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Football History X

Le topic où l'on parle de l'histoire du foot ou de l'histoire tout court...
Hello !

J'ai eu la chance d'interviewer Mickael Correia, l'auteur d'une histoire populaire du football.
Au delà de l'interview, son livre est passionnant.Ils parlent du rôle des ultras dans la recherche de "la démocratie" en Egypte, en Turquie, du mouvement hool, de l'apparition des clubs coopératifs pour pallier l'insolvabilité des clubs en Angleterre.
Bref un bol d'air frais dans ce foot business de plus en plus gerbant!


https://www.worldfootballfields.com/int … u-football
Message posté par Tanguy_Pi
Hello !

J'ai eu la chance d'interviewer Mickael Correia, l'auteur d'une histoire populaire du football.
Au delà de l'interview, son livre est passionnant.Ils parlent du rôle des ultras dans la recherche de "la démocratie" en Egypte, en Turquie, du mouvement hool, de l'apparition des clubs coopératifs pour pallier l'insolvabilité des clubs en Angleterre.
Bref un bol d'air frais dans ce foot business de plus en plus gerbant!


https://www.worldfootballfields.com/int … u-football


Bravo pour ton interview !

J'ai découvert Mickaël Correia lorqu'il fut l'invité de l'After foot sur la chaîne désormais nommée RMC News. Il parla très bien de son bouquin, quand il n'était pas coupé par Daniel Riolo, qui a un avis sur tout.
Heureusement, restait le bon Gilbert Brisbois pour lui sauver la mise.
A propos de culture footballistique de Riolo, il n'y a pas si longtemps, il énumérait les entraîneurs français vainqueurs d'une CE: "Fernandez, Houllier et Zidane"
Il n'oublie personne ?
Message posté par Fred Astaire
Bravo pour ton interview !

J'ai découvert Mickaël Correia lorqu'il fut l'invité de l'After foot sur la chaîne désormais nommée RMC News. Il parla très bien de son bouquin, quand il n'était pas coupé par Daniel Riolo, qui a un avis sur tout.
Heureusement, restait le bon Gilbert Brisbois pour lui sauver la mise.
A propos de culture footballistique de Riolo, il n'y a pas si longtemps, il énumérait les entraîneurs français vainqueurs d'une CE: "Fernandez, Houllier et Zidane"
Il n'oublie personne ?


Merci ! ^^
Disons que Correia et Riolo ne possède pas la même approche du football, je pense à cause de leur sensibilité politique différente...
Message posté par Fred Astaire
Bravo pour ton interview !

J'ai découvert Mickaël Correia lorqu'il fut l'invité de l'After foot sur la chaîne désormais nommée RMC News. Il parla très bien de son bouquin, quand il n'était pas coupé par Daniel Riolo, qui a un avis sur tout.
Heureusement, restait le bon Gilbert Brisbois pour lui sauver la mise.
A propos de culture footballistique de Riolo, il n'y a pas si longtemps, il énumérait les entraîneurs français vainqueurs d'une CE: "Fernandez, Houllier et Zidane"
Il n'oublie personne ?


Helenio Herrera non? Il était déjà naturalisé quand il a gagné la C1 avec l'Inter je suppose!
Une fois n'est pas coutume, c'est mon propre article que je viens vous présenter ce matin.

J'ai donc écrit sur Angel Romano, dit "el loco", qui est le seul joueur de l'histoire a avoir remporté six Copa America avec l'Uruguay.

Il a exercé ses talents au début du XXe siècle, mais n'a jamais eu le bonheur de connaître une Coupe du Monde... puisqu'il a pris sa retraite internationale en 1927.

https://www.demivolee.com/2018/09/03/angel-romano-loco/
Message posté par NSOL
Une fois n'est pas coutume, c'est mon propre article que je viens vous présenter ce matin.

J'ai donc écrit sur Angel Romano, dit "el loco", qui est le seul joueur de l'histoire a avoir remporté six Copa America avec l'Uruguay.

Il a exercé ses talents au début du XXe siècle, mais n'a jamais eu le bonheur de connaître une Coupe du Monde... puisqu'il a pris sa retraite internationale en 1927.

https://www.demivolee.com/2018/09/03/angel-romano-loco/


Succulent, comme d'habitude !
On attend la réaction d'Alain.
Dommage que Penarol (aka Santiago) snobe le forum, mais il ne connaît pas ce topic.
Je vous traduis ici une poésie écrite par l'acteur Pierfrancesco Favino, le faemeux "Libano" dans "Romanzo Criminale", excellent film sur la criminalité romaine, en l'honneur de sa majesté Totti au lendemain de sa retraite...
Pas évivent à faire car en dialecte (romanesco), donc si la traduction est parfois bancale, désolé, c'est fait à la va-vite! ^^
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"Io c'avevo un re" di Pierfrancesco Favino per Francesco Totti
"J'avais un roi" de Pierre-François Favin pour François Totte


Tornamo a casa, so' le 9 e mezza.
Non c'ho voja de magna', m'ha preso 'na tristezza!
De che sei triste? Come ma de che?
Nun c'ho mai avuto un regno, ma io c'avevo un Re.

Nous retournons à la maison, il est 9h et demi.
Je n'ai pas envie de manger, je suis vraiment triste!
Pourquoi es-tu triste? Comment et surtout pourquoi?
Je n'ai jamais eu de règne, mais j'avais un Roi.

E oggi m'ha abdicato.
Sto tempo ce cojona, è 'n attimo, 'n t' accorgi e via!
Giù la corona.
Ma come, pare ieri, la maja larga addosso,
che sto biondino entrava e noi "L'hai visto questo?".
Poi 'n so se so' le maje oppure se ha magnato,
ma zitto zitto er bionno s'è fatto fisicato.
Quanno toccava palla te rifacevi l'occhi
e nun ce fu più Roma se nun ce stava Totti.

Et aujourd'hui il a abdiqué.
Ce temps (monde en contexte?) se moque de nous, c'est un instant, tu ne t'en rends pas compte et il est déjà passé!
La couronne est tombée.
Mais comment? C'était pourtant hier, le maillot trop large sur les épaules,
Que ce blondinet entrait et nous : "tu l'as vu celui-là?".
Puis je ne sais pas si ce sont les maillots ou s'il a mangé,
mais petit à petit, le blond a développé son physique.
Quand il touchait la balle, tu écarquillais les yeux.
et il ne fut plus de Roma sans Totti.

E intanto i Papi andavano, pure li Presidenti,
ma io stavo tranquillo, lui in campo, sull'attenti.
Passavano l'inverni, venivano l'estati.
La sabbia sul giornale, i "Chi se so' comprati?"
L'invidia der momento pijava pure a me,
ma me durava un mozzico perch'io c'avevo il Re.
Che mentre tutti l'artri cambiavano majetta,
la sua come la pelle, se l'è tenuta stretta.
E questo ai romanisti j'ha dato più de tutto.
Lo so, 'n se pò capi', ma è più de 'no scudetto.

Pendant ce temps, les papes passaient, les présidents aussi
mais je restais tranquille, lui, sur le terrain, au garde-à-vous.
Les hivers passaient, les été arrivaient.
Le sable sur le journal, "qui ont- ils encore acheté?".
La jalousie du moment me tombait dessus à moi aussi,
mais cela ne durait qu'un instant parce que j'avais un Roi.
Pendant que tous les autres changeaient de maillot,
la sienne restait collée à la peau.
(la traduction littérale serait : la sienne, comme la peau, il l'a gardée serrée ou collée mais cela n'est pas très français...)
Et cela pour les romanisti cela représentait beaucoup.
Je sais, c'est dur à comprendre, mais c'est bien plus qu'un titre.

Perché se 'n sei de Roma, se addosso c'hai le strisce,
sei abituato a vince, nun sai che so' le ambasce.
E vede' il Re del calcio co' addosso i tuoi colori,
pure se giochi e perdi te fa passa' i dolori.
Cor piede suo che è piuma e poi se fa mortaio,
cor tacco, er collo, er piatto e doppo cor cucchiaio,
m'ha fatto sarta' in piedi più de ducento vorte,
tanti quanti i palloni raccolti nelle porte.

