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(Les cadeaux, pas les gosses. Enfin, c'est vous qui voyez !)
Georges Randal a écrit(Les cadeaux, pas les gosses. Enfin, c'est vous qui voyez !)
Toi on t’a volé ton âme toute façon
Pate a écritToi on t’a volé ton âme toute façon
Ah il est pas roux Bono ?
Sebek a écritAh il est pas roux Bono ?
Genre avec une coupe en brosse?
Georges Randal a écritIl est encore temps de dire à vos gosses que le Père Noël n'existe pas et de vendre leurs cadeaux sur internet !
(Il y a même des magasins qui doivent être ouverts aujourd'hui pour les ramener...)
Le problème quand tu fais ça c'est que tes momes le balancent a l école.
Et là deux cas de figure. Le moins délicat : il est vu comme le gamin cruel auprès de tout le monde, corps enseignant et parents compris, car en plus il explique tout, dans les détails. Voulant bien faire il insiste bien comme il faut pour révéler à ses copains et copines d'école en quoi ils se font berner, même si tu lui dis de rien dire. Un briseur de rêve.
Le plus délicat : en fonction du profil des parents, on penche vers un signalement pour environnement avec risque de radicalisation. Joyeux Noël
Milléscouze a écritLe problème quand tu fais ça c'est que tes momes le balancent a l école.
Et là deux cas de figure. Le moins délicat : il est vu comme le gamin cruel auprès de tout le monde, corps enseignant et parents compris, car en plus il explique tout, dans les détails. Voulant bien faire il insiste bien comme il faut pour révéler à ses copains et copines d'école en quoi ils se font berner, même si tu lui dis de rien dire. Un briseur de rêve.
Le plus délicat : en fonction du profil des parents, on penche vers un signalement pour environnement avec risque de radicalisation. Joyeux Noël
Mais non, au contraire c'est tout l'intérêt ! Genre le deuxième effet Kiss cool...
Moi, les semaines qui précèdent Noël, je le dis à tous les gosses que je peux !
(Evidemment, pour les zarabo-musulmans, c'est plus compliqué, mais vous z'avez qu'à mieux vous intégrer aussi !)
Bono n'aime personne, pas même les enfants !
Une sorte de WC Fields à la mode nantaise !
Surtout pas les enfants !
Georges Randal a écritSurtout pas les enfants !
Moins que Macron ?
Joyeux Noël à tous
Les modos
Un déban des niglos qui le sont dans la hotte Sofoot?
Ngolo
Vu nos derniers échanges
Fais toi plaisir soit bon et histoire de prendre quand même un petit kif tu me déban’ pas moi
Allez le beau geste!
Parce que même si on est des chiens avec ce site et la modération c’est important pour beaucoup de pouvoir participer
Alors faites pas vos putes!!!!!!!!
Georges Randal a écritMais non, au contraire c'est tout l'intérêt ! Genre le deuxième effet Kiss cool...
Moi, les semaines qui précèdent Noël, je le dis à tous les gosses que je peux !
(Evidemment, pour les zarabo-musulmans, c'est plus compliqué, mais vous z'avez qu'à mieux vous intégrer aussi !)
Surtout que vu la barbe du père Noël ça fait déjà un point commun.
Un Joyeux Noël les asticots !
J’espère que vous avez pu descendre de belles quilles hier.
Gloire à vous qui en avez fini.
Courage si vous vous déplacez chez d'autres pour des raisons de diplomatie familiale...
Totti Chianti a écritAhaha, n'écoute pas ce pisse-froid de Polster, l'est de droite, il n'a donc pas de coeur ! ^^
J'ai trois gosses, tous bien différents et si la première n'avait pas été aussi sage je ne sais pas si j'en aurais fait autant ! Donc tout dépend du bébé... mais et cela n'engage que moi, la naissance de mes enfants reste les trois plus beaux moments de ma vie. Et de loin.
Un conseil, je peux le donner, ou plutôt mon pédiatre de l'époque^^... comme dit plus haut, ma première était un ange, mais vraiment, hein. Dès le retour de la clinique elle dormait de 22h à 7h du mat' ! Au début, on s'inquiétait parce qu'elle sautait du coup deux tétées et on se demandait s'il fallait la réveiller, question de prise de poids, etc. Notre pédiatre nous l'a interdit et il a bien fait, elle a continué à ne jamais se réveiller la nuit, même en cas de température ou lorsqu'elle faisait les dents. JAMAIS !
