Feel Good Inc.

Magnifique. J’ai appris à revivre à travers un chat. Mon Éternel copain Aouh. J’ai du mal à parler de lui parce que c’était « le plus gentil des chats » et le plus intelligent. Mon Dieu qu’il était finaud ! Et puis doux, et singulier, j’ai appris à danser grâce à lui (je me suis forcé à danser, devant lui, sur du Caetano Veloso).

Et en toute objectivité, je crois que si je ne me suis pas encore suicidé, c’est grâce à ce chat, et ma nana, qui est aussi un peu un chat.

Je fais une dépression depuis qu’il s’est égaré. C’est dire à quel point je suis vulnérable.

A quel point je l’aime.

N’importe qui est aimable à ce point là. Seulement cela demande de l’attention.

Après la petite musique de la Ligue des Champions !

(elle berce mes rêves les plus fous …)

Clap-clap-clap !!!

Je précise pour je ne sais plus qui que ce n’est pas un appel à l’aide. J’exprime juste mon quotidien, mon ressenti, la façon dont la vie me trouble. Ce n’est pas parce qu’on évoque le suicide qu’on appelle qui que ce soit à l’aide.

C’est simplement esquisser une perspective certaine.

J'ai aussi traversé une période difficile il y a 4, 5 ans et mon chat (Vamos) et mon cheval (Castagnu) m'ont aidé à traverser ce triste moment.

Vamos et Castagnu ! Oh ! On pourrait en faire un poème ! Je ne les connais pas mais ils sonnent comme de joyeux compagnons.

De sacrés compagnons.

C’est beau quand l’homme et l’animal tirent leurs forces réciproquement. Au-delà du rapport de force primaire, c’est merveilleux de communiquer avec un animal. D’échanger.

Mais pour ça il faut l’observer, l’écouter, le comprendre. Surtout pas le domestiquer.

Enfin si, en vérité, il s’agit de se domestiquer réciproquement.

Le chat à cette réputation d'être hautain et de l'aimer que celui qui le nourrit et c'est pas vrai! Le chat est un animal très sensible qui peut faire beaucoup de bien à l'humain. La preuve avec Vamos et Ahou! Le chat est bien plus subtil que l'homme en plus.

MIAOU!

Le panégyrique de SF me donnerait presque envie d'avoir un chat...
(Mais je préfère les chiens, la sournoiserie des chats m'effraie un peu!^^)

C'est beau

Tu préfères ces bêtes idiotes de chiens ?

Oui.

Comment ne pas aimer les chats ?

Ai-je dit que je n'aimais pas les chats ?^^
J'aime bien leur ronronnement qui est souvent apaisant mais je préfère quand même les chiens
(aussi parce que j'en ai eu 2 mais jamais de chat)

Un doux rêve qui malheureusement n'arrivera probablement jamais...

Faut que t'essaie les bars à chats... Rien de mieux pour aimer encore plus les chats!

C’est cool aussi les chiens, de merveilleux compagnons. Faut pas les opposer comme ça !

Je pose ici un petit texte de Lovecraft sur les chats et les chiens, c’est assez rigolo (lui il est pro-chats à fond).

http://princedetubal.blogspot.com/2009/ … chats.html

Tout à fait, le chien est le Roi de la fidélité, ce n'est pas rien.

(ce que j'adore aussi chez les chats, c'est la propreté)

Le chat aussi est très fidèle. Regarde les récits sur les chats qui parcourent des kilomètres pour retrouver leur maître.

J'ai adoré mes chats et j'ai pensé que c'était l'animal le plus fantastique qui soit jusqu'à ce que j'ai un chien.

Ce qui m’embête dans ce que vous dîtes, c’est juste ce possessif, mon chat, mon chien, je possède, il m’appartient...

Je ne doute pas une seconde que vous soyez des chics types, et que vous sachier prendre soin d’un animal.

En fait je pousse la question à un endroit qui selon moi est capital - on pourra toujours dire que je me masturbe, j’ai l’habitude...

Mais une rencontre authentique avec un animal, c’est chercher à le comprendre absolument. C’est épouser sa part d’animalité. Comprendre son rythme naturel, comment il s’exxprime.