Parce que si tu n'es pas de la Roma, si tu portes sur toi les rayures,
("strisce", rayures en français, fait bien sûr référence aux trois puissants clubs du nord, Juve, Milan et Inter)
tu es habitué à gagner, tu ne sais pas ce que sont les angoisses.
Et voir le Roi du foot portant tes couleurs,
que tu perdes ou que tu gagnes, cela te fait passer les douleurs.
Grâce à son pied "soyeux" (pour rester à la mode, "piuma" voulant dire "plume) devenant "mortel" (pas le temps de chercher mieux!)
Du talon, du plat ou du coup de pied, puis ensuite en balle piquée ("cucchiaio" voulant dire, comme vous le savez sûrement, cuillère),
il m'a fait me lever du siège (ou sauter dans les airs) plus de 200 fois,
autant que les ballons ramassés dans les buts.

E lo voleva il mondo ma ce l'avevi tu.
Ecco perché so' triste, perché nun ce l'ho più.

Et le monde le voulait mais tu l'avais toi.
Voilà pourquoi je suis triste, parce que je ne l'ai plus.


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Encore une fois, désolé pour le travail un peu à la va-vite.
Heureusement que c'est jour férié ici!
Revue de la (re)montée de Parme en première division

== PARME 1989-2018, TRENTE ANS D'UNE HISTOIRE DINGUE ==

La bonne nouvelle est tombée un soir de mai 2018. Après trois montées successives, le Parme Calcio 1913 est de retour en Serie A. Et c’est une superbe nouvelle pour ce club et pour tous les amoureux de ballon tant les trente dernières années ont semblé irréelles. Retour sur trois décennies d’une histoire complètement folle.


--L’émergence d’un géant--

Lorsqu’en 1989, Nevio Scala est nommé à la tête de l’équipe, le peuple parmesan ne sait pas encore le bond qui vient d’être fait dans l’histoire du club. Promu dans l’élite du calcio à l’issu de la première saison de Scala pour la première fois de son existence, le Parme AC d’alors va réussir à s’imposer comme une force incontournable d’Italie et d’Europe à une époque où le championnat italien était ce qui se faisait de mieux au monde. Autour d’un projet alléchant va se former petit à petit un effectif de prestige avec les signatures de nombreux cadors. Dans la première moitié de la décennie, Taffarel, Fernando Couto, Dino Baggio et autres Brolin arrivent. Puis se constituera la génération dorée de la saison 1999 : Buffon, Cannavaro, Thuram, Veròn ou encore Crespo dont les carrières éclabousseront l’Europe les années suivantes.

Jamais classé en deçà de la septième place, deux fois troisième, une fois deuxième en 1997, le club obtient de nombreux trophées lors des années 1990 à coups d’épopées européennes qui doivent aujourd’hui encore faire rêver les tiffosi autant que cauchemarder Laurent Blanc. Vainqueurs de la Coupe des coupes et de la Supercoupe de l’UEFA en 1993, de la coupe de l’UEFA une première fois en 1995 contre la Juventus de Ravanelli puis en 1999 face à l’OM du même Ravanelli (suspendu pour la finale), ils ne sont pas non plus en reste sur le plan domestique avec trois Coppa Italia (1992, 1999 et 2002) et une Supercoupe d’Italie. Le palmarès parle de lui-même: Parme est devenu en l’espace de dix ans, un grand d’Europe et peu importe que le scudetto lui échappe.


--Scandales financiers et décrépitudes sportives--

Pourtant au début des années 2000, le géant laitier Parmalat, actionnaire principal du club depuis les années 1980 va complètement s’effondrer à la suite d’un scandale financier laissant les infrastructures financières du club pour mortes. Sur fond d’usage de faux et provision bidon de près de 4 milliards d’euros, les actifs du club fondent comme neige au soleil. Nous sommes alors en 2004 et cette année-là, le club se sauve in extremis au barrage contre le rival Bolognais après une triste 18ème place au tableau. Après quelques saisons d’errance et le rachat en 2007 par le truculent Tommaso Ghirardi, le club tente en vain de retrouver la stabilité. Car après une relégation, une promotion et des résultats en dent de scie, les tiffosi, déjà bien essoufflés de toutes ces péripéties, vont devoir affronter le pire.

Une énième crise va en effet embourber le club dans une nouvelle faillite – la deuxième en dix ans -, illustrant encore la crise du football italien par laquelle une vingtaine de club ont coulé dans les années 2010 (Bari et Cesena étant les plus récents). On accuse cette fois-ci, à raison, le club de recyclage de capitaux illicites. Sa dette va se chiffrer à 218 millions d’euros, au point tel que le club se trouvera dans l’incapacité de payer ses joueurs. Si certains pointent l’incompétence de la fédé italienne (la FIGC) et de ses contrôles, l’insanité des finances du club est criante et celles-ci dépendent trop des droits TV. Conséquence lors de la saison 2014-2015, le club, déjà disqualifié de l’Europa League par le fair-play financier, échoue à la vingtième place. Essoré sportivement et abattu institutionnellement, la sentence tombe : c’est en Serie D qu’évoluera le club la saison suivante.

--Parme de retour des abîmes (et pour de bon ?)--

Pourtant, les Gialloblù vont accomplir l’impensable et devenir les premiers à obtenir trois montées successives. C’est au courage et au talent qu’ils vont réussir la vertigineuse ascension qui les séparent de l’élite. Les héros de cette épopée se nomment Baraye (32 buts), Calaìo (32 aussi), Corapi, Scavone, ou encore Gagliolo. Mais surtout, c’est Alessandro Lucarelli (41 ans), resté loyal quand le navire a coulé, qui a véritablement tenu la barre dans cette galère. Capitaine exemplaire, il est le seul joueur, à être resté. Il avait fait la promesse de continuer tant que Parme ne retrouverait pas sa place en A. Dès la promotion acquise, il a mis un terme à sa carrière après 333 matches en jaune et bleu. Pour lui rendre hommage, le club a opportunément retiré son numéro 6. « Je suis mort avec Parme et je veux renaître avec Parme » disait-il en 2015. C’est chose faite.

Racheté en 2017 à 60% par l’entrepreneur chinois Jiang Lizhang, également propriétaire du club espagnol de Granada FC et actionnaire minoritaire de la franchise NBA des Minnesota Timberwolves, l’on a envie de croire à une gestion de qualité sous la houlette du milliardaire asiatique. D’autant qu’il a nommé la légende et toujours meilleur buteur du club Hernan Crespo en tant que vice-président pour seconder le très estimé Nevio Scala. Suffisant pour redevenir attractif ? En tout cas, assez pour convaincre Jonathan Biabiany, figure du club post-Parmalat ou encore Gervinho. Les fans du Stade Ennio-Tardini auront donc eux aussi le droit de voir passer par chez eux les meilleures écuries transalpines. Et l’on a tous de quoi s’en réjouir.
Si le maintien est une tâche qui semble difficile à accomplir, le dernier club italien vainqueur de l’Europa League a totalement réussi son recrutement estival combinant tauliers de la remontée, jeunesse et expérience. C’est en tout cas avec grand intérêt que l’on suivra les aventures de ce club

Article original : https://www.demivolee.com/2018/09/10/do … re-dingue/
Entre 1942 et 1975, 29 joueurs du Stade de Reims ont été internationaux.
Le premier d'entre-eux fut Jules Vandooren, le 8 mars 1942 à Marseille (alors en zone libre) lors de France-Suisse (0-2).
Le dernier, Jean-François Jodar, le 26 avril 1975, à Colombes pour France-Portugal (0-2)

J'exclus évidemment ceux qui l'ont été avant ou après leur passage chez les "Rouges et Blancs", ce qui élimine les Hidalgo, Kaelbel, ou autre Pirès.


