essence même du football, de l'essence même de la vie : l'histoire. Ou plutôt devrais-je dire l'Histoire, qui se compose de tant de petites histoires, anecdotes, remarques, comme un match se compose de remises en touches, de ballons aériens âprement disputés et de dégagements en touches. Insignifiant tous seuls, si beaux ensembles.

après sur le côté Algérie / De Gaulle, l'historienne Michèle Cointet pointait aussi qu'habilement, la signature des accords d'Evian et leur publication intervenaient juste avant la mise en place de l'élection présidentielle au SU et que les deux chronologies s'associaient : De Gaulle aurait en fait prévu de finir sa réforme en même temps qu'il négocie avec le FLN et ne les fera pas aboutir avant d'en avoir finalisé le projet. ceci alors que dès 1959 il a proposé l'autodétermination, et que l'on suppose que dès 1960/1961 il sait qu'il faut se retirer d'Algérie.

la thèse c'est donc qu'il gagnerait du temps en Algérie pour garder le soutien des colons/généraux, mais qu'il sait rapidement que de toute façon il est contre la départementalisation (notamment parce que ça donnerait aussi citoyenneté aux "arabes" dont la force démographique impressionne) alors aussi que le plan Challe gagne la bataille du terrain à l'armée française en 1961.

comme autre historien j'avais Benjamin Stora à citer. oui, j'ai rédigé 30 pages sur De Gaulle et l'Algérie en allemand en 3e année.
Sur le putsch d'Alger, je n'ai pas rédigé 30 pages en Allemand sur le sujet, mais je me souviens d'un prof d'histoire que j'adorais. Je n'ai jamais vraiment su s'il était Gaulliste ou Marxiste-Léniniste, lui-même sans doute ne le savait-il pas.

Son prénom était déjà la marque d'un homme peu habituel : il s’appelait Marcel-Nicolas. Petit, un mètre soixante-dix sans doute. Le crâne chauve, presque entièrement dégarni, rasé sur les bords. Une marche un peu voûtée. Et une voix retentissante, puissante, splendide.

Il rentrait dans la classe, posait son manteau noir sur la patère, retirait son écharpe rouge, insérait ses premières diapositives sur l'écran, s'éclaircissait la voix. Je me souviendrais toujours de ce début de cours, cela devait être au mois de décembre, peu avant Noël.

Au lieu de s'asseoir à son bureau, il prend sa chaise et la déplace devant le tableau. Il monte dessus, et commence, sans aucune notes, avec sa voix grave et rude, d'un homme qui a vécu :

"Un pouvoir insurrectionnel s'est établi en Algérie par un pronunciamento militaire."

Au lieu de prendre des notes, nous le regardons tous, les yeux ébahis par ce hussard de la République qui se prenait pour De Gaulle. Qui nous faisait revivre De Gaulle.

"un quarteron de généraux en retraite"

Cette phrase, je m'en souviendrais toute ma vie. Plus un bruit ne retentissait dans la salle.


Hélas ! Hélas ! Hélas ! Par des hommes dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être de servir et d'obéir."

Après avoir prononcé ces quelques mots, il est allé se rasseoir. Nous avons applaudi. Jamais je n'ai autant suivi avec attention des cours qu'avec ce professeur. Les "évènements d'Algérie", il nous les faisait revivre, et nous donnait le goût de l'Histoire.

Aimer l'Histoire. Aimer les grands Hommes. Aimer connaître, apprendre, vivre, revivre, oublier pour comprendre, relire pour reprendre. L'Homme va mourir. Mais ces professeurs, eux, ne mourront jamais. Car c'est eux, l'Histoire. Et l'Histoire ne meurt pas.
Quelle beau tableau, tout en esquisses et lignes franches. Merci maestro NSOL.
Message posté par NSOL
Sur le putsch d'Alger, je n'ai pas rédigé 30 pages en Allemand sur le sujet, mais je me souviens d'un prof d'histoire que j'adorais. Je n'ai jamais vraiment su s'il était Gaulliste ou Marxiste-Léniniste, lui-même sans doute ne le savait-il pas.