Enfin c’est le contraire de ces saloperies qui choisisent des chiens ou des chats pour les représenter. Le devenir de ces animaux ((animaux) c’est de finir comme un sac à main, un accessoire. Un signe extérieur de richesse.

Alors qu’on parle d’etres vivants, sensibles.

D’êtres capables de te ramener vers l’harmonie. Susceptibles de te ramener vers quelque chose de profondément glorieux.

Aujourd’hui on fait de l’animal un truc instrumentalisable à souhait. Des bars à chats!!!!Cool hyper cool, c’est chouette de profiter de leurs ronrons.

C’´est profondément mécréant. Malsain. Je ne partage pas ce type de pensée qui estime que tout est commercialisable.

Y compris et surtout des chats. Faut vraiment être un mécréant et très peu chat, pourtant tolérer ce genre de commerce.

Bon’ je me suis égaré comme d’hab.. désolé.

Je voulais juste dire que le rapport à un animal, si l’on y porte une attention remarquable, est toujours bouleversant.

Toujours. Même un putain d’escargot.

Bon natale à tutti!

https://youtu.be/-Pf6vXa5iCk
(c'était l'année dernière...)

Puis l'escargot, c'est quand même impressionnant comme bestiole quand on y pense.
Le mec, ou la gonzesse, est capable de porter sa piaule sur le dos !
Le roi, ou la reine, des animaux, sans aucun doute.

Ce soir je viens de regoûter à la Joie. La Joie simple, la plus élémentaire, celle qui mérite une authentique majuscule.

Ça fait des semaines que j'ai mal aux dents. Une vieille dent un peu foireuse, pourtant j'y fais attention, mais j'ai l'émail sensible. Et tout ça m'a rendu maussade et irritable. Et certainement con. Mon problème, c'est que je m'habitue à la douleur. Je la tolère, j'en fais ma norme, mon quotidien ; alors qu'elle est intolérable.

Du coup, elle rend mon quotidien intolérable.

Bon, j'ai rendez-vous chez le dentiste vendredi donc je suis d'avance soulagé. Un pote m'a refilé du Tramadol (je déteste la pharmaco, je n'en prends jamais, je veux que mon corps se régénère et trouve ses réponses par lui-même : je dis ça - dieu merci - parce que je ne souffre d'aucune maladie grave, mais je reconnais parfaitement l'utilité de la pharmacologie, seulement je considère qu'il ne faut pas en abuser, ni en faire une évidence. Une réponse pavlovienne. Gamin, j'ai été diagnostiqué maniaco-dépressif et on m'a traité au lithium. Ça m'a fait passer à côté de tout. Des copains, des copines, des enthousiasmes avortés, des embrassades tuées dans l'oeuf. Le temps a passé, et je suis passé de bipolaire à bordeline. Les mots changent mais les diagnostiques ne s'affinent pas. Cette parenthèse est interminable. J'ai décidé de ne plus me soumettre à aucun traitement. J'ai décidé d'assumer mon déséquilibre et de vivre avec, de composer ma vie avec. Du mieux possible. Parce que c'est une belle perspective que de lutter contre un désespoir auto-proclamé. C'est une grande aventure que de tâcher de vaincre le minotaure de ton propre labyrinthe. Être à la fois Dédale et Thésée et Le Minotaure et Ariane et même Icare. Ce soir je suis Icare. Et un peu Thésée. Bon, aussi Le Minotaure, je sais, mais ce n'est pas un monstre en vérité. Je pense que c'est le bon endroit pour terminer cette parenthèse).

Parce que la Joie, bordel !

Le simple fait de ne pas avoir mal quelque part devrait nous procurer de la Joie. Le simple fait de se savoir vivant. Rien que ça, c'est un monde. Et derrière, plus loin encore se dessinent les perspectives de l'enthousiasme !

C'est quoi l'enthousiasme ? C'est le souffle du vivant qui t'emporte. Qui t'accompagne. Je suis vraiment joyeux ce soir parce que j'ai passé un très bon réveillon dans une période de crise familiale. Ma grand-mère a disparu cette année et avec elle, c'est beaucoup de ciment et de belles boiseries qui se sont effondrées. Mais ce soir j'ai me suis montré droit, respectable et raisonnable. Et je me suis montré fort pour accueillir la vulnérabilité des miens.

Et le plus beau, c'est que je crois que je n'ai pas triché.