Robert Jonquet (carrière en EDF 1948-60, 58 sélections, toutes sous le maillot rémois),
Roger Marche (1947-59), 38 sur 63,
Raymond Kopa (1952-62), 38 sur 45,
Armand Penverne (1952-59), 36 sur 39,
Jean Vincent (1953-61), 34 sur 47,
Jean Wendling (1959-63), 26 sur 26,
Bruno Rodzick (1960-63), 21 sur 21,
Just Fontaine (1953-60), 20 sur 21,
Roger Piantoni (1952-61), 18 sur 37,
Lucien Muller (1959-64), 14 sur 16,
Dominique Colonna (1957-61), 13 sur 13,
Léon Glovacki (1953-55), 11 sur 11,
Albert Batteux (1948-49), 8 sur 8,
Pierre Flamion (1948-53), 7 sur 17,
René Bliard (1955-58), 7 sur 7,
Jean-François Jodar (1972-75), 6 sur 6,
Paul Sauvage (1961-65), 5 sur 6,
Jean Prouff (1946-49), 4 sur 17,
Yves Herbet (1965-71), 4 sur 16,
Michel Leblond (1954-1957), 4 sur 4,
Georges Lech (1963-73), 2 sur 35,
Jules Vandooren (1933-42), 2 sur 22,
Pierre Sinibaldi (1946-48), 2 sur 2,
Francis Méano (1949-52), 2 sur 2,
André Jacowsky (1952), 2 sur 2,
Paul Sinibaldi (1950), 1,
Raymond Cicci (1953), 1,
Simon Zimny (1955), 1,
Robert Siatka (1960), 1.
Il y a 74 ans jour pour jour, l'olympique Lillois et le SC Fives fusionnaient pour donner vie au LOSC (3 titres de Champion, 1 doublé, 6 CDF)

A l'instar de Reims et Monaco, le LOSC n'a jamais été champion 2 fois consécutives

Les glorieux anciens:

Julien Darui (44-45), René Bihel (44-46), Georges Hatz (44-46), François Bourbotte (44-47), Casimir Stefaniak (44-47), Joseph Jadrejak (44-50), Félix Witkowski (44-50), Jean Lechantre (44-52), Jean Baratte (à frittes) (44-53 et 56-57), Bolek Tempowski (45-51),
Marceau Sommerlinck (45-55), André Strappe (48-58), Cornelis Van der Hart (50-54), Jean Vincent (50-56), Antoine Pazur (51-58), Guillaume Bieganski (51-59), César Ruminski (52-55), Gérard Bourbotte (52-57 et 63-68), Yvon Douis (53-59), Jean Van Gool (54-68).

L'emblématique Sommerlinck (5 CDF) n'a jamais été international tout comme le "Druide" du Racing Club de Lens.

Message posté par So-Frites
Oh merci Fredù.

(quel beau jugador que c'était le "druide")


Il faisait parti de la race des joueurs lents (faux ou vrais ?), comme Théo (Lens et Monaco) et Roger Scotti de l'OM, pas vraiment appréciés des sélectionneurs.
Message posté par Fred Astaire
Il y a 74 ans jour pour jour, l'olympique Lillois et le SC Fives fusionnaient pour donner vie au LOSC (3 titres de Champion, 1 doublé, 6 CDF)

A l'instar de Reims et Monaco, le LOSC n'a jamais été champion 2 fois consécutives

Les glorieux anciens:

Julien Darui (44-45), René Bihel (44-46), Georges Hatz (44-46), François Bourbotte (44-47), Casimir Stefaniak (44-47), Joseph Jadrejak (44-50), Félix Witkowski (44-50), Jean Lechantre (44-52), Jean Baratte (à frittes) (44-53 et 56-57), Bolek Tempowski (45-51),
Marceau Sommerlinck (45-55), André Strappe (48-58), Cornelis Van der Hart (50-54), Jean Vincent (50-56), Antoine Pazur (51-58), Guillaume Bieganski (51-59), César Ruminski (52-55), Gérard Bourbotte (52-57 et 63-68), Yvon Douis (53-59), Jean Van Gool (54-68).

L'emblématique Sommerlinck (5 CDF) n'a jamais été international tout comme le "Druide" du Racing Club de Lens.


Quelques noms qui sentent bon la Pologne :)
Coupe du monde 1904-1998 *
OMBRES ET LUMIERES
Un texte inédit de François Thébaud

Prologue
« Utopie ! » dit l’Angleterre

Pourquoi, après avoir inventé le football au milieu du XIXe siècle, implanté solidement sa pratique sur son île, initié à ses règles la jeunesse des continents desservis par ses navires, l’Angleterre a-t-elle attendu l’année 1950 pour participer à la compétition qui illustre cette pacifique conquête de la planète ? Pourquoi a-t-elle refusé de rencontrer ses anciens élèves dans les trois premières Coupes du Monde ?
Au début de notre siècle l’idée de réunir au sein d’associations internationales des individus ou des collectivités adhérant aux mêmes projets est dans l’air du temps. Les militants politiques ont pris les devants en fondants, dès 1964, l’Association Internationale des Travailleurs. Mis ce n’est pas un disciple de Karl Marx qui déclare le 25 novembre 1882 dans l’amphithéâtre de la Sorbonne : « L’heure a sonné où l’internationalisme sportif est appelé à jouer à nouveau son rôle dans le monde ». C’est un baron. « Un baron normand, humble mais têtu qui prêchait l’internationalisme et le réveil d’une conscience universelle » écrit le journaliste Robert Pariente (1). Il se nomme Pierre de Coubertin et, quatre années plus tard lors des premiers Jeux olympiques de l’ère moderne qui se déroulent à Athènes, « il peut croire que l’internationalisme est en marche, que la fraternisation des peuples n’est pas un vain mot ». Les diatribes de l’envoyé spécial de la presse française contre « le faux cosmopolitisme du sport » n’entameront pas sa conviction. Car l’auteur de ce propos acerbe se nomme Charles Maurras, le chantre du nationalisme. Mais on retiendra que l’internationalisme a bien sa place dans les idéaux sportifs de l’époque.

Article complet:

http://www.miroirdufootball.com/CoupeduMondeThebaud.htm
Jour triste aujourd'hui avec le décès de Ilie Balaci à l'âge de soixante-deux ans. Il était une légende du football roumain. Milieu de terrain talentueux, il a forgé sa légende de joueur notamment sous les couleurs de l'Universitatea Craiova pour laquelle il a disputé près de trois-cent rencontres et marqué une centaine de buts. Ilie Balaci a été élu deux fois meilleur footballeur roumain de l'année, en 1981 et 1982. Le très élégant numéro 8 avait été le fer de lance de cette grande équipe de Craiova du début des années 80. La première équipe roumaine à atteindre une demi-finale de coupe d'Europe, avant les performances du Dinamo et surtout du Steaua Bucarest.

En plus, il comptait une soixantaine de sélections avec la Roumanie dans les années 70-80.

Balaci, c'était aussi un entraîneur très côté dans le football du Moyen-Orient et d'Afrique ; avec notamment une Ligue des Champions Arabe et une Coupe des Clubs Champions d'Afrique, mais aussi une Coupe des clubs champions du golfe Persique, une Supercoupe d'Asie et une Coupe arabe des vainqueurs de coupe, plus de nombreux titres de champion au Maroc, au Soudan, en Arabie Saoudite...

Repose en paix, monsieur Ilie Balaci.
Sur le site Solanvanco, aujourd'hui à l'arrêt (definitif ? on ne peut plus accéder aux articles) avait paru il y a quelques temps un Top 50 de l'Inter Milan, que j'avais pu sauver (hormis les photos), sauf les 10 dernières places que j'ai dû effacer malencontreusement. Curieusement et inexplicablement, Ronaldo était classé dans cette dizaine.
L'Inter est un des clubs jamais traité par So Foot.
Je me permets de retranscrire ici ces 40 premières places.



40/ Faas Wilkes
Première vedette du football néerlandais à jouer à l’étranger. Faas Wilkes intègre l’Inter en 1949 et reste trois années pour 47 buts inscrits en 95 rencontres. Les dirigeants de l’Inter le trouvent trop âgé pour le prolonger, il file au Torino puis à Valence.