Elle compensait avec la tétée du matin qui était vraiment sauvage, ma femme s'en souvient encore.
Du coup, le conseil, c'est, si bébé dort bien, ne pas le réveiller par peur qu'il ne prenne pas assez de poids, etc. il ne faudrait pas casser une mécanique qui fonctionne.
En fait, c'est plus du bon sens qu'autre chose mais je peux te garantir que lorsque c'est le premier, tu t'inquiètes très facilement ! C'est moins le cas pour les suivants...
Même chose pour les achats inutiles soit dit en passant... On a fait d'incroyables folies pour la première et des achats très raisonnables pour les suivants.
Bah écoute, on est assez veinards, elle fait ses nuits depuis qu'elle a 5 ou 6 semaines, on s'estime très très heureux ^^
Revoir Manalas dans ces lieux me redonne un peu d'espoir de relire Alegria un jour.
Je crois que je traîne par ici surtout pour ça.
Revoir un post d'Alegria et mourir...
FrenchiesRuud a écritRevoir Manalas dans ces lieux me redonne un peu d'espoir de relire Alegria un jour.
Je crois que je traîne par ici surtout pour ça.
Revoir un post d'Alegria et mourir...
Idem, Alegria c'était quelque chose...
FrenchiesRuud a écritRevoir Manalas dans ces lieux me redonne un peu d'espoir de relire Alegria un jour.
Je crois que je traîne par ici surtout pour ça.
Revoir un post d'Alegria et mourir...
Revoir un post d'Alegria ?
Facile, il te suffit de revenir très en arrière dans certaines pages du forum, ou chercher de vieux articles sur Diego Armando.
*nouveau post
Des vieux, j'en ai copié collé quelques uns sur drive. Mais j'aurais dû en garder plus.
J'en ai gardé que 3:
Sur sa grand mère
Sur la honte
Et un sur Maradona
Paraît que c’est le topic de la bonne humeur ici-bas alors c’est là que je veux parler.
J’ai perdu ma grand-mère cette semaine. Ce n’était plus rien qu’une petite bonne femme raccrapotée par le temps, devenue minuscule et presque insignifiante, mais c’était ma mémé. La femme qui m’a éduqué quand mes parents se sont déchirés, la femme qui m’a nourri quand j’avais faim et qui a réussi l’exploit de m’ouvrir l’appetit quand je vomissais le monde entier.
Qu’une telle force de la nature se soit incarnée dans une si menue portion d’humanité, si peu disposée à l’accueuillir, me bouleverse et me bouleversera encore longtemps - et j’y tiens car ça me rend profondément vulnérable mais aussi profondément vivant.
Elle est née à Premia De Mar dans la banlieue barcelonaise, un village où j’ai passé une grande partie de mes vacances d’enfant. Ça sentait les égouts et la lessive, et aussi incroyable que cela puisse paraître, ça sentait bon. A tel point qu’aujourd’hui lorsque je sens l’odeur d’une remontée d’égouts rance, je suis pris d’une irrésistible nostalgie.
C’était une petite maison dépouillée mais bien foutue, avec un patio doté d’un lavoir où j’adorais me plonger après une journée à la plage. On s’y jetait avec mes frangins et mes cousins, dans l’eau saumâtre des lessives, et on y jouait des heures durant avec de minuscules soldats subaquatiques jusqu’à avoir la peau flétrie comme des momies.
C’était une maison de femmes. Je ne sais si c’est important de le signaler, mais c’était le cas. Mes arrières-grands-parents ont eu 8 filles. Que des filles. Et dans cette maison régnait la bienveillance parfois pénible pour un jeune mâle de l’omnipotente matriarcale. Moi, ça m’a apprit très vite le goût du vol et de la mascarade. Surtout le goût de la dérobade.
Parce qu’elles ont duré mes harpies d’amour, et qu’elles sont toujours restées liées par je-ne-sais-quel lien. Elles avaient un tel sens de la famille que c’en était presque castrateur. Il y a quelque chose de violemment grégaire dans mon sang dont j’ai toujours voulu m’échapper.