Son prénom était déjà la marque d'un homme peu habituel : il s’appelait Marcel-Nicolas. Petit, un mètre soixante-dix sans doute. Le crâne chauve, presque entièrement dégarni, rasé sur les bords. Une marche un peu voûtée. Et une voix retentissante, puissante, splendide.

Il rentrait dans la classe, posait son manteau noir sur la patère, retirait son écharpe rouge, insérait ses premières diapositives sur l'écran, s'éclaircissait la voix. Je me souviendrais toujours de ce début de cours, cela devait être au mois de décembre, peu avant Noël.

Au lieu de s'asseoir à son bureau, il prend sa chaise et la déplace devant le tableau. Il monte dessus, et commence, sans aucune notes, avec sa voix grave et rude, d'un homme qui a vécu :

"Un pouvoir insurrectionnel s'est établi en Algérie par un pronunciamento militaire."

Au lieu de prendre des notes, nous le regardons tous, les yeux ébahis par ce hussard de la République qui se prenait pour De Gaulle. Qui nous faisait revivre De Gaulle.

"un quarteron de généraux en retraite"

Cette phrase, je m'en souviendrais toute ma vie. Plus un bruit ne retentissait dans la salle.


Hélas ! Hélas ! Hélas ! Par des hommes dont c'était le devoir, l'honneur, la raison d'être de servir et d'obéir."

Après avoir prononcé ces quelques mots, il est allé se rasseoir. Nous avons applaudi. Jamais je n'ai autant suivi avec attention des cours qu'avec ce professeur. Les "évènements d'Algérie", il nous les faisait revivre, et nous donnait le goût de l'Histoire.

Aimer l'Histoire. Aimer les grands Hommes. Aimer connaître, apprendre, vivre, revivre, oublier pour comprendre, relire pour reprendre. L'Homme va mourir. Mais ces professeurs, eux, ne mourront jamais. Car c'est eux, l'Histoire. Et l'Histoire ne meurt pas.


C'est beau, très beau! J'espère que je serai à la hauteur de ce genre d'espérance! Puis cette ultime phrase que tu nous lâche et dont le parallèle avec la sentence foucaldienne du Mots et des Choses donne une splendide profondeur!


Pour les présentations apportées suite à la question de Fred : il y a un coup d'état en 58 et un putsch en 61. Pour préciser car la caractéristique des deux événements est semble-t-il confondue.
Quand le coup d'état semble lié à l'accession au pouvoir de De Gaulle (dans le sens où il aurait fomenté au moins indirectement le truc). On interprète à mon sens à tort l'espoir de De Gaulle, le coup d'état est plutôt pour préserver l'Algérie fr alors que De Gaulle n'a à aucun moment émis un avis radical sur la question, il n'est donc pas le plus désigné dans ce cas de figure. Ce qui le désigne c'est son CV, son aura, et quoi de mieux qu'un militaire pour en calmer d'autre quand un gouvernement pacifiste-socialiste s'y retrouve confronté.
Le putsch par contre vise à le renverser au moment où débutent les entretiens d'Evian, avec même un attentat contre lui par la suite.

J'attirerai votre attention sur un fait qui m'a semblé très curieux. En allant vérifier la date des pourparlers d'Evian j'ai erré sur ce qui constituait les informations sur la guerre d'Algérie sur Wikipédia, vous remarquerez comment la plupart des articles "décisifs", "tendancieux"... sont incomplets et imprécis.
Message posté par TheDuke8
C'est beau, très beau! J'espère que je serai à la hauteur de ce genre d'espérance! Puis cette ultime phrase que tu nous lâche et dont le parallèle avec la sentence foucaldienne du Mots et des Choses donne une splendide profondeur!




Tu veux être prof également ? Université ? Capes ? Caplp ?
Message posté par Nifa
Tu veux être prof également ? Université ? Capes ? Caplp ?


Capes/agrégation passés, enfin j'ai déjà un master. La perspective reste d'être enseignant chercheur! Et toi?
Message posté par TheDuke8
Capes/agrégation passés, enfin j'ai déjà un master. La perspective reste d'être enseignant chercheur! Et toi?


Simple surveillant dans un collège haha, je reprend l'année prochaine la formation CAPLP. Je m'étais arrêté à la licence en Histoire, suivis par un triste master édition qui m'a bien plombé...

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