39/ Armando Picchi
Libero de l’équipe issu du cerveau d’Helenio Herrera, un bon défenseur ayant le sens de la discipline et du placement qui lui permettait de compenser son manque de rapidité. Il participe à toutes les campagnes de la formation d’Herrera.
38/ Lindskog Bengt
Ce suédois milieu de terrain passé par l’Udinese arrive à l’Inter en 58. Il répond à l’attente de Moratti père et de son entraineur. Il inscrit 32 buts pour un total de 88 rencontres. Véritable dynamo aux côtés d’Angelilo de cet Inter en attente, le courant ne passe pas avec l’arrivée d’Herrera au club, il file à Lecco puis il retourne chez lui en Suède.

37/Giulano Sarti
En provenance de Florence, Sarti est une des premières recrues du coach français Helenio Herrera. Sarti  incarne une tradition qui sera brisée par Moratti fils, celle du goalkeeper inscrit dans la durée. Sarti participe à toute l’épopée de l’Inter des sixties, il se fait remarquer par son calme même dans les situations les plus périlleuses et par ses sorties aériennes. 

36/   Ramon Diaz
Une seule saison au cœur de la maison interiste, mais une saison de lumière. Le petit argentin multiplie les prestations de haut vol et contribue largement au succès de son équipe championne en 1989. Ernesto Pellegrini désireux de faire de l’image comme son voisin, ne garde pas le lutin argentin, et achète Jürgen Klinsmann, la saison suivante, l’Inter le paye cash !

35/ Hector Scarone
Hector Scarone vedette du football uruguayen passe quelques mois à Barcelone en 1926. Il revient en Europe en 1932 et signe une année à l’Inter puis à Palerme. En quelques rencontres, Scarone illumine le jeu de l’Inter, Meazza fut toujours reconnaissant à son sujet, « j’évoluais avec le meilleur joueur du monde ».

34/Marco Materazzi
Défenseur rugueux et fort en gueule. Il restera à jamais ancré dans les mémoires pour l’épilogue de la finale de la Coupe du Monde 2006, bien qu’il fut  l’auteur du but transalpin. Joueur de devoir, il cumule plus de 300 rencontres sous le maillot interiste.
 
33/   Fulvio Collovati
Défenseur élégant, excellent tacleur, le beau Fulvio connait le meilleur au tout début de sa carrière, au Milan puis à l’Inter, il décline peu à peu avant la trentaine, reste de lui un joueur apprécier, professionnel, rarement décevant…  
 
32/   Gabriele Oriali
Stoppeur dans la grande tradition italienne. Oriali débute en équipe première à l’âge de 18 ans. Il devient un joueur incontournable du club durant treize années. Champion à deux reprises et vainqueur de la Coupe d’Italie, Oriali est celui qui avait marqué Cruyff lors de la finale de C1 de 1972 alors qu’il n’avait que 19 ans.

31/  Joaquim Peiro
En provenance de l’Atletico de Madrid, cet attaquant relayeur espagnol passe par le Torino puis rejoint l’Inter d’Herrera et devient un joueur important dans la formation milanaise. Peiro aime le soleil italien et bifurque vers la Roma ou il réalise quelques bonnes prestations en fin de carrière. Ou qu’il soit passé, Joaquim Peiro n’a jamais déçus, surtout pas à l’Inter.

30/ Giorgio Ghezzi
Si l’administration n’avait pas rebaptisé le stade de San Siro du nom de Meazza, elle lui aurait donné le nom de Giorgio Ghezzi. Légende des deux clubs milanais, c’est à l’Inter que le ''kamikaze'' commence avec huit années dans les cages, il remporte les deux titres de 53 et 54 et écrit sa légende avec des parades et des prestations répétées qui le font rentré au panthéon du football italien.
 
29/   Andreas Brehme
Arrivée dans les bagages de Matthaus, le besogneux latéral gauche de la mannschaft fait parler sa classe. Ambidextre et dotée d’une technique sur mesure, sa science du jeu fait merveille, il est  un élément indispensable de l’Inter de Trapattoni. 
 
28/   Nicola Berti
« Nicolino », idole des midinettes, joueur atypique, élégant, technique, mais capricieux, vicieux, agaçant. En provenance de la Fiorentina, il passe 10 saisons – 1988/1998-sous le maillot de l’Inter couplé à quelques blessures pour un total de 229 matches et 29 buts.
 
27/   Walter Samuel
Durant l’ère Moratti fils, l’Inter de Milan passe de statut de club de football à celui d’un aéroport. Avec Cordoba, Zanetti et Stankovic, Samuel réussit l’exploit de perdurer de longues années dans les rangs milanais. Joueur vaillant, il remporte plusieurs titres avec l’Inter.

26/   Bobo Vieri
123 buts pour 190 matches pour l’homme aux muscles de soie. Vieri ne possédait pas le flair qui fait la marque des grands avants-centres, c’était un joueur audacieux qui aimait tenter des choses, d’où parfois des buts venus d’ailleurs…
 
25/   Diego Simeone
Diego Simeone à peut jouer à l’Inter, mais son passage à laisser des traces.  Cholo anime le milieu de terrain de la squadra milanaise durant deux années, joueur de devoir, infatigable bagarreur. Simeone aimerait bien revenir à Appiano Gentile pour commencer une nouvelle histoire.
 
24/ Ivano Blason
Blason est un joueur oublié de nos jours à l’exception des supporteurs de l’Inter et des passionnés de l’histoire du jeu. Joueur sobre, efficace, une excellente vision du jeu, il intègre l’Inter en 1950 après avoir fait ses armes à la Triestina. Le nouvel entraineur du club Alfredo Foni décide de positionner Ivano Blason en libero. C’est une première en Italie. Blason malgré quelques blessures assure sa mission et l’Inter remporte les deux titres de 53 et 54.

23/   Aldo Serena 
Eternel joueur au visage d’adolescent. Serena est synonyme d’instabilité, mais c’est avec l’Inter qu’il trouve ses repères. Serena, attaquant international, relayeur, habile des deux pieds, muni d’un remarquable jeu de tête, anime l’attaque de l’Inter de Trapattoni durant quelques saisons.
 
22/   Samuel Eto’o
Autre guest-star engagé à prix d’or par Moratti fils. Eto’o n’est plus tout à fait à son niveau quand il arrive à l’Inter, mais José Mourinho le gère à la perfection, il en ressort deux bonnes saisons avec 53 buts inscrits pour 102 rencontres.
 
21/  Wesley Sneijder 
Sans un changement de règle concernant l’attribution du BO de 2010, Wesley Sneijder aurait remporter le trophée suite à sa saison stratosphérique avec l’Inter. Les saisons suivantes, Sneijder ne confirme pas ses excellentes dispositions à cause d’un effectif chamboulé et du départ de Mourinho. Il évolue un cran en dessous de son réel niveau puis met le cap sur la Turquie.

20/   Evaristo Beccalossi
Six années sous le maillot de l’Inter à régaler les supporteurs de Meazza par ses arabesques. Gaucher, fin technicien, créateur, Evaristo Beccalossi fut souvent encensé et raillé par la presse transalpine du fait de son style.
 
19/   Ivano Bordon
La classe, il prend la place de Lido Vieri au début des années 70’s. Joueur élégant, gracieux, conçurent de Dino Zoff au sein de la squadra azzura, il impose son style durant une douzaine d’années, idole de San Siro, il contribue aux titres de 71 et 80 et laisse sa place au jeune Walter Zenga quelques années plus tard…
 
18/ Istvan Nyers
Ce hongrois venu de France (le Stade français de Helenio Herrera) est la première grande vedette recrutée par l’Inter après la guerre. Nyers marque entre 1948 et 54 la bagatelle de 133 buts pour 188 parties. Après la conquête des titres de 53 et 54, il quitte le club qui refuse ses prétentions salariales…

17/ Jair
Onze années sous le maillot de l’Inter avec un intermède d’une saison à la Roma. Jair Da Costa joueur brésilien venu du club de Portuguesa devient rapidement une des pièces maîtresse de l’effectif d’Herrera ; Il marque le but de la finale de C1 en 65 face à Benfica.