Elles ont vécues, elles se sont dispersées sous le Franquisme, et c’est grâce à ça que j’ai vu le jour, en Normandie putain ! Ma grand-mère aurait préféré s’arrêter à Marseille, mais à l’époque la primauté était aux rapatriés pieds-noirs. Du coup elle s’est échouée à Sotteville-les-Rouen, où ma mère a vu le jour et a rencontré mon père.
Je sais pas pourquoi je donne autant de détails, mais elle y tenait à son histoire alors je me fais sa voix.
J’ai rarement été aussi triste et aussi serein à la fois. C’est étonnant comme état. J’espère que ça ne durera pas.
Ma grand-mère s’appellait Maria-Angela, comme ma mère qui porte son nom. C’est très signifiant à mes yeux. Elle m’a enseigné le goût de l’huile d’olive et du devoir familial, de l’effort pour supporter les siens qui sont ta chair, de la bêtise parfois à ne croire qu’en les autres, mais surtout elle m’a donné le goût de l’enthousiasme.
C’est au plus fort de soutenir et au plus fort d’accueillir. Ce n’est pas un devoir, c’est une logique naturelle.
C’était une grande femme que le temps a rendu minuscule. Recluse dans une tour d’ivoire, sans yeux pour adorer, sans oreilles pour s’enthousiasmer, et presque sans corps pour réfléchir.
Tous les jours j’allais la voir, quand elle a décidé de ne plus sortir de chez elle. Tous les jours, pendant 5 ans, j’ai prétexté l’apéro alors qu’elle ne pouvait plus boire, pour lui redonner un peu de l’enthousiasme qu’elle m’avait confié. C’etait devenu triste et rébarbatif parce que du haut de sa tour d’ivoire, elle en avait de moins en moins à me dire. Et moi, avec ma foultitude de nouveautés pour la rassasier, je l’epuisais probablement.
Elle voulait partir dans ses rêves et n’emmerder personne. Ça n’a pas été le cas. Elle a vécu l’hospitalisation qu’elle craignait tellement, et moi je l’ai abandonnée quand elle m’a dit qu’elle ne voulait plus qu’on vienne la visiter. 97 ans. Quand tu as une vie saine, c’est les poumons qui lâchent le plus sûrement.
Je vais écrire son éloge funêbre et bordel je vais lui rendre hommage.
Je voulais juste poster ici, d’abord pour la satisfaction nombriliste de faire retentir sa personne. Mais aussi pour vous dire que la mort n’est rien.
J’ignore pourquoi mais cette chienne sublime qu’est la vie ne m’épargne pas en ce moment. Des êtres qui sont ma chair meurent et je dois décomposer avec. C’est le lot de tout un chacun.
Mais c’est le premier deuil acceptable que je connaisse. Sans violence, sans irrationalité.
Et j’en suis là, de ce moment bizarre de ma vie, où j’apprends que mourir est absolument nécessaire
...
Va-s-y, envoie les deux autres.
(J'étais venu pour dire qu'il me faisait bien rigoler lui:
FrenchiesRuud a écritParaît que c’est le topic de la bonne humeur ici-bas alors c’est là que je veux parler.
J’ai perdu ma grand-mère cette semaine. Ce n’était plus rien qu’une petite bonne femme raccrapotée par le temps, devenue minuscule et presque insignifiante, mais c’était ma mémé. La femme qui m’a éduqué quand mes parents se sont déchirés, la femme qui m’a nourri quand j’avais faim et qui a réussi l’exploit de m’ouvrir l’appetit quand je vomissais le monde entier.
Qu’une telle force de la nature se soit incarnée dans une si menue portion d’humanité, si peu disposée à l’accueuillir, me bouleverse et me bouleversera encore longtemps - et j’y tiens car ça me rend profondément vulnérable mais aussi profondément vivant.
Elle est née à Premia De Mar dans la banlieue barcelonaise, un village où j’ai passé une grande partie de mes vacances d’enfant. Ça sentait les égouts et la lessive, et aussi incroyable que cela puisse paraître, ça sentait bon. A tel point qu’aujourd’hui lorsque je sens l’odeur d’une remontée d’égouts rance, je suis pris d’une irrésistible nostalgie.