16/ Roberto Boninsegna
Attaquant, rapide, puissant, un excellent jeu de tête, Boninsegna présente la particularité d’avoir été formé à l’Inter, mais c’est dans des clubs moins huppés qu’il commence sa carrière de joueur. International, il marque le but de l’Italie en finale de la Coupe du Monde à Mexico face au Brésil…
 

15/   Angelillo 
Antonio Valentín Angelillo, international argentin quitte Boca Junior pour l’Inter Milan en 57. C’est le premier gros transfert du président Massimo Moratti en tant que propriétaire du club. Angelillo arrive au mauvais moment, la grande équipe des années cinquante est en déclin, l’argentin est un peu seul au milieu d’une formation vieillissante, il est contrarié aussi par le système de jeu pratiqué en Italie. Angellilo réalise plus que des prouesses, mais celui qui était annoncé comme le nouveau Di Stefano – réputation en aucun cas usurpé – ne reste que quelques saisons à l’Inter.
 
14/  Diego Milito
C’est à un âge tardif que Diego Milito intègre un club qui vise la victoire finale en Champions League. A l’image de bien des joueurs de l’Inter période Moratti fils, Diego Milito à alterné le bon et le moins bon, mais il produit en 2010, une saison de toute beauté et emmène son club sous la plus haute marche du vieux continent.
 
13/   Walter Zenga
Alors que les deux équipes se positionnent sur le terrain, les deux capitaines et le corps arbitral échangent les amabilités d’usage, Walter Zenga portier de l’Inter et de la squadra azzura se dirige vers ses cages, il fixe la barre transversale et saute pour la toucher, la curva nord se dresse et s’égosille en hurlant Walter Zenga ! L’ex Boys salut la curva, un rituel qui dure une douzaine d’années…
 
12/  Benito Lorenzi
Le poison et l’acrobate. Benito Lorenzi débute à l’Inter en 1947 et anime durant onze saisons l’attaque des nerrazurri avec un ratio de 305 /138. Idole à jamais des supporteurs de l’Inter, Lorenzi était un attaquant spectaculaire, capable de tenter les gestes les plus fous, il est resté proche du club par la suite en encadrant les équipes de jeunes.
 

11/  Dejan Stankovic
Une des rares satisfactions du club milanais sur les vingt-cinq dernières saisons. Joueur à tout faire, de par son parcours et son dévouement ponctué par 326 rencontres disputées sous la tunique interiste, fait de Stankovic un joueur émérite de l’Inter.
 
10/   Giuseppe Bergomi
Le « Zio », une carrière vouée à son club de toujours avec 757 rencontres sous le maillot de l’Inter. Champion du monde à dix-huit ans, il ne prend pas la grosse tête, joueur sobre, efficace, jamais le geste de trop, une des mémoires du club lombard.

9/    Mario Corso
Joueur typé, Mario Corso était un attaquant, pur gaucher qui jouait sur son aile, chaussettes baissées, généreux, travailleur, rapide, vicieux, relayeur, passeur, buteur, tireur de coup de pied arrêté, il contribue largement à écrire la page la plus glorieuse du club milanais.
 
8/   Lennart Skoglund
Après-guerre, le football suédois produit une quinzaine de grands joueurs qui sillonne l’Europe, parmi eux, le joyau du groupe, Lennart « Nacka » Skoglund. Milieu, gaucher, créateur et dribbleur de la formation des titres de 53 et 54.  Skoglund possédait une faculté rarement vue même chez les plus grands joueurs, le fait de pouvoir contrôler ou faire un crochet à un adversaire sans regarder la balle, ça situe le joueur.
Une place où se trouve une statue à son effigie porte son nom à Stockholm. Il repose au Skogskyrkogården. ù il sera nommé le "Taser blanc".
 
7/   Alessandro Altobelli
« Spillo » l’aiguille, surnom de ce joueur attaquant longiligne et ambidextre doté d’un des meilleurs jeux de tête du vieux continent. Altobelli brillait aussi par son attitude à faire marquer les autres, il était bien plus qu’un pur axial, élégant, technique, son double démarrage faisait merveille…
 
6/   Luis Suarez
La dynamo de la période Herrera. Défenseur, relayeur et créateur de l’Inter des sixties aux côtés de son coéquipier Mazzola. En provenance de Barcelone et auréolé d’un Ballon d’Or, L’Inter fait sauter la banque, Luis Suarez suit son mentor Herrera à l’Inter avec un maximum de réussite.
 
5/   Lothar Matthäus
Matthäus incarne à merveille les qualités et défauts du football germanique. Bon technicien, résistant, vaillant, discipliné, productif, mais taraudé par un manque de créativité, de risque, il est lauréat du Ballon d’Or, sous le maillot de l’Inter en 1990.

4/   Sandro Mazzola
Sandro Mazzola fils du grand Valentino décédé dans la catastrophe de Superga débute à l’Inter en 1961, lors d’un match rejoué à Turin face à la Juventus dans l’attribution du titre. Il devient l’autre dynamo de la formation d’Helenio Herrera. Mazzola était moins travailleur que Suarez, car il se servait de sa vitesse pour percer les défenses et marquer ou créer la panique dans les défenses adverses.
 
3/   Giuseppe Meazza
Première grande star du club lombard et du football italien. À ses débuts, Meazza côtoie des joueurs tels que Enrico Rivolta, Anibale Frossi et Hector Scarone, le jeune Meazza laisse parler sa classe naturelle. Champion du Monde à deux reprises, il remporte trois titres avec son cher Inter pour un ratio de 391/282. Malgré une infidélité au Milan et à la Juventus en fin de carrière, il prend l’équipe en main en 1946, puis les équipes de jeunes et devient éminence grise de l’Inter. Meazza imprègne de sa stature le club pour toujours.
 
2/   Javier Zanetti
Un moteur à la place du corps, infatigable travailleur, 858 rencontres disputées sous le maillot de l’Inter en 19 saisons et cumule 145 sélections avec l’équipe nationale d’Argentine. Zanetti demeure à ce jour, le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres sous la tunique de l’Inter. De désillusion en triomphe, Zanetti a participé à la totalité de l’ère Moratti fils.

1/ GIACINTO FACCHETTI
Après quelques mois à la barre du club lombard de l’Inter de Milan, l’entraineur Helenio Herrera enrôlé à prix d’or par le président Massimo Moratti décide de tout changer dans son équipe. Herrera n’a pas mis longtemps à assimilé le football italien et sa culture d’entreprise dont il aura tendance à en extirper le pire par moment. Herrera sous les conseils de spécialistes du football transalpin dont Gianni Brera, la plus grande plume du Calcio, laisse tomber son schéma basé sur l’offensive, mais Herrera n’opte pas pour un système défensif appeler catenaccio déjà en vigueur en Italie, il prend son équipe, la positionne sur une table et inverse le tout ! En un mouvement, Herrera transfère la force productive de sa formation en défense. Il n’y a jamais eu de révolution dans le football, il faut apprendre à parler d’innovation, et cette nouvelle disposition créer par le coach franco-argentin en est une.
Dès son arrivée au club Herrera s’active rapidement à trouver des joueurs. Le président Moratti fait marcher le chéquier, plusieurs jeunes éléments sont recrutés, peu arrivent en équipe première, parmi les heureux élus se trouve un jeune joueur prometteur du club de Trevigliese, Giacinto Facchetti. Herrera est impressionné par ce grand gaillard au visage émacié qui a hésité entre l’athlétisme et le football. Il évolue au poste d’attaquant. Puissant, rapide, une bonne technique vu son gabarit et un excellent jeu de tête. Herrera étonne son entourage quand il décide de replacer le jeune Facchetti en défense au poste de latéral gauche.
À cette époque, les latéraux participent déjà au jeu, en Angleterre et en Amsud notamment, mais il reste confiné dans un rôle de soutien, Herrera veut que son latéral puisse aller beaucoup plus loin, il veut un joueur qui participe aux contre-attaques, soit capable de créer et le plus important, qu’il marque. Facchetti comme l’ensemble de l’effectif pense que son entraineur est fou, mais peu à peu le grand Giacinto se fond à merveille dans son nouveau rôle de latéral gauche libéré.
Facchetti devient peu à peu l’élément clé dans le dispositif de la formation d’Helenio Herrera. Bon défenseur, joueur discipliné, vif, il est souvent à la source des contre-attaques, omniprésent sur les corners du à son jeu de tête, il ne manque pas l’occasion de tirer des pénaltys. Herrera a créé un latéral qui sait tout faire, et donne au jeu de nouvelles possibilités dans les phases offensives. Facchetti inscrit dix buts lors de l’exercice de 1965-66, du jamais vu dans le championnat d’Italie et sur le continent. Il est classé deuxième à l’élection du Ballon d’Or, battu par Eusebio.
Le départ d’Herrera en 1968 du club permet à Facchetti de s’émanciper de la tutelle de son mentor. Il continue à évoluer et prend l’axe central quand ça devient nécessaire. Il devient tout naturellement un cadre inamovible de la squadra azura et hérite du brassard de capitaine, il guide ses camarades à la victoire finale de l’Euro 68 à domicile.  Après ce nouveau triomphe, le beau Giacinto fait le point, il a tout gagné sauf la Coupe du Monde. Deux ans plus tard, il guide encore la sélection nationale et se propulse en finale. Cette fois, Facchetti mord la poussière face à un Brésil hors de portée…
Par la suite il délaisse les avant-postes, l’Inter n’a plus la force de projection qui en faisait une équipe redoutable, le titre obtenu en 1971 est le dernier soubresaut d’une équipe rattraper par la vieillesse. Peu après, l’inter opte pour un système de jeu plus traditionnel et adopte le sacro-saint catenaccio pratiqué par toutes les formations transalpines,  l’Inter en fait les frais en finale de la C1 de 1972 face à l’Ajax d’Amsterdam.
Facchetti glisse en douceur vers la fin de sa carrière de joueur. Après dix-huit années sous le maillot de l’Inter, le grand Giacinto joue son ultime match face à Foggia en 1978, laissant un ratio de 634/75. Alors qu’il est présent sur la liste de Bearzot pour le mondial argentin, Facchetti décline la sélection, il ne sent pas au niveau en raison de problème musculaire de jouer le mondial, Bearzot le convainc de faire partie du groupe en tant que capitaine non-joueur. Facchetti s’envole pour l’Argentine et manque la finale de Coupe d’Italie, l’Inter dispose du Napoli sur la marque de deux buts à un. Durant cet été, Facchetti renonce définitivement aux terrains après avoir été tenté de continuer à jouer.
Quelques mois plus tard, Facchetti accepte l’offre d’Achille Bortolotti, président du club de l’Atalanta. Il devient vice-président du club, mais il ne reste pas longtemps à Bergame. Il décline l’offre d’Helenio Herrera de rejoindre le Barca en tant que directeur technique.
Ernesto Pellegrini, tout nouveau président du club milanais l’invite à intégrer le staff technique du club. Facchetti devient l’adjoint de Trapattoni et l’accompagnateur de la formation lombarde durant des années. Membre du conseil d’administration du club nerazzuro, il est intronisé en tant que dix-neuvième président de l’histoire du club par Massimo Moratti. Quelque temps plus tard, l’affaire du Calciopoli éclate. Facchetti malade décède le 4 septembre 2006 à l’âge de 64 ans.
Les hommages se multiplient dans le pays. Le jour de ses funérailles, tout le monde du football est présent ainsi que 15000 personnes qui restent en dehors de l’église pour rendre un ultime hommage au « seigneur de l’Inter »…








Message posté par Fred Astaire
Sur le site Solanvanco, aujourd'hui à l'arrêt (definitif ? on ne peut plus accéder aux articles) avait paru il y a quelques temps un Top 50 de l'Inter Milan, que j'avais pu sauver (hormis les photos), sauf les 10 dernières places que j'ai dû effacer malencontreusement. Curieusement et inexplicablement, Ronaldo était classé dans cette dizaine.
L'Inter est un des clubs jamais traité par So Foot.
Je me permets de retranscrire ici ces 40 premières places.



40/ Faas Wilkes
Première vedette du football néerlandais à jouer à l’étranger. Faas Wilkes intègre l’Inter en 1949 et reste trois années pour 47 buts inscrits en 95 rencontres. Les dirigeants de l’Inter le trouvent trop âgé pour le prolonger, il file au Torino puis à Valence.

39/ Armando Picchi
Libero de l’équipe issu du cerveau d’Helenio Herrera, un bon défenseur ayant le sens de la discipline et du placement qui lui permettait de compenser son manque de rapidité. Il participe à toutes les campagnes de la formation d’Herrera.
38/ Lindskog Bengt
Ce suédois milieu de terrain passé par l’Udinese arrive à l’Inter en 58. Il répond à l’attente de Moratti père et de son entraineur. Il inscrit 32 buts pour un total de 88 rencontres. Véritable dynamo aux côtés d’Angelilo de cet Inter en attente, le courant ne passe pas avec l’arrivée d’Herrera au club, il file à Lecco puis il retourne chez lui en Suède.

37/Giulano Sarti
En provenance de Florence, Sarti est une des premières recrues du coach français Helenio Herrera. Sarti  incarne une tradition qui sera brisée par Moratti fils, celle du goalkeeper inscrit dans la durée. Sarti participe à toute l’épopée de l’Inter des sixties, il se fait remarquer par son calme même dans les situations les plus périlleuses et par ses sorties aériennes. 

36/   Ramon Diaz
Une seule saison au cœur de la maison interiste, mais une saison de lumière. Le petit argentin multiplie les prestations de haut vol et contribue largement au succès de son équipe championne en 1989. Ernesto Pellegrini désireux de faire de l’image comme son voisin, ne garde pas le lutin argentin, et achète Jürgen Klinsmann, la saison suivante, l’Inter le paye cash !

35/ Hector Scarone
Hector Scarone vedette du football uruguayen passe quelques mois à Barcelone en 1926. Il revient en Europe en 1932 et signe une année à l’Inter puis à Palerme. En quelques rencontres, Scarone illumine le jeu de l’Inter, Meazza fut toujours reconnaissant à son sujet, « j’évoluais avec le meilleur joueur du monde ».

34/Marco Materazzi
Défenseur rugueux et fort en gueule. Il restera à jamais ancré dans les mémoires pour l’épilogue de la finale de la Coupe du Monde 2006, bien qu’il fut  l’auteur du but transalpin. Joueur de devoir, il cumule plus de 300 rencontres sous le maillot interiste.
 
33/   Fulvio Collovati
Défenseur élégant, excellent tacleur, le beau Fulvio connait le meilleur au tout début de sa carrière, au Milan puis à l’Inter, il décline peu à peu avant la trentaine, reste de lui un joueur apprécier, professionnel, rarement décevant…  
 
32/   Gabriele Oriali
Stoppeur dans la grande tradition italienne. Oriali débute en équipe première à l’âge de 18 ans. Il devient un joueur incontournable du club durant treize années. Champion à deux reprises et vainqueur de la Coupe d’Italie, Oriali est celui qui avait marqué Cruyff lors de la finale de C1 de 1972 alors qu’il n’avait que 19 ans.

31/  Joaquim Peiro
En provenance de l’Atletico de Madrid, cet attaquant relayeur espagnol passe par le Torino puis rejoint l’Inter d’Herrera et devient un joueur important dans la formation milanaise. Peiro aime le soleil italien et bifurque vers la Roma ou il réalise quelques bonnes prestations en fin de carrière. Ou qu’il soit passé, Joaquim Peiro n’a jamais déçus, surtout pas à l’Inter.

30/ Giorgio Ghezzi
Si l’administration n’avait pas rebaptisé le stade de San Siro du nom de Meazza, elle lui aurait donné le nom de Giorgio Ghezzi. Légende des deux clubs milanais, c’est à l’Inter que le ''kamikaze'' commence avec huit années dans les cages, il remporte les deux titres de 53 et 54 et écrit sa légende avec des parades et des prestations répétées qui le font rentré au panthéon du football italien.
 
29/   Andreas Brehme
Arrivée dans les bagages de Matthaus, le besogneux latéral gauche de la mannschaft fait parler sa classe. Ambidextre et dotée d’une technique sur mesure, sa science du jeu fait merveille, il est  un élément indispensable de l’Inter de Trapattoni. 
 