C’était une petite maison dépouillée mais bien foutue, avec un patio doté d’un lavoir où j’adorais me plonger après une journée à la plage. On s’y jetait avec mes frangins et mes cousins, dans l’eau saumâtre des lessives, et on y jouait des heures durant avec de minuscules soldats subaquatiques jusqu’à avoir la peau flétrie comme des momies.
C’était une maison de femmes. Je ne sais si c’est important de le signaler, mais c’était le cas. Mes arrières-grands-parents ont eu 8 filles. Que des filles. Et dans cette maison régnait la bienveillance parfois pénible pour un jeune mâle de l’omnipotente matriarcale. Moi, ça m’a apprit très vite le goût du vol et de la mascarade. Surtout le goût de la dérobade.
Parce qu’elles ont duré mes harpies d’amour, et qu’elles sont toujours restées liées par je-ne-sais-quel lien. Elles avaient un tel sens de la famille que c’en était presque castrateur. Il y a quelque chose de violemment grégaire dans mon sang dont j’ai toujours voulu m’échapper.
Elles ont vécues, elles se sont dispersées sous le Franquisme, et c’est grâce à ça que j’ai vu le jour, en Normandie putain ! Ma grand-mère aurait préféré s’arrêter à Marseille, mais à l’époque la primauté était aux rapatriés pieds-noirs. Du coup elle s’est échouée à Sotteville-les-Rouen, où ma mère a vu le jour et a rencontré mon père.
Je sais pas pourquoi je donne autant de détails, mais elle y tenait à son histoire alors je me fais sa voix.
J’ai rarement été aussi triste et aussi serein à la fois. C’est étonnant comme état. J’espère que ça ne durera pas.
Ma grand-mère s’appellait Maria-Angela, comme ma mère qui porte son nom. C’est très signifiant à mes yeux. Elle m’a enseigné le goût de l’huile d’olive et du devoir familial, de l’effort pour supporter les siens qui sont ta chair, de la bêtise parfois à ne croire qu’en les autres, mais surtout elle m’a donné le goût de l’enthousiasme.
C’est au plus fort de soutenir et au plus fort d’accueillir. Ce n’est pas un devoir, c’est une logique naturelle.
C’était une grande femme que le temps a rendu minuscule. Recluse dans une tour d’ivoire, sans yeux pour adorer, sans oreilles pour s’enthousiasmer, et presque sans corps pour réfléchir.
Tous les jours j’allais la voir, quand elle a décidé de ne plus sortir de chez elle. Tous les jours, pendant 5 ans, j’ai prétexté l’apéro alors qu’elle ne pouvait plus boire, pour lui redonner un peu de l’enthousiasme qu’elle m’avait confié. C’etait devenu triste et rébarbatif parce que du haut de sa tour d’ivoire, elle en avait de moins en moins à me dire. Et moi, avec ma foultitude de nouveautés pour la rassasier, je l’epuisais probablement.
Elle voulait partir dans ses rêves et n’emmerder personne. Ça n’a pas été le cas. Elle a vécu l’hospitalisation qu’elle craignait tellement, et moi je l’ai abandonnée quand elle m’a dit qu’elle ne voulait plus qu’on vienne la visiter. 97 ans. Quand tu as une vie saine, c’est les poumons qui lâchent le plus sûrement.
Je vais écrire son éloge funêbre et bordel je vais lui rendre hommage.
Je voulais juste poster ici, d’abord pour la satisfaction nombriliste de faire retentir sa personne. Mais aussi pour vous dire que la mort n’est rien.
J’ignore pourquoi mais cette chienne sublime qu’est la vie ne m’épargne pas en ce moment. Des êtres qui sont ma chair meurent et je dois décomposer avec. C’est le lot de tout un chacun.
Mais c’est le premier deuil acceptable que je connaisse. Sans violence, sans irrationalité.
Et j’en suis là, de ce moment bizarre de ma vie, où j’apprends que mourir est absolument nécessaire
Force à toi
Les grand-mères on devrait leur interdire de mourir
Pate a écritForce à toi
Les grand-mères on devrait leur interdire de mourir
Perso quand je pense à tout ce qu’elles ont vécu et que je vois la vie que je mène j’ai honte sincèrement.
Pate a écritForce à toi
Les grand-mères on devrait leur interdire de mourir
Merci beaucoup mais c'était juste un joli texte que j'ai copié sur sofoot(O Alegria Do Povo l'auteur pour les petits nouveaux)