28/   Nicola Berti
« Nicolino », idole des midinettes, joueur atypique, élégant, technique, mais capricieux, vicieux, agaçant. En provenance de la Fiorentina, il passe 10 saisons – 1988/1998-sous le maillot de l’Inter couplé à quelques blessures pour un total de 229 matches et 29 buts.
 
27/   Walter Samuel
Durant l’ère Moratti fils, l’Inter de Milan passe de statut de club de football à celui d’un aéroport. Avec Cordoba, Zanetti et Stankovic, Samuel réussit l’exploit de perdurer de longues années dans les rangs milanais. Joueur vaillant, il remporte plusieurs titres avec l’Inter.

26/   Bobo Vieri
123 buts pour 190 matches pour l’homme aux muscles de soie. Vieri ne possédait pas le flair qui fait la marque des grands avants-centres, c’était un joueur audacieux qui aimait tenter des choses, d’où parfois des buts venus d’ailleurs…
 
25/   Diego Simeone
Diego Simeone à peut jouer à l’Inter, mais son passage à laisser des traces.  Cholo anime le milieu de terrain de la squadra milanaise durant deux années, joueur de devoir, infatigable bagarreur. Simeone aimerait bien revenir à Appiano Gentile pour commencer une nouvelle histoire.
 
24/ Ivano Blason
Blason est un joueur oublié de nos jours à l’exception des supporteurs de l’Inter et des passionnés de l’histoire du jeu. Joueur sobre, efficace, une excellente vision du jeu, il intègre l’Inter en 1950 après avoir fait ses armes à la Triestina. Le nouvel entraineur du club Alfredo Foni décide de positionner Ivano Blason en libero. C’est une première en Italie. Blason malgré quelques blessures assure sa mission et l’Inter remporte les deux titres de 53 et 54.

23/   Aldo Serena 
Eternel joueur au visage d’adolescent. Serena est synonyme d’instabilité, mais c’est avec l’Inter qu’il trouve ses repères. Serena, attaquant international, relayeur, habile des deux pieds, muni d’un remarquable jeu de tête, anime l’attaque de l’Inter de Trapattoni durant quelques saisons.
 
22/   Samuel Eto’o
Autre guest-star engagé à prix d’or par Moratti fils. Eto’o n’est plus tout à fait à son niveau quand il arrive à l’Inter, mais José Mourinho le gère à la perfection, il en ressort deux bonnes saisons avec 53 buts inscrits pour 102 rencontres.
 
21/  Wesley Sneijder 
Sans un changement de règle concernant l’attribution du BO de 2010, Wesley Sneijder aurait remporter le trophée suite à sa saison stratosphérique avec l’Inter. Les saisons suivantes, Sneijder ne confirme pas ses excellentes dispositions à cause d’un effectif chamboulé et du départ de Mourinho. Il évolue un cran en dessous de son réel niveau puis met le cap sur la Turquie.

20/   Evaristo Beccalossi
Six années sous le maillot de l’Inter à régaler les supporteurs de Meazza par ses arabesques. Gaucher, fin technicien, créateur, Evaristo Beccalossi fut souvent encensé et raillé par la presse transalpine du fait de son style.
 
19/   Ivano Bordon
La classe, il prend la place de Lido Vieri au début des années 70’s. Joueur élégant, gracieux, conçurent de Dino Zoff au sein de la squadra azzura, il impose son style durant une douzaine d’années, idole de San Siro, il contribue aux titres de 71 et 80 et laisse sa place au jeune Walter Zenga quelques années plus tard…
 
18/ Istvan Nyers
Ce hongrois venu de France (le Stade français de Helenio Herrera) est la première grande vedette recrutée par l’Inter après la guerre. Nyers marque entre 1948 et 54 la bagatelle de 133 buts pour 188 parties. Après la conquête des titres de 53 et 54, il quitte le club qui refuse ses prétentions salariales…

17/ Jair
Onze années sous le maillot de l’Inter avec un intermède d’une saison à la Roma. Jair Da Costa joueur brésilien venu du club de Portuguesa devient rapidement une des pièces maîtresse de l’effectif d’Herrera ; Il marque le but de la finale de C1 en 65 face à Benfica.

16/ Roberto Boninsegna
Attaquant, rapide, puissant, un excellent jeu de tête, Boninsegna présente la particularité d’avoir été formé à l’Inter, mais c’est dans des clubs moins huppés qu’il commence sa carrière de joueur. International, il marque le but de l’Italie en finale de la Coupe du Monde à Mexico face au Brésil…
 

15/   Angelillo 
Antonio Valentín Angelillo, international argentin quitte Boca Junior pour l’Inter Milan en 57. C’est le premier gros transfert du président Massimo Moratti en tant que propriétaire du club. Angelillo arrive au mauvais moment, la grande équipe des années cinquante est en déclin, l’argentin est un peu seul au milieu d’une formation vieillissante, il est contrarié aussi par le système de jeu pratiqué en Italie. Angellilo réalise plus que des prouesses, mais celui qui était annoncé comme le nouveau Di Stefano – réputation en aucun cas usurpé – ne reste que quelques saisons à l’Inter.
 
14/  Diego Milito
C’est à un âge tardif que Diego Milito intègre un club qui vise la victoire finale en Champions League. A l’image de bien des joueurs de l’Inter période Moratti fils, Diego Milito à alterné le bon et le moins bon, mais il produit en 2010, une saison de toute beauté et emmène son club sous la plus haute marche du vieux continent.
 
13/   Walter Zenga
Alors que les deux équipes se positionnent sur le terrain, les deux capitaines et le corps arbitral échangent les amabilités d’usage, Walter Zenga portier de l’Inter et de la squadra azzura se dirige vers ses cages, il fixe la barre transversale et saute pour la toucher, la curva nord se dresse et s’égosille en hurlant Walter Zenga ! L’ex Boys salut la curva, un rituel qui dure une douzaine d’années…
 
12/  Benito Lorenzi
Le poison et l’acrobate. Benito Lorenzi débute à l’Inter en 1947 et anime durant onze saisons l’attaque des nerrazurri avec un ratio de 305 /138. Idole à jamais des supporteurs de l’Inter, Lorenzi était un attaquant spectaculaire, capable de tenter les gestes les plus fous, il est resté proche du club par la suite en encadrant les équipes de jeunes.
 

11/  Dejan Stankovic
Une des rares satisfactions du club milanais sur les vingt-cinq dernières saisons. Joueur à tout faire, de par son parcours et son dévouement ponctué par 326 rencontres disputées sous la tunique interiste, fait de Stankovic un joueur émérite de l’Inter.
 
10/   Giuseppe Bergomi
Le « Zio », une carrière vouée à son club de toujours avec 757 rencontres sous le maillot de l’Inter. Champion du monde à dix-huit ans, il ne prend pas la grosse tête, joueur sobre, efficace, jamais le geste de trop, une des mémoires du club lombard.

9/    Mario Corso
Joueur typé, Mario Corso était un attaquant, pur gaucher qui jouait sur son aile, chaussettes baissées, généreux, travailleur, rapide, vicieux, relayeur, passeur, buteur, tireur de coup de pied arrêté, il contribue largement à écrire la page la plus glorieuse du club milanais.
 
8/   Lennart Skoglund
Après-guerre, le football suédois produit une quinzaine de grands joueurs qui sillonne l’Europe, parmi eux, le joyau du groupe, Lennart « Nacka » Skoglund. Milieu, gaucher, créateur et dribbleur de la formation des titres de 53 et 54.  Skoglund possédait une faculté rarement vue même chez les plus grands joueurs, le fait de pouvoir contrôler ou faire un crochet à un adversaire sans regarder la balle, ça situe le joueur.
Une place où se trouve une statue à son effigie porte son nom à Stockholm. Il repose au Skogskyrkogården. ù il sera nommé le "Taser blanc".
 
7/   Alessandro Altobelli
« Spillo » l’aiguille, surnom de ce joueur attaquant longiligne et ambidextre doté d’un des meilleurs jeux de tête du vieux continent. Altobelli brillait aussi par son attitude à faire marquer les autres, il était bien plus qu’un pur axial, élégant, technique, son double démarrage faisait merveille…
 
6/   Luis Suarez
La dynamo de la période Herrera. Défenseur, relayeur et créateur de l’Inter des sixties aux côtés de son coéquipier Mazzola. En provenance de Barcelone et auréolé d’un Ballon d’Or, L’Inter fait sauter la banque, Luis Suarez suit son mentor Herrera à l’Inter avec un maximum de réussite.
 
5/   Lothar Matthäus
Matthäus incarne à merveille les qualités et défauts du football germanique. Bon technicien, résistant, vaillant, discipliné, productif, mais taraudé par un manque de créativité, de risque, il est lauréat du Ballon d’Or, sous le maillot de l’Inter en 1990.

4/   Sandro Mazzola
Sandro Mazzola fils du grand Valentino décédé dans la catastrophe de Superga débute à l’Inter en 1961, lors d’un match rejoué à Turin face à la Juventus dans l’attribution du titre. Il devient l’autre dynamo de la formation d’Helenio Herrera. Mazzola était moins travailleur que Suarez, car il se servait de sa vitesse pour percer les défenses et marquer ou créer la panique dans les défenses adverses.
 
3/   Giuseppe Meazza
Première grande star du club lombard et du football italien. À ses débuts, Meazza côtoie des joueurs tels que Enrico Rivolta, Anibale Frossi et Hector Scarone, le jeune Meazza laisse parler sa classe naturelle. Champion du Monde à deux reprises, il remporte trois titres avec son cher Inter pour un ratio de 391/282. Malgré une infidélité au Milan et à la Juventus en fin de carrière, il prend l’équipe en main en 1946, puis les équipes de jeunes et devient éminence grise de l’Inter. Meazza imprègne de sa stature le club pour toujours.
 
2/   Javier Zanetti
Un moteur à la place du corps, infatigable travailleur, 858 rencontres disputées sous le maillot de l’Inter en 19 saisons et cumule 145 sélections avec l’équipe nationale d’Argentine. Zanetti demeure à ce jour, le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres sous la tunique de l’Inter. De désillusion en triomphe, Zanetti a participé à la totalité de l’ère Moratti fils.

1/ GIACINTO FACCHETTI
Après quelques mois à la barre du club lombard de l’Inter de Milan, l’entraineur Helenio Herrera enrôlé à prix d’or par le président Massimo Moratti décide de tout changer dans son équipe. Herrera n’a pas mis longtemps à assimilé le football italien et sa culture d’entreprise dont il aura tendance à en extirper le pire par moment. Herrera sous les conseils de spécialistes du football transalpin dont Gianni Brera, la plus grande plume du Calcio, laisse tomber son schéma basé sur l’offensive, mais Herrera n’opte pas pour un système défensif appeler catenaccio déjà en vigueur en Italie, il prend son équipe, la positionne sur une table et inverse le tout ! En un mouvement, Herrera transfère la force productive de sa formation en défense. Il n’y a jamais eu de révolution dans le football, il faut apprendre à parler d’innovation, et cette nouvelle disposition créer par le coach franco-argentin en est une.
Dès son arrivée au club Herrera s’active rapidement à trouver des joueurs. Le président Moratti fait marcher le chéquier, plusieurs jeunes éléments sont recrutés, peu arrivent en équipe première, parmi les heureux élus se trouve un jeune joueur prometteur du club de Trevigliese, Giacinto Facchetti. Herrera est impressionné par ce grand gaillard au visage émacié qui a hésité entre l’athlétisme et le football. Il évolue au poste d’attaquant. Puissant, rapide, une bonne technique vu son gabarit et un excellent jeu de tête. Herrera étonne son entourage quand il décide de replacer le jeune Facchetti en défense au poste de latéral gauche.
À cette époque, les latéraux participent déjà au jeu, en Angleterre et en Amsud notamment, mais il reste confiné dans un rôle de soutien, Herrera veut que son latéral puisse aller beaucoup plus loin, il veut un joueur qui participe aux contre-attaques, soit capable de créer et le plus important, qu’il marque. Facchetti comme l’ensemble de l’effectif pense que son entraineur est fou, mais peu à peu le grand Giacinto se fond à merveille dans son nouveau rôle de latéral gauche libéré.
Facchetti devient peu à peu l’élément clé dans le dispositif de la formation d’Helenio Herrera. Bon défenseur, joueur discipliné, vif, il est souvent à la source des contre-attaques, omniprésent sur les corners du à son jeu de tête, il ne manque pas l’occasion de tirer des pénaltys. Herrera a créé un latéral qui sait tout faire, et donne au jeu de nouvelles possibilités dans les phases offensives. Facchetti inscrit dix buts lors de l’exercice de 1965-66, du jamais vu dans le championnat d’Italie et sur le continent. Il est classé deuxième à l’élection du Ballon d’Or, battu par Eusebio.
Le départ d’Herrera en 1968 du club permet à Facchetti de s’émanciper de la tutelle de son mentor. Il continue à évoluer et prend l’axe central quand ça devient nécessaire. Il devient tout naturellement un cadre inamovible de la squadra azura et hérite du brassard de capitaine, il guide ses camarades à la victoire finale de l’Euro 68 à domicile.  Après ce nouveau triomphe, le beau Giacinto fait le point, il a tout gagné sauf la Coupe du Monde. Deux ans plus tard, il guide encore la sélection nationale et se propulse en finale. Cette fois, Facchetti mord la poussière face à un Brésil hors de portée…
Par la suite il délaisse les avant-postes, l’Inter n’a plus la force de projection qui en faisait une équipe redoutable, le titre obtenu en 1971 est le dernier soubresaut d’une équipe rattraper par la vieillesse. Peu après, l’inter opte pour un système de jeu plus traditionnel et adopte le sacro-saint catenaccio pratiqué par toutes les formations transalpines,  l’Inter en fait les frais en finale de la C1 de 1972 face à l’Ajax d’Amsterdam.
Facchetti glisse en douceur vers la fin de sa carrière de joueur. Après dix-huit années sous le maillot de l’Inter, le grand Giacinto joue son ultime match face à Foggia en 1978, laissant un ratio de 634/75. Alors qu’il est présent sur la liste de Bearzot pour le mondial argentin, Facchetti décline la sélection, il ne sent pas au niveau en raison de problème musculaire de jouer le mondial, Bearzot le convainc de faire partie du groupe en tant que capitaine non-joueur. Facchetti s’envole pour l’Argentine et manque la finale de Coupe d’Italie, l’Inter dispose du Napoli sur la marque de deux buts à un. Durant cet été, Facchetti renonce définitivement aux terrains après avoir été tenté de continuer à jouer.
Quelques mois plus tard, Facchetti accepte l’offre d’Achille Bortolotti, président du club de l’Atalanta. Il devient vice-président du club, mais il ne reste pas longtemps à Bergame. Il décline l’offre d’Helenio Herrera de rejoindre le Barca en tant que directeur technique.
Ernesto Pellegrini, tout nouveau président du club milanais l’invite à intégrer le staff technique du club. Facchetti devient l’adjoint de Trapattoni et l’accompagnateur de la formation lombarde durant des années. Membre du conseil d’administration du club nerazzuro, il est intronisé en tant que dix-neuvième président de l’histoire du club par Massimo Moratti. Quelque temps plus tard, l’affaire du Calciopoli éclate. Facchetti malade décède le 4 septembre 2006 à l’âge de 64 ans.
Les hommages se multiplient dans le pays. Le jour de ses funérailles, tout le monde du football est présent ainsi que 15000 personnes qui restent en dehors de l’église pour rendre un ultime hommage au « seigneur de l’Inter »…


Il aurait été intéressant de confronter les deux top 50.
Message posté par Fred Astaire
Il aurait été intéressant de confronter les deux top 50.


Pas trop compris Fred, c'est quoi le second top 50 dont tu parles ? Il me semble qu'on n'a pas eu droit à un top 50 Inter sur So Foot ou alors je l'aurais loupé (possible vu que c'était en plein été) ?

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